Questions sur le Saint-Esprit

Qui est l'Esprit Saint ?


Question : "Qui est l'Esprit Saint ?"

Réponse : Il y a beaucoup d'idées fausses sur l'identité de l'Esprit Saint. Certains voient l'Esprit Saint comme une force mystique. D'autres comprennent l'Esprit Saint comme la force impersonnelle que Dieu rend accessible aux disciples du Christ. Que dit la Bible au sujet de l'identité de l'Esprit Saint ? Expliqué simplement, la Bible dit que l'Esprit Saint est Dieu. La Bible nous dit aussi que l'Esprit Saint est une Personne, un Etre avec un esprit, des émotions et une volonté.

On voit clairement le fait que l'Esprit Saint est Dieu dans beaucoup de passages de l’Ecriture sainte, notamment Actes 5:3-4. Dans ces versets Pierre confronte Ananias afin de savoir pourquoi il a menti à l'Esprit Saint et lui dit qu'il n'a pas “menti aux hommes, mais à Dieu.” C'est une déclaration claire que mentir à l'Esprit Saint est mentir à Dieu. Nous pouvons aussi savoir que l'Esprit Saint est Dieu parce qu'Il possède les attributs ou les caractéristiques de Dieu. Par exemple l’omniprésence de l'Esprit Saint est visible dans le Psaume 139:7-8 “Où irais-je loin de Ton Esprit, et où fuirais-je loin de Ta face ? Si je monte aux cieux, Tu y es; Si je me couche au séjour des morts, T'y voilà.” Egalement dans 1 Corinthiens 2:10 nous voyons la caractéristique d'omniscience de l'Esprit Saint. “Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu.”

Nous pouvons savoir que l'Esprit Saint est effectivement une Personne parce qu'Il possède un esprit, des émotions et une volonté. L'Esprit Saint pense et connaît (1 Corinthiens 2:10). L'Esprit Saint peut être attristé (Éphésiens 4:30). L'Esprit intercède pour nous (Romains 8:26-27). L'Esprit Saint prend des décisions selon Sa volonté (1 Corinthiens 12:7-11). L'Esprit Saint est Dieu, la troisième "Personne" de la Trinité. Comme Dieu, l'Esprit Saint peut vraiment opérer comme le Consolateur et le Conseiller que Jésus a promis qu’Il serait (Jean 14:16, 26; 15:26).



Qui est l'Esprit Saint ?

   
Quand / comment recevons-nous le Saint Esprit ?


Question : "Quand / comment recevons-nous le Saint Esprit ?"

Réponse : L’apôtre Paul a clairement enseigné que nous recevons le Saint Esprit au moment où nous croyons en Jésus-Christ comme notre sauveur. 1 Corinthiens 12:13 déclare : “Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.”. Romains 8:9 nous dit que si quelqu’un ne possède pas le Saint Esprit, il ou elle n’appartient pas à Christ – “Or vous, vous n'êtes pas sous l'empire de la chair, mais de l'Esprit, puisque l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit du Christ, il ne lui appartient pas.” Ephésiens 1:13-14 nous enseigne que le Saint Esprit est le sceau du salut pour tous ceux qui croient : “En lui, encore, vous avez entendu la parole de vérité, l'Évangile qui vous sauve. En lui, encore, vous avez cru et vous avez été marqués du sceau de l'Esprit promis, l'Esprit Saint, acompte de notre héritage jusqu'à la délivrance finale où nous en prendrons possession, à la louange de sa gloire.”

Ces trois passages des Ecritures indiquent clairement que le Saint esprit se reçoit au moment du salut. Paul ne pourrait dire que nous sommes tous baptisés par un seul Esprit et tous abreuvés par un Esprit si tous les croyants de Corinthe ne possédaient le Saint Esprit. Romains 8:9 est encore plus fort. Si une personne n’a pas le Saint Esprit, elle n’appartient pas à Christ. Ainsi, le Saint Esprit ne pourrait être le sceau du salut (Ephésiens 1:13-14) s’il n’est pas reçu au moment du salut. De nombreux passages exposent clairement que notre salut est assuré du moment que nous recevons Christ comme Sauveur.

Cette discussion est controversée parce que les ministères du Saint Esprit sont souvent embrouillés. L’habitation de l’Esprit commence dès le moment du salut. La visitation de l’Esprit est un processus permanent de la vie chrétienne. Alors que nous considérons que le baptême de l’Esprit se produit au moment du salut, d’autres chrétiens non. Il en résulte que le baptême du Saint Esprit est parfois confondu avec la visitation de l’Esprit comme un acte subséquent au salut. En conclusion, comment recevons-nous le Saint Esprit ? Nous recevons le Saint Esprit en croyant simplement que notre Seigneur Jésus-Christ est notre sauveur (Jean 3:5-16). Quand recevons-nous le Saint Esprit ? Le Saint esprit devient notre bien permanant du moment que nous croyons.



Quand / comment recevons-nous le Saint Esprit ?

   
Comment puis-je être rempli du Saint Esprit ?


Question : "Comment puis-je être rempli du Saint Esprit ?"

Réponse : Un verset clé qui décrit la venue du Saint Esprit pour nous remplir dans ces temps-ci est Jean 14:16, où Jésus promet que l’Esprit viendrait se poser sur les croyants et que cette inhabitation serait permanente. C’est important de distinguer l’inhabitation et la venue du Saint Esprit. L’inhabitation permanente du Saint Esprit n’est pas réservée à un groupe de croyants seulement, mais échoit plutôt à tous les croyants. Il y a plusieurs versets dans les Ecritures pour soutenir cette conclusion. Le premier point est que le Saint Esprit est un don donné à tous les croyants en Jésus sans exception et qu’aucune condition n’est posée, autre que la foi au Christ (Jean 7:37-39). Le deuxième point est que le Saint Esprit est donné au moment du salut. Ephésiens 1:13 indique justement que le Saint Esprit est donné au moment du salut. Galates 3:2 appuie cette même vérité en déclarant que le sceau et l’inhabitation de l’Esprit surviennent au moment où l’on croit. Troisièmement, le Saint Esprit habite les croyants de manière permanente. Le Saint Esprit est donné aux croyants comme acompte ou attestation de leur glorification future (2 Corinthiens 1:22; Ephésiens 4:30).

Tout cela contraste avec le commandement à être rempli du Saint Esprit que l’on trouve dans Ephésiens 5:18. Nous devrions être tellement soumis au Saint Esprit qu’il nous possède complètement, et dans ce sens-là nous remplisse totalement. Romains 8:9 and Ephésiens 1:13-14 déclarent qu’il habite en chaque croyant, mais qu’il peut être attristé (Ephésiens 4:30), et que son activité en nous peut être éteinte (1 Thessaloniciens 5:19). Quand nous permettons cet état de fait nous ne faisons pas l’expérience de la plénitude de l’œuvre et de la puissance du Saint Esprit en nous et au travers de nous. Etre rempli du Saint Esprit implique qu’il ait la liberté d’occuper chaque parcelle de notre vie, nous conduisant et nous contrôlant. Sa puissance peut alors s’exercer au travers de nous pour que nos vies soient fructueuses en Dieu. La venue du Saint-Esprit ne s’applique pas seulement à nos actes visibles, elle s’applique aussi à nos pensées les plus profondes et les motivations de nos actes. Psaumes 19:14 déclare : “Éloigne aussi ton serviteur des orgueilleux : qu'ils n'aient pas d'emprise sur moi, alors je serai parfait et innocent d'un grand péché.”

C’est le péché qui nous sépare de la venue du Saint Esprit, et c’est l’obéissance à Dieu qui entretient la venue de l’Esprit. Même si notre attention devrait se porter sur la venue comme le commande Ephésiens 5:18, ce n’est pas la prière pour la venue qui produit la venue de l’Esprit. Seule notre obéissance aux commandements de Dieu donne pleine liberté à l’Esprit d’œuvrer en nous. Parce que nous sommes des créatures pécheresses, il nous est impossible d’être rempli de l’Esprit tout le temps. Nous devrions tout de suite régler nos problèmes de péchés dans notre vie et renouveler notre engagement à être rempli de l’Esprit et conduit par l’Esprit.



Comment puis-je être rempli du Saint Esprit ?

   
Qu’est-ce que le baptême dans le Saint Esprit ?


Question : "Qu’est-ce que le baptême dans le Saint Esprit ?"

Réponse : Le baptême du Saint Esprit peut être défini comme cette œuvre par laquelle Dieu place le croyant – en union avec Christ et avec les autres croyants – dans le Corps du Christ au moment du salut. 1 Corinthiens 12:12-13 et Romains 6:1-4 sont les passages clés pour comprendre cette doctrine. 1 Corinthiens 12:13 déclare : “Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.”. Romains 6:1-4 déclare : “Qu'est-ce à dire ? Nous faut-il demeurer dans le péché afin que la grâce abonde ? Certes non ! Puisque nous sommes morts au péché, comment vivre encore dans le péché ? Ou bien ignorez-vous que nous tous, baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Par le baptême, en sa mort, nous avons donc été ensevelis avec lui, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous menions nous aussi une vie nouvelle.” Même si Romains 6 ne mentionne pas spécifiquement l’Esprit de Dieu, ce passage décrit la position des croyants face à Dieu et 1 Corinthiens 12 nous explique comme cela se produit.

Il est important de considérer trois faits pour consolider notre compréhension du baptême dans l’Esprit. Premièrement, 1 Corinthiens 12:13 déclare clairement que nous avons tous été baptisés et abreuvés (par l’Esprit). Deuxièmement, nulle part dans les Ecritures on ne trouve une exhortation aux croyants à être baptisés avec / dans / par l’Esprit. Ceci indique que tous les croyants ont fait l’expérience de ce ministère. Finalement, Ephésiens 4:5 semble se référer au baptême dans l’Esprit. Si tel est le cas, le baptême dans l’Esprit est une réalité commune à chaque croyant, tout comme “une Foi” et “un Père”.

En conclusion, le baptême du Saint Esprit produit deux choses : (1) il nous fait entrer dans la communion au Corps du Christ et (2) il actualise notre co-crucifixion avec le Christ. Faire partie de son corps signifie que nous sommes ressuscités avec lui pour que nous aussi nous menions une nouvelle vie (Romains 6:4). Nous devrions donc exercer nos dons spirituels pour contribuer au fonctionnement de ce corps, comme explicité dans le contexte de 1 Corinthiens 12:13. Faire l’expérience du baptême de l’Esprit est le fondement de l’unité de l’Eglise, comme l’explicite le contexte d’Ephésiens 4:5. Etre associé avec le Christ dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection établit notre compréhension de notre séparation du pouvoir du péché et notre marche en nouveauté de vie (Romains 6:1-10, Colossiens 2:12).



Qu’est-ce que le baptême dans le Saint Esprit ?

   
Qu’est-ce que le blasphème contre le Saint Esprit ?


Question : "Qu’est-ce que le blasphème contre le Saint Esprit ?"

Réponse : Le cas du “blasphème contre la Saint Esprit” dans le Nouveau Testament est mentionné dans Marc 3:22-30 et Matthieu 12:22-32. Le terme blasphème peut-être défini comme “défiance irrévérencieuse”. Nous appliquons ce terme pour des péchés tels que jurer par Dieu ou la profanation de choses en lien avec Dieu. Il peut aussi s’agir d’attribuer à Dieu des choses mauvaises ou de ne pas lui reconnaître le bien qu’il nous fait. Toutefois, ce cas-ci de blasphème est spécifique, nommé “LE blasphème contre le Saint Esprit” dans Matthieu 12:31. Dans Matthieu 12:22-32, les Pharisiens sont témoins de la preuve irréfutable que Jésus accomplit des miracles par la puissance du Saint Esprit, mais prétendent à la place qu’il est possédé par le démon “Belzébul” (Matthieu 12:24). Observez maintenant comment dans Marc 3:30 Jésus est tout à fait précis quant à ce qu’ils ont fait pour commettre le “blasphème contre le Saint Esprit.”

Ce blasphème est avéré quand quelqu’un accuse Jésus-Christ d’être possédé par un démon au lieu d’être rempli de l’Esprit. Il y a d’autres moyens de blasphémer contre le Saint Esprit, mais celui-là est LE blasphème impardonnable. Ainsi, le blasphème contre le Saint Esprit ne peut être répété aujourd’hui, Jésus-Christ n’est plus sur terre, mais assis à la droite de Dieu. Personne ne peut être témoin des miracles que Jésus accomplit et ensuite attribuer ce miracle à Satan au lieu de l’Esprit. Même s’il n’y a pas de blasphème contre le Saint Esprit aujourd’hui, nous devrions toujours nous souvenir qu’il existe un état de vie impardonnable – l’état persistant d’incrédulité. Il n’y a pas de pardon pour qui meure dans l’incrédulité. Le rejet persistant des appels du pied du Saint Esprit à faire confiance à Jésus-Christ est le blasphème impardonnable. Souvenez-vous ce que déclare Jean 3:16 : “Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.” La seule condition de non-pardon, c’est d’être parmi “ceux qui ne croient pas en Lui.”



Qu’est-ce que le blasphème contre le Saint Esprit ?

   
Comment puis-je découvrir mon don spirituel ?


Question : "Comment puis-je découvrir mon don spirituel ?"

Réponse : Il n’y a pas de formules magiques ou de “test sur les dons spirituels” qui puissent vous dire avec exactitude quelles sont vos dons spirituels. Le Saint Esprit distribue les dons comme il l’entend (1 Corinthiens 12:7-11). En même temps, Dieu ne souhaite pas que nous ignorions la manière dont on peut le servir. Le risque est que nous nous focalisions sur un don en particulier et que nous ne cherchions à servir Dieu que dans le domaine où nous sentons avoir un don spirituel. Ce n’est pas ainsi que fonctionnent les dons spirituels. Dieu nous appelle à le servir dans l’obéissance. Il nous équipera de tous les dons nécessaires pour accomplir la ou les tâches auxquelles il nous a appelés.

Identifier nos dons spirituels peut être effectué de diverses manières. Les tests sur les dons spirituels – ou inventaires – même s’ils ne sont pas totalement fiables, peuvent nous aider à comprendre où nous pourrions être doués. La confirmation de notre entourage éclaire aussi notre discernement sur nos propres talents. D’autres personnes qui nous voient dans le service du Seigneur peuvent souvent identifier un don spirituel à l’œuvre alors même que nous le ne reconnaissons pas nous-mêmes. La seule personne qui sait avec exactitude quels sont nos dons spirituels, c’est le dispensateur des dons lui-même – le Saint Esprit. Nous pouvons demander à Dieu de nous montrer où sont nos talents, pour que nous utilisions au mieux les dons spirituels pour sa gloire.

Oui, Dieu appelle certains à l’enseignement et leur accorde le don d’enseigner. Dieu appelle d’autres à être serviteurs et les bénit avec le don d’aide. Toutefois, avoir une claire conscience de nos dons ne nous dispense pas de servir Dieu dans d’autres domaines. Est-il bénéfique de connaître quels dons Dieu nous a accordé ? Bien évidemment. Est-ce faux de se focaliser tellement sur ces dons et de perdre d’autres opportunités de servir Dieu ? Oui ! Si nous sommes décidés à être utilisés par Dieu, il nous équipera avec les dons spirituels dont nous avons besoin.



Comment puis-je découvrir mon don spirituel ?

   
Les dons miraculeux de l’Esprit sont-ils encore d’actualité ?


Question : "Les dons miraculeux de l’Esprit sont-ils encore d’actualité ?"

Réponse : Premièrement, il est important de reconnaître qu’il n’est pas question de savoir si Dieu accomplit encore des miracles aujourd’hui. Ce serait insensé et non-biblique de prétendre que Dieu ne guérit personne, ne parle à personne et n’accomplit aucun signe ni prodige aujourd’hui. La question est plutôt de savoir si les dons miraculeux décrits essentiellement dans 1 Corinthiens chapitres 12-14 sont encore actifs dans l’Eglise aujourd’hui. Il ne s’agit pas de savoir si le Saint Esprit “peut” accorder à quelqu’un un don miraculeux. Il s’agit de savoir si le Saint Esprit “dispense” les dons miraculeux aujourd’hui encore. Mais par-dessus tout, nous reconnaissons que le Saint Esprit est libre de dispenser des dons selon sa volonté (1 Corinthiens 12:7-11).

Dans le livre des Actes de Apôtres et les épîtres, la grande majorité des miracles sont réalisés par les apôtres et leurs associés proches. 2 Corinthiens 12:12 nous explique pourquoi : “Les signes distinctifs de l'apôtre se sont produits parmi vous : patience à toute épreuve, signes miraculeux, prodiges, actes de puissance.”. S’il était donné à chaque croyant en Christ d’accomplir des signes, prodiges et miracles, les signes, prodiges et miracles ne seraient guère la marque caractéristique des apôtres. Actes 2:22 nous dit que Jésus était “accrédité” par “miracles, prodiges et signes”. De même manière, les apôtres étaient “reconnus” comme de véritables messagers de Dieu par les miracles qu’ils accomplissaient. Actes 14:3 explicite que le message de l’Evangile était attesté par les miracles accomplis par Paul et Barnabas.

1 Corinthiens 12-14 traite principalement le sujet des dons de l’Esprit. Il semblerait à la lecture de ce texte que des chrétiens “ordinaires” recevaient parfois des dons miraculeux (12:8-10 ; 28-30). Il ne nous est pas dit à quel point cela était répandu. De ce que nous avons constaté précédemment, que les apôtres étaient “reconnus” par les signes et prodiges, il apparaîtrait que les dons miraculeux donnés aux chrétiens “ordinaires” seraient plutôt l’exception, et non la règle. Hormis les apôtres et leurs associés proches, le Nouveau Testament ne décrit pas spécifiquement des individus exerçant les dons de l’Esprit.

Il est aussi important de comprendre que l’Eglise primitive n’avait pas la Bible au complet, contrairement à nous aujourd’hui (2 Timothée 3:16-17). Ainsi, les dons de prophétie, connaissance, sagesse, etc. étaient nécessaires afin que les chrétiens des premiers temps puissent comprendre ce que Dieu attendait d’eux. Le don de prophétie permit aux croyants de communiquer des vérités et révélations nouvelles sur Dieu. Mais maintenant que la révélation est complète dans la Bible, les dons de révélation ne sont plus nécessaires, du moins pas dans la même mesure que dans le Nouveau Testament.

Dieu guérit miraculeusement des gens tous les jours. Dieu nous parle aujourd’hui, d’une voix audible, dans nos pensées ou à travers des impressions et sentiments. Dieu accomplit encore des miracles, signes et prodiges étonnants – et parfois il accomplit ces miracles au travers d’un chrétien. Toutefois ce qui vient d’être décrit n’est pas forcément les dons de l’Esprit. L’objet premier des dons miraculeux était de prouver que l’Evangile était vrai et que les apôtres étaient les vrais messagers de Dieu. La Bible ne dit pas explicitement que les dons miraculeux devaient cesser, mais elle donne les éléments pour nous faire penser qu’ils ne sont plus nécessaires.



Les dons miraculeux de l’Esprit sont-ils encore d’actualité ?

   
Qu’est-ce que le don des langues ?


Question : "Qu’est-ce que le don des langues ?"

Réponse : La première conversation en langues est arrivée le Jour de Pentecôte dans Actes 2:1-4. Les apôtres sont sortis et ont partagé l'Évangile avec les foules, leur parlant dans leurs langues propres, “Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?" (Actes 2:11). Le mot grec traduisant "des langues" signifie littéralement "des langages". Donc, le don des langues est de parler dans un langage qu’une personne ne connaît pas pour aider à quelqu'un qui parle vraiment cette langue. Dans 1 Corinthiens chapitres 12-14, où Paul discute des cadeaux miraculeux, il fait remarquer que, “maintenant, frères, de quelle utilité vous serais-je, si je venais à vous parlant en langues, et si je ne vous parlais pas par révélation, ou par connaissance, ou par prophétie, ou par doctrine ?" (1 Corinthiens 14:6). Selon l'Apôtre Paul et en accord avec les langues décrites dans Actes, parler en langues est valable pour celui qui entend le message de Dieu dans sa propre langue, mais c'est inutile à tous les autres - à moins que ce ne soit interprété / traduit.

Une personne qui avait la chance de pouvoir interpréter des langues (1 Corinthiens 12:30) pouvait comprendre ce qu'un orateur de langues disait, bien qu'elle ne connaisse pas la langue que l'on parlait. L'interprète en langues communiquait alors le message de l'orateur à tous les autres, afin que tous puissent comprendre. “C'est pourquoi, que celui qui parle en langue prie pour avoir le don d'interpréter.” (1 Corinthiens 14:13). La conclusion de Paul quant aux langues non interprétées est puissante, “mais, dans l'Église, j'aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d'instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langue." (1 Corinthiens 14:19).

Le don des langues est-il pour aujourd'hui ? 1 Corinthiens 13:8 mentionne le fait que les langues disparaîtront, bien qu'il connecte la disparition avec l'arrivée du "parfait" dans 1 Corinthiens 13:10. Certain voient une différence dans le langage de la prophétie et de la connaissance "disparaître" avec les langues "ayant disparu" comme une évidence pour la disparition des langues avant l'arrivée du "parfait." Bien que possible, ce n'est pas explicitement clair dans le texte. Certains montrent aussi dans des passages comme Isaïe 28:11 et Joël 2:28-29 l'évidence que parler en langues était un signe de l’approche du jugement de Dieu. 1 Corinthiens 14:22 décrit les langues comme "un signe aux non croyants." Selon cet argument, le cadeau des langues était un avertissement aux Juifs que Dieu allait venir juger Israël pour son rejet de Jésus Christ comme le Messie. Donc, quand Dieu a en fait jugé Israël (avec la destruction de Jérusalem par les Romains en 70 avant J.C.), le cadeau des langues ne servait plus son but. Tandis que cette vue est possible, le but primaire des langues étant accompli n’implique pas nécessairement sa disparition. Les Ecritures saintes n'affirment pas définitivement que le don des langues a disparu.

En même temps, si le don des langues était actif dans l'Eglise aujourd'hui, il serait mis en œuvre en accord avec les Ecritures saintes. Ce serait une langue réelle et intelligible (1 Corinthiens 14:10). Il aurait pour le but de communiquer la Parole de Dieu avec une personne d'une autre langue (des Actes 2:6-12). Ceci serait en accord avec la recommandation que Dieu a donnée par l’intermédiaire de l'Apôtre Paul, "En est-il qui parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu'un interprète; s'il n'y a point d'interprète, qu'on se taise dans l'Église, et qu'on parle à soi-même et à Dieu." (1 Corinthiens 14:27-28). Ceci serait aussi dans la soumission à 1 Corinthiens 14:33, “car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints.”

Dieu est celui qui est le plus à même de donner à une personne le don de parler en langues pour lui permettre de communiquer avec une personne qui parle une autre langue. L'Esprit Saint est souverain dans la distribution des cadeaux spirituels (1 Corinthiens 12:11). Imaginez encore combien de missionnaires efficaces pourraient exister s'ils n'avaient pas dû étudier les langues et avaient été immédiatement capables de parler aux gens dans leur propre langue. Cependant, Dieu ne semble pas le faire. Les langues ne semblent pas exister aujourd'hui dans la forme qu'elles avaient dans le Nouveau Testament malgré le fait que ce serait immensément utile. La grande majorité de croyants qui revendiquent de pratiquer le don de parler en langues ne le fait ainsi pas en accord avec les Ecritures saintes mentionnées ci-dessus. Ces faits amènent à la conclusion que le don de langues a disparu, ou est au moins une rareté dans le plan de Dieu pour l'Eglise d’aujourd'hui.

Ceux qui croient que le don des langues est “une langue de prière” pour l'auto édification, obtiennent leur avis de 1 Corinthiens 14:4 et/ou 14:28, “Celui qui parle en langue s'édifie lui-même; celui qui prophétise édifie l'Église.” Partout dans le chapitre 14, Paul souligne l'importance d'avoir des langues interprétées (traduites), voir 14:5-12. Ce que Paul dit dans le verset 4 est que, “si vous parlez dans des langues sans interprétation, vous ne faites rien d’autre que l'édification de vous-même, vous construire vous-même apparaît plus spirituel qu’autre chose. Si vous parlez en langues et les interprétez, vous édifiez chacun.” Le Nouveau Testament ne donne nulle part des instructions spécifiques sur "prier en langues." Le Nouveau Testament ne donne nulle part un but "de prier en langues," ou ne décrit pas spécifiquement une personne "priant en langues." Plus en détail, si "prier en langues" est pour l'auto édification, ne serait-ce pas injuste envers ceux qui n'ont pas reçu le don des langues et qui ne sont donc pas capables de s'édifier ? 1 Corinthiens 12:29-30 indique clairement que tous n’ont pas le don des langues.



Qu’est-ce que le don des langues ?

   
Que signifie marcher selon l’Esprit ?


Question : "Que signifie marcher selon l’Esprit ?"

Réponse : Les croyants ont l’Esprit de Christ en eux, l’espérance de la gloire (Colossiens 1 : 27). Ceux qui marchent selon l’Esprit manifesteront dans le quotidien et à chaque instant la sainteté qui les habite. Ceci est dû au fait qu’ils choisissent consciemment et par la foi de s’appuyer sur le Saint Esprit pour la conduite de leurs pensées, de leurs paroles et de leurs actions (Romains 6 : 11-14). Si le croyant ne parvient pas à se laisser conduire par le Saint Esprit, il ne pourra pas entrer dans l’appel et la position que le salut lui donne (Jean 3 : 3 ; Ephésiens 4 : 1 ; Philippiens 1 : 27). Nous savons que nous marchons selon l’Esprit, quand nos vies manifestent le fruit de l’Esprit : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi (Galates 5 : 22-23). Etre rempli de l’Esprit (marcher selon l’Esprit), cela signifie permettre à la Parole de Dieu (la Bible) de demeurer en nous dans toute sa richesse (Colossiens 3 : 16).

Le résultat en est la reconnaissance, la louange, et la joie (Ephésiens 5 : 18-20 ; Colossiens 3 : 16). Les enfants de Dieu seront conduits par l’Esprit de Dieu (Romains 8 :14). Quand les Chrétiens choisissent de ne pas marcher selon l’Esprit, et donc de pécher contre Lui et de L’attrister, une possibilité de restauration est encore prévue par le moyen de la confession des péchés (Ephésiens 4,30 : 1 Jean 1 : 9). « Marcher selon l’Esprit », c’est suivre la direction du Saint Esprit. C’est avant tout « marcher avec » l’Esprit, lui permettre de conduire vos pas en lui soumettant votre esprit. En résumé, tout comme nous avons reçu Christ par la foi, par la foi aussi Il nous demande de marcher en Lui, jusqu’à ce que nous soyons enlevés au ciel et que nous entendions le Maître nous dire : « c’est bien » (Colossiens 2 : 5 ; Matthieu 25 : 23).



Que signifie marcher selon l’Esprit ?

   
Comment Dieu distribue les dons spirituels ? Est-ce que Dieu me donnera le don spirituel que je lui demande ?


Question : "Comment Dieu distribue les dons spirituels ? Est-ce que Dieu me donnera le don spirituel que je lui demande ?"

Réponse : Romains 12 :3 et 1 Corinthiens chapitre 12 disent clairement que tout Chrétien reçoit les dons spirituels que Dieu choisit de lui accorder. Les dons spirituels sont attribués pour l’édification du Corps de Christ (1 Corinthiens 12 : 7, 14 :12). Le moment précis auquel ces dons sont dispensés n’est pas clairement mentionné. Beaucoup considèrent que les dons spirituels sont accordés au moment de la naissance spirituelle (au moment de l’acceptation du salut). Mais cependant, il existe quelques versets qui peuvent indiquer que Dieu donne ces dons spirituels ultérieurement aussi. Ainsi dans 1 Timothée 4 :14 et 2 Timothée 1 :6, on voit que Timothée, au moment de son établissement dans le ministère, a reçu un don spirituel « par prophétie ». Cela signifie que très probablement un des Anciens, au moment où Timothée a été établi, a mentionné un don spirituel dont Timothée allait être équipé en vue de son futur ministère.

Il nous est aussi dit dans 1 Corinthiens 12 :28 et 1 Corinthiens 14, 12 : 13 que c’est Dieu qui choisit les dons (et non nous). Ces passages nous montrent aussi que chaque personne ne recevra pas un don particulier. Paul dit aux croyants de Corinthe que s’ils convoitent ou espèrent des dons spirituels, ils devraient aspirer aux dons qui édifient le plus, comme la prophétie (parole venant de Dieu en vue de la croissance de chacun). Alors pourquoi Paul leur dit-il de désirer fortement les dons « les plus grands » s’ils ont déjà reçu tout ce qu’ils devaient recevoir, et s’il n’y a pas d’autre possibilité d’acquisition de ces dons ? C’est parce que cela peut nous amener à penser que de la même façon que Salomon demanda à Dieu la sagesse pour être un bon gouvernant pour son peuple, de même Dieu peut nous accorder les dons dont nous avons besoin pour le plus grand bénéfice de son Eglise.

Ceci dit, il n’en demeure pas moins que ces dons sont distribués selon le choix de Dieu, et non pas le nôtre. Si chaque Corinthien désirait fortement un don particulier, comme la prophétie, Dieu n’accorderait cependant pas à chacun ce don particulier tout simplement parce qu’il le désire fortement. Car s’il faisait ainsi, qui voudrait accepter les autres fonctions nécessaires au corps de Christ ?

Il y a un fait qui est très clairement établi – si Dieu commande, c’est qu’il nous a équipé. Quand Dieu nous ordonne de faire quelque chose (par exemple de témoigner, d’aimer ceux qui ne sont pas aimables, de faire des nations des disciples, etc.…), il nous donnera la capacité de le faire. Certains peuvent être moins doués que d’autres pour évangéliser, mais Dieu demande à tous les Chrétiens de témoigner et de faire des disciples (Matthieu 28 : 18-20 ; Actes 1 :8). Nous sommes tous appelés à évangéliser que nous ayons ou pas le don spirituel d’évangélisation. Un Chrétien déterminé qui aspire à connaître la Parole de Dieu et à développer sa capacité à l’enseigner, peut se révéler un meilleur enseignant que quelqu’un qui a reçu le don spirituel de l’enseignement et qui l’a négligé.

Est-ce que les dons spirituels nous sont donnés au moment où nous recevons Christ, ou bien sont-ils appelés à être cultivés tout au long de notre marche avec Dieu ? La réponse, c’est en fait les deux. Normalement, les dons spirituels nous sont dispensés au moment du salut, mais ils doivent aussi être cultivés tout au long de la croissance spirituelle. Est-ce qu’un désir de votre cœur peut être recherché et développé au travers d’un don spirituel ? Est-ce que vous pouvez rechercher certains dons spirituels ? I Corinthiens 12 :31 semble indiquer que c’est possible : « Aspirez aux dons les meilleurs ». Vous pouvez demander un don spirituel à Dieu et vous montrer zélé dans cette recherche en essayant de développer ce domaine particulier. En même temps, si telle n’est pas la volonté de Dieu, vous ne recevrez pas ce don spirituel, indépendamment de la force avec laquelle vous y aspirez. Dieu est infiniment sage, et Il sait parfaitement au travers de quels dons vous serez le plus efficace pour Son royaume.

Peu importe comment nous avons été équipés par un don ou par un autre, nous sommes tous appelés à développer certains éléments mentionnés dans la liste des dons spirituels : être hospitalier, faire preuve de compassion, avoir le sens du service, évangéliser, etc. Quand nous cherchons à servir Dieu avec amour dans un souci d’édification des autres pour Sa gloire, Il donnera gloire à Son nom, il fera grandir Son église, et nous récompensera (1 Corinthiens 3 :5-8, 12 :31-14 :1). Dieu nous promet que lorsque nous faisons de Lui nos délices, Il nous accorde le désir de nos cœurs (Psaume 37 :4-5). Ceci implique sans aucun doute qu’Il nous prépare à Le servir d’une façon qui nous donnera sens et satisfaction.



Comment Dieu distribue les dons spirituels ? Est-ce que Dieu me donnera le don spirituel que je lui demande ?

   
Est-ce qu’un croyant est sensé pouvoir sentir le Saint Esprit ?


Question : "Est-ce qu’un croyant est sensé pouvoir sentir le Saint Esprit ?"

Réponse : Alors que certains ministères du Saint Esprit peuvent impliquer un ressenti, comme pour la conviction de péché, la consolation ou la reconnaissance de ministère, l’Ecriture ne nous apprend pas à baser notre relation au Saint Esprit sur ce que nous ressentons ou comment nous le ressentons. Le Saint Esprit a fait sa demeure dans chaque croyant né de nouveau. Jésus nous a dit que lorsque le Consolateur viendrait, Il serait avec nous et en nous. « Et je demanderai au Père, et il vous donnera un autre Conseiller – l’Esprit de vérité. Le monde ne peut l’accueillir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas. Mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous et il sera en vous » (Jean 14, 16-17). En d’autres termes, Jésus envoie quelqu’un comme Lui pour demeurer avec nous et en nous.

Nous savons que le Saint Esprit est avec nous parce que la Parole de Dieu le dit. Tout croyant né de nouveau est habité par le Saint Esprit, mais tout croyant n’est pas sous le contrôle du Saint Esprit, ce qui fait une grande différence. Quand nous marchons par la chair, nous ne nous mettons pas sous le contrôle du Saint Esprit., même si nous sommes toujours habités par Lui. L’apôtre Paul commente cette vérité, et pour le faire il utilise une image qui nous aide à comprendre : « Ne vous enivrez pas de vin, cela conduit à la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit » (Ephésiens 5,18). Beaucoup de gens lisent ce verset et l’interprètent dans le sens que Paul est contre l’excès de vin. Mais le contexte de ce passage, c’est la marche et le combat du croyant rempli de l’Esprit. Il y a donc bien ici quelque chose de plus qu’un simple avertissement sur le fait de boire trop de vin.

Quand les gens sont soûls après avoir bu trop de vin, ils manifestent certains comportements ; ils deviennent maladroits, articulent mal, et leur jugement est altéré. L’apôtre Paul fait ici une comparaison. Tout comme il existe des signes qui indiquent que quelqu’un est sous l’effet d’un excès de vin, de même il doit y avoir aussi des signes qui montrent que quelqu’un est sous le contrôle du Saint Esprit. Nous pouvons lire dans Galates 5 : 22-24, quels sont les fruits de l’Esprit et comment ils sont manifestés dans le croyant né de nouveau qui est sous le contrôle de l’Esprit.

Let temps du verbe dans Ephésiens 5 : 18 indique qu’il y a un processus pour « être rempli de l’Esprit ». Comme de plus il s’agit d’une exhortation, cela implique aussi qu’il est possible de ne pas être rempli de l’Esprit et sous Son contrôle. Le reste d’Ephésiens 5 répertorie les caractéristiques d’un croyant rempli de l’Esprit. « Entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces à Dieu le Père pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Ephésiens 5 : 19-21).

Nous ne sommes pas remplis de l’Esprit parce que nous sentons que nous le sommes, mais parce que c’est un privilège et un bien qui appartient au Chrétien. Etre rempli de l’Esprit ou être sous le contrôle de l’Esprit est le résultat de l’obéissance au Seigneur. C’est un cadeau de la grâce et non un ressenti émotionnel. Les émotions peuvent nous tromper et le feront d’ailleurs certainement, mais nous pouvons aussi nous laisser entraîner nous-même dans une sorte d’excitation qui ne vient strictement que de la chair et non du Saint Esprit. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair…Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit » (Galates 5 : 16, 25).

Ceci dit, nous ne pouvons pas nier cependant qu’il nous arrive parfois d’être saisis par la présence et la puissance de l’Esprit, mais c’est souvent une expérience purement émotionnelle. Quand cela arrive, c’est une joie incomparable. Le roi David « dansait de toute sa force » (2 Samuel 6 : 14) lorsque l’Arche d’Alliance a été ramenée à Jérusalem. Eprouver la joie de l’Esprit, c’est comprendre qu’en tant qu’enfants de Dieu nous sommes bénis par Sa grâce. Oui, les fonctions du Saint Esprit peuvent impliquer des sentiments et des émotions. Mais en même temps, nous ne devons pas fonder notre possession du St Esprit sur ce que nous ressentons.



Est-ce qu’un croyant est sensé pouvoir sentir le Saint Esprit ?

   
Qu’est-ce que la clause filioque ?


Question : "Qu’est-ce que la clause filioque ?"

Réponse : Dans la relation au Saint Esprit, « la clause filioque » a été, et demeure toujours, un sujet de controverse dans l’église. La question qui se pose est la suivante : de qui procède le Saint Esprit, du Père seulement ou du Père et du Fils. Le mot « filioque » vient d’un mot latin qui signifie « et le fils ». La clause filioque a été nommée ainsi parce que la phrase « et le fils » a été rajoutée au Credo de Nicée, indiquant que l’Esprit Saint procède du Père « et du Fils ». Il y a eu tellement de disputes autour de cette question que finalement cela a abouti à la séparation de l’Eglise Catholique et de l’Eglise Orthodoxe, en 1054 avant J.C. Les deux églises à ce jour ne sont toujours pas d’accord sur cette question de la clause filioque.

Jean 14,26 nous dit : « Mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom… ». Par ailleurs Jean 15,26 dit : « Quand sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de Vérité, qui vient du Père, Il rendra témoignage de moi ». Voir aussi Jean 14,16 et Philippiens 1,19. Ces passages des Ecritures semblent indiquer que l’Esprit Saint est envoyé par le Père et le Fils. Le point essentiel de la clause filioque semble être le désir de protéger la divinité de l’Esprit Saint. La Bible enseigne clairement que l’Esprit Saint est Dieu (Actes 5, 3-4). Les adversaires de la clause filioque s’y opposent parce qu’ils croient que si le Saint Esprit procède du Père et du Fils cela fait de Lui quelqu’un de « secondaire » par rapport au Père et au Fils. Les défenseurs de la clause filioque croient au contraire que si le Saint Esprit procède du Père et du Fils cela n’affecte en rien le fait que le Saint Esprit soit pleinement Dieu à l’égal du Père et du Fils.

La controverse autour de la clause filioque comporte un aspect de la personne de Dieu que nous ne serons probablement jamais en mesure de saisir totalement. Dieu, qui est un être infini, est en fait incompréhensible pour nos esprits humains limités. Le Saint Esprit est Dieu, et il a été envoyé par Dieu pour « remplacer » Jésus-Christ ici sur terre. La question de savoir si le Saint Esprit a été envoyé par le Père, ou par le Père et le Fils, ne peut certainement pas être définitivement tranchée, et il n’est pas finalement nécessaire qu’elle le soit. La clause filioque devra peut-être rester un sujet de controverse.



Qu’est-ce que la clause filioque ?

   
Qu’est-ce que le fruit de l’Esprit ?


Question : "Qu’est-ce que le fruit de l’Esprit ?"

Réponse : Galates 5 , 22-23 nous dit : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi » Le fruit de l’Esprit est la conséquence de la présence du Saint Esprit chez un Chrétien. La Bible montre clairement que chacun reçoit le Saint Esprit au moment où il/elle croit en Jésus-Christ (Romains 8 :9 ; 1 Corinthiens 12 : 13 ; Ephésiens 1 : 13-14). L’un des premiers buts du Saint Esprit quand Il vient dans la vie d’un Chrétien est de changer cette vie. C’est l’œuvre du St Esprit de nous rendre semblable à l’image du Christ, de nous rendre plus semblable à Lui.

Le fruit du Saint Esprit s’oppose directement à la nature pécheresse de Galates 5 : 19-21 ; « Les œuvres de la chair sont évidentes : ce sont la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu ». Ce passage décrit toutes sortes de gens, à des stades divers, quand ils ne connaissent pas le Christ et donc ne sont pas sous l’influence du Saint Esprit. Notre nature pécheresse produit un certain type de fruit qui reflète notre nature, tandis que le Saint Esprit produit un type de fruit qui reflète Sa nature.

La vie chrétienne est un combat entre notre nature pécheresse et la nouvelle nature donnée par Christ (2 Corinthiens 5 : 17). Comme des êtres humains déchus, nous sommes encore enveloppés dans un corps qui a encore des désirs de pécheur (Romains 7 : 14,25). En tant que Chrétiens, nous avons le Saint Esprit qui produit Son fruit en nous et nous avons la puissance du Saint Esprit à notre disposition pour nous permettre de vaincre les œuvres de notre nature pécheresse (2 Corinthiens 5 : 17) ; Philippiens 4, 13). Un Chrétien ne parviendra jamais à être suffisamment victorieux pour manifester tous les dons du Saint Esprit. C’est cependant l’un des principaux objectifs de la vie chrétienne que de pouvoir progressivement laisser le Saint Esprit produire de plus en plus de fruit dans nos vies, lui permettant ainsi de vaincre l’opposition de nos désirs de pécheur. Le fruit de l’Esprit , c’est ce que Dieu désire voir se manifester dans nos vies, et avec Son aide, c’est possible.



Qu’est-ce que le fruit de l’Esprit ?

   
Que signifie attrister/éteindre le Saint Esprit ?


Question : "Que signifie attrister/éteindre le Saint Esprit ?"

Réponse : Quand le mot « éteindre » est utilisé dans l’Ecriture, c’est dans le sens de supprimer le feu. Quand les croyants revêtent le bouclier de la foi, qui est un élément de l’armure de Dieu (Ephésiens 6 : 16), ils éteignent la puissance des traits enflammés de Satan. Christ a décrit l’enfer comme un lieu où le feu ne s’éteindra jamais (Marc 9 : 44, 46, 48)/ De même, le Saint Esprit est un feu qui habite en chaque croyant. Il veut s’exprimer au travers de nos actions et de nos attitudes. Quand les croyants ne permettent pas au Saint Esprit d’être visible dans nos actions, quand nous faisons ce que nous savons être le mal, nous supprimons ou nous éteignons l’Esprit. Nous ne permettons pas au Saint Esprit de se révéler Lui-même comme Il le souhaite.

Pour comprendre ce que veut dire attrister le Saint Esprit, nous devons d’abord comprendre que cela signifie que le Saint Esprit nous possède. Seulement une personne peut être attristée ; le Saint Esprit est donc nécessairement une personne divine pour être capable d’éprouver une telle émotion. Une fois que nous avons compris cela, nous pouvons mieux comprendre la manière dont il est attristé, essentiellement parce que nous-mêmes nous sommes parfois attristés. Ephésiens 4 : 30 nous dit que nous ne devrions pas attrister le Saint Esprit. Nous attristons le Saint Esprit en vivant comme les païens (4 : 17-19), en mentant (4-25), en nous mettant en colère (4 : 26-27), en volant (4 : 28), en proférant de mauvaises paroles (4 : 29), en étant amer (4 : 31), en restant dans le non pardon (4 : 32), et en vivant dans l’immoralité sexuelle (5 : 3,5). Attrister le Saint Esprit c’est pratiquer le péché, que ce soit par la pensée seulement ou par la pensée et l’action.

Attrister le Saint Esprit ou l’éteindre entraîne les mêmes effets. Les deux empêchent d’avoir un style de vie selon Dieu. Les deux se produisent quand un croyant pèche contre Dieu et poursuit ses propres désirs comme le monde. Le seul bon chemin à emprunter est le chemin qui conduit le croyant plus près de Dieu et de la pureté, plus loin du monde et du péché. Tout comme nous n’aimons pas être attristés, tout comme nous n’aimons pas éteindre ce qui est bon – de même nous ne devrions pas attrister ou éteindre le Saint Esprit en refusant de se laisser diriger par Lui.



Que signifie attrister/éteindre le Saint Esprit ?

   
Qu’est ce que le prier en langues ?


Question : "Qu’est ce que le prier en langues ?"

Réponse : Tout d’abord, allez lire notre article sur le parler en langues. Il faut citer ici quatre passages fondamentaux des Ecritures qui concernent le prier en langues : Romains 8 :26 ; 1 Corinthiens 14 : 4-17 ; Ephésiens 6,18 ; et Jude verset 20. Dans Ephésiens 6 :18 et Jude 20 on trouve l’expression « prier par l’Esprit ». On ne peut cependant pas mettre sur le même plan le prier en langues (langue utilisée dans la prière) et le « prier par l’ Esprit » qui vraisemblablement ne correspond pas à la même chose.

Romains 8 :26 nous enseigne : « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède pour nous en gémissements inexprimables ». Deux points importants nous montrent que vraisemblablement Romains 8 : 26 ne fait pas allusion au prier en langues comme une langue utilisée dans la prière. D’abord, parce que Romains 8 : 26 précise que c’est l’Esprit qui « gémit » et non pas les croyants. Ensuite, parce que Romains 8 : 26 nous dit que c’est l’Esprit qui intercède « par des gémissements inexprimables ». Or, l’essence même du prier en langues est de prononcer des mots.

Cela nous amène à considérer 1 Corinthiens 14 : 4-17 et en particulier le verset 14 : « Si je prie en langues, mon esprit est en prière, mais mon intelligence est stérile ». 1 Corinthiens 14 :14 mentionne bien distinctement le « prier en langues ». Qu’est-ce que cela signifie ? D’abord, l’étude du contexte se révèle très intéressante : I Corinthiens 14 est compare deux dons spirituels, celui du prier en langues et celui de la prophétie. Les versets 2 à 5 montrent que Paul considère de toute évidence le don de prophétie comme supérieur à celui du prier en langues. Mais en même temps, il souligne la valeur du prier en langues et déclare qu’il est heureux de parler en langues plus que tous (verset 18).

Actes chapitre 2 nous rapporte la première apparition du don des langues. Le jour de la Pentecôte, les apôtres ont parlé en langues. Actes chapitre 2 montre clairement que les apôtres se sont exprimés dans des langues humaines (Actes 2 : 6-8). Le mot utilisé pour « langues » aussi bien dans Actes chapitre 2 que dans 1 Corinthiens chapitre 14 est le mot « glossa » qui signifie « langage » C’est le même mot qui a donné dans notre anglais moderne le mot « glossary » Le parler en langues était donc la capacité de s’exprimer dans une langue que l’orateur lui-même ne comprenait pas dans le but d’annoncer l’Evangile à quelqu’un qui parlait cette langue. Dans la région multiculturelle de Corinthe, il semble que le don des langues était particulièrement précieux et important. Les croyants de Corinthe pouvaient ainsi mieux annoncer l’Evangile et la Parole de Dieu grâce au parler en langues. Même dans ces conditions, Paul a été très clair quant au besoin d’interpréter ou de traduire tout parler en langues (I Corinthiens 14 : 13, 27). Un croyant de Corinthe pouvait ainsi parler en langues, proclamer la vérité de Dieu à quelqu’un qui parlait cette langue ; puis ce croyant ou un autre croyant de l’église en donnait l’interprétation, de façon à ce que toute l’assemblée puisse comprendre ce qui venait d’être dit. Alors, qu’est ce que le prier en langues et en quoi est-ce différent du parler en langues ?

I Corinthiens 14 : 13-17 stipule bien que le prier en langues doit aussi être interprété. Il semble donc que le prier en langues, c’était offrir à Dieu une prière. Cette prière s’adressait à quelqu’un qui parlait cette langue, mais il était nécessaire de l’interpréter pour que tout le corps soit édifié.

Cette interprétation n’est pas en accord avec ceux qui voient le prier en langues comme une langue pour la prière. Cette approche différente peut se résumer de la manière suivante : le prier en langues est une langue personnelle pour la prière entre un croyant et Dieu (1 Corinthiens 13 :1). Cette langue le croyant l’utilise pour s’édifier lui-même (1 Corinthiens 14 : 4). Cette interprétation n’est pas biblique pour deux raisons : premièrement, comment le prier en langues pourrait-il être une prière privée s’il faut en donner l’interprétation (1 Corinthiens 14 :13-17) ? Deuxièmement, comment le prier en langues pourrait-il être seulement pour l’édification personnelle quand les Ecritures spécifient que les dons spirituels sont pour l’édification de l’église, et non de la personne (1 Corinthiens 12 :7). Enfin, comment le prier en langues pourrait-il être une prière privée si les dons spirituels doivent être « un signe pour les incroyants » (1 Corinthiens 14 :22) ? La Bible dit également que toute personne ne possède pas ce don des langues » (I Corinthiens 12 :11, 28-30). Comment le don des langues pourrait-il alors être un don pour l’édification personnelle si tout croyant ne le reçoit pas ? N’avons-nous pas tous besoin d’être édifiés ?

Certains comprennent le don des langues comme « un code secret » qui empêcherait Satan et ses démons de comprendre nos prières ce qui nous assurerait ainsi un avantage certain. Cette interprétation n’est pas biblique pour les raisons suivantes : 1) Le Nouveau Testament se réfère constamment au don des langues comme une langue humaine. Il n’est pas vraisemblable que Satan et ses démons soient incapables de comprendre le langage humain. 2) La Bible compte un nombre infini de croyants priant dans leurs propres langues, à haute voix, sans se soucier du fait que Satan pourrait entendre. Même si Satan et/ou ses démons entendent et comprennent les prières que nous faisons, ils n’ont absolument aucun pouvoir pour empêcher Dieu de répondre selon Sa volonté. Nous savons que Dieu entend nos prières et cela rend inopérant le fait que Satan et ses démons puissent entendre et comprendre nos prières

Que dire alors des nombreux Chrétiens qui ont fait l’expérience du prier en langues et qui trouvent que c’est très édifiant pour eux-mêmes ? Premièrement, il nous faut fonder notre foi et notre pratique sur l’Ecriture, et non sur l’expérience. Nous devons considérer nos expériences à la lumière de l’Ecriture, et non l’Ecriture à la lumière de nos expériences. Deuxièmement, beaucoup de cultes et de religions dans le monde expérimentent aussi le parler ou le prier en langues. Et de toute évidence, ce n’est pas le Saint Esprit qui envoie ces dons à ces personnes incroyantes. Donc, il semble que les démons sont en mesure de contrefaire le don du parler en langues. Cela devrait nous amener à comparer plus attentivement nos expériences à l’Ecriture. Troisièmement, des études ont montré combien le parler et le prier en langues peuvent être un comportement qui s’apprend. En entendant et en observant les autres parler en langues, une personne peut apprendre la procédé, même de façon inconsciente. C’est l’explication la plus vraisemblable pour les Chrétiens qui expérimentent le parler et le prier en langues – du moins dans la majorité des cas.. Quatrièmement, le sentiment personnel « d’être édifié » est naturel. Le corps humain produit de l’adrénaline et des endorphines lorsqu’il expérimente quelque chose de nouveau, d’excitant, d’émotionnel et/ou qui paraît déconnecté du rationnel.

Prier en langues est un problème autour duquel les Chrétiens peuvent très respectueusement et avec amour se montrer en désaccord. Le prier en langues n’est pas ce qui détermine le salut. Le prier en langues n’est pas ce qui sépare un Chrétien qui a acquis la maturité spirituelle d’un Chrétien qui est encore spirituellement immature. Qu’il existe ou pas quelque chose comme le prier en langues (en tant que langue de la prière), ce n’est pas un point fondamental de notre foi. Donc, tandis que nous croyons que l’interprétation biblique du parler en langues écarte l’idée d’une langue privée pour la prière, en même temps nous reconnaissons aussi que ceux qui pratiquent ainsi sont nos frères et sœurs en Christ et qu’ils sont dignes de notre respect et de notre amour.



Qu’est ce que le prier en langues ?

   
Quel est le rôle du Saint Esprit aujourd’hui dans nos vies ?


Question : "Quel est le rôle du Saint Esprit aujourd’hui dans nos vies ?"

Réponse : Parmi les dons accordés par Dieu à l’humanité, il n’y en a pas de plus grand que la présence du Saint Esprit. L’Esprit a beaucoup de fonctions, de rôles et d’activités. D’abord, il agit dans le cœur de chaque homme et partout. Jésus a dit à ses disciples qu’il enverrait l’Esprit dans le monde pour « convaincre le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement » (Jean 16 : 7-11). Chaque être humain a une « conscience de Dieu », qu’il le reconnaisse ou non. L’Esprit communique à l’esprit des hommes les vérités de Dieu afin de les convaincre - par des arguments justes et clairs - qu’ils sont pécheurs. Dire oui à cette conviction de péché apporte aux hommes le salut.

Une fois que nous sommes sauvés et que nous appartenons à Dieu, l’Esprit vient habiter en nous et demeure dans nos cœurs pour toujours, scellant en nous - en la confirmant et en l’attestant - la promesse que nous sommes désormais éternellement Ses enfants. Jésus a dit qu’il nous enverrait l’Esprit pour qu’il soit notre Aide, notre Consolateur, et notre Guide. « Et je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous » (Jean 14 :16). Le mot grec traduit ici par « Consolateur » signifie « quelqu’un qui est appelé à nos côtés » et implique l’idée de quelqu’un qui nous encourage et nous exhorte. Le Saint Esprit fait sa demeure dans le cœur des croyants de façon permanente (Romains 8 : 9 ; 1 Corinthiens 6 : 19-20, 12 : 13). Jésus a donné l’Esprit comme une « compensation » de son absence, pour exercer envers nous les fonctions qui auraient été les siennes s’Il était resté personnellement auprès de nous.

Parmi ces fonctions, se trouve celle de révéler la vérité. La présence du Saint Esprit en nous, nous rend capables de comprendre et d’interpréter la Parole de Dieu. Jésus a dit à Ses disciples : « quand Lui, l’Esprit de vérité, sera venu, Il vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16 : 13). Il révèle à nos esprits tout le conseil de Dieu concernant le culte, la doctrine et la vie chrétienne. Il est notre guide suprême, celui qui marche devant nous, montre le chemin, enlève les obstacles, ouvre l’intelligence, et rend toutes choses évidentes et claires. Il montre le chemin que nous devons prendre dans tous les domaines spirituels. Sans un tel guide, nous pourrions tomber facilement dans l’erreur. Un point central de la vérité qu’Il nous révèle, c’est que Jésus est bien Celui qu’Il a déclaré être (Jean 15 :26 ; 1 Corinthiens 12 :3). L’Esprit nous convainc de la divinité de Christ et de Son incarnation, qu’Il est bien le Messie, de Sa souffrance et de Sa mort, de Sa résurrection et de Son ascension, de. Son élévation à la droite de Dieu, et de Son rôle de juge de tous. Il donne gloire à Christ en toutes choses (Jean 16 :14).

Un des autres rôles du Saint Esprit est d’être dispensateur des dons. 1 Corinthiens 12 décrit les dons spirituels donnés aux croyants afin qu’ils puissent fonctionner comme Corps de Christ sur cette terre. Tous ces dons, grands et petits, nous sont donnés par l’Esprit afin que nous soyons Ses ambassadeurs dans le monde, manifestant ainsi Sa grâce et Le glorifiant.

Le Saint Esprit a aussi comme fonction de produire des fruits dans nos vies. Quand il vient en nous pour y demeurer, il commence Son travail de récolte des fruits qu’Il a déposés Lui-même dans nos vies : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi (Galates 5 :22-23). Ces fruits ne sont pas les œuvres de la chair, car elle est incapable de produire de tels fruits : c’est le résultat de la présence de l’Esprit dans nos vies.

Savoir que l’Esprit Saint a élu demeure en nous, qu’Il exerces toutes ces différentes fonctions miraculeuses, qu’Il demeure en nous pour toujours, et qu’Il ne nous abandonnera jamais ou qu’Il ne nous quittera jamais est source d’une si grande joie et de tellement de réconfort. Merci Seigneur pour ce don précieux – ton Saint Esprit et son œuvre dans nos vies !



Quel est le rôle du Saint Esprit aujourd’hui dans nos vies ?

   
Est-ce que tomber dans l’Esprit est biblique ?


Question : "Est-ce que tomber dans l’Esprit est biblique ?"

Réponse : Le plus souvent, le tomber dans l’Esprit se produit lorsqu’un pasteur impose les mains à quelqu’un ; la personne tombe au sol, soi-disant terrassée par la puissance du Saint Esprit. Ceux qui pratiquent ce tomber dans l’Esprit utilisent les passages bibliques qui parlent de gens devenant « comme morts » (Apocalypse 1 :17) ou tombant sur leur face (Ezéchiel 1 :28 ; Daniel 8 : 17-18, 10 : 7-9). Mais il y a un certain nombre d’éléments qui diffèrent entre le fait de tomber sur sa face et celui de tomber dans l’Esprit.

1. Le fait biblique de tomber sur sa face était une réaction à une vision ou à un évènement hors de l’ordinaire, comme la transfiguration de Christ (Matthieu 17 :6). Dans le cas non biblique de tomber dans l’Esprit la personne répond au toucher de quelqu’un ou au geste d’un orateur.

2. Les exemples bibliques étaient peu nombreux et extrêmement rares. Ils ne se produisaient qu’exceptionnellement dans une vie et concernaient très peu de personnes. Au contraire, pour le phénomène du tomber dans l’Esprit, c’est un évènement qui se répète fréquemment et qui concerne un grand nombre de personnes.

3. Dans les exemples bibliques, les personnes tombaient sur leur face sous l’effet de la crainte à la vue de quelqu’un ou de quelque chose. Dans le cas de la contrefaçon du tomber dans l’Esprit, la personne tombe en arrière, soit en réponse au geste de celui qui parle, soit en réponse au toucher du leader de l’église (qui parfois même pousse la personne).

Nous ne prétendons pas ici que tous les exemples de tomber dans l’Esprit sont des faux ou une réponse à quelqu’un qui touche ou pousse la personne. Beaucoup de gens prétendent faire l’expérience d’une énergie ou d’une force qui les fait tomber en arrière. Mais nous ne trouvons pas de fondement biblique à ce concept. Oui, il est possible qu’une énergie ou une force se manifeste, mais si c’est le cas, elle ne vient très vraisemblablement pas de Dieu et n’est en tout cas pas le résultat de l’action du Saint Esprit.

Il est dommage que les gens recherchent de si étranges contrefaçons qui ne produisent pas de fruit, plutôt que de rechercher le fruit concret que l’Esprit produit en nous pour glorifier Dieu dans nos vies (Galates 5 : 22-23). Etre rempli de l’Esprit n’est pas mis en évidence par ces contrefaçons, mais par une vie qui est si remplie de la Parole de Dieu qu’elle déborde en louange, reconnaissance, et obéissance à Dieu.



Est-ce que tomber dans l’Esprit est biblique ?

   
Est-ce que le Saint Esprit peut quitter un croyant ?


Question : "Est-ce que le Saint Esprit peut quitter un croyant ?"

Réponse : Tout simplement, non, le Saint Esprit ne quittera jamais un vrai croyant. Cela est révélé dans de nombreux passages du Nouveau Testament. Par exemple, Romains 8 : 9 nous dit « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas ». Ce verset déclare clairement que si quelqu’un n’a pas en lui la présence du Saint Esprit, alors cette personne n’est pas sauvée. Donc, si le Saint Esprit devait quitter un croyant, cette personne aurait aussi de fait perdu sa relation salvatrice au Christ. Or, ceci est contraire à ce que la Bible nous enseigne sur l’assurance éternelle des Chrétiens. Un autre verset évoque la demeure permanente du Saint Esprit dans la vie des Chrétiens, il s’agit de Jean 14 : 16. Là Jésus déclare que le Père donnera un autre Consolateur « « afin qu’il demeure éternellement avec vous ».

Le fait que le Saint Esprit ne quittera jamais le croyant est aussi stipulé dans Ephésiens 1 : 13-14 où il est dit des Chrétiens qu’ils ont été « scellés » du Saint Esprit, « qui est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, pour célébrer sa gloire ». L’image d’être scellé du Saint Esprit implique l’appartenance et la possession. Dieu a promis la vie éternelle à tous ceux qui croiraient en Christ, et comme une garantie qu’Il tiendra sa promesse, Il a envoyé le Saint Esprit demeurer en chaque croyant jusqu’au jour de la rédemption. Comme pour le dépôt d’un acompte pour une voiture ou une maison, Dieu a pourvu tous les croyants d’un acompte concernant leur relation future avec Lui, en envoyant le Saint Esprit demeurer parmi eux. Le fait que tous les croyants sont scellés du Saint Esprit se vérifie également dans 2 Corinthiens 1 : 22 et Ephésiens 4 : 30.

Avant la mort du Christ, sa résurrection et son ascension au ciel, le Saint Esprit avait avec les gens une relation en « va-et-vient ». Le Saint Esprit demeura en Saül, mais il le quitta (1 Samuel 16 : 14). Par contre, l’Esprit vint sur David (1 Samuel 16 : 13). Après son adultère avec Bath-Chéba, David eut peur que le Saint Esprit lui soit retiré (Psaume 51 : 11). Le Saint Esprit remplit Betsaleel pour lui permettre de produire tous les éléments nécessaires à la construction du tabernacle (Exode 31 : 2-5), mais cela n’est pas décrit comme une relation permanente. Mais il y a eu un changement après l’ascension du Christ au ciel. A partir du jour de la Pentecôte, le Saint Esprit a commencé à demeurer de façon permanente à l’intérieur de tous les croyants (Actes 2). La demeure permanente du Saint Esprit est l’accomplissement de la promesse de Dieu de toujours être avec nous et de ne jamais nous abandonner.

Tandis que le Saint Esprit ne quittera jamais un croyant, il est possible par notre péché « d’éteindre le Saint Esprit » (I Thessaloniciens 5 : 19) ou « d’attrister le Saint Esprit » (Ephésiens 4 : 30). Le péché a toujours des conséquences sur notre relation avec Dieu. Bien que notre relation soit sûre en Christ, le péché non confessé dans nos vies peut empêcher notre communion avec Dieu et effectivement éteindre l’œuvre du Saint Esprit dans nos vies. C’est la raison pour laquelle il est si important de confesser nos péchés parce que Dieu est « fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9). Bien que le Saint Esprit ne se retire jamais, les effets de la joie de Sa présence peuvent par contre nous quitter.



Est-ce que le Saint Esprit peut quitter un croyant ?

   
Quelle est la différence entre un talent et un don spirituel ?


Question : "Quelle est la différence entre un talent et un don spirituel ?"

Réponse : Il y a à la fois des différences et des ressemblances entre les talents et les dons spirituels. Les deux sont des dons dispensés par Dieu. Les deux grandissent en les exerçant. Les deux sont prévus pour le service du prochain et non pour une utilisation personnelle. 1 Corinthiens 12 :7 déclare que les dons spirituels sont attribués au bénéfice des autres et non de soi. Comme les deux grands commandements sont d’aimer Dieu et son prochain, il s’en suit qu’on doit utiliser ses talents dans ce seul but. Mais à qui et quand ces talents et ces dons spirituels sont attribués ? Une personne (indépendamment de sa croyance en Dieu ou en Christ) peut recevoir un talent naturel dans le domaine de la musique,de l’art, ou des mathématiques) en raison d’une conjonction dans sa vie de la génétique (disposition naturelle pour la musique, l’art, ou les mathématiques) et de l’environnement où elle se trouve (par exemple, si elle a grandi dans une famille qui aime la musique, cela favorisera le développement d’un talent musical) ; il se peut aussi que Dieu veuille équiper certaines personnes de talents particuliers (par exemple, Betsaleel dans Exode 31 : 1-6). Les dons spirituels, eux, sont donnés à tous les croyants par le Saint Esprit (Romains 12 : 3, 6) au moment où ils placent leur foi en Christ pour le pardon de leurs péchés. A ce moment là, le Saint Esprit donne au nouveau croyant le ou les dons spirituels qu’Il désire pour lui (1 Corinthiens 12 : 11).

Romains 12 : 2-8 dresse la liste des dons comme suit : la prophétie, le don du service, de l’enseignement, de l’exhortation, de la libéralité, le don de diriger, ou de pratiquer la miséricorde. Une deuxième liste dans 1 Corinthiens 12 : 8 : 11 mentionne : la parole de sagesse (capacité de transmettre la sagesse spirituelle), la parole de connaissance (capacité de révéler des vérités concrètes de nos vies), le don de foi (confiance hors du commun en Dieu), le don d’opérer des miracles, la prophétie, le discernement des esprits, le don des langues (capacité de s’exprimer dans une langue que nous n’avons pas étudié), et l’interprétation des langues. Nous trouvons une troisième liste dans Ephésiens 4 : 10-12 qui parle de Dieu donnant à Son église des apôtres, des prophètes, des évangélistes, et des pasteurs. Se pose aussi la question de savoir quel est le nombre des dons puisque les deux listes ne sont pas identiques. Il est aussi possible que les listes bibliques ne soient pas exhaustives et qu’il soit envisageable qu’il puisse y avoir d’autres dons spirituels outre ceux qui sont mentionnes dans la Bible.

Alors que l’on peut développer ses talents et plus tard orienter sa profession ou ses loisirs en fonction d’eux, les dons spirituels ont été donnés pour l’édification de l’église de Christ. Dans ce sens, tous les Chrétiens doivent avoir une part active au service de l’évangile de Christ. Tous sont appelés et équipés pour être engagés dans « l’œuvre du ministère » (Ephésiens 4 : 12). Tous sont équipés de façon à pouvoir contribuer à la cause du Christ dans la reconnaissance de tout ce qu’Il a accompli pour eux. En agissant ainsi, ils trouvent aussi une plénitude de vie dans le service de Christ. C’est le travail des leaders de l’église que d’aider à cette édification des saints afin que plus tard ils soient équipés pour le ministère auquel Dieu les a appelés. Le but visé par les dons spirituels c’est que l’église croisse, comme un corps peut le faire, fortifiée par la contribution de chaque membre du corps de Christ.

Pour résumer les différences existantes entre les dons spirituels et les talents : 1) Un talent est le résultat de la génétique et/ou de l’expérience, tandis que le don spirituel est le résultat de la puissance du Saint Esprit ; 2) Un talent peut être possédé par tout le monde, Chrétien ou non, tandis que les dons spirituels sont seulement attribués aux Chrétiens ; 3) alors que les talents comme les dons spirituels devraient être utilisés pour la gloire de Dieu et l’exercice du ministère auprès des autres, les dons spirituels sont essentiellement centrés sur ces tâches, tandis que les talents ont entièrement un objectif non spirituel.



Quelle est la différence entre un talent et un don spirituel ?

   
Est-ce que le parler en langues est le signe du don du St Esprit ?


Question : "Est-ce que le parler en langues est le signe du don du St Esprit ?"

Réponse : Il y a trois passages dans le livre des Actes où le parler en langues accompagne le don du Saint Esprit : Actes 2 : 4, 10 : 44-46, et 19 : 6. Mais ces trois passages sont les seuls endroits dans la Bible où le parler en langues est le signe que l’on a reçu le Saint Esprit. Dans tout le livre des Actes, des milliers de personnes croient en Jésus et rien ne nous précise qu’ils aient parlé en langues (Actes 2 : 41 ; 8 : 25 ; 16 : 31-34, ; 21 :20). Nulle part ailleurs dans le Nouveau Testament il est enseigné que le parler en langues est en soi le seul signe que quelqu’un a reçu le Saint Esprit. En fait, le Nouveau Testament enseigne même le contraire. Il nous est dit que chaque croyant en Christ a le St Esprit (Romains 8 : 9 ; 1 Corinthiens 12 : 13 ; Ephésiens 1 : 13-14) ; mais que chaque croyant ne parle pas forcément en langues (1 Corinthiens 12 : 29-31).

Alors pourquoi le parler en langues est-il le signe de la présence du Saint Esprit dans ces trois passages des Actes ? Actes 2 rapporte le baptême du St Esprit des apôtres qui sont alors revêtus de Sa puissance pour annoncer l’Evangile. Les apôtres ont été rendus capables de s’exprimer dans d’autres langues afin de pouvoir annoncer la vérité aux gens dans leurs propres langues. Actes 10 nous parle de l’apôtre Pierre qui a été envoyé annoncer l’évangile à des non Juifs. Pierre, comme tous les premiers Chrétiens, était Juif et il lui aurait été très difficile d’accueillir dans l’Eglise les Gentils (les non Juifs). Dieu a permis que les Gentils parlent en langues pour apporter la preuve qu’ils avaient bien reçu le même Saint Esprit que les apôtres (Actes 10 : 47 ; 11 : 17).

Actes 10 : 44-47 nous décrit ceci : « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre dit : Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint Esprit aussi bien que nous ? » . Pierre, plus tard, rappellera ce fait pour prouver que Dieu effectivement était en train de sauver les païens.

On présente partout le parler en langues comme quelque chose que tous les Chrétiens devraient s’attendre à recevoir au moment où ils reconnaissent le Christ comme leur Sauveur et conséquemment baptisés du Saint Esprit. Or, parmi tous les récits de conversion du Nouveau Testament, seulement deux rapportent le parler en langues dans un tel contexte. Le don des langues était en fait un don accordé dans un but particulier et pour un temps particulier. Il n’était pas et ne l’a jamais été, le seul signe du don du Saint Esprit.



Est-ce que le parler en langues est le signe du don du St Esprit ?