Questions sur la Bible

Qu'est-ce que la Bible ?


Question : "Qu'est-ce que la Bible ?"

Réponse : Le mot « Bible » vient des mots grecs et latins qui signifient « livre », terme très approprié puisque la Bible est par excellence le livre qui s'adresse à tous les hommes et pour tous les temps. C'est un livre à nul autre pareil et qui constitue à lui seul une catégorie unique.

66 livres différents composent la Bible. Elle comprend des livres de loi comme le Lévitique et le Deutéronome; des livres historiques comme Esdras et Les Actes; des livres poétiques tels les Psaumes et l'Ecclésiaste; des livres prophétiques comme Esaïe et l'Apocalypse; des biographies, comme l'évangile de Matthieu et de Jean; et des épîtres (c'est à dire des lettres) comme Tite et Hébreux).

Les Auteurs
Environ 40 différents auteurs humains ont rédigé la Bible sur une période de 1500 ans environ. Les auteurs étaient des rois, des pêcheurs, des prêtres, des gouvernants, des fermiers, des bergers ou bien encore des docteurs. Et malgré toute cette diversité, une incroyable unité en émerge avec des thèmes communs tissés ensemble tout au long des récits.

Mais l'unité de la Bible réside dans le fait qu'en fin de compte, il y a un seul auteur, Dieu Lui-même. La Bible est « inspirée de Dieu » (2 Timothée 3: 16). Les auteurs humains n'ont fait qu'écrire exactement ce que Dieu a voulu leur faire écrire; le résultat de cela, c’est la sainte et parfaite Parole de Dieu (Psaume 12: 6; 2 Pierre 1: 21).

Les différentes parties
La Bible est divisée essentiellement en deux parties : l'Ancien et le Nouveau Testament. Si on résume un peu, on peut dire que l'Ancien Testament retrace l'histoire d'une nation tandis que le Nouveau Testament est l'histoire d'un Homme. La nation étant le chemin choisi par Dieu pour faire advenir l' Homme – Jésus Christ - dans le monde.

L'Ancien Testament décrit la fondation et le maintien de la nation d'Israël. Dieu avait en effet promis d'utiliser Israël pour bénir le monde entier (Genèse 12: 2-3). Une fois Israël établi en tant que nation, Dieu a fait se lever du milieu d’elle une famille par laquelle la bénédiction s'est répandue : la famille de David (Psaume 89: 3-4). Puis de cette famille de David, était attendu un Homme qui allait apporter la bénédiction promise (Esaïe 11: 1-10).

Le Nouveau Testament est le récit de la venue de cet Homme annoncé par l'Ancien Testament. Son nom était Jésus. Il a accompli les prophéties de l'Ancien Testament : Il mena une vie parfaite, mourut pour devenir le Sauveur attendu, et ressuscita d'entre les morts.

Le personnage central
Jésus est le personnage central de la Bible – la totalité de la Bible parle en effet de Lui. L'Ancien Testament annonce Sa venue et prépare la scène pour Son entrée dans le monde. Le Nouveau Testament décrit Sa venue et l’œuvre accomplie pour apporter le salut à notre monde pécheur.

Jésus est bien davantage qu'un personnage historique. Il est bien plus qu'un simple homme. Il est Dieu fait chair et Sa venue est l'événement le plus important de l'histoire du monde. Dieu Lui-même s'est fait homme afin de nous révéler – d'une façon claire et compréhensible - qui Il est vraiment. A qui ressemble Dieu ? A Jésus : Jésus est Dieu sous une forme humaine ( Jean 1: 14, 14: 9).

Un bref résumé
Dieu a créé l'homme et l'a placé dans un environnement parfait; mais l'homme s'est tout de même rebellé contre Dieu et n'a pas réussi à devenir ce que Dieu voulait qu'il devienne. Dieu plaça alors le monde sous la malédiction, à cause du péché. Mais Il mit aussitôt en route un plan pour restaurer l'humanité et toute la création dans sa gloire initiale.

Dans son plan de rédemption, Dieu fit sortir Abraham de Babylone en direction de Canaan (vers l'année 2000 avant Jésus-Christ). Dieu avait promis à Abraham, à son fils Isaac et à son petit-fils Jacob (appelé aussi Israël) qu'il bénirait le monde entier au travers de leurs descendance. Puis la famille d'Israël émigra de Canaan vers l'Egypte où elle s’accrût jusqu'à devenir une nation.

Vers 1400 avant J.C., Dieu fit sortir les descendants d'Israël hors d'Egypte sous la direction de Moïse et leur donna la Terre Promise, Canaan, comme leur propre terre. Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu donna la Loi au peuple d'Israël et fit une alliance (un testament) avec eux. S'ils demeuraient fidèles à Dieu et s'ils ne tombaient pas dans l'idolâtrie des autres nations, ils vivraient dans la prospérité. S'ils abandonnaient Dieu et suivaient les idoles, alors Dieu détruirait leur nation.

400 ans plus tard environ, pendant les règnes de David et Salomon, Israël fut consolidé et devint un grand royaume. Dieu promit alors à David et à Salomon qu'un de leurs descendants règnerait éternellement comme roi.

Après le règne de Salomon, la nation se divisa. Les 10 tribus du nord furent appelées « Israël » et elles perdurèrent pendant 200 ans environ, jusqu’à ce que Dieu ne les juge pour leur idolâtrie. L'année 721 avant J.C. (approximativement), l'Assyrie emmena Israël en captivité. Les deux tribus du Sud furent appelées « Juda », elles perdurèrent un peu plus que celles du Nord mais elles se détournèrent aussi de Dieu. Babylone les emmena en captivité l'année 600 avant J.C. (environ).

70 ans plus tard, Dieu leur faisant grâce, ramena un « reste » des captifs vers leur propre terre.

Jérusalem, la capitale, fut reconstruite vers l'an 444 avant J.C., et Israël fut à nouveau rétabli dans son identité nationale. C'est d'ailleurs ainsi que se termine l'Ancien Testament.

Le Nouveau Testament commence environ 400 ans plus tard avec la naissance de Jésus-Christ à Bethléem. Jésus était le descendant promis à Abraham et à David, celui qui devait accomplir le plan prévu par Dieu destiné à racheter l'humanité et restaurer la création. Jésus a accompli parfaitement son œuvre : Il est mort pour le péché et Il est ressuscité d'entre les morts. La mort du Christ est le fondement de la nouvelle alliance (testament) avec tous les hommes. Tous ceux qui placent leur foi en Christ seront sauvés du péché et vivront éternellement.

Après sa résurrection, Jésus envoya ses disciples annoncer partout la Bonne Nouvelle de Sa vie et de Sa puissance qui sauve les hommes. Les disciples de Jésus partirent dans toutes les directions annoncer le salut par Jésus-Christ. Ils voyagèrent en Asie Mineure, en Grèce et dans tout l'Empire romain. Le Nouveau Testament se termine avec l'annonce du retour de Jésus qui jugera le monde incroyant et délivrera définitivement toute la création de la malédiction.



Qu'est-ce que la Bible ?

   
La Bible est-elle vraiment la Parole de Dieu ?


Question : "La Bible est-elle vraiment la Parole de Dieu ?"

Réponse : Notre réponse à cette question ne déterminera pas seulement notre vision de la Bible et son importance dans nos vies mais elle aura en fait un impact éternel sur nous. Si la Bible est vraiment la Parole de Dieu, alors nous devrions la chérir, l’étudier, lui obéir et lui accorder notre confiance. Si la Bible est vraiment la Parole de Dieu, alors la rejeter équivaut à rejeter Dieu Lui-même.

Le fait que Dieu nous ait donné la Bible est une évidence et une illustration de Son amour envers nous. Le terme "révélation" veut simplement dire que Dieu a communiqué à l’homme ce qu’Il est et elle nous indique comment avoir une bonne relation avec Lui. Nous n’aurions jamais pu comprendre ces choses si Dieu ne nous les avait pas révélées divinement par la Bible.

Bien que cette révélation que Dieu nous a faite de Lui-même dans la Bible s’est faite progressivement sur une période d’environ 1,500 ans, elle a toujours contenu tout ce que l’homme avait besoin de savoir à propos de Dieu pour avoir une bonne relation avec Lui. Si la Bible est vraiment la Parole de Dieu, alors c’est l’autorité ultime concernant toutes les questions de foi, de pratiques religieuses et de morales.

La question que nous devons nous poser est: comment pouvons-nous savoir que la Bible est la Parole de Dieu et non pas seulement un bon livre ? Qu’est-ce qui distingue la Bible de tous les autres livres religieux déjà écrits ? Y a t-il quelque évidence que la Bible soit la Parole de Dieu ? Voici le genre de questions que nous devons nous poser si nous voulons examiner sérieusement la déclaration biblique selon laquelle la Bible est la Parole de Dieu, inspirée divinement et entièrement suffisante pour répondre à tous les questionnements concernant la foi et les pratiques religieuses.

Il n’y aucun doute que la Bible affirme être la Parole de Dieu. Ceci est clairement exprimé dans les versets tels 2 Timothée 3:15-17, qui dit : "...dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre."

Afin de répondre à ces questions, nous devons examiner les preuves autant internes qu’externes indiquant que la Bible est vraiment la Parole de Dieu. Les preuves internes sont ces affirmations dans la Bible elle-même qui témoignent de son origine divine. L’unité que l’on remarque dans la Bible est l’une des premières preuves internes que la Bible est vraiment la Parole de Dieu. Malgré qu’elle soit réellement composée de soixante-dix livres distincts, écrits sur trois continents, dans trois langues différentes, sur une période d’environ 1500 ans et par plus de 40 auteurs (qui ont tous eu un cheminement de vie différent), la Bible reste un livre unifié du début à la fin, sans aucune contradiction. Cette unité est unique en comparaison à tous les autres livres jamais écrits et constitue une preuve de l’origine divine des paroles qu’on y retrouve. Dieu a inspiré chaque auteur afin qu’il écrive Ses paroles, selon Sa volonté.

Une autre preuve interne qui indique que la Bible est vraiment la Parole de Dieu est dans les prophéties détaillées qui sont contenues dans ses pages. La Bible contient des centaines de prophéties décrivant l’avenir de nations particulières, incluant Israël, l’avenir de certaines villes, l’avenir de l’humanité, et la venue de celui qui serait le Messie, le Sauveur non seulement d’Israël mais de tous ceux qui croiront en Lui. Contrairement aux prophéties trouvées dans les autres livres religieux ou celles données par Nostradamus, les prophéties bibliques sont extrêmement détaillées et se sont réalisées exactement comme prédites. Il y a plus de trois cent prophéties concernant Jésus-Christ dans l’Ancien Testament seulement. Non seulement on avait prédit le lieu de sa naissance et la famille dont il serait issu, mais aussi la manière dont Il mourrait et qu’Il ressusciterait après trois jours. Il n’y a simplement aucune façon logique d’expliquer les prophéties accomplies de la Bible autre que leur origine divine. Il n’y a aucun autre livre religieux contenant des prophéties aussi élaborées que celles de la Bible.

Une troisième preuve interne de l’origine divine de la Bible se trouve dans son autorité et son pouvoir unique. Tandis que cette preuve est plus subjective que les deux premières preuves internes citées, elle n’en n’est pas moins un témoignage puissant de l’origine divine de la Bible. La Bible a une autorité unique qui n’est semblable à aucun autre livre jamais écrit. Cette autorité et cette puissance sont remarquables quand on voit les innombrables vies qui ont été transformées par la lecture de la Bible. La Bible a guéri des drogués, libéré des homosexuels, transformé des vagabonds et des hommes perdus, réformé des criminels endurcis, réprimandé des pécheurs et la haine s’est changée en amour en la lisant. La Bible possède un pouvoir dynamique et transformateur qui n’est possible que parce que c’est vraiment la Parole de Dieu.

En plus des preuves internes que la Bible est vraiment la Parole de Dieu, il y aussi les preuves externes qui nous indiquent que la Bible est réellement la Parole de Dieu. Une de ces preuves est l’historicité (attestée par l’histoire) de la Bible. Puisque la Bible décrit en détails certains événements historiques, sa véracité et son exactitude sont sujettes à vérification, comme tout autre document historique. Les évidences archéologiques et plusieurs autres documents écrits prouvent encore et encore l’exactitude et la véracité des récits de la Bible. En fait, toutes les évidences archéologiques et les manuscrits qui la confirment font de la Bible le livre le mieux documenté des temps anciens. Le fait que la Bible relate véritablement et avec précision des évènements historiques vérifiables est une bonne indication de son exactitude et sa véracité quand elle traite de sujets religieux ou de doctrines, et aide à appuyer sa revendication d’être vraiment la Parole de Dieu.

Une autre preuve externe que la Bible est vraiment la Parole de Dieu est l’intégrité de ses auteurs. Comme il a été mentionné plus haut, Dieu a utilisé des hommes issus de toutes sortes de milieux pour nous écrire Sa Parole. Quand on scrute la vie de ces hommes, on n’a aucune raison de croire que ce n’étaient pas des hommes honnêtes et sincères. En examinant leur vie et le fait qu’ils étaient prêts à mourir (souvent d’une mort atroce) pour ce qu’ils croyaient, on se persuade vite que ces hommes ordinaires mais honnêtes ont vraiment cru que Dieu leur avait parlé. Les hommes qui ont écrit le Nouveau Testament et des centaines d’autres croyants (1 Corinthiens 15:6) connaissaient la véracité de leur message parce qu’ils avaient vu et côtoyé Jésus-Christ après qu’Il fut ressuscité des morts. La transformation qu’ont connue ces hommes pour avoir vu le Christ Ressuscité est incroyable. Eux qui se cachaient, pétrifiés de peur, en sont venus à être prêts à mourir pour le message que Dieu leur avait révélé. Leurs vies et leurs morts témoignent du fait que la Bible est vraiment la Parole de Dieu.

Une dernière preuve externe que la Bible est vraiment la Parole de Dieu est son indestructibilité. À cause de son importance et sa revendication d’être la Parole de Dieu, la Bible a subi plus d’attaques violentes et de tentatives de destruction que tout autre livre dans l’histoire. Depuis les empereurs romains comme Dioclétien, en passant par les dictateurs communistes et les athées et agnostiques modernes, la Bible a tenu bon et a vaincu tous ses attaquants, et est encore le livre le plus largement publié dans le monde d’aujourd’hui.

À travers le temps, des sceptiques ont considéré la Bible comme étant mythologique mais l’archéologie l’a établie comme étant historique. Des opposants ont attaqué ses enseignements en disant qu’ils étaient primitifs et dépassés, mais ses enseignements et concepts légaux et moraux ont apporté une influence positive sur les sociétés et les cultures partout dans le monde. La Bible continue d’être attaquée par la science, la psychologie et les mouvements politiques, mais elle demeure aussi vraie et pertinente aujourd’hui qu’elle l’était lorsqu’elle a été écrite. C’est un livre qui a transformé d’innombrables vies et cultures au cours derniers 2000 ans. Peu importe comment ses opposants tentent de l’attaquer, de la détruire ou de la discréditer, la Bible reste aussi forte, vraie et pertinente après les attaques qu’elle l’était auparavant. L’exactitude qui a été préservée malgré toutes les tentatives de corruption, d’attaque, de destruction, est un témoignage clair du fait que la Bible est vraiment la Parole de Dieu. Nous ne devrions pas être surpris par le fait que, peu importe comment la Bible est attaquée, elle en sort toujours inchangée et intacte. Après tout, Jésus lui-même a dit: "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Marc 13:31). Après avoir examiné ces preuves nous pouvons dire sans aucun doute que "Oui, la Bible est réellement la Parole de Dieu."



La Bible est-elle vraiment la Parole de Dieu ?

   
Pourquoi devons-nous lire et étudier la Bible ?


Question : "Pourquoi devons-nous lire et étudier la Bible ?"

Réponse : Tout simplement, nous devrions lire et étudier la Bible parce qu’elle est la parole de Dieu pour nous. 2 Timothée 3:16 déclare que la Bible est “inspirée de Dieu”. En d’autres termes, elle est la Parole de Dieu pour nous. Il y a tant de questions que les philosophes et d’autres se posent auxquelles Dieu a déjà répondu pour nous dans les Ecritures. Quel est le sens de la vie ? D’où est-ce que je viens ? Y a-t-il une vie après la mort ? Comment vais-je au ciel ? Pourquoi le monde est-il plein de mal ? Pourquoi m’est-il si difficile de faire le bien ? En plus de ces “grandes” questions, la Bible donne plein de conseils pratiques dans des domaines tels que: qu’est-ce que je recherche dans un partenaire ? Comment vivre un mariage réussi ? Comment être un bon ami ? Comment être un bon parent ? Qu’est-ce que le succès et comment l’obtenir ? Comment puis-je changer ? Qu’est-ce qui compte réellement dans la vie ? Comment puis-je vivre pour ne pas devoir regarder en arrière avec regret ? Comment puis-je plaire à Dieu ? Comment puis-je pardonner ? Comment puis-je gérer victorieusement les circonstances injustes et les évènements malheureux de la vie ?

Nous devrions lire et étudier la Bible parce qu’elle est totalement fiable, sans erreurs. La Bible est unique parmi les soi-disant “livres saints” en ceci qu’elle ne donne pas seulement un enseignement moral en disant “fais-moi confiance !”. Elle nous donne plutôt la possibilité de tester sa propre validité en vérifiant les centaines de prophéties détaillées qu’elle transcrit, en vérifiant les récits historiques qu’elle relate et en vérifiant les faits historiques qu’elle expose. Ceux qui disent que la Bible contient des erreurs ont leurs oreilles fermées à la vérité. Jésus demanda une fois qu’est-ce qui est plus facile à dire: “Tes péchés te sont pardonnés” ou “Lève-toi et marche !”. Il prouva ensuite qu’il avait le pouvoir de pardonner les péchés (quelque chose que l’on ne peut voir de nos yeux) en guérissant le paralytique (quelque chose que l’on peut tester de nos yeux). De la même manière, nous avons l’assurance que la Parole de Dieu est vraie quand elle parle du domaine spirituel que nous ne pouvons pas tester avec nos sens, quand elle se révèle vraie dans les domaines que nous pouvons tester (précision historique, scientifique et prophétique).

Nous devrions lire et étudier la Bible parce que Dieu ne change pas et parce que la nature humaine ne change pas non plus – elle est aussi pertinente pour nous que quand elle fut écrite. La technologie change, mais les désirs et la nature humaine ne changent pas. Vous découvrirez en lisant les pages de l’histoire biblique que, s’agissant des relations individuelles ou des sociétés, “il n’y a rien de neuf sous le soleil”. Et alors que l’humanité dans son ensemble se fourvoie dans sa recherche d’amour et de satisfaction, Dieu, notre Créateur bon et plein de grâce, nous dévoile ce qui nous donnera la joie éternelle. Sa Parole révélée, les Ecritures, est tellement important que Jésus déclare à son sujet: “L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole que Dieu prononce” (Matthieu 4:4). En d’autres termes, si vous voulez vivre pleinement comme c’est l’intention de Dieu pour vous, écoutez et tenez compte de la Parole écrite de Dieu… c’est encore plus important que de manger !

Nous devrions lire et étudier la Bible parce qu’il y a tant de faux enseignements. La Bible nous donne l’aune pour déterminer le vrai du faux. Elle nous décrit Dieu. Avoir une impression fausse de Dieu revient à adorer une “idole” ou un “faux dieu”. Nous adorons alors quelque chose qu’il n’est pas ! La Bible nous dit comment aller réellement au paradis… et ce n’est pas en étant bon, baptisé ou tout autre chose que nous FERIONS (Jean 14:6; Ephésiens 2:1-10; Isaïe 53:6; Romains 3:10f., 5:8; 6:23; 10:9-13). Aussi, la Parole de Dieu nous montre combien Dieu nous aime (Romains 5:6-8; Isaïe 53:1f.). Et c’est en apprenant cela que nous sommes poussés à l’aimer en retour (1 Jean 4:19).

La Bible vous équipera pour servir Dieu (2 Timothée 3:17; Ephésiens 6:17; Hébreux 4:12). Elle vous aidera à comprendre comment être sauvé de votre péché et de ses conséquences ultimes (2 Timothée 3:15). La méditer, et suivre ces enseignements donnera du sens à vos vies (Josué 1:8; Jacques 1:25). La Parole de Dieu vous aidera à identifier le péché dans vos vies et à vous en défaire (Psaumes 119:9,11). Elle vous donnera des directions pour votre vie et vous rendra plus sage que vos maîtres (Psaumes 32:8; 119:99; Proverbes 1:6). La Bible vous épargnera de gaspiller des années de votre vie sur ce qui ne dure pas et n’a pas d’importance (Matthieu 7:24-27).

Lire et étudier la Bible vous aidera à discerner au-delà du “séduisant appât” le “douloureux hameçon” de la tentation de pécher, afin que vous puissiez apprendre des erreurs des autres plutôt que de les faire vous-même. L’expérience est un bon maître, mais quand il s’agit du péché, c’est un maître cruel. Il est réellement préférable d’apprendre des erreurs des autres. On peut beaucoup apprendre de différents personnages bibliques, aussi bien des exemples positifs que négatifs, souvent liés à la même personne à des moments différents de sa vie. Par exemple, David, dans sa victoire contre le géant Goliath, nous enseigne que Dieu est toujours plus grand que les épreuves qu’il nous demande de surmonter (1 Samuel 17). David, en succombant à la tentation d’adultère avec Bethsabée, nous montre combien les conséquences d’un “moment de plaisir” peuvent être longues et terribles (2 Samuel 11 ss). Connaître la Bible nous donne un réel espoir et la paix quand tout autour de nous semble s’écrouler (Romains 15:4; Psaumes 112:7; Habacuc 3:17-19).

La Bible n’est pas un livre que se lit comme un autre. C’est un livre à “étudier pour l’appliquer”. Sinon, c’est comme avaler de la nourriture sans la mâcher et de la recracher tout de suite après… pas de valeur nutritive assimilée pour nous. La Bible est la Parole de Dieu. En tant que telle, elle est aussi fondamentale que les lois de la nature. Vous pouvez l’ignorer, mais vous le faites à vos propres dépens, tout comme si vous ignoriez la loi de la gravité. On ne pourra jamais assez souligner l’importance de la bible dans notre vie. Etudier la bible peut être comparé à l’extraction de l’or. Si vous faites peu d’efforts et vous contentez de “cribler les cailloux du ruisseau”, vous ne trouverez qu’un peu de poussière d’or. Mais plus vous faites d’efforts pour “creuser”, plus vous serez récompensé pour vos efforts.



Pourquoi devons-nous lire et étudier la Bible ?

   
La Bible contient-elle des erreurs, des contradictions ou des divergences ?


Question : "La Bible contient-elle des erreurs, des contradictions ou des divergences ?"

Réponse : Si vous lisez la Bible telle quelle, sans recherche biaisée pour trouver des erreurs – vous découvrirez un livre cohérent, logique et relativement facile d’accès. Oui, il y a des passages difficiles. Oui, il y a des passages qui semblent en apparence se contredire. Nous devons nous souvenir que la Bible est l’œuvre de plus de 40 auteurs sur une période de plus de 1500 ans. Chaque auteur a écrit avec un style différent, selon une perspective différente, pour un public différent et un dessein différent. Il est logique qu’il y ait quelques différences ! Toutefois, ce sont des différences et non des contradictions. Il ne s’agit d’une erreur que dans le cas où il n’existe aucune manière concevable de réconcilier deux passages entre eux. Et même si les réponses ne sont pas disponibles dans l’immédiat, cela ne signifie pas qu’elles n’existent pas. Beaucoup de gens ont trouvé une erreur supposée dans la Bible en relation avec la géographie ou l’histoire pour ensuite, à la lumière de preuves archéologiques supplémentaires, devoir reconnaître que la Bible était exacte.

Sur notre site internet en anglais, nous recevons souvent des questions du genre: “Expliquez-nous comment ces deux versets ne se contredisent pas !” ou “Regardez, voici une erreur dans la Bible”. Il faut reconnaître qu’il n’est pas toujours facile de répondre à certaines des questions qui sont posées. Toutefois, notre conviction est qu’il y a une réponse intelligible, viable et plausible pour toutes ces supposées erreurs et contradictions de la Bible. Il y a des livres et des sites internet disponibles qui listent “toutes les erreurs de la Bible”. La plupart des gens trouvent là leurs munitions – ils ne trouvent pas ces supposées erreurs d’eux-mêmes. Il y a aussi des livres et des sites qui réfutent absolument toutes ces supposées erreurs. Ce qui est triste, c’est que ces gens qui attaquent la Bible ne cherchent pas réellement une réponse – tout ce qu’ils veulent, c’est attaquer. Beaucoup de ces “accusateurs de la Bible” ont mêmes connaissances des réponses, mais ils s’acharnent dans leurs attaques.

Alors que faire quand quelqu’un vous approche avec une présumée erreur de la Bible ? (1) Etudiez en priant les Ecritures pour voir s’il y a une solution simple. (2) Faites quelques recherches dans des commentaires bibliques, des livres de “défense de la Bible” et dans les sites internet de recherches qui sont disponibles. (3) Demandez à vos pasteurs / responsables d’église pour voir s’ils peuvent trouver une solution. S’il n’y a pas de réponse claire après ces trois démarches – faites confiance à Dieu que sa Parole est vraie et qu’il y a une solution que vous ne percevez tout simplement pas encore (2 Timothée 2:15; 3:16-17).



La Bible contient-elle des erreurs, des contradictions ou des divergences ?

   
La Bible est-elle pertinente pour aujourd’hui ?


Question : "La Bible est-elle pertinente pour aujourd’hui ?"

Réponse : Hébreux 4:12 déclare: “En effet, la parole de Dieu est vivante et efficace. Elle est plus tranchante qu'une épée à deux tranchants. Elle pénètre jusqu'au point où elle sépare âme et esprit, jointures et moelle. Elle juge les désirs et les pensées du cœur humain.”. Même si la Bible a été écrite par plus de 40 auteurs sur une période de plus de 1500 ans, sa justesse et sa pertinence n’en demeurent pas moins inchangées pour notre temps. La Bible est la seule source objective de la révélation que Dieu nous a donnée sur lui-même et son plan pour l’humanité.

La Bible contient un grand nombre d’informations sur le monde naturel qui a été confirmé par l’observation et la recherche scientifique. Certains de ces passages sont: Lévitiques 17:11, Ecclésiaste 1:6-7, Job 36:27-29, Psaumes 102:25-27 and Colossiens 1:16-17. Alors que l’histoire du plan de salut de Dieu se déploie, de nombreux personnages sont décrits de manière très frappante. Ce faisant, la Bible nous donne beaucoup d’informations sur les tendances et les comportements humains. Notre propre expérience du quotidien nous montre que les Ecritures sont plus justes et plus vraies quant à la condition humaine que beaucoup de manuels de psychologie. Beaucoup de faits historiques relatés dans la Bible ont été confirmés par des sources extrabibliques. Souvent, la recherche historique démontre beaucoup d’accords sur un même événement entre les récits bibliques et extrabibliques. Dans de nombreux cas, la Bible a été estimée historiquement plus fiable.

Toutefois, la Bible n’est ni un livre d’histoire, ni un manuel de psychologie, ni un journal scientifique. La Bible contient la description que Dieu nous a donnée de qui il est et des désirs et projets il a pour l’humanité. Les éléments les plus importants de cette révélation sont les récits de notre séparation d’avec Dieu à cause de notre péché et des dispositions de Dieu pour restaurer notre communion avec lui par le sacrifice de son Fils, Jésus-Christ, sur la croix. Notre besoin de salut ne change pas. Et le désir de Dieu de nous réconcilier à lui non plus.

La Bible contient un nombre important d’informations précises et pertinentes. Le message fondamental de la Bible – le salut – est universel et s’applique perpétuellement à l’humanité. La Parole de Dieu ne sera jamais périmée, dépassée ou améliorée. Les cultures changent, les lois changent, les générations viennent et s’en vont – mais la Parole de Dieu est pertinente aujourd’hui comme au jour de sa première rédaction. Tous les éléments des Ecritures ne s’appliquent pas nécessairement à nous aujourd’hui, mais toutes les Ecritures contiennent une vérité que nous pouvons et devrions appliquer dans nos vies aujourd’hui.



La Bible est-elle pertinente pour aujourd’hui ?

   
Quand et comment le canon de la Bible fut-il constitué ?


Question : "Quand et comment le canon de la Bible fut-il constitué ?"

Réponse : Le terme “canon” est utilisé pour décrire les livres qui sont inspirés par Dieu et qui donc font partie de la Bible. Ce qui rend la détermination du canon biblique difficile est le fait que la Bible ne donne pas de liste des livres qui font partie de la Bible. Etablir le canon fut un processus, d’abord mené par les rabbins et érudits juifs, puis par les premiers chrétiens. En fin de compte, c’est Dieu qui a choisi quels livres appartiendraient au canon de la Bible. Un livre fut accepté dans le canon du moment qu’il était inspiré par Dieu. C’est simplement Dieu qui a convaincu les croyants quels livres inclure dans la Bible.

Comparé au Nouveau Testament, le canon de l’Ancien Testament n’a suscité que peu de controverses. Les croyants hébreux reconnurent les messagers de Dieu et acceptèrent leurs écrits comme inspirés de Dieu. Il y eut indéniablement des débats concernant le canon de l’Ancien Testament. Toutefois, vers 250 ap. JC, il y avait un accord quasi universel sur le canon des Ecritures hébraïques. La seule question restée ouverte était celle des apocryphes… avec encore des débats et discussions aujourd’hui. La grande majorité d’érudits juifs considéraient les apocryphes comme de bons documents historiques et religieux, sans être de même niveau que les écrits hébraïques.

Pour le Nouveau Testament, le processus de reconnaissance et de collection débuta durant les premiers siècles de l’Eglise chrétienne. Très tôt, certains des livres du Nouveau Testament furent reconnus. Paul considérait que les écrits de Luc faisaient autant autorité que l’Ancien Testament (1 Timothée 5:18; voir aussi Deutéronome 25:4 and Luc 10:7). Pierre reconnaissait les écrits de Paul comme faisant partie des Ecritures (2 Pierre 3:15-16). Certains des livres du Nouveau Testament circulaient entre les Eglises (Colossiens 4:16; 1 Thessaloniciens 5:27). Clément de Rome mentionnait au moins huit livres du Nouveau Testament (en 95 ap. JC). Ignace d’Antioche reconnaissait environ sept livres (115). Polycarpe, un disciple de l’Apôtre Jean reconnaissait 15 livres (108). Plus tard, Irénée mentionnait 21 livres (185). Hippolyte reconnaissait 22 livres (170-235). Les livres du Nouveau Testament qui suscitaient le plus de controverses étaient: Hébreux, Jacques 2 Pierre, 2 Jean et 3 Jean. Le premier canon fut le Canon de Muratori qui fut compilé en 170 ap. JC. Le Canon de Muratori inclut tous les livres du Nouveau Testament sauf Hébreux, Jacques et 3 Jean. En 363 ap. JC, le concile de Laodicée déclara que seul l’Ancien Testament (y compris les apocryphes) et les 27 livres du Nouveau Testament devaient être lus dans les Eglises. Le concile d’Hippo (393) et le concile de Carthage (397) affirmèrent aussi que les 27 livres comme faisant autorité.

Les conciles suivirent plus ou moins les principes suivants pour savoir quels livres étaient réellement inspirés par le Saint Esprit: 1) L’auteur est-il un apôtre ou a-t-il une relation proche avec un apôtre ? 2) Le livre est-il largement accepté par le Corps du Christ ? 3) Le livre contient-il un enseignement cohérent avec la doctrine ? Le livre fait-il état de valeurs morales et spirituelles qui reflètent l’œuvre du Saint Esprit ? A nouveau, il est important de se souvenir que ce n’est pas l’Eglise qui a déterminé le canon. C’est Dieu, et Dieu seul, qui a déterminé quels livres devaient figurer dans la Bible. C’est simplement Dieu qui a convaincu les croyants de ce qu’il avait déjà décidé. La manière purement humaine de rassembler les livres était source d’erreurs, mais Dieu, dans sa souveraineté, malgré notre ignorance et entêtement, a mené l’Eglise primitive à la reconnaissance des livres qu’il avait inspirés.



Quand et comment le canon de la Bible fut-il constitué ?

   
Quelle est la bonne manière d’étudier la Bible ?


Question : "Quelle est la bonne manière d’étudier la Bible ?"

Réponse : Comprendre le sens des Ecritures est une des tâches les plus importantes qu’un croyant ait à accomplir dans sa vie. Dieu ne nous dit pas simplement que nous devons lire la Bible. Nous devons l’étudier et la manipuler correctement. Etudier les Ecritures est astreignant. Un balayage superficiel et trop rapide des Ecritures peut parfois produire des conclusions à l’opposé de ce que Dieu veut dire. Aussi, il est crucial de bien saisir ces quelques principes sur la manière de comprendre le vrai sens des Ecritures.

1. Priez et demandez au Saint Esprit de vous faire comprendre ce que vous lisez. Jean 16:13 dit que: “lorsque viendra l'Esprit de vérité, il vous fera accéder à la vérité tout entière. Car il ne parlera pas de son propre chef, mais il dira ce qu'il entendra et il vous communiquera tout ce qui doit venir.”. Dans Jean 16, Jésus est en train de parler du Saint Esprit et il explique que lorsqu’il viendra (le Saint Esprit est venu à Pentecôte, Actes 2), il les mènera à la pleine vérité. Tout comme le Saint Esprit guida les apôtres dans leur écriture du Nouveau Testament, il nous guide aussi dans la compréhension des Ecritures. Souvenez-vous que la Bible est le livre de Dieu, et nous devons lui demander quel en est son sens. Si vous êtes chrétien, l’auteur des Ecritures, le Saint Esprit, habite en vous… et il veut que vous compreniez ce qu’il a écrit.

2. Ne tirez jamais un verset de son contexte en oubliant que le sens de ce verset dépend des versets qui l’entourent. Il faut toujours lire les versets et chapitres adjacents et connaître le but du livre. Même si toutes les Ecritures viennent de Dieu (2 Timothée 3:16; 2 Pierre 1:21), Dieu s’est servi d’hommes pour les écrire. Ces hommes avaient un sujet en tête, un objectif en écrivant, une ou plusieurs problématiques à traiter. Renseignez-vous sur le contexte du livre de la Bible que vous étudiez pour découvrir qui a écrit le livre, pour qui il l’a écrit, quand il a été écrit et pourquoi il a été écrit. Lisez alors les chapitres qui précèdent le ou les versets que vous étudiez pour que vous discerniez quel est le thème traité par l’auteur humain. Soyez aussi attentif à laisser le texte parler de lui-même. Parfois, certaines personnes projettent leur propre compréhension des mots afin d’obtenir l’interprétation qui leur convient.

3. N’essayez pas d’être totalement indépendant dans votre étude de la Bible. Ce serait arrogant de penser qu’il est inutile d’enrichir votre compréhension avec le travail d’autres qui ont passé toute leur vie à étudier les Ecritures. Certains se trompent en approchant la Bible avec l’idée qu’ils vont être inspirés par le Saint Esprit et qu’ils vont ainsi découvrir toutes les vérités cachées des Ecritures. Christ, en envoyant le Saint Esprit, a accordé des dons à certaines personnes et des dons spirituels au Corps du Christ. Un des ces dons est celui de l’enseignement (Ephésiens 4:11-12; 1 Corinthiens 12:28). Ces enseignants sont donnés par le Seigneur pour nous aider à comprendre et à obéir correctement aux Ecritures. Il est toujours sage d’étudier la Bible avec d’autres croyants, en s’aidant les uns les autres à comprendre et à appliquer la vérité de la Parole de Dieu.



Quelle est la bonne manière d’étudier la Bible ?

   
Que signifie que la Bible soit inspirée ?


Question : "Que signifie que la Bible soit inspirée ?"

Réponse : Quand on dit de la Bible qu’elle est inspirée, on fait référence au fait que Dieu a divinement influencé les auteurs des Ecritures de telle manière que leurs écrits sont la Parole même de Dieu. Dans le contexte des Ecritures, le mot inspirations signifie “insufflé par Dieu”. L’inspiration nous conforte dans le fait que la Bible est véritablement la Parole de Dieu et rend la Bible unique parmi tous les autres livres.

Même s’il y a différentes opinions sur l’étendue de l’inspiration de la Bible, il ne peut y avoir de doute que la Bible elle-même revendique que chaque mot de chaque partie de la Bible est inspiré par Dieu (1 Corinthiens 2:12-13; 2 Timothée 3:16-17). On appelle ceci “l’inspiration plénière et verbale”. Il s’agit d’une inspiration qui s’étend jusqu’aux mots eux-mêmes (inspiration verbale), et non seulement aux concepts et idées, et qui s’étend à toutes les parties et tous les thèmes des Ecritures (inspiration plénière). D’aucuns croient que seulement certaines parties de la Bible sont inspirées, ou que seulement les concepts et idées qui parlent de religion sont inspirées, mais ces conceptions de l’inspiration ne correspondent pas à ce que la Bible revendique. L’inspiration plénière et verbale est une caractéristique de la Parole de Dieu.

L’étendue de l’inspiration est clairement explicitée dans 2 Timothée 3:16-17: “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli, équipé pour toute œuvre bonne.”. Ces versets nous disent que Dieu a inspiré toutes les Ecritures et que cela nous est utile. Il n’y a pas que les parties de la Bible qui traitent de doctrines religieuses qui sont inspirées, mais chaque partie, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse est Parole de Dieu. Parce qu’elles sont inspirées par Dieu, les Ecritures font autorité quand il s’agit d’établir une doctrine, et elles sont suffisantes pour enseigner aux hommes comment vivre dans une juste relation avec Dieu, et “éduqués dans la justice”. La Bible revendique non seulement d’être inspirée par Dieu, mais aussi d’avoir la capacité de nous changer et de nous “accomplir”, pleinement équipés pour faire toutes œuvres bonnes.

Un autre verset qui traite de l’inspiration des Ecritures est 2 Pierre 1:20b-21. Ces versets nous disent que “aucune prophétie de l'Écriture n'est affaire d'interprétation privée; en effet, ce n'est pas la volonté humaine qui a jamais produit une prophétie, mais c'est portés par l'Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu.” Ce passage nous aide à comprendre que même si ce sont des hommes qui ont composé les Ecritures, les mots qu’ils ont couchés sur le papier étaient les mots mêmes de Dieu. Bien que Dieu ait utilisé des hommes avec leur personnalités et styles distincts, Dieu a divinement inspiré chaque mot qu’ils ont écrits. Jésus lui-même a confirmé l’inspiration plénière des Ecritures quand il a dit: “N'allez pas croire que je sois venu abroger la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abroger, mais accomplir. Car, en vérité je vous le déclare, avant que ne passent le ciel et la terre, pas un i, pas un point sur l'i ne passera de la loi, que tout ne soit arrivé.” (Matthew 5:17-18). Dans ces versets Jésus renforce l’exactitude des Ecritures jusqu’aux plus petits détails et marques de ponctuation – parce qu’il s’agit de la Parole même de Dieu.

Parce que les Ecritures sont la Parole inspirée de Dieu, nous pouvons conclure qu’elles sont inerrantes et qu’elles font pleine autorité. Une perspective juste de Dieu nous mène à une perspective juste de sa Parole. Parce que Dieu est tout-puissant, omniscient et pleinement parfait, sa Parole possède par sa nature même les mêmes caractéristiques. Les mêmes versets qui établissent l’inspiration de la Bible fondent aussi son inerrance et son autorité. Sans aucun doute, la Bible est ce qu’elle revendique – la Parole incontestable et pleine d’autorité de Dieu à l’humanité.



Que signifie que la Bible soit inspirée ?

   
Pourquoi devrions-nous étudier l'Ancien Testament ?


Question : "Pourquoi devrions-nous étudier l'Ancien Testament ?"

Réponse : La Bible est une révélation progressive. Si vous sautez la première partie d’un livre et que vous essayez de le terminer, vous aurez du mal à comprendre les personnages, l’intrigue, et l’épilogue. De la même façon, le Nouveau Testament ne peut être correctement compris que s’il est perçu comme un aboutissement des événements, des personnages, des lois, du système sacrificiel, des alliances et promesses de l’Ancien Testament (AT). Si nous avions seulement le Nouveau Testament, nous lirions les Evangiles sans savoir pourquoi les Juifs attendaient un Messie (un roi Sauveur). Sans l’AT, nous ne comprendrions pas pourquoi le Messie devait venir (voir Esaïe 53) et nous n’aurions pas été capables de reconnaître Jésus de Nazareth comme le Messie à partir des nombreuses prophéties très précises qui avaient été données Le concernant. Par exemple, son lieu de naissance (Michée 5 : 2) ; Sa manière de mourir (Psaume 22, plus particulièrement les versets 1, 7-8 ; Psaume 69 : 21) ; Sa résurrection (Psaume 16 : 10) et beaucoup d’autres détails de Son ministère (Esaïe 52 : 19, 9 : 2).

Sans l’Ancien Testament, nous ne comprendrions pas les traditions juives que nous retrouvons dans le Nouveau Testament. Nous ne comprendrions pas les nombreuses déformations que les pharisiens ont apportées à la loi de Dieu, en y rajoutant leurs propres traditions. Nous ne comprendrions pas pourquoi Jésus fut si contrarié lorsqu’il vint dans la cour du Temple et qu’Il la nettoya. Nous ne comprendrions pas non plus que nous pouvons faire usage de la même sagesse que le Christ dans Ses nombreuses répliques à Ses adversaires (aussi bien humains que démoniaques).

Sans l'Ancien Testament il nous manquerait de nombreuses prophéties très détaillées qui n’auraient pu se réaliser que si la Bible est la Parole de Dieu et non celle de l’homme (Voir les grands et les petits prophètes (par exemple, Daniel 7 et chapitres suivants). Ces prophéties donnent des détails très précis sur l’ascension et la chute des nations, comment cela allait se produire, si elles allaient à nouveau émerger, et lesquelles, quels seraient les principaux acteurs (Cyrus,, Alexandre le Grand, etc.), ce qui arriverait à leurs royaumes quand ces acteurs mourraient. Ces prophéties sont tellement « pointues » que les sceptiques prétendent qu’elles ont été écrites après les événements.

L’AT contient de nombreuses leçons pour nous au travers de la vie de nombreux personnages faillibles. En observant leurs vies, nous pouvons être encouragés à faire confiance à Dieu en toutes circonstances (Daniel 3), à ne pas faire de compromis pour les petites choses (Daniel 1), et ainsi, plus tard, nous serons fidèles dans les plus grandes (Daniel 6). Nous pouvons aussi apprendre qu’il est préférable de confesser son péché tout de suite et sincèrement plutôt que de le rejeter

(1 Samuel 15). Nous pouvons apprendre à ne pas jouer avec le péché, sinon il nous rattrapera et sa morsure est mortelle (Voir Juges 13-16). Nous pouvons apprendre que nous avons besoin de faire confiance à Dieu (et Lui obéir) si nous espérons faire l’expérience de Sa Terre Promise dans cette vie et celle du Paradis dans l’autre (Nombres 13). Nous apprenons que si nous contemplons le péché, nous ne faisons que nous préparer à le commettre (Genèse 3 ; Josué 6-7). Nous apprenons que le péché n’a pas seulement des conséquences sur nous mais également sur nos bien-aimés autour de nous et qu’inversement nos bons comportements produisent des bons fruits non seulement dans nos propres vies mais également dans la vie de ceux qui nous entourent. (Genèse 3, Exode 20 : 5-6).

L’Ancien Testament contient aussi de grandes quantités de sagesse que le Nouveau Testament ne comporte pas. Beaucoup d’entre elles se trouvent dans les Psaumes et dans les Proverbes. Ces perles de sagesse révèlent comment je peux être plus sage que mes maîtres, elles me montrent les nombreux péchés qui me guettent (il est très utile de voir l’hameçon qui se cache derrière l’appât !!!), et quels accomplissements dans ce monde peuvent nous retenir (aucun !). Comment puis-je savoir si je suis stupide (je veux dire sur le plan moral) ? Comment puis-je par mégarde rebuter les gens si je n’essaye pas ? Comment puis-je ouvrir de nfaçon durable les portes du succès ? Comment puis-je trouver un sens à la vie ? Je le répète, il y a tellement de richesses à puiser qu’elles attendent simplement d’être découvertes par quelqu’un qui a le désir d’apprendre.

Sans l’AT nous n’aurions pas de base pour résister face à l’erreur et aux perversions du politiquement correct de notre société dans laquelle l’évolution est perçue comme étant à l’origine de la création de toutes les espèces sur des millions d’années (au lieu d’être le résultat de la création toute spéciale de Dieu en six jours (littéralement). Sans l’AT, nous prendrions pour argent comptant le mensonge que les mariages et la cellule familiale son une structure qui doit changer et continuer à évoluer au fur et à mesure des changements de la société au lieu d’être le dessein particulier de Dieu pour élever les enfants de Dieu et protéger ceux qui sans cela seraient utilisés à l’envi et victimes d’abus (entre autres les femmes et les enfants).

Sans l’AT, nous ne comprendrions pas les promesses que Dieu doit encore accomplir en faveur du peuple juif. Et en conséquence, nous ne pourrions pas voir de façon correcte que la période de Tribulation doit durer sept ans ; période pendant laquelle Il va tout particulièrement travailler avec la nation d’Israël qui L’a rejeté lors de sa première venue mais qui L’accueillera lors de Sa seconde venue. Nous ne comprendrions pas non plus comment le futur règne de Christ pendant 1000 ans concorde tout à fait avec les promesses qui ont été faites aux Juifs mais également aux Gentils. Et nous ne verrions pas comment la fin de la Bible répond à tout ce qui n’avait pas encore été révélé ou expliqué au tout début de la Bible, comment Dieu va restaurer le Paradis tel qu’Il l’avait prévu initialement pour notre monde, et comment nous pourrons personnellement savourer Sa compagnie dans le Jardin d’Eden.

En résumé, l’Ancien Testament est un miroir qui nous permet de nous reconnaître dans la vie des personnages bibliques et par procuration d’apprendre à partir de leurs vies. Cela jette une telle lumière sur qui est Dieu véritablement, sur les merveilles qu’Il a faites et sur le salut qu’Il a acquis pour nous. Cela apporte tellement de consolation à ceux qui sont persécutés ou dans l’épreuve (plus particulièrement les Psaumes). L’AT nous révèle au travers des nombreuses prophéties qui se sont accomplies pourquoi la Bible est un livre unique parmi tous les livres sacrés – c’est le seul qui apporte la preuve qu’il est ce qu’il prétend être : la Parole inspirée de Dieu. Au fil des pages, des tonnes de renseignements nous sont données sur le Christ. L’AT contient tellement plus de sagesse que ce que le Nouveau ne comporte ou ne suggère. Pour résumer, si vous ne vous êtes pas encore aventuré en profondeur dans les pages de l’AT, il vous manque énormément par rapport à ce que Dieu veut vous révéler. En le lisant, il y aura probablement beaucoup de choses que vous ne comprendrez peut-être pas, mais vous en comprendrez et en apprendrez bien davantage encore !!!

Et si vous continuez à l’étudier, en demandant à Dieu de vous enseigner encore, votre mine produira des trésors encore plus étincelants…



Pourquoi devrions-nous étudier l'Ancien Testament ?

   
Qui sont les auteurs des livres de la Bible ?


Question : "Qui sont les auteurs des livres de la Bible ?"

Réponse : En fait, par-delà les auteurs humains, c'est Dieu Lui-même qui a écrit la Bible. En effet, la Deuxième Lettre à Timothée, chapitre 3, verset 16 nous dit que la Bible fut « inspirée » par Dieu. Dieu supervisa les auteurs de la Bible afin qu’ils puissent écrire ce que Lui souhaitait, leur permettant cependant de garder leur propre style ainsi que leur personnalité. Mais la Bible ne fut pas dictée par Dieu : elle fut totalement induite et inspirée par Lui.

Sur le plan humain, la Bible fut écrite par une quarantaine d'hommes provenant d'horizons très divers pendant une durée de 1500 ans environ. Esaïe était un prophète; Matthieu un percepteur d'impôts, Jean était un pêcheur, Paul un faiseur de tentes, Moïse un berger, et Luc un médecin. Malgré une écriture qui s'est faite tout au long de 15 siècles, la Bible ne se contredit jamais et ne comporte aucune erreur. Les auteurs ont des visions différentes mais ils proclament tous Un Seul vrai Dieu, Un Seul chemin de salut – Jésus-Christ (Jean 14 : 16 ; Actes 4 : 12). Peu de livres de la Bible mentionnent leur auteur. Voici ci-dessous la liste des livres de la Bible avec les noms de leurs auteurs présumés et la date estimée de leur écriture (selon l'avis de la plupart des spécialistes bibliques) :

Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome = Moïse -1400 avant J.C.
Josué = Josué – 1350 avant J.C.
Juges, Ruth, 1 Samuel, 2 Samuel = Samuel/Nathan/Gad -1000-900 av. J.C.
I Rois, 2 Rois = Jérémie – 600 av. J.C.
I Chroniques, 2 Chroniques, Esdras, Néhémie = Esdras - 450 av. J.C.
Esther = Mardochée - 400 av. J.C.
Job = Moïse -1400 av. J.C.
Psaumes = différents auteurs, la plupart de Davide -1000-400 av. J.C.
Proverbes, Ecclésiaste, Cantique des Cantiques = Salomon -900 av. J.C.
Esaïe = Esaïe -700 av. J.C.
Jérémie, Lamentations = Jérémie -600 av. J.C.
Ezéchiel = Ezéchiel -550 av. J.C.
Daniel = -550 av. J.C.
Osée = Osée -750 av. J.C.
Joël = Joël - 850 av. J.C.
Amos = Amos -750 av. J.C.
Abdias = Abdias - 600 av. J.C.
Jonas = Jonas -700 av. JC
Michée = Michée -700 av. J.C.
Nahum = Nahum -650 av. J.C.
Habakuk = Habakuk -600 av. J.C.
Sophonie = Sophonie -650 av. J.C.
Aggée = Aggée -520 av. J.C.
Zacharie = Zacharie -500 av. J.C.
Malachie = Malachie -430 av. J.C.
Matthieu = Matthieu 55 après J.C.
Luc = Luc 60 après J.C.
Jean = Jean 90 après J.C.
Acters = Luc 65 après J.C.
Romains, 1 Corinthiens, 2 Corinthiens, Galates, Ephésiens, Philippiens, Colossiens, 1 Thessaloniciens, 2 Thessaloniciens, 1 Timothée, 2 Timothée, Tite, Philémon = Paul 50-70 après J.C.
Hébreux = Inconnu; probablement Paul, Luc, Barnabas ou Appolos 65 après J.C.
Jacques = Jacques 45 après J.C.
1 Pierre, 2 Pierre = Pierre 60 après J.C.
1 Jean, 2 Jean, 3 Jean = Jean 90 après J.C.
Jude = Jude 60 après J.C.
Apocalypse = Jean 90 après J.C.



Qui sont les auteurs des livres de la Bible ?

   
Peut-on ajouter d’autres livres à la Bible ?


Question : "Peut-on ajouter d’autres livres à la Bible ?"

Réponse : Il n'y a aucune raison de croire que Dieu aurait une révélation supplémentaire à apporter à Sa Parole. La Bible commence au tout début de l'humanité avec la Genèse et se termine à la fin de l'humanité telle que nous la connaissons aujourd’hui avec l'Apocalypse. En tant que croyants, nous sommes les bénéficiaires de tout ce qui se déroule entre ces deux moments de l'histoire de l'humanité : et cela afin que la vérité de Dieu nous rende plus forts dans notre vie quotidienne. Nous savons cela d'après 2 Timothée 3: 16-17 qui nous dit : « Toute l'Ecriture est inspirée de Dieu, elle est utile pour enseigner, convaincre, corriger et instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre ».

Si de nouveaux livres étaient rajoutés à la Bible, cela signifierait que la Bible qui est la nôtre aujourd’hui est incomplète et donc qu'elle ne nous dit pas tout ce que nous devons savoir. Bien que cela ne s'applique directement qu'au livre de l'Apocalypse, Apocalypse 22: 18-20 nous enseigne une une vérité importante sur le fait d'ajouter quelque chose à la Parole de Dieu : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre ».

Nous avons tout ce dont nous avons besoin dans les 66 livres actuels de la Bible. Il n'y a aucune situation de la vie qui ne soit pas abordée dans l'Ecriture. Ce qui a commencé à la Genèse trouve sa conclusion dans l'Apocalypse. La Bible est parfaitement complète et elle se suffit à elle-même. Est-ce que Dieu aurait pu rajouter quelque chose dans la Bible ? Oui, bien sûr, Il aurait pu. Mais il n'existe aucune raison, ni biblique ni théologique, de croire qu'Il souhaite le faire; ou qu'il y a une quelconque nécessité pour qu'Il agisse ainsi.



Peut-on ajouter d’autres livres à la Bible ?

   
Qu'est-ce que le canon de l'Ecriture ?


Question : "Qu'est-ce que le canon de l'Ecriture ?"

Réponse : Le mot « canon » vient de la règle de loi retenue pour déterminer si un livre correspondait au standard établi. Il est important de mentionner ici que les textes de l’Ecriture furent canoniques à l’instant où ils furent écrits. L’écriture devint Ecriture au moment même où la plume toucha le parchemin. Ceci est très important parce que la Chrétienté ne commence pas d'abord par la définition de Dieu, de Jésus-Christ ou du salut. Mais la base de la Chrétienté réside dans l’autorité de l’Ecriture. Si nous ne savons pas discerner ce qu’est l’Ecriture, alors nous ne sommes pas capables non plus de faire une distinction entre vérité théologique et erreur.

Quelle mesure ou quel standard furent donc utilisés pour déterminer les livres qui seraient admis comme faisant partie des Ecritures ? Un verset clé dans Jude peut nous permettre de comprendre ce processus, son but, et même comment l'Ecriture fut donnée dans le temps. Jude 3 déclare en effet à propos de la foi chrétienne qu'elle « a été transmise aux saints une fois pour toutes ». Puisque notre foi est définie par l’Ecriture, Jude nous dit donc essentiellement que l’Ecriture fut donnée- en une seule fois – et pour le bénéfice de tous les chrétiens. N’est-il pas merveilleux de savoir qu’il n’y a plus aucun manuscrit caché ou perdu qui soit encore à retrouver ; il n’y a plus de livres secrets réservés uniquement à quelques-uns; il n’y a aucune personne vivante qui soit en possession d'une quelconque révélation particulière nécessitant d’escalader un sommet de l’Himalaya pour la recevoir et en être illuminé. Nous pouvons avoir confiance en Dieu : Il ne nous a pas laissés sans témoin. La même puissance surnaturelle que Dieu a utilisée pour produire Sa Parole, a servi aussi à la protéger.

Le Psaume 119 : 160 déclare que la totalité de la Parole de Dieu est vraie. En nous appuyant sur ce principe, nous pouvons faire une comparaison avec des textes qui se trouvent en dehors du canon reconnu de l’Ecriture et analyser comment ils subissent le test. Par exemple, la Bible déclare que Jésus-Christ est Dieu (Esaïe 9 : 6-7 ; Matthieu 1 : 22-23 ; Jean 1 : 1, 2 : 14, 20 : 28 ; Actes 16 : 31, 34 ; Philippiens 2 : 5-6 ; Colossiens 2 : 9 ; Tite 2 : 13 ; Hébreux 1 : 8 ; 2 Pierre 1 : 1). Et pourtant beaucoup de textes extrabibliques qui se réclament de l’Ecriture, soutiennent que Jésus n’est pas Dieu. Quand des contradictions claires existent, on se doit de ne retenir que la Bible canoniquement reconnue et laisser tous les autres écrits hors de la sphère de l’Ecriture.

Dans les premiers siècles de l’Eglise, les chrétiens étaient parfois mis à mort parce qu’ils détenaient des copies des Ecritures. A cause de la persécution, cette question vint rapidement au jour : « quels sont les livres qui méritent qu’on meure pour eux ? ». Certains livres peuvent contenir des paroles de Jésus, mais ont-ils été inspirés selon les termes de 2 Timothée 3 : 16 ? Des conciles de l’Eglise ont joué un rôle important en reconnaissant publiquement le canon de l’Ecriture, mais souvent une église en particulier, ou des groupes d’églises ont par la suite reconnu tel ou tel livre comme étant « inspiré » (cf. Colossiens 4 : 16 ; 1 Thessaloniciens 5 : 27). Tout au long des premiers siècles de l’église, peu de livres furent contestés et la liste définitive en fut pratiquement établie dans les années 303 après JC).

Quand on en vint à l'Ancien Testament, trois éléments importants furent considérés : 1) Le Nouveau Testament cite ou fait allusion à tous les livres de l'Ancien Testament, excepté deux. 2) Jésus a concrètement approuvé le canon hébreu de l'Ecriture dans Matthieu 23: 35 quand il cite de son vivant un des premiers et un des derniers récits de l'Ecriture. 3) Les Juifs étaient très méticuleux dans la protection de l'Ancien Testament, et ils avaient connu très peu de controverses au sujet des livres qui faisaient partie de la Bible ou pas. Les Textes Apocryphes Catholiques Romains, non conformes à la règle établie, restèrent donc hors du cadre défini pour les Ecritures. Ils ne furent jamais acceptés par les Juifs.

La plupart des questions qui se posèrent au sujet des livres appartenant ou non à la Bible concernent surtout les écrits du temps de Christ et ultérieurs. L'église primitive avait quelques critères spécifiques pour déterminer si des livres devaient faire partie ou non du Nouveau Testament. Ceux-ci étaient les suivants : 1) Est-ce que le livre avait été écrit par quelqu'un qui avait été un témoin oculaire de la vie du Christ ? Est-ce que le livre avait passé le « test de vérité », c'est à dire qu'il concordait parfaitement avec un livre déjà accepté ? Les livres du Nouveau Testament qui ont ainsi été acceptés, ont été éprouvés par le test du temps, et l'orthodoxie chrétienne les a inclus, rencontrant d’ailleurs très peu contestations au cours des siècles.

La confiance en l'acceptation de tel ou tel livre remonte aux chrétiens des premiers siècles qui fournirent un témoignage de première main quant à leur authenticité. De plus, la mise en garde finale du livre de l'Apocalypse avec son interdiction d'ajouter quoi que ce soit à la Parole de Dieu (comme cela est précisé dans Apocalypse 22 : 18), est un argument majeur en faveur de la clôture du canon biblique après les années 95 suivant la mort du Christ.

Il y a un point important qui ne devrait pas être oublié. Dieu a utilisé sa Parole pendant des siècles dans un seul but : Se révéler Lui-même et s'adresser à toute l’humanité. En fin de compte, les conciles de l'Eglise ne décidèrent pas vraiment si un livre appartiendrait ou non à l'Ecriture : ce fut réellement décidé au moment où Dieu choisit l’auteur humain qui allait l’écrire. Pour que s’accomplisse le plan final voulu par Dieu, y compris la protection de Sa Parole au cours des siècles, Dieu Lui-même guida les premiers conciles de l'Eglise dans la reconnaissance du canon biblique.

L'acquisition de la connaissance au sujet de choses comme la vraie nature de Dieu, l'origine de l'univers et de la vie, le but et le sens de la vie, les merveilles du salut et les événements futurs (y compris la destinée de l'humanité) sont hors de portée des capacités humaines - par l'observation naturelle ou scientifique. La Parole de Dieu donnée aux hommes, qui a été mise en valeur et mise en pratique individuellement par les Chrétiens pendant des siècles, est suffisante pour nous expliquer ce que nous devons savoir du Christ (Jean 5 : 18 ; Actes 18 : 28 ; Galates 3 : 22 ; Timothée 3 : 15) ; pour nous enseigner, nous corriger, nous instruire dans toute la justice (2 Timothée 3 : 16).



Qu'est-ce que le canon de l'Ecriture ?

   
Est-ce que la Bible a été corrompue, altérée, tronquée, révisée, trafiquée ?


Question : "Est-ce que la Bible a été corrompue, altérée, tronquée, révisée, trafiquée ?"

Réponse : Les livres de la Bible furent écrits approximativement entre les années 1400 et 400 avant J.C.

Les livres du Nouveau Testament, eux, furent écrits entre les années 40 et 90 après J.C. Donc, 3400 à 1900 années se sont écoulées depuis l'écriture d'un livre de la Bible. A cette époque-là, les manuscrits originaux furent perdus. Et ils n'existent certainement plus. Pendant toutes ces années; les livres de la Bible ont été copiés et recopiés sans cesse. Des copies de copies de copies ont été faites. Si nous tenons compte de cela, pouvons-nous encore avoir confiance dans les textes de la Bible ?

A l’origine, quand Dieu inspira les hommes pour écrire Sa Parole, elle était indubitablement « inspirée » par Dieu et infaillible (2 Timothée 3 : 16 ; Jean 17 : 17). Nulle part il n'est écrit dans la Bible que cette infaillibilité s’applique aux copies des manuscrits originaux. Aussi méticuleux qu'aient pu être les scribes dans la retranscription des Ecritures, aucune copie n'est parfaite. La conséquence de cela, c'est que des différences mineures apparaissent dans les différentes copies des Ecritures. Sur les milliers de manuscrits en Grec et en Hébreu qui existent, pas même deux ne sont identiques jusqu’à l’invention de l’imprimerie en 1500 après J.C.

Cependant, tout spécialiste biblique impartial sera d’accord pour dire que la Bible a été admirablement sauvegardée au cours des siècles. Des copies de la Bible datant du 14ème siècle sont pratiquement identiques dans leur contenu à des copies du 3ème siècle. Quand les manuscrits de la Mer Morte furent découverts, les spécialistes furent frappés de voir combien ils étaient semblables à d’autres copies anciennes de l’Ancien Testament, et pourtant les manuscrits de la Mer Morte étaient des centaines d’années plus anciens que ceux qui avaient été découverts auparavant. Même des gens très sceptiques et très critiques au sujet de la Bible admettent que la Bible a été transmise au cours des siècles d’une façon beaucoup plus fidèle que n’importe quel autre livre ancien.

Il n’y a absolument aucune preuve que la Bible ait été révisée, tronquée, trafiquée d’une façon systématique. La quantité des manuscrits bibliques lui-même rend facile la possibilité de reconnaître toute tentative de tordre la Parole de Dieu. Aucune doctrine majeure de la Bible n’a étét remise en cause par les différences mineures qui apparaissent entre les différents manuscrits.

Posons-nous à nouveau la question : pouvons-nous avoir confiance dans la Bible ? Oui, absolument ! Dieu a protégé Sa Parole malgré les échecs involontaires et les attaques volontaires imputables aux êtres humains. Nous pouvons avoir une confiance totale que la Bible que nous avons aujourd’hui est la même Bible que celle écrite à l’origine. La Bible est la Parole de Dieu et nous pouvons lui faire confiance (2 Timothée 3 : 16 ; Matthieu 5 : 18).



Est-ce que la Bible a été corrompue, altérée, tronquée, révisée, trafiquée ?

   
Ancien et Nouveau Testament, quelles sont les différences ?


Question : "Ancien et Nouveau Testament, quelles sont les différences ?"

Réponse : L’Ancien Testament pose les fondations de tous les enseignements et les événements du Nouveau Testament. La Bible est une révélation progressive. Si vous sautez la première partie d’un livre et que vous essayez de le terminer, vous aurez du mal à en comprendre les personnages, l’intrigue, et l’épilogue. De même, le Nouveau Testament ne peut être correctement compris que s’il est perçu comme un aboutissement des événements, des personnages, des lois, du système sacrificiel, des alliances et promesses de l’Ancien Testament.

Si nous avions seulement le Nouveau Testament, nous lirions les Evangiles sans savoir pourquoi les Juifs attendaient un Messie (un roi Sauveur). Sans l’Ancien Testament, nous ne comprendrions pas pourquoi le Messie devait venir (voir Esaïe 53) et nous n’aurions pas été capables de reconnaître Jésus de Nazareth comme le Messie à partir des nombreuses prophéties très précises qui avaient été données Le concernant. Par exemple, son lieu de naissance (Michée 5 : 2) ; Sa manière de mourir (Psaume 22, plus particulièrement les versets 1, 7-8 ; Psaume 69 : 21) ; Sa résurrection Psaume 16 : 10) et beaucoup d’autres détails de Son ministère (Esaïe 52 : 19, 9 : 2).

Sans l’Ancien Testament, nous ne comprendrions pas les traditions juives que nous retrouvons dans le Nouveau Testament. Nous ne comprendrions pas les nombreuses transformations que les pharisiens ont apportées à la loi de Dieu, en y rajoutant leurs propres traditions. Nous ne comprendrions pas pourquoi Jésus fut si contrarié lorsqu’il vint dans le Temple et le nettoya. Nous ne comprendrions pas non plus que nous pouvons faire usage de la même sagesse que le Christ lorsqu’Il répliqua à Ses nombreux adversaires.

Les Evangiles et les Actes des Apôtres voient l’accomplissement de nombreuses prophéties annoncées des centaines d’années auparavant dans l’Ancien Testament. Les circonstances de la naissance de Jésus, Sa vie, Ses miracles, Sa mort et Sa résurrection tels qu’ils sont racontés dans les Evangiles, sont également l’accomplissement de prophéties de l’Ancien Testament qui font référence à la première venue du Messie. Tous ces détails là attestent que Jésus est bien le Christ qui a été promis. Et même les prophéties du Nouveau Testament (dont la plupart se trouvent dans l’Apocalypse) sont fondées sur des prophéties plus anciennes que l’on trouve dans les livres de l’Ancien Testament. Toutes ces prophéties du Nouveau Testament annoncent la deuxième venue du Christ. Globalement, deux versets sur trois de l’Apocalypse sont basés ou se rapportent à des versets de l’Ancien Testament.

Parce que la révélation est progressive, le Nouveau Testament développe des enseignements auxquels il était seulement fait allusion dans l’Ancien Testament. Le livre des Hébreux, par exemple, décrit comment Jésus est le véritable Souverain Sacrificateur et comment son propre sacrifice remplace tous les sacrifices antérieurs qui n’en étaient que de simples préfigurations. L’Ancien Testament donne la Loi qui comporte deux parties : les commandements d’une part et les bénédictions/malédictions d’autre part qui découlent de l’obéissance ou de la désobéissance à ces commandements. Le Nouveau Testament met en évidence que Dieu donna ces commandements pour montrer aux hommes leur besoin de salut ; leur finalité ne fut jamais d’être le moyen d’acquérir ce salut (Romains 3 : 19).

L’Ancien Testament décrit le système sacrificiel que Dieu donna aux Israélites pour couvrir temporairement leurs péchés. Le Nouveau Testament explique que ce système ne faisait que préfigurer le sacrifice du Christ sur lequel est uniquement fondé le salut (Actes 4 : 12 ; Hébreux 10 : 4-10). L’Ancien Testament vit la perte du paradis, le Nouveau Testament montre comment le paradis fut regagné pour l’humanité au travers du second Adam (le Christ) ; et comment un jour il sera définitivement restauré. L’Ancien Testament déclare que l’homme fut séparé de Dieu à cause du péché (Genèse, chapitre 3), le Nouveau Testament nous dit que l’homme peut être maintenant restauré dans sa relation à Dieu (Romains, chapitre 3 à 6). L’Ancien Testament annonça la vie du Messie. Les Evangiles racontent principalement la vie de Jésus tandis que les Epîtres interprètent Sa vie et nous montrent comment nous allons répondre à tout ce qu’Il a fait.

Sans l’Ancien Testament nous ne comprendrions pas les promesses que Dieu va encore accomplir en faveur de la nation d’Israël. Et en conséquence, nous ne pourrions pas comprendre non plus que la période des Tribulations durera sept années ; période pendant laquelle Il va tout particulièrement travailler avec le peuple juif qui L’avait rejeté lors de Sa première venue, mais qui L’accueillera lors de Sa seconde venue. Il nous serait également difficile de saisir comment le futur règne de Christ pendant les 1000 ans concorde parfaitement avec les promesses que Dieu a faites aux Juifs ou bien encore aux Gentils. Nous ne verrions pas non plus comment la fin de la Bible apporte une réponse à tous les détails restés inexpliqués au début de la Bible, restaurant ainsi le Paradis que Dieu avait initialement voulu créer pour notre monde.

En résumé, l’Ancien Testament pose les fondations et prépare le peuple d’Israël à la venue du Messie qui va se sacrifier Lui-même pour les péchés de tous les hommes (1 Jean 2 : 2). Le Nouveau Testament relate la vie de Jésus-Christ, considère ce qu’Il a fait et comment nous allons répondre à Son don de la vie éternelle et vivre désormais nos vies dans la gratitude de tout ce qu’Il a fait pour nous (Romains 12). Les deux Testaments révèlent le même Dieu saint, miséricordieux et juste qui doit condamner le péché mais qui désire ramener à Lui une humanité pécheresse et déchue par le moyen du pardon ; pardon qu’il n’est possible d’acquérir que par grâce, par le sacrifice expiatoire du Christ. Dans les deux Testaments, Dieu se révèle à nous, nous montre comment venir à Lui par Jésus-Christ. Dans les deux Testaments nous trouvons tout ce dont nous avons besoin pour la vie éternelle et la vie en Dieu (2 Timothée 3, 15-17).



Ancien et Nouveau Testament, quelles sont les différences ?

   
Pourquoi est-il si important de croire en l’infaillibilité de la Bible ?


Question : "Pourquoi est-il si important de croire en l’infaillibilité de la Bible ?"

Réponse : Nous vivons dans des temps où les gens haussent les épaules lorsqu’ils sont confrontés à l'erreur. Au lieu de demander comme Pilate « où est la vérité ? », l’homme postmoderne répond : « Rien n’est vrai » ou encore « il y a sûrement une vérité mais nous ne pouvons pas la connaître ». Nous avons grandi en nous habituant au mensonge et beaucoup de gens semblent aujourd'hui à l’aise avec l’idée fausse que la Bible puisse comporter des erreurs.

La doctrine de l’infaillibilité de la Bible est extrêmement importante car la vérité est quelque chose de capital. Cette question a des répercussions sur la personne même de Dieu ; elle est essentielle à la compréhension de tout ce que la Bible nous enseigne. Voici donc quelques-unes des raisons pour lesquelles nous devrions absolument croire en l’infaillibilité de la Bible.

1. La Bible elle-même exige la perfection. « Et les paroles de l’Eternel sont pures, comme un argent éprouvé sur terre au creuset, et sept fois épuré (Psaume 12 :7). « La loi de l’Eternel est parfaite » (Psaume 19 : 8). « Toute Parole de Dieu est pure » (Proverbes 30 :5 KJV). Cette exigence de pureté et de perfection sont des critères absolus. Remarquer qu’il n’est pas dit la Parole de Dieu est « quasiment » pure ou l’Ecriture est « presque » parfaite. La Bible réclame une perfection totale ne laissant aucune place aux théories qui prônent une « perfection partielle ».

2. La Bible est crédible dans sa totalité ou ne l’est pas. Si un grand journal était régulièrement rempli d’erreurs, il serait très rapidement discrédité. Il serait inutile alors de préciser « toutes les erreurs ont été répertoriées page 3 ». Tout simplement parce qu’un journal qui se veut crédible doit être intégralement exact. De la même manière, si la Bible est inexacte dans le domaine de la géologie, comment pourrait-on avoir confiance dans sa théologie ? La Bible est un document totalement fiable ou ne l'est pas.

3. La Bible est un reflet de son Auteur. Tous les livres le sont. La Bible a été écrite par Dieu Lui-même : Il est passé par des auteurs humains au travers du processus de « l’inspiration ». Toute l’Ecriture est ainsi inspirée de Dieu (2 Timothée 3 : 16). Voir aussi (2 Pierre 1 : 21 et Jérémie 1 : 2).

Nous croyons que Dieu qui a créé l’univers est capable d’écrire un livre. Dieu qui est parfait est capable d’écrire un livre parfait. La question n’est donc pas simplement « est-ce que la Bible comporte ou non des erreurs ? » mais « Dieu peut-il faire des erreurs ? » Si la Bible contient des erreurs factuelles, cela veut dire alors que Dieu n’est plus omniscient et qu’ Il peut Lui-même faire des erreurs. Si la Bible comporte des informations erronées, alors Dieu n’est plus digne de confiance et il est un menteur. Si la Bible contient des contradictions, alors Dieu est l’auteur de la confusion. En d’autres mots, si l’infaillibilité de la Bible n’existe pas, cela signifie que Dieu n’est pas Dieu.

4. La Bible nous juge et non vice-versa. « Car la Parole de Dieu…. juge les sentiments et les pensées du cœur » (Hébreux 4 : 12). Remarquer ici le lien entre « le cœur » et « la Parole ». La Parole examine, le cœur est examiné. Ôter certaines parties de la Parole pour quelque raison que ce soit, c’est inverser ce processus. Nous devenons alors ceux qui examinons, et la Parole doit alors se « soumettre » à notre « discernement supérieur ». Or Dieu dit pourtant : « Ô homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu ? » (Romains 9 : 20).

5. Le message de la Bible doit être saisi dans sa totalité. Il n’est pas une sorte de mélange doctrinal dont nous pourrions librement extraire ce que nous voulons. Beaucoup de gens aiment les versets où il est dit que Dieu les aime, mais ils n’aiment pas ceux qui disent que Dieu juge les pécheurs. Nous n’avons pas le droit de choisir seulement ce que nous aimons dans la Bible et laisser tout le reste de côté. Si la Bible est erronée concernant l’enfer, par exemple, alors qui peut prétendre qu’elle est vraie concernant le paradis ou en quoi que ce soit d’autre ? Si la Bible ne peut pas nous fournir une description détaillée et juste à propos de la création, alors peut-être bien que les détails qu'elle nous fournit sur le salut ne sont pas dignes de confiance non plus. Si l’histoire de Jonas est un mythe, alors l’histoire de Jésus peut l’être aussi. Et inversement, Dieu a dit ce qu’Il a dit, et la Bible se veut une image complète de qui est Dieu. « A toujours, Ô Eternel ! Ta Parole subsiste dans les cieux » (Psaume 119 : 89).

6. La Bible est notre seule règle concernant la foi et sa mise en pratique. Si elle n’est pas fiable, sur quoi pouvons-nous fonder nos croyances ? Jésus exige de nous la confiance, cela implique la confiance totale en ce qu'Il nous dit dans sa Parole. Jean 6 : 67-69 est un passage magnifique. Jésus vient de vivre l’abandon de beaucoup de ceux qui voulaient Le suivre. Il se tourne alors vers les douze apôtres et leur demande « Et vous, ne voulez-vous pas vous aussi vous en aller ? ». Et Pierre de répondre au nom de tous : « A qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle ? » Puissions-nous avoir la même confiance dans le Seigneur et en Sa Parole de vie.

Rien de ce que nous avons présenté ici ne doit être perçu comme le refus d’une véritable étude approfondie. L’infaillibilité de la Bible ne signifie pas que nous allons nous arrêter de réfléchir ou bien que nous allons accepter la Bible aveuglément. Il nous est demandé au contraire d’étudier la Bible (2 Timothée 2 : 15) et ceux qui essayent de le faire sont à féliciter (Actes 17 : 11). Mais nous pouvons aussi reconnaître qu’il y a des passages difficiles dans la Bible et de vrais désaccords dans leur interprétation. Notre but est d’approcher l’Ecriture d’une façon respectueuse et par la prière ; si nous trouvons quelque chose que nous ne comprenons pas, prions plus longuement, méditons davantage la Parole, et – si la réponse nous échappe encore – reconnaissons bien volontiers nos limites face à la Parole de Dieu.



Pourquoi est-il si important de croire en l’infaillibilité de la Bible ?

   
Pourquoi Dieu nous a-t-il donné quatre évangiles ?


Question : "Pourquoi Dieu nous a-t-il donné quatre évangiles ?"

Réponse : Voici quelques-unes de raisons pour lesquelles Dieu nous a donné quatre évangiles au lieu d’un seul.

1. Pour donner un portrait plus complet du Christ
La totalité de la Bible étant inspirée par Dieu (2 Timothée 3 : 16), Dieu s'est en réalité servi d’auteurs humains qui venaient d’horizons très divers, avec des personnalités très différentes, pour réaliser Ses objectifs au travers de leurs récits. Chacun des auteurs évangéliques avait un objectif précis derrière son évangile. Par la mise en œuvre de cet objectifs, chacun a souligné différents aspects de la personne et du ministère de Jésus-Christ.

Matthieu s’adressait à un public hébreu et un des buts de l’évangéliste était de montrer, à partir de la généalogie de Jésus et de l’accomplissement des prophéties, qu’Il était bien le Messie tant attendu et pouvoir ainsi convaincre les gens de Le croire. Matthieu met surtout en avant que Jésus est le Roi promis, le « Fils de David » qui sera pour toujours assis sur le trône d’Israël (Matthieu 9 : 27 ; 21 : 9).

Marc, un cousin de Barnabas (Colossiens 4 : 10), était lui un témoin visuel des événements de la vie de Christ et aussi un ami de l’apôtre Pierre. Marc, lui, s’adressait à un public de Gentils. Ceci se voit parce qu'il ne donne pas de détails sur ce qui compte aux yeux des Juifs (les généalogies, les polémiques entre Christ et les leaders juifs de son époque, les citations fréquentes de l’Ancien Testament, etc.). Marc met en valeur Christ comme le Serviteur Souffrant, Celui qui est venu non pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude (Marc 10 : 45).

Luc, « le médecin bien-aimé » (Colossiens 4 : 14 KJV), évangéliste et compagnon de l’apôtre Paul, a écrit à la fois l’Evangile de Luc et les Actes des Apôtres. Luc est le seul auteur Gentil du Nouveau Testament. Il a depuis toujours été considéré comme un brillant historien et un enseignant par tous ceux qui ont utilisé ses écrits dans le cadre de leurs études géologiques et historiques. Comme historien, il déclare vouloir rendre compte de la vie du Christ de façon chronologique et selon les témoins oculaires (Luc 1 : 1-4). S'adressant personnellement à Théophile, apparemment un Gentil de haut rang, Luc a écrit son évangile en tenant compte du fait qu'il s'adressait à un public de Gentils; son objectif principal a donc été de montrer que la foi d’un chrétien est fondée sur des événements historiquement avérés et vérifiables. Luc fait souvent référence au « Fils de l’Homme », mettant ainsi en avant Son humanité, donnant de nombreux détails qui ne figurent pas dans les autres évangiles.

Le livre de Jean, écrit par l’Apôtre, est différent des trois autres évangiles et possède un contenu théologique plus dense sur la personne du Christ et sur le sens de la foi. Les évangiles de Matthieu, Marc, et Luc sont appelés « les Evangiles synoptiques » parce que leurs styles et leur contenu sont très proches et qu’ils retracent dans les grandes lignes la vie de Christ. L’évangile de Jean, lui, ne commence ni par la naissance ni par le ministère terrestre de Jésus : il relate d'abord l'activité et les caractéristiques du Fils de Dieu avant qu’Il ne devienne un homme (Jean 1 : 14). L’évangile de Jean souligne la divinité du Christ, comme nous pouvons le voir dans l’utilisation de phrases telles que « La Parole était Dieu » (Jean 1 : 1), « le Sauveur du Monde » (Jean 4 : 42), le « le Fils de Dieu » (répété plusieurs fois) et «Mon Seigneur et ….. Mon Dieu (Jean 20 : 28). Dans l’évangile de Jean, Jésus affirme aussi sa divinité avec plusieurs « Je suis ». Le plus significatif d’entre eux se trouve dans Jean 8 : 58 où Il déclare : « Avant qu’Abraham fût, Je suis » (comparer avec Exode 13-14). Mais Jean insiste aussi sur l’humanité de Jésus, souhaitant dénoncer ainsi l’erreur d’une secte religieuse de son époque, les Gnostiques, qui ne croyaient pas à l'humanité de Christ. L’évangile de Jean mentionne très clairement le but dans lequel il a été écrit : « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles qui ne sont pas décrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son Nom » (Jean 20, 30-31).

En possession donc de quatre versions distinctes mais tout aussi exactes de la vie du Christ, les différents aspects de Sa personne et de Son ministère nous sont ainsi révélés. Chaque récit devient alors comme un fil de coloris différents, tissés ensemble sur une tapisserie pour former un tableau plus complet de Celui qui échappe à toute description. Bien que nous ne pourrons jamais totalement comprendre tout ce qui concerne le Christ (Jean 20-30), au travers des quatre évangiles qui nous ont été transmis néanmoins nous en savons assez sur Lui pour pouvoir reconnaître qui Il est et ce qu’Il a fait pour nous afin que nous puissions avoir la vie par le moyen de la foi en Lui.

2. Pour nous permettre de vérifier de façon objective la véracité de leurs affirmations
La Bible a affirmé très tôt qu’un jugement contre quelqu'un ne pouvait être prononcé par un tribunal sur la déposition d'un seul témoin oculaire mais sur celle d’au moins deux ou trois personnes. De même, ayant plusieurs points de vue sur la personne du Christ et Son ministère, il nous est possible d’attester de la véracité de l’information que nous avons sur Lui.

Simon Greanleaf, une autorité très reconnue et très appréciée dans le domaine des preuves qui sont recevables devant un tribunal, a examiné les quatre évangiles d'un point de vue strictement juridique. Il en a conclu que le type de récits rapportés dans les évangiles par des témoins oculaires – récits qui concordent mais où chaque auteur choisit de soustraire ou d’ajouter des détails différents des autres – présentait les mêmes caractéristiques que des sources fiables et indépendantes qui pouvaient être acceptées comme preuve importante devant une cour de justice. Si les évangiles avaient été identiques - avec les mêmes informations, les mêmes détails rapportés, la même perspective – cela aurait pu induire qu’il y avait eu connivence, c’est-à-dire que les évangélistes se seraient mis d’accord à l’avance pour que leur histoire tienne debout et qu’elle semble crédible. Les différences entre les évangiles, même les apparentes contradictions de détails dans une première approche, prouvent la nature indépendante de tous ces récits. Ainsi la nature indépendante des récits des quatre évangiles parfaitement concordantes au niveau des informations qu’ils nous transmettent, mais différente dans leur perspective (dans le nombre de détails donnés ou encore dans les événements rapportés) démontrent bien que le souvenir que nous avons de la vie du Christ et de Son ministère dans les évangiles sont bien factuels et totalement fiables.

3. Récompenser ceux qui sont des chercheurs perspicaces
Beaucoup peut être acquis par une étude personnelle de chacun des Evangiles. Mais peut-être pouvons-nous tirer encore davantage d’une comparaison et d’un contraste entre les différents récits des événements du ministère de Christ. Par exemple, dans Matthieu 14, nous est rapporté le récit de la nourriture distribuée aux cinq mille hommes et la marche de Jésus sur les eaux. Dans Matthieu 14 : 22, il nous est dit que Jésus « obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant Lui de l’autre côté, pendant qu’il renverrait la foule ». On peut se poser la question : Pourquoi fit Il cela ? Rien ne nous est dit à ce sujet dans le texte de Matthieu. Mais lorsque nous le comparons avec Marc 6, nous voyons que les disciples revenaient tout juste de chasser des démons et de guérir des gens par l’autorité qu’Il leur avait transmise quand Il les avait envoyés deux par deux. Mais ils en étaient revenus avec « la grosse tête », oubliant leur véritable place, et quasiment prêts à Lui donner des instructions (Matthieu 14 : 15). En les renvoyant ainsi, le soir de l’autre côté de la mer de Galilée, Jésus leur révèle deux choses. Alors qu’ils luttaient contre le vent et les flots s’appuyant sur leurs propres forces jusqu’aux premières heures de la matinée (Marc 6 : 48-50), ils ont commencé à comprendre que : 1) par eux-mêmes ils ne pouvaient rien faire sans Dieu ; 2) rien ne leur est impossible s’ils font appel à Lui et s’ils vivent dépendants de sa Puissance. Il est ainsi de nombreux passages contenant des « perles » semblables à trouver par des étudiants attentifs de la Parole de Dieu et prenant le temps de comparer l’Ecriture à l’Ecriture.



Pourquoi Dieu nous a-t-il donné quatre évangiles ?

   
Est-ce que je dois croire en l'infaillibilité de la Bible pour être sauvé ?


Question : "Est-ce que je dois croire en l'infaillibilité de la Bible pour être sauvé ?"

Réponse : Nous ne sommes pas sauvés parce que nous croyons à l'inspiration ou à l'infaillibilité de la Bible. Nous sommes sauvés quand nous reconnaissons Jésus-Christ comme notre Sauveur (Jean 3 : 16 ; Ephésiens 2 : 8-9 ; Romains 10 : 9-10). Nous ne pouvons pas nier pourtant que c'est uniquement par la Bible que nous connaissons Jésus, Sa mort et Sa résurrection en notre faveur (2 Corinthiens 5 : 21; Romains 5 : 8). Nous ne sommes pas obligés de tout croire dans la Bible pour être sauvés – mais par contre nous devons absolument croire en la personne de Jésus-Christ qui nous est révélée dans la Bible. Nous devrions vraiment nous attacher à la Bible comme étant la Parole de Dieu et croire à tout ce que la Bible nous enseigne.

Au début, lorsque les gens sont sauvés, ils connaissent généralement peu la Bible. Le salut est un processus qui commence d'abord par une prise de conscience de notre état de pécheur et non par la compréhension de l'infaillibilité de la Bible. Notre conscience nous dit que, par nos propres mérites, nous sommes incapables de nous tenir devant un Dieu Saint. Nous savons que nous ne sommes pas assez justes pour faire cela; alors, nous devons nous tourner vers Lui et accepter le sacrifice de Son Fils à la croix en rançon de nos péchés. Nous plaçons notre pleine confiance en Lui. A partir de ce moment-là, nous possédons une nature nouvelle, pure, non souillée par le péché. L'Esprit de Dieu habite dans nos cœurs, nous scellant à Lui pour l'éternité. A partir de là, nous avançons dans notre marche avec Dieu, Lui obéissant chaque jour davantage. Cette progression se fait par une lecture quotidienne de la Parole de Dieu qui nous aide à grandir dans la foi et nous fortifie dans notre marche avec Lui. Seule la Bible a le pouvoir d'accomplir ce miracle dans nos vies.

Si nous croyons à la Personne et à l'œuvre du Seigneur Jésus-Christ, il nous est enseigné par la Bible que nous sommes alors sauvés. Quand nous faisons une totale confiance à Jésus-Christ, le St Esprit travaille nos cœurs et nos esprits et nous donne la conviction que la Bible est vraie et que nous devons la croire (2 Timothée 3, 16-17). S'il demeure des doutes dans notre esprit au sujet de l'infaillibilité de l'Ecriture, le meilleur moyen de les écarter c'est de demander à Dieu Lui-même de nous donner une certitude concernant sa Parole et une pleine confiance en elle. Il est plus que désireux de donner une réponse à ceux qui Le cherchent sincèrement de tout leur cœur (Matthieu 7 : 7-8).



Est-ce que je dois croire en l'infaillibilité de la Bible pour être sauvé ?

   
Quels sont les livres perdus de la Bible ?


Question : "Quels sont les livres perdus de la Bible ?"

Réponse : Il n’existe pas de « livres perdus » de la Bible ou de livres qui auraient été retirés de la Bible. Il y a beaucoup de légendes et de rumeurs de livres perdus, mais ces histoires sont sans fondement. Chaque livre que Dieu a inspiré et a destiné à être dans la Bible, est dans la Bible. Il y a littéralement des centaines de livres religieux qui ont été écrits à la même époque que les livres de la Bible ; Certains de ces livres contiennent des récits véridiques de choses qui ont bien eu lieu (par exemple : 1 Macchabées) ; d’autres contiennent de bons enseignements spirituels (par exemple : la sagesse de Salomon). Cependant ces livres ne sont pas inspirés de Dieu. Si nous lisons ces livres, comme par exemple les livres apocryphes, nous devons les considérer comme des livres d’histoire qui sont faillibles, et non pas comme la parole inspirée et infaillible (sans erreur) de Dieu (2 Timothée 3 :16-17).

L’évangile de Thomas par exemple, était une imposture (une fraude) concoctée au 3ème ou 4ème siècle après J.C, et qui prétendait avoir été écrit par l’apôtre Thomas. Il n’a pas été écrit par Thomas. Les premiers Pères de l’Eglise ont presque tous universellement rejeté l’évangile de Thomas comme étant un document hérétique. Il contient beaucoup de choses fausses et à caractère hérétique que Jésus aurait dites et faites ; aucune (ou presque) de ces informations n’ont de rapport avec la réalité. L’épître de Barnabas ne fut pas écrite par le Barnabas de la Bible, mais par un imposteur. On peut dire la même chose de l’évangile de Philippe, l’apocalypse de Pierre, etc.

Il y a un seul Dieu. La Bible a un seul auteur et c’est un livre complet. Il contient un seul et unique plan de grâce, consigné dans la Bible du début de sa conception, en passant par sa réalisation et jusqu ‘à son aboutissement ou son terme. De la prédestination à la glorification, la Bible est l’histoire de Dieu rachetant son peuple choisi, à la louange de sa gloire. Alors que l’on voit les desseins rédempteurs et le plan de Dieu se dérouler tout au long des Ecritures, les thèmes qui reviennent sans arrêt mettent constamment l’accent sur le caractère de Dieu, le jugement du péché et de la désobéissance, la bénédiction de la foi et de l’obéissance, le Seigneur et Sauveur et le sacrifice pour le péché, et enfin le Royaume et la gloire à venir. C’est l’intention de Dieu que nous connaissions et que nous comprenions ces cinq thèmes, parce que nos vies et nos destinées éternelles en dépendent. Il est par conséquent impensable que Dieu puisse permettre que certaines informations si vitales pour nous, soient perdues d’une façon quelconque. La Bible est complète (achevée dans son intégralité, parfaite), afin que nous qui la lisons et qui la comprenons, puissions aussi être « accomplis et propres à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3 :16-17)



Quels sont les livres perdus de la Bible ?

   
Par quel passage commencer la lecture de la Bible ?


Question : "Par quel passage commencer la lecture de la Bible ?"

Réponse : Pour les débutants, il est important d'abord de réaliser que la Bible n'est pas un livre ordinaire qui se lit tranquillement du début jusqu'à la fin. C'est en fait comme une bibliothèque, une collection de livres écrits par différents auteurs dans plusieurs langues tout au long de 1500 années. Martin Luther disait que la Bible était « le berceau du Christ » parce qu'en définitive toute l'histoire biblique et toutes les prophéties sont tournées vers Jésus. Mais toute lecture de la Bible devrait commencer par les Evangiles. L'évangile de Marc, court et très concentré est un bon endroit. Puis, vous pouvez avoir envie d'aller dans l'évangile de Jean surtout centré sur ce que Jésus disait de Lui. Marc relate surtout ce que Jésus a fait tandis que Jean raconte surtout ce qu'Il a dit et qui Il était. Dans Jean on trouve les passages les plus simples et les plus clairs mais aussi les plus profonds et les plus intenses. La lecture des Evangiles (Matthieu, Marc, Luc, Jean) vous familiarisera avec la vie et le ministère du Christ.

Ensuite, lisez certaines Epîtres (Romains, Ephésiens, Philippiens). Elles nous montrent comment vivre nos vies d’une façon qui honore Dieu. Quand vous commencerez à lire l’Ancien Testament, débutez par le livre de la Genèse. Il raconte comment Dieu créa le monde et comment l’humanité tomba dans le péché et les conséquences de cette chute pour le monde. La lecture de l’Exode, du Lévitique, de Nombres ou du Deutéronome peut être difficile car ces textes décrivent en détail toutes les lois imposées par Dieu au peuple juif. Il ne faut pas s’abstenir de les lire, mais il faut peut-être les laisser pour un peu plus tard. En tout cas, essayez de ne pas vous y enliser. Lisez de Josué à Chroniques pour acquérir une bonne base de l’histoire d’Israël. Lisez des Psaumes jusqu’au Cantique des Cantiques pour découvrir la poésie et la sagesse hébraïques. Les livres prophétiques, d’Esaïe à Malachie, peuvent aussi se révéler difficiles. Rappelez-vous, la clé pour comprendre la Bible, c’est de demander à Dieu la Sagesse (Jacques 1 : 5). Dieu est l’auteur de la Bible et Il veut que vous puissiez comprendre Sa Parole.

Il est important de savoir que tout en chacun ne peut pas être un étudiant qui étudie la Bible avec succès. Seuls ceux qui ont les « qualifications » adéquates pour étudier la Bible peuvent le faire avec les bénédictions de Dieu :

Etes-vous sauvés par la foi en Jésus-Christ (1 Corinthiens 2 : 14-16) ?
Avez-vous faim de la Parole de Dieu (1 Pierre 2 : 2) ?
Recherchez-vous avec zèle la Parole de Dieu (Actes 17 : 11) ?

Si vous avez répondu « oui » à ces trois questions, vous pouvez être sûr que Dieu va bénir les efforts que vous faites pour Le connaître Lui et Sa Parole. Et ce, où que vous commenciez et quelle que soit votre méthode d’étude. Si vous n’êtes pas sûr que vous êtes chrétien – que vous avez été sauvé par la foi en Jésus-Christ et que le St Esprit est en vous – il vous sera impossible de comprendre la signification des mots de l’Ecriture. Les vérités de la Bible sont cachées aux yeux de ceux qui n’ont pas encore la foi en Jésus-Christ. Mais elles sont vie pour ceux qui croient (1 Corinthiens 2 : 13-14 ; Jean 6 : 63).



Par quel passage commencer la lecture de la Bible ?