Questions sur l’Eglise

Qu’est-ce que l’Eglise ?


Question : "Qu’est-ce que l’Eglise ?"

Réponse : Nombreux sont ceux qui comprennent l’Eglise comme un bâtiment. Il ne s’agit pas de la compréhension biblique de l’Eglise. Le mot église vient du grec “Ecclesia” qui signifie “assemblée” ou “ceux qui sont appelés hors de”. Le sens profond de “l’Eglise” n’est pas un édifice, mais les gens. Ironiquement, si vous demandez à quelqu’un quel église il fréquente, il vous répondra baptiste, méthodiste ou une autre dénomination. Souvent, les gens font référence à un bâtiment ou une dénomination. Lisez Romains 16:5 : “Saluez également l'Église qui se réunit dans leur maison.”. Paul fait référence à l’Eglise qui se réunit dans une maison, pas un bâtiment, mais un groupe de croyants.

L’Eglise est le Corps du Christ. Ephésiens 1:22-23 dit : “Oui, il a tout mis sous ses pieds et il l'a donné, au sommet de tout, pour tête à l'Église qui est son corps, la plénitude de Celui que Dieu remplit lui-même totalement.”. Le Corps du Christ est constitué de tous les croyants depuis la Pentecôte jusqu’à l’Enlèvement de la fin des temps. Le Corps du Christ comprend deux aspects :

(1) L’Eglise universelle est l’Eglise constituée de tous ceux qui ont une relation personnelle avec Jésus-Christ. 1 Corinthiens 12:13 dit : “Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.”. Nous voyons que quiconque croit fait partie du Corps du Christ. La vraie Eglise de Dieu n’est pas un bâtiment ou une dénomination particulière. L’Eglise universelle de Dieu, c’est tos ceux qui ont reçu le salut par la foi en Jésus-Christ.

(2) L’église locale est décrite dans Galates 1:1-2 : “Paul, apôtre, … et tous les frères qui sont avec moi, aux Églises de Galatie.”. Nous voyons ici que dans la province de Galicie, il y avait de nombreuses – ce que nous appelons des églises locales. Une église baptiste, une église luthérienne, une église catholique, etc. n’est pas L’église, dans le sens de l’Eglise universelle – mais une église locale. L’Eglise locale est comprise de ceux qui ont mis leur confiance en Christ pour leur salut. Ces membres de l’Eglise universelle devraient rechercher la communion et l’édification au sein d’une église locale.

En résumé, l’Eglise n’est pas un bâtiment ou une dénomination. Selon la Bible, l’Eglise est le Corps du Christ – tous ceux qui ont mis leur foi en Jésus-Christ pour leur salut (Jean 3:16; 1 Corinthiens 12:13). Ce sont des membres de l’Eglise universelle (le Corps du Christ) au sein d’églises locales.



Qu’est-ce que l’Eglise ?

   
Quel est le but de l’Eglise ?


Question : "Quel est le but de l’Eglise ?"

Réponse : Actes 2:42 pourrait être considérer comme la déclaration d’objectifs de l’Eglise : “Ils étaient assidus à l'enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.”. Ainsi, selon ce verset, le but et les activités de l’Eglise devraient être : (1) enseigner de la doctrine biblique, (2) offrir un espace de communion pour les croyants, (3) partager la Cène du Seigneur et (4) prier.

L’Eglise doit enseigner la doctrine biblique pour que nous puissions être enracinés dans notre foi. Ephésiens 4:14 nous dit : “Ainsi, nous ne serons plus des enfants, ballottés, menés à la dérive à tout vent de doctrine, joués par les hommes et leur astuce à fourvoyer dans l'erreur.”. L’Eglise doit être un lieu de communion où les chrétiens peuvent se dévouer les uns aux autres et s’honorer les uns les autres (Romains 12:10), s’instruire les uns les autres (Romains 15:14), être bon et compatissant les uns envers les autres (1 Thessaloniciens 5:11) et plus important encore s’aimer les uns les autres (1 Jean 3:11).

L’Eglise doit être un lieu où les croyants partage la Cène du Seigneur, faisant mémoire de la mort du Christ et du sang versé pour nous (1 Corinthiens 11:23-26). Le concept de “rompre le pain” (Actes 2:42) comprends aussi l’idée de prendre des repas ensemble, ce qui est un autre exemple de communion manifestée par l’Eglise. Le but final de l’Eglise selon Actes 2:42 est la prière. L’Eglise doit être un lieu qui encourage à, enseigne et pratique la prière. Philippiens 4:6-7 nous encourage à : “Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute occasion, par la prière et la supplication accompagnées d'action de grâce, faites connaître vos demandes à Dieu. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ.”

Une autre commission de l’Eglise est de proclamer l’Evangile du salut par Jésus-Christ (Matthieu 28:18-20; Actes 1:8). L’Eglise est appelée à partager fidèlement l’Evangile par la parole et les actes. L’Eglise doit être un phare dans la communauté – montrant à tous le chemin vers notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. L’Eglise doit aussi bien promouvoir l’Evangile que préparer ses membres à proclamer l’Evangile (1 Pierre 3:15).

Quelques buts finaux de l’Eglise sont donnés dans Jacques 1:27 : “La religion pure et sans tache devant Dieu le Père, la voici : visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse ; se garder du monde pour ne pas se souiller.”. L’Eglise doit s’occuper de ceux qui sont dans le besoin. Cela ne s’arrête pas à l’annonce de l’Evangile, mais inclut de pourvoir aussi aux besoins physiques (nourriture, habits et abri) selon que cela est nécessaire et approprié. L’Eglise doit aussi équiper les croyants en Christ avec les outils dont ils ont besoin pour vaincre le péché et demeurer libre de la pollution de ce monde. Les principes susmentionnés rendent cela possible : enseignement biblique et communion fraternelle chrétienne.

Alors, tout cela dit, quel est le but l’Eglise ? J’aime l’illustration dans 1 Corinthiens 12:12-27. L’Eglise est le “corps” de Dieu – nous sommes ses mains, sa bouches, ses pieds dans ce monde. Nous avons à faire les choses que Jésus ferait s’il était sur terre physiquement. L’Eglise doit être “chrétienne” - “à l’image du Christ” et à la suite du Christ.



Quel est le but de l’Eglise ?

   
Pourquoi est-il important de participer à la vie d’une église ?


Question : "Pourquoi est-il important de participer à la vie d’une église ?"

Réponse : La Bible nous dit que nous avons besoin de participer à la vie d’une église pour que nous puissions adorer Dieu avec d’autres croyants et recevoir l’enseignement de sa Parole pour notre croissance spirituelle (Actes 2:42; Hébreux 10:25). L’Eglise est le lieu où les croyants peuvent s’aimer les uns les autres (1 Jean 4:12), s’encourager les uns les autres (Hébreux 3:13), s’inciter les uns les autres (Hébreux 10:24), se servir les uns les autres (Galates 5:13), s’instruire les uns les autres (Romains 15:14), s’honorer les uns les autres (Romains 12:10), et démontrer de la bonté et de la compassion envers les uns les autres (Ephésiens 4:32).

Quand quelqu’un met sa confiance en Jésus-Christ pour son salut, il ou elle devient un membre du Corps du Christ (1 Corinthiens 12:27). Pour qu’un “corps-église” fonctionne correctement, toutes les parties doivent être présentes (1 Corinthiens 12:14-20). De même, un croyant n’atteindra jamais sa pleine maturité spirituelle sans l’aide et les encouragements d’autres croyants (1 Corinthiens 12:21-26). Pour toutes ces raisons, la participation active dans la vie d’une église et la communion fraternelle devraient faire partie de la vie de tout croyant. Un participation hebdomadaire n’est pas requise pour les croyants, mais quelqu’un qui a mis sa confiance en Christ devrait avoir le désir d’adorer Dieu, être enseigné sa Parole et être en communion avec d’autres croyants.



Pourquoi est-il important de participer à la vie d’une église ?

   
Quelle est l’importance de la Cène du Seigneur / communion chrétienne ?


Question : "Quelle est l’importance de la Cène du Seigneur / communion chrétienne ?"

Réponse : Une étude de la Cène du Seigneur est une expérience émouvante tant le sens en est profond. Au moment de la célébration ancestrale de la Pâques, la veille de sa mort, notre Seigneur institua un nouveau repas de communion significatif que nous partageons jusqu’à ce jour : c’est la plus haute expression d’adoration chrétienne. C’est une “prédiction gestuelle”, faisant mémoire de sa mort et résurrection et contemplant par avance son retour en gloire.

La Pâques est la fête la plus sacrée du calendrier juif. Elle commémore la dernière plaie d’Egypte quand les premiers-nés d’Egypte moururent et que les Israéliens furent épargnés à cause du sang d’un agneau aspergé sur les montants des portes. L’agneau fut alors rôti et mangé avec des pains sans levain. Dieu ordonna que cette fête soit célébrée de génération en génération. Ce récit se trouve dans Exode 12.

Durant cette célébration, Jésus et ses disciples chantèrent un ou plusieurs des psaumes du Hallel (Psaumes 111-118). Jésus pris un pain et rendit grâce à Dieu. Il le rompit et le leur donna en disant : “Prenez et mangez, ceci est mon corps qui est brisé pour vous”. De même façon, il prit la coupe, et quand il eut mangé, il le leur donna pour qu’ils en boivent. Il dit : “Ceci est la coupe de l’Alliance Nouvelle en mon sang, faites ceci en mémoire de moi.” Il conclut la fête en chantant un dernier psaume et ils sortir dans la nuit pour se rendre au Mont des Oliviers. C’est là que Jésus fut trahi, comme prédit, par Judas. Le jour suivant, il fut crucifié.

Les récits de la Cène du Seigneur se trouvent dans les évangiles de Matthieu 26:26-29, Marc 14:17-25, Luc 22:7-22 et Jean 13:21-30. L’apôtre Paul écrivit sur la Cène du Seigneur par inspiration divine dans 1 Corinthiens 11:23-29 (par inspiration car Paul n’était bien sur pas présent dans la chambre haute au moment de l’institution de la Cène). Paul fait une déclaration qui ne se trouve pas dans les évangiles : “C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement se rendra coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun s'éprouve soi-même avant de manger ce pain et de boire cette coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps mange et boit sa propre condamnation.”. Il est permis de se demander ce que signifie partager le pain et le vin “d’une manière indigne”. Cette expression pourrait signifier que nous ne prenons pas la mesure du sens véritable du pain et du vin, ou que nous oublions quel prix énorme le Sauveur a payé pour notre salut. Elle pourrait signifier aussi que la célébration est devenue un rituel mort et purement formel ou que nous venons à la table avec un péché non confessé. Pour respecter l’instruction de Paul, chacun devrait examiner sa conscience avant de manger le pain ou boire à la coupe pour prendre garde à l’avertissement.

Une autre déclaration de Paul qui ne figure pas dans les évangiles est : “Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.” (11:26). Cela borne cette célébration dans le temps – jusqu’au retour du Seigneur. De ces brefs récits nous apprenons que Jésus se servit de deux éléments des plus fragiles comme symboles de son corps et de son sang et les instaura comme un monument à sa mort. Non pas un monument gravé dans le marbre ou de bronze moulé, mais de pein et de jus de raisin.

Il déclara que le pain indiquait son corps qui serait brisé – il n’eut pas un seul os de fracturé, mais son corps était tellement brisé qu’il en était é peine reconnaissable (Psaumes 22:12-17, Esaïe 53:4-7). Le jus de raisin indiquait son sang, désignant la mort terrible qu’il allait bientôt affronter. Lui, le Fils parfait de Dieu, devint l’accomplissement des prophéties innombrables de l’Ancien Testament concernant un Rédempteur (Genèse 3:15, Psaumes 22, Esaïe 53, etc.). Quand il dit : “Faites ceci en mémoire de moi”, cela indiquait que cette célébration devait continuer par la suite et que la Pâque, qui nécessitait le sacrifice d’un agneau et portait le regard vers l’avenir à l’avènement de l’Agneau de Dieu qui enlèverait le péché du monde, devenait obsolète. L’Alliance Nouvelle prit sa place quand Christ, l’Agneau Pascal (1 Corinthiens 5:7), fut sacrifié (Hébreux 8:8-13). Le système sacrificiel n’était plus nécessaire (Hébreux 9:25-28).



Quelle est l’importance de la Cène du Seigneur / communion chrétienne ?

   
Quelle est l'importance du baptême Chrétien ?


Question : "Quelle est l'importance du baptême Chrétien ?"

Réponse : Le baptême chrétien, selon la Bible, est un témoignage extérieur de ce qui est arrivé intérieurement dans la vie d'un croyant. Le baptême Chrétien illustre l'identification d'un croyant avec la mort du Christ, Son enterrement et Sa résurrection. La Bible déclare, “Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en Sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.” (Romains 6:3-4 NIV). Dans le baptême Chrétien, l'action d’être immergé dans l'eau représente être enterré avec le Christ. L'action de sortir de l'eau est une image de la résurrection du Christ.

Dans le baptême Chrétien, il devrait y avoir deux conditions avant qu'une personne ne soit baptisée: (1) la personne étant baptisée doit avoir eu confiance en Jésus Christ comme le Sauveur et (2) la personne doit comprendre ce que le baptême signifie. Si une personne reconnaît le Seigneur Jésus comme le Sauveur, comprend que le baptême Chrétien est une étape d'obéissance dans la proclamation publique de sa foi en le Christ et désire être baptisée - alors il n'y a aucune raison d'empêcher le croyant d'être baptisé. Selon la Bible, le baptême Chrétien est simplement une étape d'obéissance, une proclamation publique de sa foi en le Christ seul pour le salut. Le baptême Chrétien est important parce que c'est une étape d'obéissance - une déclaration publique de sa foi en le Christ et de son engagement envers Lui, et une identification avec la mort du Christ, Son enterrement et Sa résurrection.



Quelle est l'importance du baptême Chrétien ?

   
Les chrétiens doivent-ils observer le Sabbat ?


Question : "Les chrétiens doivent-ils observer le Sabbat ?"

Réponse : Il est souvent proféré que “Dieu institua le Sabbat en Eden” à cause de la corrélation entre le Sabbat er Exode 20:11. Même si le repos de Dieu le septième jour (Genèse 2:3) préfigurait la future loi du Sabbat, il n’y a pas de mention du Sabbat avant que les enfants d’Israël ne sortent du pays d’Egypte. Nulle part dans les Ecritures ne trouve-t-on d’allusions qu’un Sabbat ne fut observé entre Adam et Moïse.

La Parole de Dieu explicite clairement que l’observance du Sabbat fut un signe particulier entre Dieu et Israël : “Moïse monta vers Dieu. Le SEIGNEUR l'appela de la montagne en disant : “Tu diras ceci à la maison de Jacob et tu transmettras cet enseignement aux fils d'Israël : Vous avez vu vous-mêmes ce que j'ai fait à l'Egypte, comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et vous ai fait arriver jusqu'à moi. Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon alliance, vous serez ma part personnelle parmi tous les peuples-puisque c'est à moi qu'appartient toute la terre.” (Exode 19:3–5).

“Les fils d'Israël garderont le sabbat pour faire du sabbat, d'âge en âge, une alliance perpétuelle. Pour toujours, entre les fils d'Israël et moi, il est le signe qu'en six jours le SEIGNEUR a fait le ciel et la terre mais que le septième jour, il a chômé et repris son souffle.” (Exode 31:16–17).

Dans Deutéronome 5, Moïse proclame à nouveau les dix commandements à la prochaine génération d’Israélites. Ici, après avoir donné le commandement d’observer le Sabbat aux versets 12-14, Moïse en donne la raison pourquoi le Sabbat fut donné à la nation d’Israël : “Tu te souviendras qu'au pays d'Egypte tu étais esclave, et que le SEIGNEUR ton Dieu t'a fait sortir de là d'une main forte et le bras étendu ; c'est pourquoi le SEIGNEUR ton Dieu t'a ordonné de pratiquer le jour du sabbat.” (Deutéronome 5:15).

Remarquez l’expression c’est pourquoi. L’intention de Dieu en instituant le Sabbat n’était pas le souvenir de la création, mais bien le souvenir de l’esclavage en Egypte et la délivrance du Seigneur. Prenez bien note des exigences du Sabbat : une personne astreinte à la loi du Sabbat ne pouvait quitter sa maison le jour du Sabbat (Exode 16:29), elle ne pouvait faire un feu (Exode 35:3) et elle ne pouvait contraindre quiconque à travailler (Deutéronome 5:14). Une personne qui enfreignait la loi du Sabbat était condamnée à mort (Exode 31:15 ; Nombres 15:32–35).

Un examen des passages du Nouveau Testament nous montre quatre points importants : 1) Quand Jésus apparaît dans son corps ressuscité et que le jour est mentionné, il s’agit toujours du premier jour de la semaine (Matthieu 28:1, 9, 10 ; Marc 16:9 ; Luc 24:1, 13, 15 ; Jean 20:19, 26). 2) La seule fois que le Sabbat est mentionné d’Actes à Apocalypse c’est dans le but d’évangéliser les juifs et le cadre est une synagogue (Actes chapitres 13–18). Paul écrivit : “J'ai été avec les Juifs comme un Juif, pour gagner les Juifs” (1 Corinthiens 9:20). Paul n’est pas allé à la synagogue pour être en communion avec et édifier les saints, mais pour condamner et sauver les perdus. 3) Quand Paul déclare “Désormais c'est aux païens que j'irai.” (Actes 18:6), le Sabbat n’est plus jamais mentionné. Et 4) au lieu de suggérer l’observance du Sabbat, le reste du Nouveau Testament laisse supposer le contraire (y compris la seule exception au point 3 ci-dessus, trouvé dans Colossiens 2:16).

En examinant de plus prêt le point 4 ci-dessus, il en ressort qu’il n’y a pas d’obligations pour le croyant néotestamentaire d’observer le Sabbat et que l’idée d’un dimanche “Sabbat chrétien” est non-biblique. Comme discuté précédemment, le Sabbat est mentionné qu’une fois après que Paul se soit concentré sur les païens : “Dès lors, que nul ne vous condamne pour des questions de nourriture ou de boisson, à propos d'une fête, d'une nouvelle lune ou de sabbats. Tout cela n'est que l'ombre de ce qui devait venir, mais la réalité relève du Christ.” (Colossiens 2:16–17). Le Sabbat juif est aboli par la croix où Christ “a annulé le document accusateur que les commandements retournaient contre nous, il l'a fait disparaître, il l'a cloué à la croix” (Colossiens 2:14).

Cette idée est répétée plus d’une fois dans le Nouveau Testament : “Pour l'un, il y a des différences entre les jours ; pour l'autre, ils se valent tous. Que chacun, en son jugement personnel, soit animé d'une pleine conviction. Celui qui tient compte des jours le fait pour le Seigneur.” (Romains 14:5–6a). “Mais maintenant que vous connaissez Dieu, ou plutôt que vous êtes connus de lui, comment pouvez-vous retourner encore à des éléments faibles et pauvres, dans la volonté de vous y asservir de nouveau ? Vous observez religieusement les jours, les mois, les saisons, les années !” (Galates 4:9–10).

D’aucuns prétendent qu’une instruction de Constantin en 321 ap. JC “changea” le Sabbat de samedi à dimanche. Quel jour de la semaine l’Eglise primitive se réunissait-elle ? Les Ecritures ne mentionnent jamais un rassemblement communautaire de croyants pour célébrer un Sabbat (samedi). Toutefois, il y a des passages qui mentionnent clairement le premier jour de la semaine. Par exemple, Actes 20:7 déclare : “Le premier jour de la semaine, alors que nous étions réunis pour rompre le pain, Paul, qui devait partir le lendemain, adressait la parole aux frères et il avait prolongé l'entretien jusque vers minuit.”. Dans 1 Corinthiens 16:2, Paul recommande aux croyants de Corinthe : “Le premier jour de chaque semaine, chacun mettra de côté chez lui ce qu'il aura réussi à épargner, afin qu'on n'attende pas mon arrivée pour recueillir les dons.”. Comme Paul décrit cette offrande comme un “service” dans 2 Corinthiens 9 :12, cette collecte doit avoir un lien avec la célébration dominical du l’assemblée chrétienne. Historiquement dimanche, et non samedi, était le jour normal de réunion d’églises des chrétiens, et cette pratique date du premier siècle.

Le Sabbat fut donné à Israël et non à l’Eglise. Le Sabbat est encore le samedi, et non le dimanche, et n’a jamais changé. Mais le Sabbat fait partie de la Loi de l’Ancien Testament, et les chrétiens sont libérés des liens de la Loi (Galates 4:1-26; Romains 6:14). L’observance du Sabbat n’est pas exigée de la part de chrétiens – que ce soit un samedi ou un dimanche. Le premier jour de la semaine, dimanche, le Jour du Seigneur (Apocalypse 1:10) célèbre la Nouvelle Création, avec Christ pour tête. Nous ne sommes pas astreints au Sabbat mosaïque – pour le repos, mais nous sommes libres de suivre le Christ ressuscité – pour le servir. L’apôtre Paul a dit que chaque chrétien devrait décider s’il veut observer un repos sabbatique : “Pour l'un, il y a des différences entre les jours ; pour l'autre, ils se valent tous. Que chacun, en son jugement personnel, soit animé d'une pleine conviction.” (Romains 14:5). Nous avons à odirer Dieu tous les jours, et pas seulement le samedi ou le dimanche.



Les chrétiens doivent-ils observer le Sabbat ?

   
Pourquoi devrais-je croire en une religion institutionnelle ?


Question : "Pourquoi devrais-je croire en une religion institutionnelle ?"

Réponse : La “religion” est définie dans le dictionnaire comme “la croyance en un Dieu ou des dieux à adorer, exprimé usuellement par une conduite et un rituel spécifique ; un système spécifique de croyance, de culte, etc., impliquant souvent un code d’éthique”. A la lumière de cette définition, la Bible parle effectivement de religion institutionnelle et souvent son but et ses impacts ne plaisent pas à Dieu. Vous trouverez ci-après une liste d’exemples ou la religion institutionnelle est décrite.

Genèse 11:1-9 : dans la première occurrence de religion institutionnelle, les descendants de Noé se sont organisés pour construire une tour en croyant que s’ils pouvaient la faire la plus haute possible ils seraient sauvés. Ils crurent que leur unité était plus importante que leur relation avec Dieu. Dieu intervint et embrouilla leurs langues, brisant de ce fait cette religion.

Exode 6 et suivants : Dieu avait fait des promesses à Abram (Abraham) concernant une relation particulière entre ses descendants et Dieu. Toutefois, nous voyons comment cette relation s’est “organisée” pour la nation, commençant à l’exode et tout au long de l’histoire d’Israël. Les Dix Commandements, le Tabernacle, le système sacrificiel, etc. ont été organisés par Dieu et suivis par les Israélites. Mais en étudiant plus ne avant le Nouveau Testament, nous comprenons que le but final de cette religion était de mener ces adeptes à Christ (Galates 3, Romains 7). Toutefois, beaucoup se sont mépris et ont adoré les éléments plutôt que le Vrai Dieu.

Juges et suivants : la plupart des conflits entre Israéliens impliquait une dispute sur la religion institutionnelle. Les exemples sont notamment : Baal (Juges 6, 1 Rois 18), Dagon (1 Samuel 5), Molek (2 Rois 23:10). Dieu se servit de ces religions pour démontrer sa puissance en les écrasant.

Les évangiles : les pharisiens et sadducéens représentaient la religion institutionnelle du temps du Christ. Jésus les confronta sans cesse avec leurs faux enseignements et leur style de vie hypocrite. Beaucoup d’entre eux quittèrent cette religion institutionnelle – Paul en est un exemple.

Les épîtres (lettres) : certains groupes de personnes mélangeaient l’évangile avec des listes de bonnes œuvres à accomplir. Ils cherchaient à exercer des pressions sur les croyants pour qu’ils acceptent cette nouvelle religion. Galates et Colossiens mettent engarde à ce propos.

Apocalypse : mêm à la fin des temps, la religion institutionnelle aura un impact sur le monde quand l’Antéchrist établira une religion mondiale.

Dans la plupart des cas, la conséquence de la “religion institutionnelle” est de distraire des intentions de Dieu. Toutefois, la Bible nous parle de chrétiens (croyants) organisés dans des structures et qui sont dans ses plans. Il les dénomme églises. La description du livre des Actes et des Epîtres nous fournissent des directions pour que l’Eglise soit organisée et indépendante. L’organisation permet la protection, la productivité et l’impact (Actes 2:41-47).

Dans ce cas, il vaudrait mieux parler de “relation organisée”. Il n’y a pas de méthode pour atteindre Dieu(c’est lui qui atteind les hommes). Il n’y a pas d’orgueil (tout est reçu par grâce). Il ne devrait pas y avoir de disputes de leadership (Christ est la tête - Colossiens 1:18). Il ne devrait pas y avoir de préjugés (nous sommes tous un dans le Christ - Galates 3:28). Etre organisé n’est pas le problème. Souscrire à une religion est le problème.



Pourquoi devrais-je croire en une religion institutionnelle ?

   
Femmes pasteurs/ prédicateurs ? Que dit la Bible concernant les femmes dans le ministère/dans les ordres ?


Question : "Femmes pasteurs/ prédicateurs ? Que dit la Bible concernant les femmes dans le ministère/dans les ordres ?"

Réponse : Il n’existe probablement pas de sujet plus débattu dans l’Eglise aujourd’hui que celui des femmes servant dans l’Eglise en tant que pasteurs/prédicateurs. Par conséquent, il est très important de ne pas traiter ce sujet comme une simple prise de position en faveur des hommes et au détriment des femmes. Il y a des femmes qui croient que les femmes ne devraient pas servir dans l’Eglise en tant que pasteurs et que la Bible émet des restrictions sur l’ordination des femmes, et il y a des hommes qui croient que les femmes peuvent très bien être pasteurs/prédicateurs et qu’il n’y a aucune restriction à cela. Il ne s’agit pas ici de chauvinisme ou de discrimination, mais Il s’agit d’un problème d’interprétation biblique.

La Parole de Dieu déclare : « Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme, mais elle doit demeurer dans le silence » (1 Timothée 2 :11-12). Dans l’Eglise, Dieu assigne des rôles différents aux hommes et aux femmes. C’est le résultat de la manière dont l’humanité a été créée et de la manière dont le péché est entré dans le monde (1 Timothée 2 :13-14). Dieu, par l’intermédiaire de l’apôtre Paul, ne permet pas aux femmes de servir dans des fonctions d’enseignement et/ou dans les fonctions où elles auraient à prendre de l’autorité sur les hommes. Par conséquent, ceci constitue un obstacle pour les femmes de servir en tant que pasteurs, ce qui inclut indubitablement la prédication, l’enseignement et le fait d’avoir de l’autorité spirituelle sur les hommes.

Il y a beaucoup « d’objections » à cette conception des femmes dans le ministère. Une des plus communes suppose que Paul a mis ces restrictions parce qu’au premier siècle les femmes étaient généralement sans instruction. Cependant, le passage de 1 Timothée 2 :11-14 ne fait nulle part mention d’un niveau d’instruction quelconque. Si l’instruction était un critère nécessaire dans le ministère, la majorité des disciples de Jésus n’auraient pas été qualifiés. Une seconde objection courante est celle que Paul n’adressait ces restrictions qu’aux femmes d’Ephèse (l’épître 1 Timothée fut écrite par Paul et adressée à Timothée qui était le pasteur de l’église d’Ephèse). La ville d’Ephèse était renommée pour son temple à Artémis, une fausse déesse gréco-romaine, et les femmes y étaient en position d’autorité dans le culte d’Artémis. Le livre de 1 Timothée ne fait pourtant nulle part mention d’Artémis, et Paul ne mentionne pas non plus l’adoration d’Artémis comme une raison à ses restrictions de 1 Timothée 2 :11-12.

Une troisième objection, courante aussi, est que Paul ne ferait référence ici qu’aux maris et femmes (en tant qu’époux), et non pas aux hommes et aux femmes en général. Les termes grecs dans ce passage pourraient effectivement faire référence aux maris et femmes, cependant la signification courante des termes employés fait référence aux hommes et aux femmes en général. De plus, les mêmes termes grecs sont aussi utilisés dans les versets 8 à 10. Faudrait-il comprendre dans ces versets que seuls les ‘maris’ devraient élever des mains pures sans colère ni mauvaises pensées (verset 8) ? De même, seules les ‘épouses’ devraient-elles se vêtir avec décence, pudeur et modestie pour servir Dieu (versets 9-10) ? Bien sûr que non. Les versets 8 à 10 s’adressent clairement aux hommes et aux femmes en général, et pas seulement aux maris et femmes. Il n’y a rien dans le contexte qui indique que Paul se soit soudainement et spécifiquement adressé aux couples mariés dans les versets 11 à 14.

Il existe encore une autre objection fréquente à cette même interprétation des femmes dans le ministère/dans les ordres, et celle-ci fait référence aux femmes qui ont eu des positions de leadership dans la Bible, et tout spécialement : Myriam, Déborah et Hulda dans l’Ancien Testament. Cette objection oublie cependant de mentionner plusieurs facteurs importants. Premièrement, Deborah fut la seule femme Juge parmi 13 hommes juges. Hulda fut la seule femme prophète parmi des douzaines de prophètes hommes mentionnés dans la Bible. Par ailleurs, le seul lien de Myriam avec un poste de leadership fut qu’elle était la soeur de Moïse et d’Aaron. Les deux femmes les plus en vue du temps des Rois furent Athalie et Jézabel – loin d’être des exemples pieux de leadership féminin. Plus important encore ici, c’est que l’autorité des femmes dans l’Ancien Testament n’a pas de rapport avec le sujet qui nous préoccupe. Le livre de 1 Timothée et les autres épîtres pastorales présentent un nouveau type ou modèle de fonctionnement pour l’Eglise—Le corps de Christ—et ce nouveau modèle de fonctionnement traite de la structure de l’autorité dans l’Eglise (du Nouveau Testament) et pour l’Eglise, spécifiquement, et par conséquent il n’est pas applicable à la nation d’Israël ni à aucune autre entité quelconque de l’Ancien Testament.

Des arguments similaires sont présentés utilisant l’exemple de Priscille et de Phoebé dans le Nouveau Testament. En Actes 18, Priscille et Aquilas sont présentés comme des ministres fidèles de Christ. Le nom de Priscille est mentionné en premier, indiquant peut-être qu’elle avait une place plus « importante » dans le ministère que son mari. Cependant, Priscille n’est nulle part décrite comme participant à des activités dans l’Eglise qui seraient en contradiction avec 1 Timothée 2 :11-14. Aquilas et Priscille ont pris Apollos avec eux dans leur maison et tous deux l’ont formé pour être un disciple, « lui exposant plus exactement la voie de Dieu » (Actes 18 :26).

En Romains 16 :1, même si Phœbé est présentée comme « diaconesse » au lieu de « servante », cela ne signifie pas que Phoebé ait été enseignante dans l’Eglise. Etre « propre à l’enseignement (ou capable d’enseigner) » est une qualification nécessaire pour les Anciens, mais pas exigée pour les diacres (1 Timothée 3 :1-13 ; Tite 1 :6-9). Les Anciens/Evêques/diacres sont décrits comme « maris d’une seule femme », « un homme qui garde ses enfants dans la soumission à Dieu (qui ont la foi) » et des hommes dignes de respect ». Il apparaît clairement que ces qualifications font référence à des hommes. De plus, en 1 Timothée 3 :1-13 et en Tite 1 :6-9, les pronoms personnels masculins utilisés font référence exclusivement aux Anciens/Evêques/et Diacres.

La structure de 1 Timothée 2 :11-14 en présente très clairement la « raison». Le verset 13 commence avec « car » et donne ensuite le « motif » de l’affirmation de Paul dans les versets 11 et 12. Pourquoi les femmes ne devraient-elles pas enseigner ou prendre de l’autorité sur les hommes ? Parce que « Adam a été formé le premier, Eve ensuite. Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression. » Dieu a créé Adam en premier puis il a créé Eve pour être une « aide » pour Adam. Cet ordre de création a une application universelle dans la famille (Ephésiens 5 :22-33) et dans l’Eglise. Le fait que Eve fut séduite est aussi une raison pour laquelle les femmes ne peuvent pas servir dans l’Eglise comme pasteurs ou avoir une quelconque autorité spirituelle sur les hommes. Cela amène certains à penser que les femmes ne devraient pas enseigner parce qu’elles sont plus facilement séduites (ou dupées). Cette opinion est discutable, mais si les femmes sont plus facilement séduites, pourquoi seraient-elles autorisées à enseigner les enfants (qui peuvent aussi être facilement dupés) ainsi que les femmes (que l’on peut facilement duper) ? Ce n’est pas ce que dit le texte ici. Les femmes ne doivent pas enseigner les hommes ou prendre un rôle d’autorité sur les hommes parce que Eve a été séduite. En conséquence, Dieu a confié aux hommes l’autorité première de l’enseignement dans l’Eglise.

Beaucoup de femmes excellent dans les dons de l’hospitalité, de la compassion, de l’enseignement, ainsi que dans toutes sortes d’aides en général. Une grande part du ministère dans l’Eglise locale dépend des femmes. Les femmes dans l’Eglise n’ont pas de restrictions dans le domaine de la prière et de la prophétie (1 Corinthiens 11 :5), mais il ne leur est simplement pas permis de prendre de l’autorité sur les hommes. Nulle part dans la Bible nous ne trouvons des restrictions pour les femmes d’exercer les dons du Saint-Esprit (1 Corinthiens 12). Les femmes, tout autant que les hommes, sont appelées à exercer un ministère auprès des autres, à démontrer le fruit de l’Esprit (Galates 5 :22-23) et à proclamer l’Evangile aux perdus (Matthieu 28 :18-20 ; Actes 1 :8 ; 1 Pierre 3 :15).

Dieu a établi que seulement les hommes devaient servir dans les positions d’autorité de l’enseignement spirituel au sein de l’Eglise. Ce n’est pas parce que les hommes sont nécessairement de meilleurs enseignants, ou parce que les femmes sont inférieures ou moins intelligentes (ce qui n’est pas le cas). C’est simplement la manière que Dieu a instituée pour que l’Eglise puisse fonctionner. Les hommes doivent montrer l’exemple dans le leadership spirituel—dans leurs vies et par leurs paroles. Les femmes doivent prendre des rôles moins emprunts d’autorité. Les femmes sont encouragées à avoir plus un rôle de conseillère spirituelle auprès des autres femmes (Tite 2 :3-5). La Bible ne contient pas non plus de restrictions sur l’enseignement des enfants par les femmes. La seule activité où Dieu n’autorise pas les femmes à servir dans le ministère reste l’enseignement des hommes et/ou les positions d’autorité sur les hommes. Cela implique selon toute logique, que les femmes sont exclues du ministère de pasteur/prédicateur. Cela ne signifie en aucun cas que les femmes soient considérées comme moins importantes, mais cela les oriente plutôt vers des ministères plus en accord avec le plan de Dieu, et plus en harmonie avec les dons qu’il leur a donnés.



Femmes pasteurs/ prédicateurs ? Que dit la Bible concernant les femmes dans le ministère/dans les ordres ?

   
Qu’est ce que la séparation biblique ?


Question : "Qu’est ce que la séparation biblique ?"

Réponse : La séparation de la Bible est la reconnaissance que Dieu a appelé les croyants hors de ce monde et dans une pureté personnelle et corporelles au milieu des cultures pécheresse. La séparation biblique est généralement considéré dans deux domaines: personnel et ecclésiastiques.

La séparation personnelle implique un engagement personnel d'un individu à une norme divine de comportement. Daniel a pratiqué le séparatisme personnelle quand il «résolu à ne pas se souiller par la nourriture royale et du vin» (Daniel 1:8). Il s'agissait d'un séparatisme biblique parce que sa norme était fondée sur la révélation de Dieu dans la loi mosaïque.

Un exemple moderne de séparation personnelle pourrait être la décision de refuser des invitations aux soirées où l'alcool est servi. Une telle décision pourrait être prise dans le but de contourner la tentation (Romains 13:14), afin d'éviter «toute espèce de mal» (1 Thessaloniciens 5:22), ou tout simplement pour être conforme à une conviction personnelle (Romains 14:5).

La Bible enseigne clairement que l'enfant de Dieu doit être séparé du monde. "Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.»(2 Corinthiens 6:14 -17, voir aussi 1 Pierre 1:14-16).

La séparation ecclésiastique n’implique que les décisions d'une église soit en liens avec d'autres organisations, en fonction de leur théologie ou de leurs pratiques. Le séparatisme est implicite dans le mot même de «l'église», qui vient de l'ekklesia mot grec signifiant "un ensemble appelé hors." Dans la lettre de Jésus à l'église de Pergame, il a averti de ne pas tolérer ceux qui enseignent la fausse doctrine (Apocalypse 2: 14-15). L'église devait être séparée en rupture avec l'hérésie. Un exemple moderne de la séparation ecclésiastique pourrait être les positions d’une dénomination contre une alliance œcuménique qui unirait l'église avec les apostats.

La séparation biblique ne nécessite pas des chrétiens qu’ils n’aient aucun contact avec les infidèles. Comme Jésus, nous devons nous lier d'amitié avec le pécheur sans participer au péché (Luc 7:34). Paul exprime une vision équilibrée du séparatisme: «Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, non pas d'une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde » (1 Corinthiens 5:9-10). En d'autres termes, nous sommes dans le monde, mais pas de celui-ci.

Nous devons être la lumière au monde sans laisser le monde diminuer notre lumière. "Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être caché. On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. Mais on la met sur le chandelier, et elle brille pour tout le monde dans la maison. De la même manière, que votre lumière brille devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est aux cieux »(Matthieu 5:14-16).



Qu’est ce que la séparation biblique ?

   
Qu’est ce que la discipline ecclésiastique ?


Question : "Qu’est ce que la discipline ecclésiastique ?"

Réponse : L'excommunication est la suppression formelle de l'individu de son appartenance à l'Église et la séparation informelle auprès de la personne. Matthieu 18:15-20 donne la procédure et l'autorité de l'église pour le faire. Il nous apprend qu'une seule personne (généralement la partie lésée) doit aller à l'individu fautif. Si il / elle ne se repent pas deux ou trois encore confirmant ainsi la situation et le refus de se repentir. S'il n'y a toujours pas de repentance, elle est prise devant l'église. Ce processus n'est jamais souhaitable »,« comme un père aime à jamais avoir à discipliner ses enfants. Souvent, cependant, il est nécessaire. L'objectif est de ne pas être mesquin ou de le faire pour afficher une sainteté supérieure aux autres. Au contraire, l'objectif est la restauration de l'individu à une pleine communion avec Dieu et les autres croyants. Il est à faire dans l'amour envers l'individu, dans l'obéissance et l'honneur de Dieu, et dans la crainte de Dieu pour le bien des autres dans l'église.

La Bible donne un exemple de la nécessité d'excommunication dans une église locale, l'église de la ville de Corinthe (1 Corinthiens 5:1-13). Dans ce passage, l'apôtre Paul donne aussi des objets sous-jacents à l'utilisation biblique de l'excommunication. L'une des raisons (pas directement dans le passage) est dans l'intérêt du témoignage de Jésus-Christ (et son église) devant les incroyants. Lorsque David a péché avec Bethsabée, l'une des conséquences de son péché, c'est que le nom du seul vrai Dieu est blasphémé par les ennemis de Dieu (2 Samuel 12:14). Une deuxième raison est que le péché est comme un cancer, si il a le droit d'exister, il se propage à ceux qui sont proches de la même manière qu '«un peu de levain fait à travers l'ensemble du lot de pâte" (1 Corinthiens 5:6-7). En outre, Paul explique que Jésus nous a sauvés pour que nous puissions mettre à part du péché, que nous soyons «azymes» ou libres de tout ceux qui provoque la pourriture spirituelle (1 Corinthiens 5:7-8). la volonté du Christ pour son Epouse, l'Eglise, c'est qu'elle doit être pure et sans tache »(Ephésiens 5:25-27)

L'excommunication est aussi pour le bien-être à long terme d’une personne discipliné par l'église. Paul, dans 1 Corinthiens 5:5, stipule que l'excommunication est un moyen de livrer le pécheur impénitent "à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus." Cela signifie que l'excommunication ne peut en quelque sorte participer à l'aide de Dieu en utilisant Satan (ou l'un de ses démons) comme un outil de discipline au travail dans la vie du pécheur l’aidant ainsi à faire repentance et à l’amener au vrai dans son cœur.

Heureusement les mesures disciplinaires de l'église sont couronnées de succès dans la réalisation par le pécheur de la tristesse de Dieu traçant ainsi le vrai repentir. Lorsque cela se produit, l'individu peut être restauré. L'homme impliqué dans Corinthiens 1 :5 se repent et Paul a ainsi encouragé l'Eglise à le réintégrer dans la communion avec l'Église (2 Corinthiens 2:5-8). Malheureusement, les mesures disciplinaires, même lorsqu'elles sont faite dans l'amour et de manière correcte ne sont pas toujours couronnée de succès dans la réalisation de cette restauration. Mais même si la discipline ecclésiastique ne parvient pas à atteindre son objectif de faire pénitence, il est encore nécessaire pour atteindre les autres buts mentionnés ci-dessus.

Nous avons tous été témoins du comportement probable d'un jeune garçon qui a été autorisé à faire ce qu'il voulait sans discipline cohérente. Il n'est pas beau à voir. Ce n’est pas non plus une attitude correcte pour les parents car elle condamne l'enfant à un avenir sombre. Un tel comportement va garder l'enfant de former des bonnes relations fonctionnant bien dans toutes les structures sociales. De même, la discipline dans l'église, sans jamais être ni agréable ni facile, n'est pas seulement nécessaire, mais est une preuve d’amour. En outre, elle est commandée par Dieu.



Qu’est ce que la discipline ecclésiastique ?

   
Qu’est ce que la Bible dit à propos de la forme d’un gouvernement d’église ?


Question : "Qu’est ce que la Bible dit à propos de la forme d’un gouvernement d’église ?"

Réponse : Le Seigneur a été très clair dans sa Parole sur la façon dont il souhaite que son Eglise soit organisé et géré sur la terre. Tout d'abord, le Christ est le chef de l'Église et son autorité est suprême (Éphésiens 1:22; 4:15; Colossiens 1:18). Deuxièmement, l'église locale doit être autonome, libre de toute autorité ou contrôle extérieur, avec le droit à l'autonomie gouvernementale et libre de toute interférence d’une hiérarchie d’individus ou de la tutelle d’organisations (Tite 1:5). Troisièmement, l'église doit être régie par la direction spirituelle composée des anciens et des diacres.

Les «Anciens» ont été un organisme de premier plan parmi les Israélites, depuis l'époque de Moïse. Nous les trouvons prenant des décisions politiques (2 Samuel 5:03; 2 Samuel 17:04, 15), plus tard conseillant les rois (1 Rois 20:7), et représentant le peuple sur les questions spirituelles (Exode 7:17, 24 : 1, 9; Numéros 11:16, 24-25). La traduction grecque primitive de l'Ancien Testament, la Septante, a utilisé le mot grec « presbuteros » pour « anciens ». C'est le même mot grec utilisé dans le Nouveau Testament qui est aussi traduit par «anciens».

Le Nouveau Testament mentionne un certain nombre de fois durant lesquelles les anciens ont servi dans le rôle de la direction de l'Eglise (Actes 14:23, 15:2, 20:17; Tite 1:5; Jacques 5:14) et, apparemment, chaque église avait plus d'un ancien car le mot se trouve généralement au pluriel. Les seules exceptions visent les cas où un aîné est distingué pour une raison quelconque (1 Timothée 5:1, 19). Dans l'église de Jérusalem, les anciens faisaient partie de la direction avec les apôtres (Actes 15:02-16h04).

Il semble que la position des anciens était égal à la position des « episkopos » soit les «surveillants» ou «évêques» (Actes 11:30; 1 Timothée 5:17). Le terme «ancien» peut faire référence à la dignité de la fonction, tandis que le terme «évêque / surveillant», décrit son autorité et ses fonctions (1 Pierre 2:25, 5:1-4). Dans Philippiens 1:1, Paul salue les évêques et les diacres, mais ne mentionne pas les anciens, sans doute parce que les anciens sont les mêmes que les Evêques. De même, 1 Timothée 3:2, 8 donne les qualifications des évêques et des diacres, mais pas des anciens. Tite 1:5-7 semble aussi lier ces deux termes ensemble.

La position du «diacre», du terme « diakonos » qui signifie « à travers la terre», est d’être dirigeant serviteur de l'église. Les diacres sont séparés des anciens, tout en ayant les qualifications qui sont à bien des égards similaires à celles des anciens (1 Timothée 3:8-13). Les diacres aident l'Eglise dans tout ce qui est nécessaire, tel qu'il est inscrit dans Actes chapitre 6.

En ce qui concerne le terme « poimen » traduit par «pasteur» en référence à un leader de l’église, il se trouve qu'une seule fois dans le Nouveau Testament, dans Éphésiens 4:11: "C'est lui qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes , les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs. "La plupart associent les deux termes « pasteurs »et «enseignants »comme se référant à une position unique, un pasteur-enseignant. Il est probable que un pasteur-enseignant est le berger spirituel d'une église locale particulière.

Il semblerait d'après les passages ci-dessus qu'il y avait toujours une pluralité d’anciens, mais cela ne nie pas les dons particuliers de Dieu qu’auraient reçu les anciens notamment avec les dons d'enseignement tandis que Dieu gratifiaient les autres personnes d'autres dons comme ceux d'administration, de prière, etc (Romains 12:3-8; Ephésiens 4:11). Pas plus qu'il ne nie que Dieu ait appelé ces personnes dans un ministère où ils pourraient faire usage de ces dons (Actes 13:1). Ainsi, un ancie peut apparaître comme le «pasteur», un autre peut s’adresser à la majorité des membres parce qu'il a le don de la compassion, tandis qu'un autre peut «régir» dans le sens de la manipulation des détails d'organisation. Beaucoup d'églises qui sont organisées avec un bureau de pasteurs et de diacres remplissent les fonctions d'une pluralité des anciens, car ils partagent la charge du ministère et le fait de travailler ensemble dans certaines prises de décision. Dans les Écritures, il y avait aussi beaucoup de participation de la congrégation dans les décisions. Ainsi, un leader qui prendrait toutes les décisions (qu'il soit appelé aîné, ou d'un évêque, ou le pasteur) est contraire à l'Écriture (Actes 1:23, 26; 6:3, 5; 15:22, 30; 2 Corinthiens 8:19) .Donc, il est bon qu’une congrégation juge qu’il est bon de ne pas donner de poids important à des anciens afin d’éviter les situations dictatoriales.

En résumé, la Bible enseigne une direction composée d'une pluralité d’anciens (évêques et surveillants) avec un groupe de diacres qui servent l'Église. Mais il n'est pas contraire à cette pluralité des anciens d'avoir l'un des anciens revêtir une fonction supérieure, un rôle pastoral. Dieu appelle certains comme «pasteur / enseignants» (même comme il a appelé certains à être des missionnaires dans les Actes 13) et les donne en cadeau à l'église (Ephésiens 4:11). Ainsi, une église peut avoir de nombreux aînés, mais pas tous les aînés sont appelés à servir dans le rôle pastoral. Mais, comme l'un des aînés, le pasteur ou «anciens enseignant» n'a pas plus d'autorité dans la prise de décision que n'importe quel autre aîné.



Qu’est ce que la Bible dit à propos de la forme d’un gouvernement d’église ?

   
Qu’est ce que la Bible dit de la croissance des églises ?


Question : "Qu’est ce que la Bible dit de la croissance des églises ?"

Réponse : Bien que la Bible ne traite pas spécifiquement de croissance de l'église, le principe de la croissance de l'église est la compréhension de ce que Jésus a dit: «Je bâtirai mon Église et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.» (Mathieu 16:18). Paul a confirmé que l'église a son fondement en Jésus-Christ (1 Corinthiens 3:11). Jésus-Christ est aussi le chef de l'Eglise (Ephésiens 1:18-23) et de la vie de l'Eglise (Jean 10:10). Cela dit, il convient de rappeler que "la croissance" peut être un terme relatif. Il existe différents types de croissance, dont certaines n'ont rien à voir avec les chiffres.

Une église peut être vivant et en pleine croissance, même si le nombre des membres / participants ne change pas. Si ceux de l'église sont de plus en plus dans la grâce et la connaissance du Seigneur Jésus, en se soumettant à sa volonté pour leur vie à la fois individuellement et collectivement, c'est une église qui connaît une croissance réelle. Dans le même temps, une église peut rallonger ses listes hebdomadaires et être spirituellement stagnante.

La croissance de toute nature suit un schéma classique. Comme avec un organisme en pleine croissance, l'église locale a ceux qui plantent les graines (les évangélistes), ceux qui arrosent les graines (pasteur / enseignants), et d'autres qui utilisent leurs dons spirituels pour la croissance de ceux de l'église locale. Mais notez que c'est Dieu qui donne l'accroissement (1 Corinthiens 3:7). Ceux qui plantent et ceux qui arrosent recevront chacun leur propre récompense selon leur travail (1 Corinthiens 3:8).

Il doit y avoir un équilibre entre la plantation et l'arrosage d'une église locale pour qu’elle croisse, ce qui signifie que dans une église en bonne santé chaque personne doit savoir ce que son don spirituel est et comment elle peut l’utiliser dans le corps du Christ. Si la plantation et l'arrosage ne sont pas à l'équilibre, l'église ne prospérera pas comme Dieu le veut. Bien sûr, il doit y avoir dépendance journalière sur l'obéissance à l'Esprit Saint, afin que sa puissance puisse être libéré dans ceux qui plantent et ceux qui arrosent afin de conformer à ce que Dieu veut.

Enfin, la description de la vie et de la croissance de l’Eglise se trouve dans Actes 2:42-47, où les croyants «étaient assidus à l'enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.". Ils étaient au service les uns les autres et en allant vers ceux qui ont besoin de connaître le Seigneur pour que le Seigneur ajoute à leur nombre quotidien ceux qui étaient sauvés." Quand ces choses sont présentes, l'église connaîtra une croissance spirituelle qu’il y ait ou pas d’augmentation numérique.



Qu’est ce que la Bible dit de la croissance des églises ?

   
Quel est la différence entre église locale et universelle ?


Question : "Quel est la différence entre église locale et universelle ?"

Réponse : Pour comprendre la différence entre l'Église locale et l'Église universelle, il faut obtenir une définition de base de chaque. L'Église locale est un groupe de croyants en Jésus-Christ qui se réunissent dans certains endroit en particulier sur une base régulière. L'Eglise universelle est composée de tous les croyants en Jésus-Christ dans le monde entier. Le terme, à l'église, est d'au moins 2 mots. Un des mots a à voir avec la réunion ensemble ou "assemblée" (1 Thessaloniciens 2:14; 2 Thessaloniciens 1:1). Ce mot est celui qui se rapporte à l'œuvre de Dieu de sauver et de sanctifier les croyants comme "ceux des appelés." Lorsque le mot église se trouve dans la Bible anglaise, le mot utilisé est celui-ci. Le deuxième mot est celui qui parle de la propriété et signifie littéralement, «appartenant au Seigneur." C'est le mot qui est transcrit dans le mot lui-même, «l'église». Ce mot grec est seulement utilisé deux fois dans le Nouveau Testament et n'est jamais utilisés directement pour nommer l'église (1 Corinthiens 11:20; Apocalypse 1:10).

Une église locale est normalement défini comme une assemblée locale de tous ceux qui professent la foi et allégeance au Christ. Le plus souvent, le mot grec, ekklesia, est utilisé en référence à l'assemblée locale (1 Thessaloniciens 1:01; 1 Corinthiens 4:17; 2 Corinthiens 11:8). Il n'est pas seulement une église locale spécifiée dans un domaine quelconque nécessairement. Il ya beaucoup d'églises locales dans les grandes villes.

L'Eglise universelle est le nom donné à l'Eglise dans le monde entier. Dans ce cas, l'idée de l'Eglise n'est pas tellement dans l'assemblée elle-même mais plutôt dans celles qui le constituent. L'église est la même quand elle n'est pas tenue à une réunion officielle. Dans le chapitre 8 des Actes, verset 3, on peut voir que l'église est la même quand elle se réunit à la maison. Lors de l'examen du texte même des actes 9:31, on peut observer que la King James donne au mot Eglise le sens d’Eglise universelle et pas seulement d’églises locales. Certains peuvent essayer de décrire l'Eglise universelle comme l'Eglise invisible. Veillez à ne pas le faire. L'Eglise universelle n'est jamais décrite dans les Écritures comme étant invisible et sans doute elle n'a pas été conçue pour être invisible. Voici d'autres versets qui parlent de l'Eglise universelle: (1 Corinthiens 12:28; 15:09; Matthieu 16:18; Éphésiens 1:22-23; Colossiens 1:18).



Quel est la différence entre église locale et universelle ?

   
Doit-on respecter le jour du Sabbat ?


Question : "Doit-on respecter le jour du Sabbat ?"

Réponse : Dans Colossiens 2:16-17, l'apôtre Paul déclare: «Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats: c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ. "De même, Romains 14:5 dit:« Tel fait une distinction entre les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction."Ces Ecritures indiquent clairement que, pour le chrétien, l'observation du sabbat est une question de liberté spirituelle, non un commandement de Dieu. Sabbat est une question sur laquelle la Parole de Dieu nous enseigne à ne pas juger les uns les autres. Observant le Sabbat est un sujet sur lequel chaque chrétien doit être pleinement convaincu dans son propre esprit.

Dans les premiers chapitres du livre des Actes, les premiers chrétiens étaient pour la plupart juifs. Quand des païens ont commencé à recevoir le don du salut par Jésus-Christ, les chrétiens juifs ont rencontrés un dilemme. Pourquoi les gentils devraient obéir aux aspects de la loi mosaïque et de la tradition juive ? Les apôtres se sont réunis pour discuter de la question dans le Concile de Jérusalem (Ac 15). La décision a été: «C'est mon avis, donc, que nous ne devrions pas, il est difficile pour les païens qui se convertissent à Dieu. Au lieu de cela nous devrions leur écrire pour leur dire de s'abstenir de nourriture polluée par les idoles, de l'immoralité sexuelle, de la viande d'animaux étranglés et du sang "(Actes 15:19-20). Les apôtres n’ont pas jugés nécessaire de forcer les paiens à garder le Sabbat. Il est inconcevable que les apôtres ne s'occuperait pas d'inclure l'observation du sabbat si elle a été le commandement de Dieu pour les chrétiens d'observer le jour du sabbat.

Une erreur fréquente dans le débat sur le fait de garder le Sabbat ou non est le concept selon lequel que le sabbat est le jour d'adoration. Des groupes tels que les Adventistes du Septième Jour soutiennent que Dieu exige que le service religieux ait lieu le samedi, le jour du sabbat. Ce n'est pas ce que le Sabbat a été. Le sabbat commande de ne pas travailler ce jour (Exode 20:8-11). Nulle part dans l'Écriture, le jour du sabbat est ordonné comme jour d'adoration. Oui, les Juifs dans l'Ancien Testament utilisent le samedi comme jour de culte, mais ce n'est pas l'essence même de la commande du sabbat. Dans le livre des Actes, chaque fois qu'une réunion est dite être le jour du sabbat, il s'agit d'une réunion des Juifs, et non des chrétiens.

Quand est-ce que les premiers chrétiens se rencontraient ? Actes 2:46-47 nous donne la réponse, "Chaque jour, ils ont continué à se réunir dans le temple. Ils rompaient le pain dans leurs maisons et mangeaient ensemble avec un cœur joyeux et sincère, louant Dieu et jouissant de la faveur de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à ceux qui étaient sauvés. "S'il y avait un jour que les chrétiens se sont réunis régulièrement, il a été le premier jour de la semaine (notre dimanche), et non le jour du sabbat (notre samedi) (Actes 20: 7; 1 Corinthiens 16:2). En l'honneur de la résurrection du Christ le dimanche, les premiers chrétiens observée dimanche pas comme le Sabbat "chrétien", mais comme un jour particulier pour adorer Jésus-Christ.

Y a t-il rien de mal à adorer le samedi, le sabbat juif ? Absolument pas ! Nous devons adorer Dieu tous les jours, pas seulement le samedi ou le dimanche ! Beaucoup d'églises aujourd'hui ont deux services, un le samedi et un le dimanche. Il y a de la liberté dans le Christ (Romains 8:21; 2 Corinthiens 3:17; Galates 5:1). Un chrétien devrait il observer la loi du sabbat comme le fait de ne pas travailler le samedi ? Si un chrétien sent cela indispensable, absolument, oui (Romains 14:5). Toutefois, ceux qui choisissent de pratiquer l'observation du sabbat ne devrait pas juger ceux qui ne pratiquent pas le sabbat (Colossiens 2:16). En outre, ceux qui n'ont pas le sabbat doit éviter d'être une pierre d'achoppement (1 Corinthiens 8:9) à ceux qui gardent le sabbat. Galates 5:13-15 résume toute la Question : " Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. »



Doit-on respecter le jour du Sabbat ?

   
Quelle est la meilleure manière de baptiser ?


Question : "Quelle est la meilleure manière de baptiser ?"

Réponse : La réponse la plus simple à cette question se trouve dans le sens du mot «baptiser». Il vient d'un mot grec qui signifie "pour se plonger dans l'eau." Par conséquent, le baptême par aspersion ou en versant est une oxymore, une contradiction . Le baptême par aspersion signifierait "submerger quelqu'un dans l'eau par aspersion d'eau sur eux." Baptême, par sa définition intrinsèque, doit être un acte d'immersion dans l'eau.

Baptême illustre l'identification d'un croyant avec la mort du Christ, l'enterrement et la résurrection. "Ou vous ne savez pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ ont été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous aussi, nous puissions vivre une vie nouvelle "(Romains 6:3-4). L'action d'être immergé dans l’eau symbolise ceuw meurent et sont enterrés avec le Christ. L'action de sortir de l'eau illustre la résurrection du Christ. En conséquence, le baptême par immersion est la seule méthode de baptême qui illustre l’ensevelissement avec le Christ et le fait d’être ressucité avec Lui. Le baptême par aspersion et / ou la coulée est entré en pratique en raison de la pratique biblique du baptême des enfants.

Le baptême par immersion, alors qu'il est le mode le plus biblique de l'identification avec le Christ, n'est pas (comme certains le pensent) une condition pour le salut. Il s'agit plutôt d'un acte d'obéissance, une proclamation publique de la foi dans le Christ et l'identification avec Lui. Le baptême est une image de notre départ de notre ancienne vie et de devenir une nouvelle création (2 Corinthiens 5:17). Le baptême par immersion est le seul mode qui illustre parfaitement ce changement radical.



Quelle est la meilleure manière de baptiser ?

   
Quelle est l’histoire de la chrétienté ?


Question : "Quelle est l’histoire de la chrétienté ?"

Réponse : L'histoire du christianisme est vraiment l'histoire de la civilisation occidentale. Le christianisme a eu une influence omniprésente sur la société dans son ensemble, l'art, la langue, la politique, le droit, la vie de famille, les dates du calendrier, la musique, et la façon dont nous pensons ont été teintés d’influence chrétienne depuis près de deux millénaires. L'histoire de l'Eglise est donc importante à connaître.

Les débuts de l'Église
L'église a commencé 50 jours après la résurrection de Jésus (c. AD 35). Jésus avait promis qu'Il bâtirait son Église (Matthieu 16:18), et avec la venue du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte (Actes 2:1-4), l'église (ekklesia ou assemblée consacrée) a officiellement commencé. Trois mille personnes ont répondu au sermon de Pierre ce jour-là et ont choisis de suivre le Christ.

Les convertis au christianisme initial étaient Juifs ou prosélytes du judaïsme, et l'église a été centré sur Jérusalem. Pour cette raison, le christianisme était considéré d'abord comme une secte juive, semblable aux Pharisiens, les Sadducéens ou encore les Esséniens. Cependant, ce que les apôtres ont prêché était radicalement différent de ce que d'autres groupes juifs enseignaient. Jésus était le Messie juif (le roi oint) qui était venu accomplir la loi (Matthieu 5:17) et instituer une nouvelle alliance basée sur sa mort (Marc 14:24). Ce message, qui disaient qu'ils avaient tué leur propre Messie, rendit furieux de nombreux dirigeants juifs, et certains, comme Saul de Tarse, ont pris des mesures pour éradiquer "le chemin" (Actes 9:1-2).

Il est tout à fait correct de dire que le christianisme a ses racines dans le judaïsme. L'Ancien Testament a jeté les bases pour le nouveau testament, et il est impossible de comprendre pleinement le christianisme sans une connaissance pratique de l'Ancien Testament (voir les livres de Matthieu et Hébreux). L'Ancien Testament explique la nécessité d'un Messie, contient l'histoire du peuple du Messie, et prédit la venue du Messie. Le Nouveau Testament, est donc tout entier consacré à la venue du Messie et à son œuvre pour nous sauver du péché. Dans sa vie, Jésus a accompli plus de 300 prophéties spécifiques, ce qui prouve qu'il était celui que l'Ancien Testament avait annoncé.

La croissance de l'Église primitive
Peu de temps après la Pentecôte, les portes de l'église ont été ouverts aux non-Juifs. L'évangéliste Philippe prêcha aux Samaritains (Actes 8:5), et beaucoup d'entre eux croyaient en Jésus-Christ. L'apôtre Pierre a prêché à la maison du gentile Corneille (Actes 10), et eux aussi reçurent l'Esprit Saint. L'apôtre Paul (l'ancien persécuteur de l'Église) répandit l'Evangile partout dans le monde gréco-romain, atteignant même Rome (Actes 28:16) et très probablement tout le chemin vers l'Espagne.

En l'an 70, l'année où Jérusalem a été détruite, la plupart des livres du Nouveau Testament ont été complétés et ont circulé parmi les églises. Les 240 prochaines années, les chrétiens ont été persécutés par Rome, parfois au hasard, parfois par décret gouvernemental.

Dans les 2e et 3e siècles, la direction de l'église est devenue de plus en plus hiérarchisée à mesure que leur nombre ont augmenté. Plusieurs hérésies ont été mis à jour et réfutées pendant ce temps, et le canon du Nouveau Testament a été convenu. Les persécutions ont continués de s'intensifier.

La montée de l'Église romaine
En l'an 312, l'empereur romain Constantin a affirmé avoir eu une expérience de conversion. Environ 70 ans plus tard, pendant le règne de Théodose, le christianisme devient la religion officielle de l'Empire romain. Les Évêques ont reçu des places d'honneur dans le gouvernement, et en l'an 400, les termes «romain» et «chrétien» étaient pratiquement synonymes.

Après l’empereur Constantin, les chrétiens ne furent plus persécutés. Dans le temps, ce fut les les païens qui furent persecutés à moins qu’ils ne «se convertissent» au christianisme. Ces conversions forcées ont conduit à ce que de nombreuses personnes entrent dans l'église sans un véritable changement de cœur. Les païens ont apporté avec eux leurs idoles et les pratiques auxquelles ils ont été habitués, et l'église a changé; icônes, architecture élaborée, les pèlerinages et la vénération des saints ont été ajoutés à la simplicité du culte de l’église primitive. Pendant ce même temps, certains chrétiens se retirèrent de Rome, en choisissant de vivre dans l'isolement comme les moines, et le baptême des enfants a été présenté comme un moyen de laver le péché originel.

Au cours des siècles suivant, divers conciles ont été organisées pour tenter de déterminer la doctrine officielle de l'église, de censurer les abus du clergé et de faire la paix entre les factions belligérantes. Comme l'empire romain s'affaiblit, l'église est devenue plus puissante et de nombreux désaccords ont éclaté entre les églises de l'Ouest et ceux de l'Est. L’église latine occidentale, basée à Rome, a revendiqué l'autorité apostolique sur toutes les autres églises. L'évêque de Rome avait même commencé à s’appeler lui-même le "Pape" (Père). Cela n'a pas bien plus à l’Eglise Grecque de L'Est basée à Constantinople. Les divisions théologiques, politiques, procédurales et les barrières linguistiques ont contribuées au Grand Schisme de 1054, dans lequel l'Église catholique « universelle » romaine et l'Eglise orthodoxe orientale s’excommuniaient les uns les autres et ont rompus ainsi tous les liens.

Le Moyen Age
Au Moyen-Age en Europe, l'Eglise catholique romaine a continué à détenir le pouvoir, avec les papes qui affirmèrent leur autorité sà tous les niveaux de vie et vivaient comme des rois. La corruption et la cupidité dans la direction de l'église était une pratique courante. De 1095 à 1204, les papes ont approuvé une série de croisades sanglantes et coûteuses dans un effort pour repousser les avances de musulmans et pour la libération de Jérusalem.

La Réforme
Au fil des ans, plusieurs personnes ont essayé d'attirer les abus théologique, politique et humains de l'Église romaine. Tous avaient été réduits au silence d'une manière ou d'une autre. Mais en 1517, un moine allemand, Martin Luther a pris position contre l'Église, et tout le monde a entendu. Avec Luther vint la Réforme protestante et le Moyen Age pris fin.

Les réformateurs, dont Luther, Calvin et Zwingli aveint des points de vue différents sur la théologie, mais tous s’accordaient sur l'autorité suprême de la Bible sur la tradition de l'église et le fait que les pécheurs sont sauvés par la grâce et par la foi seule sans les œuvres (Ephésiens 2:8-9).

Bien que le catholicisme a fait un retour en Europe, et une série de guerres entre protestants et catholiques a suivi, la Réforme avait réussi à démanteler le pouvoir de l'Église catholique romaine et a contribué à ouvrir la porte à l'âge moderne.

L'Âge des missions
De 1790 à 1900, l'église a montré un intérêt sans précédent dans le travail missionnaire. La colonisation a ouvert les yeux sur la nécessité pour les missions et l'industrialisation a fourni à des personnes disposant de moyens financiers de financer les missionnaires. Les Missionnaires sont allés dans le monde entier prêcher l'Évangile, et les églises ont été établis à travers le monde.

L'église moderne
Aujourd'hui, l'Eglise catholique romaine et l'Eglise orthodoxe orientale ont pris des mesures pour réparer leurs relations brisées, de même que les catholiques et les luthériens. L'église évangélique est fortement indépendante et solidement ancrée dans la théologie réformée. L'église a également vu la montée du pentecôtisme, le mouvement charismatique, l'œcuménisme, et différents cultes.

Ce que nous apprenons de cette Histoire
Si nous ne sentez rien apprendre d'autre de l'histoire de l'église, vous devriez au moins reconnaître l'importance de laisser "la parole de Christ habiter en [nous] richement" (Colossiens 3:16).Chacun de nous est responsable de savoir ce que dit l'Écriture, et de vivre par elle. Lorsque l'Eglise oublie ce que la Bible enseigne et ignore ce que Jésus a enseigné, le chaos règne.

Il ya beaucoup d'églises aujourd'hui, mais un seul Évangile. Il est "la foi qui a été confiée une fois pour toutes aux saints» (Jude 3). Puissions-nous être attentifs à préserver la foi et la transmettre sans altération, et le Seigneur continuera à remplir sa promesse de bâtir son église.



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Que signifie l’expression le "mari d’une femme" ?


Question : "Que signifie l’expression le 'mari d’une femme' ?"

Réponse : Il ya au moins trois interprétations possibles de l'expression «mari d'une femme" en Timothée 3:2. 1) On pourrait tout simplement dire que c'est un polygame pas qualifiée pour être un aîné, un diacre ou un pasteur. C'est l'interprétation la plus littérale de l'expression, mais il semble peu probable étant donné que la polygamie était assez rare à l'époque où Paul écrivait. 2) La phrase pourrait également être traduit par «un homme avec une seule femme." Cela semble indiquer que l'évêque doit être absolument fidèle à la femme qu'il a épousée. Cette interprétation se concentre davantage sur la pureté morale de l'état matrimonial. 3) La phrase pourrait également vouloir dire que pour être un ancien / diacre / pasteur, un homme ne peut avoir été marié une fois, sauf dans le cas d'un veuf remarié.

Interprétations 2) et 3) sont les plus répandues aujourd'hui. Interprétation 2) semble être le plus fort, surtout parce que l'Écriture semble permettre de divorce dans des circonstances exceptionnelles (Matthieu 19:9; 1 Corinthiens 7:12-16). Il serait également important de différencier entre un homme qui a divorcé et s'est remarié avant qu'il ne devienne un chrétien d'un homme qui a divorcé et s'est remarié après être devenu un chrétien. Un homme autrement qualifiées ne doit pas être exclus de la direction de l'église en raison des actions qu'il a prises avant de venir à la rencontre du Seigneur Jésus-Christ comme son Sauveur. Bien que 1 Timothée 3:2 n'exclut pas nécessairement un divorcé ou un remarié comme apte à servir comme un aîné / diacre / pasteur, il existe d'autres questions à considérer.

La première qualité d'un aîné / diacre / pasteur est d'être «au dessus de tout reproche" (1 Timothée 3:2). Si le divorce et / ou les résultats du remariage donne un témoignage mauvais pour l'homme dans l'Eglise ou dans la communauté, cela peut être mieux de l'exclure du rôle d’ainé, diacre ou pasteur pour se conformer au commandement d’être au dessus de tout reproche, primant ainsi sur le commandement « mari d’une seule femme ». Un aîné / diacre / pasteur est un homme que l'église et la communauté peuvent consulter à titre d'exemple du Christ, à la ressemblance divine et le leadership. Si son divorce et / ou d'une situation de remariage porte atteinte à cette fin, peut-être qu'il ne devrait pas servir dans la position d'aîné / diacre / pasteur. Il est important de se rappeler, cependant, que même si un homme est inhabile à siéger à titre d'aîné / diacre / pasteur, il est encore un membre précieux du corps du Christ. Chaque chrétien possède des dons spirituels (1 Corinthiens 12:4-7) et est appelé à participer à l'édification des autres grâce à ses dons (1 Corinthiens 12:7). Un homme qui est disqualifié de la position d’ainé / diacre / pasteur peut toujours enseigner, prêcher, servir, prier, adorer, et joue un rôle important dans l'église.



Que signifie l’expression le "mari d’une femme" ?

   
Que penser des scandales évangéliques ?


Question : "Que penser des scandales évangéliques ?"

Réponse : Tout d'abord, il est important de souligner que "tant" n'est pas une caractérisation précise. Il peut sembler que beaucoup de dirigeants chrétiens sont pris dans des scandales, mais cela est dû à l’attention démesurée porté à de tels scandales. Il ya des milliers de dirigeants chrétiens, des pasteurs, des professeurs, des missionnaires, des écrivains, et des évangélistes qui n'ont jamais participé à quoi que ce soit de "scandaleux". La grande majorité des dirigeants chrétiens sont des hommes et des femmes qui aiment Dieu, sont fidèles à leurs conjoints et leurs familles, et gérent leurs activités avec la plus grande honnêteté et la plus grande intégrité. Les défaillances de quelques-uns ne doivent pas être utilisées pour attaquer le caractère de tous.

Cela dit, il y a toujours le problème que les scandales se produisent parfois au sein ceux qui prétendent être chrétiens évangéliques. D'éminents dirigeants chrétiens ont été exposés à des cas d'adultère ou ont participés à la prostitution. Certains chrétiens évangéliques ont été reconnus coupables de fraude fiscale et d’autres illégalités financières. Pourquoi cela se produit ? Il ya au moins trois explications principales: 1) Certains de ceux qui prétendent être chrétiens évangéliques sont d’incrédules charlatans, 2) que certains leaders évangéliques chrétiens prennent une position à cause de leur fierté, et 3) Satan et ses démons attaquent plus agressivement les leaders chrétiens parce qu'ils savent que un scandale impliquant un dirigeant peut avoir des conséquences dévastatrices, sur les chrétiens et les non-chrétiens.

1) Certains chrétiens «évangéliques» qui sont pris dans des scandales sont des charlatans et des faux prophètes. Jésus nous a prévenus, «Méfiez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups féroces... C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez »(Matthieu 7:15-20). Les Faux prophètes semblent être des hommes et des femmes pieux et de solides leaders évangéliques. Toutefois, leurs "fruits" (scandales) révèlent finalement qu’ils sont le contraire de ce qu'ils prétendaient être. En cela, ils suivent l'exemple de Satan, "Ce n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n'est pas étonnant, alors, si ses serviteurs aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera ce que leurs actions méritent »(2 Corinthiens 11:14-15).

2) La Bible indique clairement que "l'orgueil précède la ruine, l'orgueil précède la chute» (Proverbes 16:18). Jaques 4:6 nous rappelle que «Dieu résiste aux orgueilleux, mais grâce aux humbles." La Bible met en garde à plusieurs reprises contre l'orgueil. Beaucoup de responsables chrétiens commencent un ministère dans un esprit d'humilité et de confiance en Dieu, mais quans le ministère se développe et prospère, ils sont tentés de prendre une partie de cette gloire pour eux-mêmes. Certains leaders évangéliques chrétiens, tandis qu’ils disent du bout des lèvres leur service à Dieu, tentent en fait de gérer et de construire le ministère dans leur propre force et sagesse. Ce type d'orgueil conduit à une chute. Dieu, par l'intermédiaire du prophète Osée, a averti: «Quand je les nourris, ils étaient satisfaits, quand ils étaient satisfaits, ils sont devenus fiers, puis ils m'ont oublié» (Osée 13:6).

3) Satan sait que inciter un leader chrétien évangélique à un scandale peut avoir un impact puissant. Tout comme l'adultère du roi David avec Bethsabée et le meurtre arrangé d'Urie ont causés de grands dommages à la famille de David et à toute la nation d'Israël, une église ou un ministère peut été endommagés ou détruits par l'échec moral de son chef. Beaucoup de chrétiens ont eu leur foi affaiblie car ils ont vu leur leaders affaiblit. Les Non-chrétiens utilisent les défauts des «dirigeants chrétien» pour rejeter le christianisme. Satan et ses démons le savent, et orient donc plus directement leurs attaques contre les personnes dans des rôles de leaders. La Bible nous avertit tout, "Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera."(1 Pierre 5:8).

Comment pouvons-nous répondre quand un chef chrétien évangélique est accusé d'avoir pris part dans un scandale ou est pris dans ? 1) Ne pas écouter ou accepter des accusations sans fondement (Proverbes 18:8, 17; 1 Timothée 5:19). 2) Prendre des mesures appropriées pour réprimander bibliquement ceux qui ont péchés (Matthieu 18:15-17; 1 Timothée 5:20). Si le péché est avéré et sévère, le retrait permanent du leadership du ministère doit être appliquées (1 Timothée 3:1-13). 3) Pardonner à ceux qui ont péchés (4:32 Éphésiens; Colossiens 3:13), et quand la repentance est prouvé, de les restaurer à la communion (Galates 6:1; 1 Pierre 4:8), mais pas à la direction. 4) Soyez fidèles à prier pour nos dirigeants. Connaissant les problèmes qu'ils traitent, les tentations, ils souffrent, et le stress qu'ils doivent endurer, nous devrions prier pour nos dirigeants, demandant à Dieu de les renforcer, de les protéger, et les encourager. 5) Plus important encore, prenez l'échec d'un leader chrétien évangélique comme un rappel de mettre votre foi ultime en Dieu et Dieu seul. Dieu ne manque jamais, ne pèche jamais et ne ment jamais. «Saint, saint, saint est le Seigneur Tout-Puissant, la terre est pleine de sa gloire" (Esaïe 6:3).



Que penser des scandales évangéliques ?

   
Pourquoi il y a tant de différentes interprétations ?


Question : "Pourquoi il y a tant de différentes interprétations ?"

Réponse : Les écritures disent qu'il ya «un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême» (Ephésiens 4:5). Ce passage met l'accent sur l'unité qui doit exister dans le corps du Christ que nous sommes habités par «un seul Esprit» (verset 4). Au verset 3, Paul fait appel à l'humilité, la douceur, la patience et l'amour, toutes choses qui sont nécessaires pour préserver l'unité. Selon 1 Corinthiens 2:10-13, le Saint-Esprit connaît l'esprit de Dieu (verset 11), dont il révèle (verset 10) et enseigne (verset 13) à ceux qu'il habite. Cette activité de l'Esprit Saint est appelée illumination.

Dans un monde parfait, chaque croyant devrait consciencieusement étudier la Bible (2 Timothée 2:15) dans un esprit de dépendance à la prière d'illumination de l'Esprit Saint. Comme on le voit bien, ce n'est pas un monde parfait. Ce n’est pas tout le monde qui possède l'Esprit Saint qui l'écoute réellement. Ll ya des chrétiens qui le pleurent (Ephésiens 4:30). Demandez à tout éducateur, même le meilleure enseignant, et il vous dira qu’il a sa part d’étudiants égarés qui semblent résister à l'apprentissage, quelle que soit l'enseignant. Ainsi, l'une des raisons pour laquelle différentes personnes ont des interprétations différentes de la Bible est tout simplement que certains n'écoutent pas les enseignements de l’Saint-Esprit. Voici quelques autres raisons qui expliquent la divergence d'opinions parmi ceux qui enseignent la Bible.

1) L'incrédulité : Le fait est que beaucoup de ceux qui prétendent être chrétiens n'ont jamais naquit de nouveau. Ils portent l'étiquette «chrétienne», mais il n'y a pas eu de véritable changement dans leur cœur. Beaucoup de ceux la ne croient même pas que la Bible est vraie et présument l'enseigner. Ils prétendent parler au nom de Dieu, mais vivent dans un état d'incrédulité. La plupart des fausses interprétations de l'Ecriture proviennent de ces sources. il est impossible pour un non-croyant d’interpréter correctement l'Ecriture. "L'homme sans l'Esprit ne peut pas accepter les choses qui viennent de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les comprendre, parce que c'est spirituellement qu'on en juge» (1 Corinthiens 2:14). Un homme non sauvé ne peut pas comprendre la vérité de la Bible. Il n'a pas d'éclairage. En outre, même étant un pasteur ou théologien, ce statut ne garantit pas son salut. Un exemple du chaos créé par l'incrédulité se trouve dans Jean 12:28-29. Jésus prie le Père, en disant: «Père, glorifie ton nom." Le Père répond avec une voix sonore du ciel, que chacun peut entendre à proximité. Notez, cependant, la différence dans l'interprétation: «La foule qui était là et a entendu qu'il avait dit qu'il avait tonné; d'autres disaient qu'un ange lui avait parlé." Tout le monde dit la même chose, une déclaration intelligible du ciel, mais tout le monde a entendu ce qu'il voulait entendre.

2) Le manque de formation : L'apôtre Pierre met en garde contre ceux qui interprètent mal les Écritures. Il attribue leurs enseignements faux en partie au fait qu'ils sont «ignorants» (2 Pierre 3:16). Timothée est dit: «Fais de ton mieux pour te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a pas besoin d'être honteux et qui gère correctement la parole de vérité" (2 Timothée 2:15). Il n'y a pas de raccourci pour la bonne interprétation biblique, nous sommes contraints d'étudier.

3) Une herméneutique non appropriée : beaucoup d’erreurs ont été promues du fait d’un échec dans la façon d'appliquer une bonne herméneutique (la science de l'interprétation de l'Écriture). Prendre un verset hors de son contexte immédiat peut faire beaucoup de dégâts au verset. Ignorer le contexte plus large de ce chapitre et le livre, ou, à défaut de comprendre le contexte historico-culturel mènera également l’interprète à rencontrer des problèmes.

4) L'ignorance de toute la Parole de Dieu : Apollos était un prédicateur puissant et éloquent, mais il ne connaissait que le baptême de Jean. Il ignorait Jésus et sa provision de salut. Son message était donc incomplet. Aquilas et Priscille l’ont prit à part et "lui ont expliqué la façon de Dieu de manière plus adéquate» (Actes 18:24-28). Après cela, Apollos a prêché Jésus-Christ. Certains groupes et individus ont aujourd'hui un message incomplet, car ils se concentrent sur certains passages à l'exclusion des autres. Ils n'arrivent pas à comparer l'Écriture avec l'Écriture.

5) L'égoïsme et l'orgueil : C'est triste à dire, de nombreuses interprétations de la Bible sont basées sur les préjugés personnels propres d'un individu et les doctrines de compagnie. Certaines personnes y voient une occasion d'épanouissement personnel par la promotion d'une «nouvelle perspective» de l'Écriture. (Voir la description de faux enseignants dans l'épître de Jude.).

6) Le défaut de maturité : Quand les chrétiens ne sont pas assez matures, leur manipulation de la parole de Dieu est affectée. "Je vous ai donné du lait, pas de nourriture solide, car vous n'étiez pas encore prêt pour cela. En effet, vous n'êtes toujours pas prêt. Vous êtes encore mondaine »(1 Corinthiens 3:2-3). Un chrétien immature n'est pas prêt pour « la viande » de la Parole de Dieu. Notez que la preuve de l’aspect charnel des Corinthiens est une division dans leur église (verset 4).

7) Le poids de la tradition : Certaines églises demande de croire la Bible, mais leur interprétation est toujours filtrée à travers les traditions établies de leur église. Là où la tradition et l'enseignement de la Bible sont en conflit, la tradition est la priorité. Cela nie l'autorité de la Parole et assure la suprématie du leadership de l'église.

Sur l'essentiel, la Bible est très claire. Il n'y a rien d'ambigu dans la divinité du Christ, la réalité du ciel et l'enfer, et le salut par la grâce à travers la foi. Sur certaines questions de moindre importance, cependant, l'enseignement de l'Écriture est moins clair, ce qui conduit naturellement à des interprétations différentes. Par exemple, nous n'avons aucune commande directe biblique relative à la fréquence de la communion ou le style de musique à utiliser. Des Honnête et sincères chrétiens peuvent avoir des interprétations divergentes des passages concernant ces questions périphériques.

L'important est d'être dogmatique où l'Écriture l’est afin d’éviter d'être dogmatique là où l'Ecriture ne l'est pas. Les Eglises doivent s'efforcer de suivre le modèle de l'Eglise primitive de Jérusalem: "Ils étaient assidus à l'enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières» (Actes 2:42). Il y avait l'unité dans l'Église primitive, parce qu'ils étaient fermes dans la doctrine des apôtres. Il y aura encore de l'unité dans l'église lorsque nous reviendrons à la doctrine des apôtres et nous renoncerons aux « doctrines », les « modes » et les « trucs » qui se sont glissées dans l'église.



Pourquoi il y a tant de différentes interprétations ?

   
Pourquoi tant de dénominations ?


Question : "Pourquoi tant de dénominations ?"

Réponse : Pour répondre à cette question, il faut d'abord distinguer entre les confessions dans le corps du Christ et les cultes non-chrétiens ainsi que les fausses religions. Presbytériens et luthériens sont des exemples de confessions chrétiennes. Mormons et les Témoins de Jéhovah sont des exemples de sectes (groupes qui se disent chrétiens, mais refusant une ou plusieurs des éléments essentiels de la foi chrétienne). L'islam et le bouddhisme sont des religions à part entière.

La montée de dénominations dans la foi chrétienne remonte à la Réforme protestante, le mouvement qui a voulu «réformé» l'Église catholique au cours du 16ème siècle donnant naissance à quatre grandes divisions ou traditions dans le protestantisme, ce sont les luthériens, les réformés, les anabaptistes et les anglicans. De ces quatre dénominations, d'autres confessions sont nées au cours des siècles.

La dénomination luthérienne, du nom du théologien Martin Luther et basée sur ses enseignements. Les méthodistes ont obtenu leur nom parce que leur fondateur, John Wesley, était célèbre pour ses "méthodes" afin de croître spirituellement. Les Presbytériens sont appelés ainsi pour leur vue sur le leadership ecclésiastique – le mot grec pour ancien est « presbyteros ».les Baptistes ont obtenu leur nom parce qu'ils ont toujours insisté sur l'importance du baptême. Chaque dénomination a une doctrine légèrement différente et accorde une importance particulière à certains rites ou notions. On peut citer la méthode du baptême, la disponibilité de la Cène du Seigneur à tous ou seulement à ceux dont les témoignages peuvent être vérifiés par les dirigeants de l'église, la souveraineté de Dieu contre le libre arbitre, la question du salut, l'avenir d'Israël et de l'église; pré-tribulation contre post-tribulation, l'existence du don du saint esprit à l'époque moderne, etc…. Il n’y a pas de division quant à la place de Jésus comme seigneur et sauveur mais des différences plutôt honnête d’opinion par la piété. Les gens cherchent à honorer Dieu et à conserver la pureté doctrinale selon leur conscience et leur compréhension de Sa Parole.

Les appellations d'aujourd'hui sont nombreuses et variées. Les dénominations principales que l’on a cité ont données naissance à de nombreux rejetons tels que des Assemblées de Dieu, Alliance chrétienne et missionnaire, les Nazaréens, l’église évangélique libre, les églises indépendante et d'autres. Certaines dénominations souligner leurs légères différences doctrinales, mais le plus souvent ils offrent simplement différents styles de culte à des chrétiens aux goûts différents. Mais ne vous méprenez pas: en tant que croyants, nous devons être du même avis sur l'essentiel de la foi, mais au-delà il ya beaucoup de latitude dans la façon dont les chrétiens doivent pratiquer le culte dans un environnement d'entreprise. Cette latitude est ce qui provoque tant de différences dans christianisme. Une église presbytérienne en Ouganda aura un style de culte très différent d'une église presbytérienne dans le Colorado, mais leur positions doctrinales seront, pour la plupart, les mêmes. La diversité est une bonne chose, mais la désunion ne l’est pas. Si deux églises sont en désaccord doctrinal, le débat et le dialogue sur la Parole peut être demandé. Ce type de " fer qui aiguise le fer" (Proverbes 27:17) est bénéfique pour tous. S'ils sont en désaccord sur le style et la forme, cependant, il est très bien pour eux de rester séparés. Cette séparation ne supprime pas la responsabilité que les Chrétiens ont de s'aimer les uns les autres (1 Jean 4:11-12) et, finalement, être unis comme un seul dans le Christ (Jean 17:21-22).



Pourquoi tant de dénominations ?