Questions sur l’humanité

Que signifie que l’homme soit créé à l’image de Dieu (Genèse 1:26-27) ?


Question : "Que signifie que l’homme soit créé à l’image de Dieu (Genèse 1:26-27) ?"

Réponse : Le dernier jour de la création, Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1:26). Il finit ainsi la création avec une « touche personnelle ». « Le SEIGNEUR Dieu modela l'homme avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l'haleine de vie, et l'homme devint un être vivant. » (Genèse 2:7). En conséquence, l’homme est unique parmi les créations de Dieu, ayant à la fois une part matérielle (corps) et une part immatérielle (âme / esprit).

Etre à « l’image » ou la « ressemblance » de Dieu signifie, en termes simples, que nous étions créés pour ressembler à Dieu. Adam ne ressemblait pas à Dieu dans le sens où Dieu aurait chair et sang. Les Ecritures disent que « Dieu est esprit » (Jean 4:24) et existe donc sans corps. Toutefois, le corps d’Adam reflète la vie de Dieu, dans la mesure où il fut créé en parfaite santé et non assujetti à la mort.

L’image de Dieu fait référence à la part immatérielle de l’homme. Elle met l’être humain à part du règne animal, le rend digne de la « domination » que Dieu voulait (Genèse 1:28) et capable d’entrer en communion avec son Créateur. C’est une ressemblance mentale, morale et sociale.

Au niveau mental, l’homme fut doté de raison et de volonté – en d’autres mots, il peut raisonner et choisir. C’est un reflet de l’intellect et la liberté de Dieu. Chaque fois que quelqu’un invente une machine, écrit un livre, peint un paysage, apprécie une symphonie, fait une addition, nomme un animal de compagnie, il proclame le fait qu’il est à l’image de Dieu.

Au niveau moral, l’homme fut créé justice et parfaitement innocent, un reflet de la sainteté de Dieu. Dieu vit tout ce qu’il avait créé (y compris l’humanité) et déclara que c’était « très bon » (Genèse 1:31). Notre conscience ou « boussole morale » est un vestige de cet état initial. Chaque fois que quelqu’un écrit une loi, refuse le mal, loue un bon comportement ou se sent coupable, il confirme le fait qu’il est à l’image de Dieu.

Socialement, l’homme est fait pour les relations. Cela reflète la nature trinitaire et l’amour de Dieu. En Eden, la relation principale de l’homme fut avec Dieu (Genèse 3:8 sous-entend la relation avec Dieu), et Dieu fit la première femme, car « il n’est pas bon pour l’homme d’être seul » (Genèse 2:18). Chaque fois que quelqu’un épouse une femme, fait un ami, sert un enfant dans ces bras ou va à l’église, il démontre le fait qu’il est à la ressemblance de Dieu.

Etre à l’image de Dieu signifie qu’Adam avait le libre arbitre. Malgré le fait qu’il fut créé avec une nature juste, Adam fit le choix mauvais de se rebeller contre son Créateur. Ce faisant, Adam salit l’image de Dieu en lui et transmis cette ressemblance brisée à tous ces enfants, nous y compris (Romains 5:12). Aujourd’hui, nous portons encore l’image de Dieu, mais avec la cicatrice du péché. Au niveau mental, moral, social et physique, nous en portons les conséquences.

La bonne nouvelle, c’est que, quand Dieu rachète un individu, il commence à restaurer l’image originale de Dieu en lui, créant « l'homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et la sainteté qui viennent de la vérité. » (Ephésiens 4:24 ; voir aussi Colossiens 3:10).



Que signifie que l’homme soit créé à l’image de Dieu (Genèse 1:26-27) ?

   
Sommes-nous constitués de deux ou trois parties ? Sommes-nous corps, âme et esprit ou corps et âme-esprit ?


Question : "Sommes-nous constitués de deux ou trois parties ? Sommes-nous corps, âme et esprit ou corps et âme-esprit ?"

Réponse : Genèse 1:26-27 déclare: « Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance et qu'il soumette les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toute la terre et toutes les petites bêtes qui remuent sur la terre ! ». Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. ».

Ces versets indiquent qu’il y a quelque chose de distinctif dans l’humanité par rapport aux autres créatures. Les êtres humains sont destinés à avoir une relation avec Dieu, et pour cela, Dieu nous créa avec des aspects matériels et immatériels. Les aspects matériels sont les éléments palpables : le corps physique, les organes, etc. et sont considérés comme existant que tant qu’une personne est en vie. Les aspects immatériels sont les éléments non-palpables : âme, esprit, intellect, volonté, conscience, etc. Ces caractéristiques sont considérées comme existant au-delà de la vie physique d’un individu.

Tous les êtres humains possèdent des caractéristiques matérielles et immatérielles dans leur existence. C’est évident que toute l’humanité a un corps, contenant chair, sang, os, organes et cellules. Par contre, ce sont les caractéristiques impalpables de l’humanité qui sont si souvent débattues. Que disent les Ecritures à ce sujet ? Genèse 2:7 déclare que l’homme fut créé une âme vivant. Nombres 16:22 : « Ils tombèrent sur leur visage, et dirent: O Dieu, Dieu des esprits de toute chair ! un seul homme a péché, et tu t'irriterais contre toute l'assemblée ? ». Ce verset donne à Dieu le nom de Dieu des esprits qui sont dans toute chair. Proverbes 4:23 : « Garde ton cœur en toute vigilance car de lui dépendent les limites de la vie. ». Ce verset indique que c’est le cœur qui est le centre de la volonté et des émotions de l’humanité. Actes 23:1 : « Frères, c'est avec une conscience sans aucun reproche que je me suis conduit envers Dieu jusqu'à ce jour. ». Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, au nom de la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu : ce sera là votre culte spirituel. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. ». Nous voyons qu’il y a une variété d’aspects à notre humanité immatérielle, et que tous les humains partagent des qualités matérielles et immatérielles. Cette liste de référence ne fait qu’égratigner la surface.

Alors que l’essentiel du débat sur les aspects immatériels des êtres humains fait rage autour de l’âme et de l’esprit, les Ecritures nous décrits bien d’autres dimensions. Les aspects susmentionnés (âme, esprit, cœur, conscience et intelligence) sont toutefois interconnectés. L’âme et l’esprit sont les aspects immatériels fondamentaux de l’humanité. Ils comprennent probablement les autres éléments. Considérant cela, l’être humain est-il dichotomique (séparé en deux corps et âme/esprit) ou trichotomique (séparé en trois corps, âme et esprit). Ce n’est pas possible d’être dogmatique. Il y a de bons arguments pour les deux options. Un verset clé est Hébreux 4:12 : « Vivante, en effet, est la parole de Dieu, énergique et plus tranchante qu'aucun glaive à double tranchant. Elle pénètre jusqu'à diviser âme et esprit, articulations et moelles. ». Ce verset nous donne au moins deux éléments sur ce débat. (1) L’âme et l’esprit peuvent être divisés. (2) La division de l’âme et de l’esprit est quelque chose que seule la Parole de Dieu peut discerner. Nous pouvons être sûrs qu’en qualité d’être humains, nous possédons un corps, une âme, un esprit et bien plus encore ! Toutefois, plutôt que de focaliser notre attention sur ces aspects, tournons-nous vers notre Créateur, car « Je confesse que je suis une vraie merveille, tes œuvres sont prodigieuses : oui, je le reconnais bien. » (Psaumes 139:14).



Sommes-nous constitués de deux ou trois parties ? Sommes-nous corps, âme et esprit ou corps et âme-esprit ?

   
Quelle est la différence entre l’âme et l’esprit de l’homme ?


Question : "Quelle est la différence entre l’âme et l’esprit de l’homme ?"

Réponse : Quelle est la différence entre l’âme et l’esprit ? Le mot « esprit » fait référence à la facette immatérielle de l’homme. L’humanité a un esprit, mais nous ne sommes pas des esprits. Toutefois, dans les Ecritures, seules les croyants, ceux qui sont habités par le Saint Esprit, sont « spirituellement vivants » (1 Corinthiens 2:11 ; Hébreux 4:12 ; Jacques 2:26). Les incroyants sont spirituellement morts (Ephésiens 2:1-5 ; Colossiens 2:13). Dans les écrits de Paul, « l’esprit » est central à la vie spirituelle du croyant (1 Corinthiens 2:14 ; 3:1 ; 15:45 ; Ephésiens 1:3 ; 5:19 ; Colossiens 1:9 ; 3:16). L’esprit est l’élément de l’homme qui lui permet d’avoir une relation intime avec Dieu. Quand le mot « esprit » est utilisé, il fait référence à la partie immatérielle de l’hêtre humain, y compris son âme.

Le mot « âme » fait aussi bien référence à la partie immatérielle que matérielle de l’humain. L’homme a un esprit, mais l’homme est une âme. Le sens premier du mot « âme » signifie « vie ». Toutefois, la Bible en étend le sens au-delà de la « vie » à d’autres aspects. Un de ces aspects est l’empressement de l’homme à pécher (Luc 12:26). L’humain est naturellement mauvais et son âme en est entachée. Le principe de vie lui est retiré au moment de la mort physique (Genèse 35:18 ; Jérémie 15:2). « L’âme » tout comme « l’esprit » est au centre de nombreuses expériences spirituelles et émotionnelles (Job 30:25 ; Psaumes 43:5; Jérémie 13:17). Quand le mot « âme » est utilisé, il est fait référence à la personne toute entière, vivante ou après sa mort.

L’âme et l’esprit sont similaires dans leur fonctionnement dans la vie spirituelle de croyant. Ils sont différents dans leur référentiel. L’âme est la perspective horizontale de l’homme avec le monde. L’esprit est la perspective verticale de l’homme avec Dieu. Il importe de comprendre que tous deux font référence à la partie immatérielle de l’humain, mais que seul l’esprit désigne le chemin de l’homme avec Dieu. L’âme désgine le chemin de l’homme dans le monde, au niveau matériel et immatériel.



Quelle est la différence entre l’âme et l’esprit de l’homme ?

   
Quelle est l’origine des différentes races ?


Question : "Quelle est l’origine des différentes races ?"

Réponse : La Bible ne nous explique pas explicitement l’origine des différentes « races » ou couleurs de peau de l’humanité. En fait, il n’y a qu’une race – la race humaine. Au sein de la race humaine, il y a une grande diversité de couleurs de peau et de caractéristiques physiques. Certains spéculent que quand Dieu embrouilla les langues à la Tour de Babel (Genèse 11:1-9), il instaura aussi une diversité raciale. C’est possible que Dieu fit des modifications génétiques à l’humanité pour que les gens puissent mieux s’adapter aux différents écosystèmes, comme les africains qui sont mieux « équipés » génétiquement pour survivre aux fortes chaleurs d’Afrique. Selon cette vue, Dieu embrouilla les langues, créant non seulement une ségrégation linguistique, mais aussi une différence raciale, basée sur le lieu où le peuple s’établirait géographiquement. Possible, mais il n’y a pas de base biblique explicit pour soutenir cette vue. Les races/couleurs de peau de l’humanité ne sont mentionnés nulle part dans le récit de la Tour de Babel.

La meilleure explication est qu’Adam et Eve possédaient les gènes pour produire une descendance noire, brune et blanche (et tout autre ton). Le processus serait similaire aux couples mixtes qui ont des enfants qui peuvent varier largement de couleur. Puisque Dieu désirait apparemment que l’humanité ait une apparence diversifiée, il est raisonnable de penser que Dieu ait donné la capacité à Adam et Eve de produire des enfants de couleur de peau différente. Plus tard, les seuls survivants du Déluge furent Noé et sa femme, leurs trois fils et leurs femmes : huit personnes en tout (Genèse 7:13). Peut-être que les femmes de Shem, Ham ou Japhet étaient de races différentes que celle de Noé. Ou peut-être étaient-ils tous de races différentes, ce qui signifierait qu’ils possédaient les gènes pour produire des enfants de différentes races. Quelle que soit l’explication, l’aspect le plus important de cette question est que nous faisons tous partie de le même race, tous créés par le même Dieu, tous créés avec le même dessein.



Quelle est l’origine des différentes races ?

   
Pourquoi les personnes dans la Genèse vécurent-ils d’aussi longues vies ?


Question : "Pourquoi les personnes dans la Genèse vécurent-ils d’aussi longues vies ?"

Réponse : Pourquoi les personnes des premiers chapitres de la Genèse vécurent d’aussi longues vies est somme toute un mystère. La généalogie dans Genèse 5 consigne la lignée divine des descendants d’Adam – la lignée qui donnerait par la suite le Messie. Il se peut que Dieu accorda à cette lignée la bénédiction d’une vie exceptionnellement longue en conséquence de sa piété et de son obéissance. Même si c’est une explication plausible, la Bible ne donne nulle part une limite spécifique à la longue vie des individus mentionnés dans Genèse chapitre 5. De plus, outre Enoch, Genèse 5 n’identifie personne d’autre comme spécialement pieux. Il est probable que tous, en ce temps-là, vécurent plusieurs centaines d’années. Plusieurs facteurs contribuent probablement à cela.

Genèse 1:6-7 mentionne les « eaux supérieures », une « voûte » d’eau entourant la terre. Une telle « voûte d’eau » aurait créé un « effet de serre » sur toute la terre et aurait retenu beaucoup des rayonnements qui frappent la terre aujourd’hui. Cela aurait donné des conditions de vie sur terre idéales. C’est d’autant plus probable compte tenu de la réduction dramatique de l’espérance de vie après le déluge. Genèse 7:11 indique probablement que, au moment du Déluge, la « voûte d’eau » fut précipitée sur terre, mettant fin à ces conditions de vie idéales. Comparez l’âge des personnes avant (Genèse 5:1-32) et après (Genèse 11:10-32) le Déluge. Tout de suite après le Déluge, l’espérance de vie s’écroule dramatiquement.

Un autre facteur à considérer est le fait que, dans les quelques premières générations après la Création, le code génétique humain n’avait pas développé de défauts majeurs. Adam et Eve furent créés parfaits. Ils étaient surement extrêmement résistants aux maladies. Leurs descendants auront sans doute hérité ces avantages, mais dans une moindre mesure. Toutefois, avec le temps et à cause du péché, le code génétique humain s’est corrompu et les êtres humains sont devenus de plus en plus fragile face à la mort et la maladie. Cela a sans doute donne cette chute vertigineuse de l’espérance de vie.



Pourquoi les personnes dans la Genèse vécurent-ils d’aussi longues vies ?

   
Que dit la Bible sur le racisme, les préjugés, la discrimination ?


Question : "Que dit la Bible sur le racisme, les préjugés, la discrimination ?"

Réponse : Le premier point à saisir dans cette discussion est qu’il n’y a qu’une race – la race humaine. Caucasiens, africains, asiatiques, indiens, arabes, juifs, etc. ne sont pas de différentes races. Ce sont différentes ethnicités de la race humaine. Tous les humains ont les mêmes caractéristiques physiques (avec quelques variations mineures bien entendu). Mais bien plus important, tous les humains ont été créés à l’image et la ressemblance de Dieu (Genèse 1:26-27). Dieu aime le monde entier (Jean 3:16). Jésus a donné sa vie pour tous dans le monde entier (1 Jean 2:2). Le « mande entier » inclut évidemment toutes les ethnicités de l’humanité.

Dieu ne montre ni partialité, ni favoritisme (Deutéronome 10:17 ; Actes 10:34 ; Romains 2:11 ; Ephésiens 6:9), et nous ne devrions pas non plus. Jacques 2:4 dit quiconque qui fait preuve de discrimination qu’il est un « juge aux pensées mauvaises ». Au contraire, nous sommes appelés à « aimer nos prochains comme nous-mêmes » (Jacques 2:8). Dans l’Ancien Testament, Dieu divisa l’humanité en deux races : les Juifs et les Gentils. Jésus-Christ mis fin à cela, détruisant les murs d’hostilité (Ephésiens 2:14). Toutes formes de racisme, préjugé et discrimination sont un affront à l’œuvre de Christ à la croix.

Jésus nous commande de nous aimer les uns les autres (Jean 13:34). Si Dieu est impartial, et s’il nous aime avec impartialité, nous devons alors aimer les autres avec le même niveau d’amour. Jésus enseigne à la fin de Matthieu 25 que ce que nous faisons aux plus petits de ses frères, c’est à lui que nous le faisons. Si nous traitons quelqu’un avec mépris, nous sommes en train de blesser quelqu’un que Dieu aime et pour qui Jésus est mort.

Le racisme, sous ces formes et degré divers, a été une plaie sur l’humanité depuis des millénaires. Frères et sœurs de diverses ethnicités, cela ne devrait pas être ! Aux victimes de racisme, préjugés et discriminations – vous avez besoins de pardonner. Ephésiens 4:32 déclare : « Soyez bons et pleins d'affection les uns pour les autres ; pardonnez-vous réciproquement, comme Dieu vous a pardonné par le Christ. ». Non, les racistes ne méritent pas votre pardon, mais méritions pas celui de Dieu non plus ! Aux protagonistes du racisme, préjugés et discriminations – vous avez besoins de vous repentir et de vous « … offrir à Dieu, comme des êtres revenus de la mort à la vie, et mettez-vous tout entiers à son service comme instruments de ce qui est juste. » (Romains 6:13). Puisse Galates 3:28 se réaliser pleinement : « Il n'importe donc plus que l'on soit juif ou non juif, esclave ou libre, homme ou femme ; en effet, vous êtes tous un dans la communion avec Jésus-Christ. »



Que dit la Bible sur le racisme, les préjugés, la discrimination ?

   
Pourquoi Dieu nous a-t-Il créés ?


Question : "Pourquoi Dieu nous a-t-Il créés ?"

Réponse : « Pourquoi Dieu nous a-t-il créés » La réponse brève à cette question est : «pour Son plaisir ». Apocalypse 4 : 11 déclare : «Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées ». Colossiens 1 : 16 réitère la même position : « Toutes choses ont été créées par Lui et pour Lui ». Etre créé pour le plaisir de Dieu ne signifie pas que l’humanité a été faite pour divertir Dieu ou L’amuser. Dieu est un Etre créateur, et créer est un réel plaisir pour Lui. Dieu est un Etre personnel, et c’est pour Lui un plaisir que d’avoir une relation authentique avec d’autres êtres.

Faits à l’image et à la ressemblance de Dieu (Genèse 1 : 27), les êtres humains ont la capacité de connaître Dieu et donc de L’aimer, de L’adorer, de Le servir, et d’avoir une relation personnelle avec Lui. Dieu n’a pas créé les êtres humains parce qu’Il avait besoin d’eux. En tant que Dieu, Il n’a besoin de rien. De toute éternité, Il n’a jamais ressenti de solitude, aussi n’a-t-il jamais été en quête « d’un ami ». Il nous aime, mais Il n’a pas besoin de nous – ce qui n’est pas la même chose. Si nous n’avions jamais existé, Dieu n’en serait pas moins Dieu : Celui qui ne change pas (Malachie 3 : 6). Le ‘JE SUIS’ n’a jamais été mécontent de Son existence éternelle. Quand Il a créé l’univers, Il l’a fait exactement comme Il l’a voulu. Et puisque Dieu est parfait, Son action aussi fut parfaite : « C’était très bon » (Genèse 1 : 31).

Dieu n’a pas créé des « pairs » ou des êtres identiques à Lui-même. En toute logique, il ne pouvait agir ainsi. Si Dieu avait créé un autre être ayant même puissance, intelligence et perfection que Lui, alors Il aurait cessé d’être le Seul vrai Dieu ; pour la simple raison qu’à ce moment-là il y aurait eu deux dieux – et cela est totalement impossible : « L’Eternel est Dieu, et il n’y en a point d’autre (Deutéronome 4 : 35). Toute chose qui a été créée par Dieu doit être moindre que Lui : en aucun cas, la chose créée ne peut être plus grande ou égale à Celui qui l’a créée.

Reconnaissant la totale souveraineté et sainteté de Dieu, nous sommes ébahis de voir qu’Il a couronné l’homme « de gloire et de magnificence » (Psaume 8 : 5) et qu’Il a daigné nous appeler « amis » (Jean 15 : 14-15). Pourquoi Dieu nous a-t-il créés ? Dieu nous a créés pour Son plaisir et afin que nous aussi, comme Sa création, nous puissions avoir la joie de Le connaître.



Pourquoi Dieu nous a-t-Il créés ?

   
Existe-il un âge limite de vie ?


Question : "Existe-il un âge limite de vie ?"

Réponse : Beaucoup de personnes pensent que Genèse 6 : 3 indique un âge limite de 120 ans pour l’humanité. « Alors l’Eternel dit : Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de 120 ans ». Genèse chapitre 11 mentionne plusieurs personnes ayant vécu beaucoup plus que120 ans. A cause de cela, certains pensent que Genèse 6 : 3 signifie que, d’une manière générale, les hommes ne vivent pas plus de 120 ans. Après le déluge, la durée de vie a baissé de façon dramatique (comparer Genèse 5 et Genèse 11) et elle a donc pu finalement descendre à 120 ans (Genèse 11 : 24). Et depuis cette époque-là, peu de gens ont en effet dépassé les 120 ans.

Mais une autre interprétation, mieux en accord avec le contexte peut-être, est que Genèse 6 : 3 serait un avertissement de Dieu pour annoncer la survenue du déluge 120 ans après. Le nombre de jours indiqué pour la fin de la vie de tout homme, se rapporterait donc, en fait, à la destruction de l’humanité elle-même par le déluge. Certains contestent cette interprétation du fait que Dieu ordonna à Noé de construire l’Arche alors qu’il était âgé de 500 ans selon Genèse 5 : 32, et qu’il avait 600 ans lorsque le déluge se produisit (Genèse 7 : 6) : ce qui lui laissa un délai de seulement 100 ans, au lieu de 120. Mais le moment où Dieu fit cet avertissement n’est pas précisé dans l’Ecriture. Précisons aussi que Genèse 5 : 32 n’est pas le moment où Dieu demanda à Noé de construire l’Arche, mais l’âge où Noé engendra ses trois fils. Il est donc tout à fait plausible que Dieu ait d’abord décrété le déluge dans 120 ans, puis qu’Il ait attendu quelques années avant d’ordonner à Noé de construire l’Arche. De toutes façons peu importe, les 120 ans entre Genèse 5 : 32 et 7 : 6 ne contredisent pas les 120 ans mentionnés dans Genèse 6 : 3.

Plusieurs centaines d’années après le déluge, Moïse déclara : « Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et pour les plus robustes à 80 ans. Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car il passe vite et nous nous envolons (Psaume 90 : 10). Ni Genèse 6 : 3, ni le Psaume 90 ne fixent les limites d’âge que Dieu a décrétées pour l’humanité. Genèse 6 : 3 est une annonce du déluge. Le Psaume 90 : 10 stipule simplement que, d’une façon générale, la durée normale de la vie d’un homme est de 70-80 ans (ce qui est d’ailleurs encore vrai aujourd’hui).



Existe-il un âge limite de vie ?

   
Que dit la Bible à propos de l’incinération ? Les chrétiens devraient-ils être incinérés ?


Question : "Que dit la Bible à propos de l’incinération ? Les chrétiens devraient-ils être incinérés ?"

Réponse : La Bible ne dit pas grand-chose sur l’incinération. On trouve dans l’Ancien Testament quelques cas où des gens sont mis à mort par le feu (1 Rois 16 : 18 ; 2 Rois 21 : 6), où des corps humains sont brûlés (2 Rois 23 : 16-20), mais il ne s’agit pas de cas d’incinération à proprement parler. Il est intéressant de remarquer dans 2 Rois 23 : 16-20 que le fait de brûler des ossements humains sur l’autel est considéré comme une profanation. Et cependant, la loi de l’Ancien Testament ne recommande nulle part que le corps d’un homme mort ne soit pas brûlé ; elle ne prononce pas non plus de malédiction ni de jugement sur quelqu’un qui aurait été incinéré.

L’incinération existait déjà dans les temps bibliques, mais elle n’était pas couramment pratiquée par les Israélites, ni par les croyants du Nouveau Testament. Dans les cultures des temps bibliques, l’enterrement dans une tombe, une caverne, ou directement dans la terre était la façon la plus courante de se séparer du corps d’un homme mort (Genèse 23 : 19 ; 35 : 4 ; 2 Chroniques 16 : 14 ; Matthieu 27 : 60-66). Si l’ensevelissement était la pratique la plus courante, la Bible ne la recommande pas non plus comme étant la seule méthode autorisée de se séparer du corps d’un être humain.

L’incinération est-elle quelque chose qu’un chrétien peut envisager ? Là encore, aucune recommandation scripturaire précise n’existe contre l’incinération. Certains croyants s’opposent à la pratique de l’incinération sous prétexte qu’elle ne reconnaît pas qu’un jour Dieu ressuscitera notre corps et l’unira à nouveau à notre âme/esprit (1 Corinthiens 15 : 35-58 ; 1 Thessaloniciens 4 : 16). Mais le fait qu’un corps ait été brûlé ne rend pas plus difficile la tâche de Dieu pour ressusciter ce corps. Les corps des chrétiens qui sont morts il y a un milliers d’années auparavant, ont maintenant été complètement transformés en poussière. Cela n’empêchera en aucun cas Dieu de ressusciter leurs corps. Il les a d’abord créés, il n’aura aucune difficulté à le recréer. L’incinération ne fait qu’accélérer le processus de transformation d’un corps en poussière. Dieu est tout aussi capable de ressusciter les restes d’une personne qui a été incinérée que ceux d’une personne qui ne l’a point été. La problématique de l’enterrement ou de l’incinération relève seulement de la liberté de chaque chrétien. Une personne ou une famille qui sont confrontées à cette issue, devraient prier pour demander la sagesse (Jacques 1 : 5) et simplement respecter la conviction qui leur est donnée.



Que dit la Bible à propos de l’incinération ? Les chrétiens devraient-ils être incinérés ?

   
Que dit la Bible à propos de l’euthanasie ?


Question : "Que dit la Bible à propos de l’euthanasie ?"

Réponse : L’euthanasie peut être une question très difficile : elle comporte deux aspects extrêmement délicats à discerner. Nous savons que la mort physique est inéluctable (Psaume 8948 ; Hébreux 9 : 27). Mais Dieu Seul est souverain sur le quand et comment la mort d’une personne interviendra. Job 30 : 23 en témoigne : « Car, je le sais, tu me mènes à la mort, au rendez-vous de tous les vivants ». Ecclésiaste 8 : 8a déclare : « L’homme n’est pas maître de son souffle pour le retenir, et il n’a aucune puissance sur le jour de la mort ». Dieu a toujours le dernier mot sur la mort (voir aussi 1 Corinthiens 15 : 26, 54-56 ; Hébreux 2 : 9, 14-15 ; Apocalypse 21 : 4). L’euthanasie n’est qu’un moyen qu’a trouvé l’homme pour usurper l’autorité de Dieu.

La mort est un événement naturel. Parfois Dieu permet qu’une personne souffre longtemps avant que la mort ne survienne ; pour d’autres, la mort se fait très rapidement. Personne n’aime souffrir, mais il n’est jamais juste de décider que quelqu’un est prêt à mourir. Parfois, Dieu peut vouloir révéler quelque chose au travers de la souffrance d’une personne. « Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis » (Ecclésiaste 7 : 14). Romains 5 : 3 enseigne que les tribulations produisent la persévérance. Dieu entend les cris de ceux qui veulent mourir pour ne plus souffrir. Dieu donne toujours sens à une vie jusqu’à son terme. Seul Dieu sait ce qui est le meilleur pour nous, et son calendrier, même dans le domaine de la mort, est parfait.

Mais la Bible, cependant, ne nous demande pas non plus de faire tout ce qu’il est en notre pouvoir pour maintenir à tout prix quelqu’un en vie. Si une personne n’est maintenue en vie que par des machines, il n’est pas immoral de fermer le bouton de ces machines pour permettre à cette personne de mourir. Si une personne est dans un état végétatif continuel depuis une période de temps prolongée, ce ne serait pas une offense faite à Dieu que d’ôter les tubes ou les machines qui la maintiennent artificiellement en vie. Si Dieu souhaite maintenir quelqu’un en vie, il est parfaitement capable de le faire sans l’aide même de tous ces tubes ou machines.

Avoir à prendre une telle décision est pourtant quelque chose d’extrêmement difficile et douloureux. Ce n’est jamais facile de dire à un médecin d’arrêter un appareil grâce auquel un être cher vit encore. Nous ne devrions jamais chercher à mettre prématurément fin à une vie ; mais en même temps, nous ne devons pas non plus recourir à des moyens extraordinaires pour préserver à tout prix une vie. Le meilleur conseil à donner à quelqu’un qui est confronté à une telle décision, c’est de lui demander de prier Dieu pour recevoir Sa sagesse (Jacques 1 : 5).



Que dit la Bible à propos de l’euthanasie ?

   
Sommes-nous tous des enfants de Dieu ?


Question : "Sommes-nous tous des enfants de Dieu ?"

Réponse : La Bible dit clairement que tous les êtres humains sont la création de Dieu (Colossiens 1 : 16), et que Dieu aime le monde entier (Jean 3 : 16), mais seuls ceux qui sont nés de nouveau sont devenus enfants de Dieu (Jean 1 : 12 ; 11 : 52 ; Romains 8 : 16 ; 1 Jean 3 : 1-10).

Dans l’Ecriture, les perdus ne sont jamais considérés comme des enfants de Dieu. Ephésiens 2 : 3 déclare qu’avant d’être sauvés nous étions « par nature des enfants de colère ». Romains 9 : 8 précise : « ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité d’Abraham ». Au lieu d’être nés comme des enfants de Dieu, nous sommes nés dans le péché, ce qui nous sépare de Dieu et nous aligne sur Satan comme ennemis de Dieu (Jacques 4 : 4 ; 1 Jean 3 : 8). Jésus dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé » (Jean 8 : 42). Puis quelques versets plus tard dans Jean 8 : 44, Jésus s’adresse ainsi aux Pharisiens : « vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père ». Le fait que ceux qui ne sont pas sauvés ne sont pas des enfants de Dieu peut être également vu dans 1 Jean 3 : 10 : « C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, ni celui qui n’aime pas son frère ».

Nous devenons enfants de Dieu au moment du salut : car nous sommes alors adoptés dans la famille de Dieu, par notre relation à Jésus-Christ (Galates 4 : 5-6 ; Ephésiens 1 : 5). On peut voir cela clairement exprimé dans des versets comme Romains 8 : 14-17 : « … car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : ‘Abba ! Père !’. L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec Lui, afin d’être glorifiés avec lui ». Ceux qui sont sauvés sont « enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (Galates 3 : 26) car Dieu « nous a prédestinés à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Ephésiens 1 : 5).



Sommes-nous tous des enfants de Dieu ?

   
Une créature si merveilleuse ? Que signifie cette expression ?


Question : "Une créature si merveilleuse ? Que signifie cette expression ?"

Réponse : Le Psaume 139 : 14 déclare « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse … et mon âme le reconnaît bien ». Le contexte de ce verset évoque la nature incroyable de notre corps physique. Le corps humain est l’organisme le plus complexe et le plus singulier de l’univers ; et cette complexité et ce caractère unique du corps humain en disent long sur l’esprit de son Créateur. Chaque aspect de notre corps, jusque dans la plus petite cellule microscopique, révèle combien ce corps est étonnamment et merveilleusement.

Les ingénieurs savent comment concevoir des poutres à la fois solides et légères : en plaçant le matériel solide sur les bords extérieurs de la section transversale et en remplissant l’intérieur par un matériel plus léger et plus faible. Ceci à cause du fait que les pressions les plus fortes se produisent sur la surface d’une structure essentiellement aux points de flexion ou de tension habituels. La coupe transversale d’un os humain révèle que la substance la plus solide se trouve du côté extérieur, alors que l’intérieur est utilisé comme une usine de fabrication des cellules sanguines de différentes sortes. Si vous examinez une caméra sophistiquée avec sa capacité de laisser pénétrer plus ou moins la lumière selon les besoins et sa capacité de mettre au point automatiquement une image sur un champ visuel très large, vous trouvez là exactement les imitations répétées de l’opération d’un œil humain. De plus, comme nous avons deux globes oculaires, nous avons aussi une perception en profondeur des choses, ce qui nous donne la capacité de juger à quelle distance se trouve un objet.

Le cerveau humain aussi est un organe stupéfiant et merveilleusement bien fait. Il a la faculté d’apprendre, de raisonner, et de contrôler un si grand nombre de fonctions automatiques comme le rythme cardiaque, la pression du sang, la respiration ; la faculté de maintenir l’équilibre pour que nous puissions marcher, courir, nous tenir debout, nous asseoir, et tout cela pendant qu’il est en train de se concentrer parallèlement sur autre chose. Les ordinateurs sont peut-être supérieurs au cerveau humain pour ce qui est de leur puissance en calcul pur, mais ils sont primitifs quand il s’agit d’exécuter la plupart des tâches qui touchent au raisonnement. Le cerveau a aussi une étonnante capacité de s’adapter. Au cours d’une expérience, quand des gens ont mis des lunettes qui faisaient paraître le monde à l’envers, et bien leur cerveau a rapidement réagi et a réinterprété l’information reçue en restituant une vision du monde normale. Quand d’autres personnes avaient les yeux bandés pendant de longues périodes de temps, le « centre de la vision » du cerveau était rapidement utilisé pour d’autres fonctions. Il y a aussi le fait étonnant qui se produit quand des gens déménagent dans une maison près d’une voie ferrée : très rapidement le bruit des trains est « filtré » par leur cerveau, et ils n’ont plus conscience du bruit.

Si on aborde le champ de la miniaturisation, le corps humain est aussi un vrai et merveilleux miracle. Par exemple, l’information qui est nécessaire pour la reproduction d’un corps humain tout entier, jusque dans ses moindres détails, est stockée dans le brin ADN à double hélice que l’on trouve dans le noyau de chacune des milliards de cellules que contient le corps humain. Et le système d’information et de contrôle représenté par notre système nerveux est étonnamment compact en comparaison des inventions humaines plus moins perfectionnées que sont les fils et les câbles optiques. Chaque cellule, autrefois appelée une « simple » cellule, est une véritable petite usine qui n’a pas encore été complètement saisie par l’homme. Les microscopes devenant de plus en plus puissants, d’incroyables images de la cellule humaine commencent à nous parvenir.

Considérons maintenant l’unique cellule fécondée d’une vie humaine nouvellement conçue. A partir de cette unique cellule dans l’utérus, vont se développer les différentes sortes de tissus, d’organes, et de systèmes, œuvrant toutes ensemble, exactement au bon moment, dans un processus d’une coordination stupéfiante. Prenons un exemple : le trou dans le septum entre les deux ventricules dans le cœur du nouveau-né. Le trou se ferme exactement à un instant précis du processus de la naissance pour permettre l’oxygénation du sang à partir des poumons, ce qui n’arrive pas tant que le bébé est dans le ventre de la mère, puisqu’il reçoit alors l’oxygène par le cordon ombilical.

En outre, le système immunitaire du corps humain est capable de combattre un très grand nombre d’ennemis et de se remettre aussi bien des plus petites réparations (y compris la réparation de fragments ADN abîmés) que des plus importantes (réparations osseuses et récupération de très graves accidents). Oui, il y a aura des maladies qui peut-être auront raison du corps avec son vieillissement, mais nous n’avons pas idée de combien de fois dans une vie notre système immunitaire nous a sauvés.

Les diverses fonctions du corps humain sont également incroyables. Par exemple, la capacité de manier de très gros objets lourds comme de manipuler un objet fragile sans le briser, ce qui est tout aussi impressionnant. Nous pouvons tirer à l’arc avec une flèche et atteindre à plusieurs reprises une cible éloignée, tapoter très rapidement sur le clavier d’un ordinateur sans penser aux touches, ramper, marcher, courir, tournoyer, grimper, nager, faire des pirouettes et des culbutes, mais aussi accomplir des tâches simples comme dévisser une ampoule, brosser ses dents ou lacer ses chaussures – et ceci toujours sans réfléchir. Mais l’homme doit encore inventer et programmer un robot qui soit en mesure d’exécuter un éventail aussi large de tâches et de mouvements.

La fonction de l’appareil digestif et de ses organes, la longévité du cœur, la formation et la fonction des nerfs et des vaisseaux sanguins, la purification du sang par les reins, la complexité de l’oreille moyenne et interne, les sens du goût et de l’odorat, et tellement d’autres choses que nous comprenons à peine – toutes ces fonctions sont chacune une vraie merveille en soi que l’homme est incapable de reproduire. Vraiment, nous sommes des créatures si merveilleuses. Nous sommes tellement reconnaissants de connaître le Créateur – au travers de Son Fils, Jésus-Christ – et de nous émerveiller non seulement de Le connaître mais surtout de Son amour (Psaume 139 : 17-24).



Une créature si merveilleuse ? Que signifie cette expression ?

   
Les êtres humains ont-ils réellement une libre volonté ?


Question : "Les êtres humains ont-ils réellement une libre volonté ?"

Réponse : Si « libre volonté » signifie que Dieu donne aux hommes la possibilité de faire des choix qui ont une incidence décisive sur leur destinée, alors oui, les êtres humains possèdent une volonté qui est totalement libre. L’état naturel de péché dans lequel se trouve le monde est ainsi directement lié aux choix faits par Adam et Eve. Dieu créa l’humanité à Son image, et cela impliquait la possibilité de faire des choix.

Avoir une libre volonté, ne signifie pas pour autant que l’humanité peut faire tout ce qui lui plaît. Car nos choix doivent s’aligner avec les limites de notre propre nature. Par exemple, un homme peut choisir de traverser un pont ou de ne pas le traverser ; mais il ne peut pas choisir de survoler le pont – car sa nature l’empêche de voler. De même, un homme ne peut pas choisir de se rendre juste lui-même : sa nature même de pécheur l’empêche d’annuler sa culpabilité (Romains 3 : 23). Ainsi, la libre volonté de l’homme est limitée par sa nature.

Cette limitation ne diminue pas pour autant notre responsabilité. La Bible est claire sur ce point : nous avons non seulement la possibilité de choisir, mais nous avons aussi la responsabilité de choisir avec sagesse. Dans l’Ancien Testament, Dieu fit le choix d’une nation (Israël) : mais chaque personne de cette nation avait encore l’obligation de choisir personnellement l’obéissance à Dieu. Et des personnes, même à l’extérieur d’Israël, furent aussi capables de faire le choix de croire en Dieu et de Le suivre (par exemple, Ruth et Rahab).

Dans le Nouveau Testament, les pécheurs, de façon répétée et insistante, reçoivent l’ordre de « se repentir » et de « croire » (Matthieu 3 : 2 ; 4 : 17 ; Actes 3 : 19 ; 1 Jean 3 : 23). Chaque appel à la repentance est aussi un appel à choisir. Mais l’ordre de croire implique que celui qui entend peut choisir d’obéir ou pas.

Jésus avait identifié le problème de certains incroyants quand Il leur disait : « Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie » (Jean 5, 40). Manifestement, ils auraient pu venir s’ils avaient voulu ; mais leur problème était qu’ils avaient choisi de ne pas venir. « Un homme récolte ce qu’il sème » (Galates 6 : 7), et ceux qui sont exclus du salut n’ont « aucune excuse » (Romains 1 : 20-21).

Mais comment alors l’homme, limité par sa nature de pécheur, peut-il choisir ce qui est bon ? Ce n’est que par la grâce et la puissance de Dieu que la libre volonté de l’homme devient réellement « libre » : c’est-à-dire capable de choisir le salut (Jean 15 : 16). C’est le Saint Esprit qui travaille la volonté d’une personne dans le but de la régénérer (Jean 1 : 12-13) et de donner à cette personne une nouvelle nature « créée selon Dieu dans la justice et la sainteté de la vérité » (Ephésiens 4 : 24). Le salut est l’œuvre exclusive de Dieu. Mais en même temps, nos intentions, nos désirs, nos actions sont volontaires, et nous en sommes à juste titre tenus pour responsables.



Les êtres humains ont-ils réellement une libre volonté ?

   
Est-ce que chaque être humain a en lui « un trou formé par Dieu » ?


Question : "Est-ce que chaque être humain a en lui « un trou formé par Dieu » ?"

Réponse : Le concept d’un « trou formé par Dieu » affirme que chaque personne a un vide à l’intérieur de son âme, de son esprit et de sa vie qui peut seulement être rempli par Dieu. Le « trou formé par Dieu » correspond à cette aspiration innée du cœur humain de quelque chose d’extérieur à lui-même, quelque chose de transcendant, quelque chose d’ « autre ». Ecclésiaste 3 : 11 exprime que « Dieu a placé en nos cœurs la pensée de l’éternité » Dieu créa l’humanité avec Sa vision d’éternité, et par conséquent seul Dieu peut satisfaire notre désir d’éternité. Toute religion est basée sur ce désir inné de l’homme d’être « relié » à son Dieu. Et ce désir ne peut être satisfait que par Dieu ; on peut d’ailleurs là établir parfaitement un lien avec le « trou formé en nous par Dieu ».

Le problème cependant est que l’humanité en général ignore ce trou ou qu’elle tente de le remplir avec un tas d’autres choses autres que Dieu. Jérémie 17 : 9 décrit l’état de nos cœurs humains : « Le cœur est tortueux par-dessus-tout, et il est méchant, qui peut le connaître ? ». Salomon réitère le même concept : « aussi le cœur des fils de l’homme est-il plein de méchanceté, et la folie est dans leur cœur pendant leur vie… » (Ecclésiaste 9 :3). Le Nouveau Testament va dans le même sens : « car l’affection de la chair est inimité contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu’elle ne le peut même pas » (Romains 8,7). Romains 1 : 18-22 décrit une humanité qui ignore ce qu’elle peut pourtant connaître de Dieu, y compris vraisemblablement « ce trou formé en nous par Dieu » : alors qu’elle est toujours prête à adorer n’importe quoi et tant d’autres choses plutôt que Dieu.

Malheureusement, beaucoup trop de gens passent leurs vies à espérer autre chose que Dieu pour répondre à leurs besoins de sens – le travail, la famille, les sports, etc… Mais à la poursuite de ces choses qui ne sont pas éternelles, ils sont toujours frustrés et se demandent pourquoi leurs vies ne les satisfait pas. Il n’y a aucun doute que beaucoup de gens qui courent auprès bien d’autres choses que Dieu parviennent jusqu’à un certain degré de bonheur pour un temps. Mais si l’on considère, par exemple, le cas de Salomon, qui possédait toutes les richesses, le succès, l’estime et la puissance du monde – bref, tout ce qu’un homme peut désirer dans cette vie, nous pouvons voir qu’aucun de ces biens ne put combler son besoin d’éternité. Il déclara tout cela comme « vanité », se rendant compte qu’il avait recherché toutes ces choses en vain car elles ne pouvaient pas le satisfaire. A la fin, il dit : « Ecoutons la fin du discours : « Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (Ecclésiaste 12 : 13).

Ainsi, de la même façon qu’une cheville carrée ne peut pas pénétrer dans un trou rond, le « trou formé en nous par Dieu » ne peut pas être rempli par autre chose que par Dieu. C’est uniquement par une relation personnelle avec Dieu, par la foi en Jésus-Christ, que ce « trou formé en nous par Dieu » peut être rempli et le besoin d’éternité satisfait.



Est-ce que chaque être humain a en lui « un trou formé par Dieu » ?

   
Quel est le point de vue chrétien sur le clonage ?


Question : "Quel est le point de vue chrétien sur le clonage ?"

Réponse : Bien que la Bible n’aborde pas explicitement le sujet du clonage humain, certains principes dans l’Ecriture peuvent nous aider à avoir un meilleur éclairage sur ce concept. Le clonage nécessite à la fois un ADN et des cellules d’embryon. L’ADN est d’abord extrait du noyau de la cellule d’un être vivant. Le matériel, qui porte l’information génétique codée, est ensuite placé dans le noyau d’une cellule d’embryon. La cellule recevant la nouvelle information génétique aurait eu au préalable son propre ADN retiré, afin de pouvoir accepter le nouvel ADN. Si la cellule accepte le nouvel ADN, il y a formation d’un double embryon. Cependant, la cellule de l’embryon peut rejeter le nouvel ADN et alors l’embryon meurt. Il est aussi très possible que l’embryon ne survive pas à l’éradication du matériel génétique originel de son noyau. Dans beaucoup de cas, quand le clonage est tenté, plusieurs embryons sont utilisés pour pouvoir augmenter les chances de réussite de l’implantation du nouveau matériel génétique. S’il est scientifiquement possible pour un être vivant cloné d’être créé ainsi (par exemple la brebis Dolly), par contre, les chances de réussir le clonage d’un être vivant sans aucune variation ni complication est extrêmement mince.

La position chrétienne par rapport au processus du clonage humain peut s’énoncer à la lumière de quelques principes scripturaires. Premièrement, les êtres humains ont été créés à l’image de Dieu et, par conséquent, sont uniques. Genèse 1 : 26-27 affirme que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et est unique parmi toutes les autres créatures. Il est bien clair que la vie humaine doit être hautement respectée et ne peut pas être traitée comme une marchandise à acheter ou à vendre. Certains ont encouragé le clonage humain dans le but de créer des organes de remplacement pour les personnes en attente de transplantation qui ne trouvent pas de donneur compatible. L’idée est que prélever son propre ADN et créer un organe identique composé de cet ADN réduirait de beaucoup les risques de rejet. Si cela est certainement vrai, le problème est que cela porte atteinte à la valeur de la vie humaine. Ce processus du clonage humain implique que des embryons humains soient utilisés. Si des cellules peuvent être générées pour faire de nouveaux organes, très souvent il est nécessaire de tuer plusieurs embryons avant d’obtenir l’ADN souhaité. Dans son principe même, le clonage « gaspillerait » de nombreux embryons humains qui seraient alors traités comme du « matériel jetable », les privant ainsi de croître jusqu’à leur terme.

Beaucoup de gens pensent que la vie ne commence pas dès l’instant de la conception avec la formation de l’embryon, et par conséquent les embryons ne sont pas pour eux des êtres humains à part entière. La Bible enseigne le contraire. Le Psaume 139 : 13-16 dit : « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était point caché devant toi, lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existe ». L’auteur de ce psaume, David, déclare qu’il était personnellement connu de Dieu avant sa naissance, signifiant ainsi que dès sa conception il était un être humain dont l’avenir était décrété par Dieu.

De plus, Esaïe 49 : 1-5 affirme que Dieu appela Esaïe à son service comme prophète alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère. De même, Jean le Baptiste fut rempli du Saint Esprit alors qu’il était encore dans le sein de sa mère (Luc 1 : 15). Tous ces textes vont dans le même sens : la position de la Bible est bien que la vie humaine commence dès l’instant de la conception. A la lumière de cela, le clonage humain, avec sa destruction des embryons humains, n’est pas en accord avec la conception biblique de la vie humaine.

De plus, si l’humanité a été créée, alors il doit y avoir un Créateur, et l’humanité par conséquent doit être soumise à ce Créateur et elle doit Lui rendre compte de ses actes. Bien que la pensée populaire - en particulier la psychologie séculière et la pensée humaniste – pense uniformément que l’homme ne doit rendre de comptes à personne, sinon à lui-même, et que l’homme est la suprême autorité, la Bible affirme tout le contraire. Dieu a créé l’homme et lui a donné la responsabilité de gérer la terre (Genèse 1 : 28-29, 9 : 1-2). Cette responsabilité implique de rendre des comptes à Dieu. L’homme n’est pas la suprême autorité de lui-même, et il n’est donc pas par conséquent en position de prendre des décisions qui concernent la valeur de la vie humaine. De même, la science n’est pas non plus l’autorité selon laquelle l’éthique doit se déterminer sur des sujets comme le clonage humain, l’avortement ou l’euthanasie. Selon la Bible, Dieu est le Seul qui peut légitimement exercer le contrôle souverain sur toute vie humaine. Essayer de contrôler ces choses, c’est se placer soi-même dans la position de Dieu. Très clairement, l’homme ne doit pas agir ainsi.

Si nous voyons l’homme comme étant simplement une autre créature et non comme la création unique qu’il est, il n’est pas difficile de voir les êtres humains comme de simples mécanismes ayant seulement besoin d’entretien et de réparation. Mais l’être humain n’est pas juste un conglomérat de molécules et de chimie. La Bible enseigne que Dieu a créé chacun de nous et qu’Il a un projet précis pour chacun de nous. De plus, Il est en quête d’une relation personnelle avec chacun d’entre nous au travers de Son fils, Jésus-Christ. S’il y a des aspects du clonage humain qui peuvent paraître positifs, l’humanité n’a aucun moyen de maîtrise sur la technologie du clonage et nul ne peut dire jusqu’où elle peut aller. Il est totalement insensé d’affirmer que les bonnes intentions dirigeront exclusivement l’utilisation du clonage. L’homme n’est tout simplement pas en position d’exercer la responsabilité ou le discernement nécessaire à la maîtrise du clonage des êtres humains.

Une question qui se pose souvent est de savoir si, en cas de réussite d’un clonage humain, l’être humain cloné aurait une âme. Genèse 2 : 7 dit : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante ». Nous avons ici une description de Dieu créant une âme humaine vivante. Les âmes sont ce que nous sommes, et non ce que nous avons (1 Corinthiens 15 : 45). La vraie question qui se pose est en fait ‘quelle sorte d’âme vivante’ serait créée par un clonage humain ? Ce n’est pas une question à laquelle on peut répondre de façon probante pour l’instant. Il semble, cependant, que si un être humain était cloné avec succès, le clone serait un être humain au même titre que n’importe quel autre, ayant à ce titre une âme éternelle, comme tout autre être humain.



Quel est le point de vue chrétien sur le clonage ?

   
L’âme humaine est-elle mortelle ou immortelle ?


Question : "L’âme humaine est-elle mortelle ou immortelle ?"

Réponse : Sans aucun doute possible, l’âme humaine est immortelle. Cela est clairement établi par de nombreux textes bibliques de l’Ancien comme du Nouveau Testament : Psaume 22 : 26 ; 23 : 6 ; 49 : 7-9 ; Ecclésiaste 12 : 7 ; Daniel 12, 2-3 ; Matthieu 25 : 46 ; et 1 Corinthiens 15 : 12-19. Daniel 12 : 2 dit : « Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront : les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle ». De même, Jésus dit que les méchants « iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle » (Matthieu 25 : 46) : à noter que dans ce texte le mot grec utilisé pour éternel est le même pour « le châtiment » que pour « la vie ». Il est donc clair que les méchants comme les justes ont une âme éternelle et immortelle.

L’enseignement incontestable de la Bible est que tout le monde, sauvé ou non, aura une existence éternelle, soit au ciel soit en enfer. La vraie vie ou la vie spirituelle ne s’arrête pas quand nos corps charnels meurent. Nos âmes vivront éternellement, soit au Ciel dans la présence constante de Dieu si nous sommes sauvés, soit dans le châtiment et en enfer si nous rejetons le salut de Dieu. En fait, la promesse de la Bible est que non seulement nos âmes vivront éternellement, mais aussi que nos corps ressusciteront. Cette espérance d’une résurrection corporelle est au centre même de la foi chrétienne (1 Corinthiens 15 : 12-19).

Si nos âmes sont immortelles, il est important de rappeler que nous ne sommes pas éternels de la même façon que Dieu. Dieu est le seul être vraiment éternel dans le sens que Lui seul est sans commencement ni fin. Dieu a toujours existé et il continuera à exister. Toutes les autres créatures (humaines ou angéliques) sont des créatures limitées, dans le sens qu’elles ont eu un commencement. Si nos âmes sont destinées à vivre éternellement une fois venues au monde, la Bible n’enseigne pas que nos âmes aient toujours existé. Nos âmes sont immortelles, car c’est ainsi que Dieu les a créées, mais elles ont eu un commencement ; il fut un temps où elles n’existaient pas encore.



L’âme humaine est-elle mortelle ou immortelle ?

   
Comment les âmes humaines sont-elles créées ?


Question : "Comment les âmes humaines sont-elles créées ?"

Réponse : Il existe deux points de vue bibliques plausibles concernant la création des âmes. Le premier est le Traducianisme, théorie selon laquelle l’âme est générée par les parents biologiques en même temps que le corps physique. Comme appui biblique en faveur de cette théorie nous trouvons : (A) Dans Genèse 2 : 7, Dieu insuffla le souffle de vie à Adam pour qu’il devienne « une âme vivante ». La Bible ne mentionne nulle part que Dieu renouvela cet acte. (B) Adam eut un fils à sa ressemblance (Genèse 5 : 3). Les enfants d’Adam semblent être « des âmes vivantes » sans que Dieu leur ait insufflé le souffle de vie. (C) Genèse 2 : 2-3 semble indiquer que Dieu cessa Son œuvre créatrice. (D) Le péché d’Adam affecte tous les hommes – tant sur le plan physique que spirituel – et ceci a un sens si le corps et l’âme sont créés par les parents. La faiblesse du Traducianisme, c’est qu’il n’apporte pas de réponse claire sur un point : comment une âme immatérielle pourrait-elle être générée au cours d’un processus qui est entièrement physique ? Le Traducianisme ne peut être vrai que si le corps et l’âme sont inextricablement rattachés.

Le deuxième est le Créationisme, selon lequel Dieu crée une nouvelle âme chaque fois qu’un être humain est conçu. Le Créationisme fut soutenu par la plupart des premiers pères de l’église ; il a aussi un appui biblique certain. Il faut d’abord préciser que l’Ecriture fait une différence entre l’origine de l’âme et l’origine du corps (Ecclésiaste 12 : 7 ; Esaïe 42 : 5 : Zacharie 12 : 1 ; Hébreux 12 : 9). Ensuite, si Dieu crée chaque âme individuelle au moment où cela est nécessaire, la séparation de l’âme et du corps est alors solide. Le Créationisme a aussi son point faible : il affirme que Dieu est en train de créer continuellement de nouvelles âmes tandis que Genèse 2 : 3 dit que Dieu cessa de créer. De plus, puisque tout notre être – corps, âme et esprit – est infecté par le péché et que Dieu crée une nouvelle âme pour chaque être humain, comment cette âme nouvellement créée est-elle alors infectée par le péché ?

Il existe un troisième point de vue manquant d’appui biblique, un concept selon lequel Dieu créa toutes les âmes humaines en même temps, et par la suite « attache » une âme à chaque être humain au moment de sa conception. Ce concept soutient l’idée qu’il y aurait une sorte « d’entrepôt d’âmes » dans le Ciel où Dieu entreposerait les âmes qui sont en attente d’un corps humain auquel être rattachées. Nous le répétons, ce point de vue n’a strictement aucun appui biblique de l’Ecriture ; il est en général soutenu par des gens qui possèdent une mentalité « nouvel âge » ou qui sont favorables à la réincarnation.

Que le Traducianisme soit juste, ou bien que ce soit le Créationisme, en tout cas tous les deux sont d’accord pour dire que les âmes n’existent pas préalablement à la conception de l’être humain. Ceci correspond tout à fait à ce qu’enseigne la Bible. Donc, que Dieu crée une nouvelle âme humaine au moment de la conception, ou que Dieu ait élaboré le processus de la reproduction humaine pour reproduire aussi une âme, Dieu est finalement et indéniablement responsable de la création de chacune des âmes humaines en particulier.



Comment les âmes humaines sont-elles créées ?

   
L’homme peut-il vivre sans Dieu ?


Question : "L’homme peut-il vivre sans Dieu ?"

Réponse : Contrairement à ce qu’ont toujours revendiqué les athées et les agnostiques tout au long des siècles, l’homme ne peut vivre sans Dieu. L’homme peut avoir une existence mortelle sans connaître Dieu mais ne peut ignorer le fait même de Dieu.

Comme Créateur, Dieu est à l’origine de la vie humaine. Dire que l’homme peut exister en mettant Dieu de côté, c’est prétendre qu’une montre peut exister sans un horloger, ou bien encore un roman sans un romancier. Nous être existe grâce au Dieu qui nous a faits à Son image (Genèse 1 : 27). Notre existence dépend de Dieu, que nous reconnaissions son existence ou pas.

Comme Celui qui est notre soutien, Dieu confère continuellement la vie (Psaume 104 : 10-32). Il est la vie (Jean 14 : 6), et toute la création est tenue ensemble par la puissance du Christ (Colossiens 1 : 17). Même ceux qui rejettent le Christ reçoivent de Lui Son soutien : « car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et les injustes » (Matthieu 5 : 45). Penser que l’homme peut vivre sans Dieu c’est supposer qu’un tournesol peut continuer à vivre sans lumière ou une rose sans eau.

Comme Sauveur, Dieu donne la vie éternelle à ceux qui croient. En Christ est la vie, qui est la lumière du monde (Jean 1 : 4). Jésus est venu pour que nous ayons la vie « et la vie en abondance (Jean 10 : 10). Tous ceux qui placent leur confiance en Lui ont la promesse d’une vie éternelle auprès de Lui (Jean 3 : 15-16). Pour vivre une vraie vie – tout homme doit connaître le Christ (Jean 17 : 3).

Sans Dieu, l’homme a seulement une vie physique. Dieu avait averti Adam et Eve que le jour où ils Le rejetteraient, ils « mourraient certainement » (Genèse 2 : 17). Comme nous le savons, ils ont désobéi, mais ils ne sont pas morts physiquement ce jour-là ; ils sont morts spirituellement. Quelque chose à l’intérieur d’eux-mêmes est mort – la vie spirituelle qu’ils avaient connue, la communion avec Dieu, la liberté de goûter à Sa Présence, l’innocence et la pureté de leur âme – tout cela avait disparu.

Adam, qui avait été créé pour vivre dans la proximité de Dieu, fut désormais affligé d’une existence complètement charnelle. Ce que Dieu avait tenté d’extraire de la poussière pour le faire advenir à la gloire, allait devoir maintenant passer de la poussière à la poussière. Tout comme Adam, l’homme sans Dieu, aujourd’hui encore, fonctionne selon une existence totalement terrestre. Une telle personne peut sembler heureuse ; après tout, il y a de la joie et du plaisir à prendre dans cette vie. Mais même ces plaisirs et ces joies ne peuvent être pleinement reçus sans Dieu.

Certaines personnes qui rejettent Dieu ont des vies totalement remplies par les divertissements et les amusements. Leurs quêtes charnelles semblent leur procurer une existence sans soucis et très gratifiante. La Bible dit que dans une certaine mesure il peut y avoir une réelle jouissance vivre dans le péché (Hébreux 11 : 25). Le seul problème, c’est que c’est temporaire, car la vie dans ce monde est courte (Psaume 90 : 3-12). Tôt ou tard, l’hédoniste, comme le fils prodigue de la parabole, finit par trouver que les plaisirs du monde sont intenables (Luc 15 : 13-15).

Pour autant tous ceux qui rejettent Dieu ne sont pas des chercheurs du plaisir à tout prix. Il existe des gens non sauvés qui mènent des vies disciplinées, sobres – des vies heureuses et bien remplies, même. La Bible énonce certains principes moraux qui procurent un bien-être certain à quiconque les applique dans ce monde – la fidélité, l’honnêteté, la maîtrise de soi, etc. Mais là encore, sans Dieu, l’homme ne pourra jouir que de ce monde présent. Mener une vie paisible et douce n’est pas la garantie que nous sommes prêts pour la vie après la mort. Considérons, par exemple, la vie du riche fermier dans Luc 12 : 16-21) et l’échange tenu par Jésus avec le jeune homme riche (mais très moral) dans Matthieu 19 : 16-23).

Sans Dieu, l’homme est insatisfait, même dans sa vie mortelle. L’homme n’est pas en paix avec son prochain parce qu’il n’est pas en paix avec lui-même. L’homme est sans repos avec lui-même parce qu’il n’est pas en paix avec Dieu. La recherche du plaisir pour le plaisir est le signe d’un mal-être intérieur. Les chercheurs de plaisir tout au long de l’histoire ont toujours compris que toutes les distractions temporaires ne faisaient que conduire à un plus profond désespoir. On se débarrasse bien difficilement de ce sentiment harcelant que « quelque chose ne va pas ». Le roi Salomon se livra lui-même à une poursuite effrénée de tout ce que le monde pouvait lui offrir, et il les a notées dans le livre de l’Ecclésiaste.

Salomon a découvert que la connaissance, en soi et sur soi est futile (Ecclésiaste 1 : 12-18). Il a compris que le plaisir et la richesse sont inutiles (2 : 1-11), que le matérialisme est pure folie (2 : 12-23), et que les riches sont légers et vains (chapitre 6). Salomon conclue en disant que la vie est un cadeau de Dieu (3 : 12-13) et que la seule manière de vivre sagement est de craindre Dieu : « Ecoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre au jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (12 : 15-16).

En d’autres termes, la vie est bien plus que sa seule dimension physique. Jésus souligne ce point quand il dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 : 4). Pas de pain seulement (physiquement) mais aussi de la Parole de Dieu (spirituellement). Il est vain de chercher en nous-mêmes le soulagement de toutes nos misères. L’homme peut seulement trouver une plénitude de vie lorsqu’il reconnaît et admet Dieu dans sa vie.

Sans Dieu, la destinée de l’homme c’est l’enfer. L’homme sans Dieu est spirituellement mort ; quand sa vie physique est terminée, il fait face à la séparation éternelle d’avec son Dieu. Dans le dialogue rapporté par Jésus entre l’homme riche et Lazare (Luc 16 : 19-31), l’homme riche avait vécu une vie très agréable et aisée mais sans Dieu, tandis que Lazare qui souffrait terriblement connaissait Dieu. C’est après leurs morts respectives que les deux hommes réalisent vraiment la gravité des choix qu’ils ont faits au cours de leur vie. L’homme riche a réalisé, trop tard, que la vie est bien autre chose qu’une quête des richesses matérielles. Lazare, par contre, est consolé et réconforté au paradis. Pour les deux hommes, la courte durée de leurs vies terrestres leur était apparue tellement dérisoire comparée à ce qui était maintenant l’état permanent de leurs âmes.

L’homme est une création unique. Dieu a gravé le sens de l’éternité dans nos cœurs (Ecclésiaste 3 : 11), et ce sens d’une destinée éternelle ne peut trouver son accomplissement parfait qu’en Dieu.



L’homme peut-il vivre sans Dieu ?