Questions sur la vie chrétienne

Qu’est-ce qu’un chrétien ?


Question : "Qu’est-ce qu’un chrétien ?"

Réponse : Le dictionnaire Webster définit le chrétien comme étant "une personne qui fait profession de foi en Jésus-Christ ou en la religion basée sur l’enseignement de Jésus". Malgré que ce soit un bon point de départ pour comprendre ce qu’est un chrétien, cette définition séculière ne communique pas le vrai sens biblique de ce que signifie être un chrétien.

Le mot Chrétien est utilisé trois fois dans le Nouveau Testament (Actes 11:26; Actes 26:28; 1Pierre 4:16). Les disciples de Jésus-Christ ont été appelés "Chrétiens" pour la première fois à Antioche (Actes 11:26) car leur comportement, leurs activités et leur discours reflétaient ceux de Christ. A l’origine, ce mot était utilisé avec mépris par les non-croyants d’Antioche, comme un surnom servant à se moquer des disciples du Christ. Littéralement, le mot chrétien veut dire, "appartenant au corps de Christ" ou "adhérent ou disciple de Christ," ce qui est très similaire à la définition du dictionnaire Webster.

Malheureusement, à travers le temps, le mot "Chrétien" a perdu beaucoup de sa signification et est souvent utilisé pour désigner un religieux ou une personne ayant des valeurs morales, au lieu de désigner un vrai disciple de Jésus-Christ, né de nouveau. Plusieurs personnes qui ne croient pas en Jésus-Christ se considèrent quand même chrétiennes, simplement parce qu’elles vont à l’église ou qu’elles vivent dans une nation "chrétienne". Aller à l’église, aider les démunis ou être une bonne personne ne fait pas de quelqu’un un chrétien. Comme un évangéliste a dit un jour, "Qu’une personne aille à l’église ne la rend pas plus chrétienne que le fait d’aller au garage la transformerait en automobile." Ce n’est pas le fait d'être membre d’une église, d'assister aux services régulièrement et de participer aux œuvres de l’église qui fait de nous des chrétiens.

La Bible nous enseigne que ce n'est pas par les bonnes œuvres que l’on devient acceptable aux yeux de Dieu. Selon Tite 3:5, "Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit." Donc, un Chrétien est quelqu’un qui est né de nouveau par Dieu (Jean 3:3; Jean 3:7; 1 Pierre 1:23) et qui a mis sa foi en Jésus-Christ. Éphésiens 2:8 nous dit : "c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu." Un vrai Chrétien est quelqu’un qui s’est repenti et qui fonde sa foi et ses croyances sur Jésus-Christ seulement. Sa croyance n’est pas de suivre une religion, un code éthique ou une liste de commandements.

Un vrai "chrétien" est une personne qui met sa foi et sa confiance entière dans la personne de Jésus-Christ, dans le fait qu’Il est mort sur la croix pour payer le prix de nos péchés et qu’Il est ressuscité le troisième jour afin d’obtenir la victoire sur la mort et donner la vie éternelle à tous ceux qui croient en Lui. Jean 1:12 nous dit: "Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu."

Un vrai Chrétien est, en fait, un enfant de Dieu, un membre du corps du Christ et quelqu’un à qui Dieu a donné une nouvelle vie en Christ. Un vrai Chrétien aime ses prochains et obéit à la parole de Dieu (1 Jean 2:4; 1 Jean 2:10).

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Qu’est-ce qu’un chrétien ?

   
Comment puis-je surmonter le péché dans ma vie Chrétienne ?


Question : "Comment puis-je surmonter le péché dans ma vie Chrétienne ?"

Réponse : La Bible parle des ressources suivantes afin de surmonter notre culpabilité:

(1) L'Esprit Saint - Un cadeau que Dieu nous a donné (Son Église) pour être victorieux dans la vie de Chrétien est l'Esprit Saint. Dieu sépare les actes de la chair et le fruit de l'Esprit dans Galates 5:16-25. Dans ce passage on nous invite à marcher selon l'Esprit. "Tous les croyants possèdent déjà l'Esprit Saint, mais ce passage nous dit que nous devons marcher selon l'Esprit, être conduits par Lui. Cela signifie vouloir marcher en répondant aux incitations de l'Esprit Saint dans nos vies plutôt qu’en suivant les désirs de la chair.

La différence que l'Esprit Saint peut faire dans la vie d'un croyant est démontrée dans la vie de Pierre, qui a renié Jésus à trois reprises avant d’avoir reçu l'Esprit Saint, et cela après avoir dit qu'il suivrait le Christ jusqu’à la mort. Après l’avoir reçu, il a parlé ouvertement et fortement aux Juifs du Sauveur à la Pentecôte.

Celui qui marche selon l'Esprit essaie de ne pas "mettre un couvercle" sur les appels de l'Esprit ("N’éteignez pas l'Esprit" comme il est écrit dans 1 Thessaloniciens 5:19) et cherche au lieu de cela à être rempli de l'Esprit (Éphésiens 5:18-21). Comment est celui qui est rempli de l'Esprit Saint ? Tout d'abord, il est du choix de Dieu de même qu’il l’était dans l'Ancien Testament (this sentence doesn’t have any sense). Il a sélectionné des individus et des événements spécifiques dans l'Ancien Testament pour remplir des individus qu’Il a choisi (same remark ; « pour remplir » needs a complement, presumably the Holy Spirit ? In that case, the sentence would be : « pour remplir d’Esprit Saint des individus – or better – des hommes qu’il a choisi…… »), afin d’accomplir un travail qu'Il a voulu faire par eux (Genèse 41:38; Exode 31:3; Nombres 24:2; 1 Samuel 10:10; etc.). Je crois qu'il y a la preuve dans Éphésiens 5:18-21 et Colossiens 3:16 que Dieu choisit de remplir d’Esprit Saint ceux qui se remplissent eux-mêmes de la Parole de Dieu, le résultat de chacun de ces versets étant semblables. Ceci nous mène à notre ressource suivante.

(2) La Parole de Dieu, la Bible - 2 Timothée 3:16-17 dit que Dieu nous a donné Sa Parole pour que l’on soit accompli et propre à toute bonne œuvre. Il nous apprend comment vivre et que croire, il nous révèle quand nous avons choisi de prendre de faux chemins, il nous aide à revenir sur le juste chemin et nous aide à rester sur ce chemin. Comme Hébreux 4:12 le proclame, la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Les Psaumes parlent de son pouvoir de changer la vie (Psaume 119:9, 11, 105 et d'autres vers). Dieu a dit à Josué que la clé de son succès face à ses ennemis (une analogie à notre bataille spirituelle) était de ne pas oublier cette ressource, mais plutôt de la méditer jour et nuit pour qu'il puisse la mettre en pratique. C’est ce qu'il fit, même si cela n'avait pas de sens militairement, et ce fut la clé de sa victoire dans sa bataille pour la Terre Promise.

Cette ressource est généralement celle que nous traitons comme insignifiante. Nous l’accomplissons de façon symbolique en emmenant nos Bibles à l'Église ou en lisant une prière quotidienne ou un chapitre par jour, mais nous échouons à le retenir, à le méditer, à chercher à l’appliquer dans nos vies, à avouer les péchés qu'il révèle, à louer Dieu pour les cadeaux qu'Il nous a donnés. Nous sommes souvent anorexiques ou boulimiques quand ça concerne la Bible. Nous consommons plutôt juste assez pour nous garder vivant spirituellement en avalant la Parole quand nous allons à l'Église (mais nous n’ingérons jamais assez pour être de sains et prospères Chrétiens). Ou bien nous venons nous alimenter souvent, mais en ne méditant jamais assez longtemps pour obtenir une nutrition spirituelle.

Il est important, si vous n'avez pas pris l'habitude d'étudier la Parole de Dieu tous les jours d'une façon significative, et de la mémoriser lorsque vous rencontrez des passages que l'Esprit Saint marque sur votre cœur, que vous commenciez à en faire une habitude. Je suggère aussi que vous commenciez un journal (sur l'ordinateur si vous tapez plus rapidement que vous n’écrivez ou dans un bloc-notes relié, etc.). Prenez l’habitude de ne pas quitter la Parole jusqu'à ce que vous ayez noté quelque chose que vous en avez retiré. J'enregistre souvent des prières à Dieu lui demandant de m'aider à changer dans des secteurs dont Il m'a aussi parlé. La Bible est l'outil que l'Esprit Saint utilise dans nos vies et dans les vies des autres (Éphésiens 6:17), une partie essentielle de l'armure que Dieu nous donne pour se combattre nos batailles spirituelles (Éphésiens 6:12-18) !

(3) La prière - c'est une autre ressource essentielle que Dieu a donnée. De nouveau, c'est une ressource qui rend souvent service, mais dont les Chrétiens font une pauvre utilisation. Nous avons des réunions de prière, des temps de prière, etc., mais nous n'en trouvons pas l'utilisation dont l’Église primitive donne des exemples (Actes 3:1; 4:31; 6:4; 13:1-3, etc.). Paul mentionne à plusieurs reprises comment il a prié pour ceux à qui il a prêché. Nous non plus, quand nous sommes entre nous, nous n’utilisons pas cette grande ressource qui est disponible pour nous. Mais Dieu nous a donné de merveilleuses promesses concernant la prière (Matthieu 7:7-11; Luc 18:1-8; Jean 6:23-27; 1 Jean 5:14-15, etc.). Et à nouveau, Paul l'inclut dans son passage sur la préparation pour la lutte spirituelle (Éphésiens 6:18) !

Quelle importance tout cela a-t-il ? Quand vous lisez à nouveau (ce qui est arrivé à saint) Pierre, vous avez les mots que le Christ lui dit dans le Jardin de Gethsémani avant son reniement. Là, pendant que Jésus prie, Pierre (et les autres disciples) dorment. Jésus les réveille et dit, "Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible." (Matthieu 26:41). Vous, comme Pierre, voulez faire ce qui est juste, mais ne trouvez pas la force. Nous devons suivre la remontrance de Dieu pour continuer à chercher, continuer à frapper, continuer à demander... et Il nous donnera la force dont nous avons besoin (Matthieu 7:7). Mais nous devons pour cela utiliser cette ressource à fond. Je ne dis pas que la prière est magique. Elle ne l'est pas. Dieu est stupéfiant. La prière reconnaît simplement nos propres limites et le pouvoir inépuisable de Dieu, et (nous ?) tourne vers Lui pour avoir cette force de faire ce qu'IL veut que nous fassions (pas ce que NOUS voulons faire) (1 Jean 5:14-15).

(4) L'Église - Cette dernière ressource est à nouveau une que nous avons tendance à ignorer. Quand Jésus a fait sortir Ses disciples, Il les a envoyés deux par deux (Matthieu 10:1). Quand nous lisons des récits de voyages de missionnaires dans les Actes, ils ne sont pas sortis un par un, mais par groupes de deux ou plus. Jésus a dit que "là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux." (Matthieu 18:20). Il commande de ne pas abandonner notre assemblée comme c’est la coutume de quelques uns, mais de veiller les uns sur les autres pour nous inciter à la charité et aux bonnes œuvres (Hébreux 10:24-25). Il nous dit de confesser nos péchés les uns aux autres (Jacques 5:16). Dans la littérature de sagesse de l'Ancien Testament, on nous dit : comme le fer aiguise le fer, ainsi un homme excite la colère d'un autre homme. (Proverbes 27:17) "La corde à trois fils ne se rompt pas facilement." Il y a la force du nombre (Ecclésiaste 4:11-12).

Certaines personnes que je connais ont trouvé des frères dans le Christ ou des sœurs dans le Christ (si vous êtes une femme) qui se réunissent au téléphone ou en personne et partagent comment ils évoluent dans leur démarche Chrétienne, comment ils ont pu lutter, etc. et s'engagent à prier l'un pour l'autre et à tenir compte de la Parole de Dieu dans leurs relations, etc.

Parfois le changement vient rapidement. Parfois, dans d'autres secteurs, il vient plus lentement. Mais Dieu nous a promis que si nous faisons usage de Ses ressources, Il provoquera du changement dans nos vies. Persévérez en sachant qu'Il est fidèle à Ses promesses !



Comment puis-je surmonter le péché dans ma vie Chrétienne ?

   
Comment puis-je connaître la volonté de Dieu en ce qui concerne ma vie ?


Question : "Comment puis-je connaître la volonté de Dieu en ce qui concerne ma vie ?"

Réponse : Il y a deux clés pour connaître la volonté de Dieu dans une situation donnée (1) S'assurer que ce que vous demandez ou que vous considérez faire n'est pas interdit par la Bible. (2) S'assurer que ce que vous demandez ou que vous considérez faire glorifiera Dieu et vous aidera à grandir spirituellement. Si ces deux choses sont vraies et que Dieu ne vous donne toujours pas ce vous demandez - alors ce n'est probablement pas la volonté de Dieu que vous ayez ce que vous demandez. Ou peut-être que vous avez simplement besoin d'attendre un peu plus longtemps. Connaître la volonté de Dieu est parfois difficile. Les gens veulent carrément que Dieu leur dise quoi faire : où travailler, où vivre, avec qui se marier, etc. En Romains 12:2 on lit, "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."

Dieu donne rarement aux gens ce genre d’information directe et spécifique. Il nous permet de faire des choix quant à ces choses. La seule décision que Dieu ne veut pas que nous prenions est la décision de pécher ou de résister à Sa volonté. Dieu veut que nous fassions les choix qui sont en accord avec Sa volonté. Alors comment savez-vous quelle est la volonté de Dieu en ce qui vous concerne ? Si vous marchez dans les traces du Seigneur et désirez vraiment Sa volonté pour votre vie, Dieu placera Ses désirs dans votre cœur. La réponse est de vouloir la volonté de Dieu, pas la votre propre. “Fais de l'Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire.” (Psaume 37:4). Si la Bible ne le contredit pas et qu’il peut sincèrement vous profiter spirituellement, alors la Bible vous donne "la permission" de prendre des décisions et de suivre votre cœur.



Comment puis-je connaître la volonté de Dieu en ce qui concerne ma vie ?

   
Quelle est la signification de la vie ?


Question : "Quelle est la signification de la vie ?"

Réponse : Quelle est la signification de la vie ? Comment puis-je trouver l'épanouissement et la satisfaction et un but dans la vie ? Est-ce que j'aurai le potentiel d'accomplir quelque chose de significatif et qui ne sera pas éphémère ? Certaines personnes ne cessent jamais de remettre en question le vrai sens de la vie. Après plusieurs années, elles regardent derrière et se demandent pourquoi leurs relations ont échoué et pourquoi elles se sentent si vides, même après avoir réussi à atteindre les buts qu'elles s'étaient fixés. Un joueur de baseball qui s'est rendu au temple de la renommée, s'est fait demander quel conseil il aurait voulu qu'on lui donne lorsqu'il a commencé sa carrière de joueur de baseball. Il répondit: "J'aurais aimé qu'on me dise : « lorsque tu seras arrivé au sommet, tu n’y trouveras rien". Plusieurs objectifs ne révèlent leur vide qu'après qu’on ait perdu plusieurs années à les poursuivre.

Dans notre société humaniste, le gens poursuivent plusieurs buts, pensant y trouver leur raison d'être. Voici quelques-uns de ces buts: le succès en affaires, la prospérité, de bonnes relations, le sexe, le divertissement, faire du bien aux autres, etc. … Les gens confirment qu'après avoir atteint leurs objectifs de prospérité, de bonnes relations et de plaisir, ils ressentaient toujours un profond abîme intérieur – le sentiment d'un vide que rien ne réussissait à remplir.

L'auteur du livre biblique nommé l’Ecclésiaste résume ce sentiment lorsqu'il dit: "Vanité des vanités, vanité des vanités, tout est vanité" (Ecclésiastes 1:2). Cet auteur connaissait une prospérité sans borne, une sagesse plus grande que quiconque de son temps ou du nôtre, des centaines de femmes, des palais et des jardins qui faisaient l'envie de tous les royaumes, la meilleure nourriture et le meilleur vin, et il profitait de toutes les formes de divertissement disponibles. Et il a dit, à un moment donné, que tout ce que son cœur désirait, il le poursuivait. Et pourtant, il résuma que la "vie sous le soleil" (vivre sa vie comme si tout ce qui compte est ce que l'on voit de nos yeux et que l’on expérimente par nos sens) est dépourvu de sens ! Pourquoi y-a-t-il un si grand vide ? Parce que Dieu nous a créés pour quelque chose de bien plus grand que ce que nous pouvons expérimenter ici-bas. Salomon dit à Dieu: "il a mis dans leur cœur la pensée de l'éternité…" (Ecclésiastes 3:11). Dans nos cœurs, nous sommes conscients qu'il y a plus que ce "ici-bas".

Dans la Genèse, le premier livre de la Bible, nous lisons que Dieu créa l'homme à Son image (Genèse 1:26). Ceci signifie que nous sommes plus semblables à Dieu qu'à quoi que ce soit d'autre (toute autre forme de vie). Nous y lisons aussi qu'avant que l'humain ne succombe au péché et que la malédiction ne s'abatte sur la terre, les choses suivantes étaient vraies: (1) L'homme que Dieu créa est un être social (Genèse 2:18-25); (2) Dieu donna du travail à l'homme (Genèse 2:15); (3) Dieu était en communion avec l'homme (Genèse 3:8); et (4) Dieu donna à l'homme la domination sur toute la création (Genèse 1:26). Quel est le sens de ces différents éléments ? Je crois que Dieu désirait que chacun de ces points ajoute à notre satisfaction dans la vie, mais chacun (spécialement la communion avec Dieu) a été affecté négativement par la chute de l'homme dans le péché et ont fait partie de la malédiction qui s'est abattue sur la terre (Genèse 3).

Dans l'Apocalypse, le dernier livre de la Bible, à la fin de plusieurs des événements des derniers temps, Dieu nous annonce qu'Il va détruire la terre et les cieux actuels, tels que nous les connaissons et accueillir l'état éternel en créant un nouveau ciel et une nouvelle terre. À ce moment-là, Il rétablira la pleine communion avec l'humanité rachetée. Une partie de l'humanité aura alors été jugée indigne et jetée dans l'étang de feu éternel (Apocalypse 20:11-15). La malédiction du péché sera à jamais effacée; il n'y aura plus de péché, plus de tristesse, plus de maladie, de souffrance, etc. (Apocalypse 21:4). Les croyants hériteront de toutes choses; Dieu vivra parmi eux, et ils seront Ses enfants (Apocalypse 21:7). Nous compléterons ainsi la boucle de la raison même pour laquelle Dieu nous a créés, c'est-à-dire pour être en communion avec Lui. En péchant, l'homme a brisé cette communion mais Dieu l'a pleinement rétablie pour l'éternité avec ceux qu'Il juge dignes de Lui. Donc, accomplir toutes sortes de choses dans la vie pour finir éternellement séparé de Dieu pour l'éternité serait pire que futile ! Mais Dieu a pourvu un moyen non seulement de connaître le bonheur éternel (Luc 23:43), mais en plus de connaître une vie tout aussi satisfaisante sur cette terre. Maintenant, comment atteindre ce bonheur éternel et ce "paradis sur terre" ?

LA SIGNIFICATION D'UNE VIE RESTAURÉE PAR JÉSUS-CHRIST

Comme mentionné ci-haut, la vraie signification de la vie présente et pour l'éternité se retrouve dans la restauration de cette relation avec Dieu que nous avions avant qu'Adam et Ève ne tombent dans le péché. Aujourd'hui, cette relation avec Dieu n'est possible que par l'intermédiaire de Son fils, Jésus-Christ (Actes 4:12; Jean 14:6; Jean 1:12). La vie éternelle est acquise lorsqu'une personne se repent de son péché (ne plus pécher et vouloir que Dieu nous transforme en devenant une nouvelle personne) et commence à faire confiance à Jésus-Christ en tant que Sauveur (voir la question "Quel est le moyen du salut ?" pour plus d'informations sur ce sujet des plus importants).

Maintenant, la vraie signification de la vie ne consiste pas seulement à avoir découvert Jésus comme Sauveur (aussi merveilleux que cela puisse être). Nous trouvons la vraie signification de la vie lorsque nous commençons à suivre Jésus en tant que disciple, en apprenant de Lui, en passant du temps avec Lui dans Sa Parole, la Bible, en communiant avec Lui dans la prière, et en marchant avec Lui dans l'obéissance de Ses commandements. Si vous êtes un non-croyant (ou peut-être un nouveau croyant) vous vous dites peut-être, "Cela ne me semble pas très excitant ou épanouissant !" Mais s'il-vous-plaît, continuez à lire encore un peu. Jésus a fait les déclarations suivantes:

"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger" (Matthieu 11:28-30). "Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance" (Jean 10:10b). "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera" (Matthieu 16:24-25). "Fais de l'Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire" (Psaume 37:4).

Ce que tous ces versets disent, c'est que nous avons un choix. Nous pouvons continuer à chercher à diriger notre vie par nos propres forces (avec le résultat de vivre une vie vide) ou nous pouvons suivre Dieu de tout notre cœur et connaître Sa volonté pour nos vies (ce qui nous amènera à une vie pleinement remplie, épanouissante et satisfaisante, où les désirs de notre cœur seront comblés). Il en est ainsi parce que notre Créateur nous aime et désire ce qu'il y a de mieux pour nous (pas nécessairement une vie facile, mais une vie épanouissante).

En conclusion, j'aimerais vous partager une analogie empruntée d'un ami pasteur. Si vous êtes un amateur de sport et que vous décidez d'assister à une joute professionnelle, vous pouvez payer quelques dollars et obtenir un siège "pourri" dans les dernières rangées au haut du stade ou vous pouvez sortir quelques centaines de dollars et vous retrouver tout près, dans le vif de l'action. Il en est de même dans la vie chrétienne. Pour voir Dieu AGIR ACTIVEMENT dans nos vies, il ne faut pas être des chrétiens du dimanche. Ils n'ont pas payé le prix. Pour voir Dieu AGIR ACTIVEMENT dans nos vies, il faut être un disciple passionné de Dieu, et avoir cessé de poursuivre nos propres désirs, afin d'être en mesure de poursuivre plutôt les buts que Dieu a en réserve pour nos vies. NOUS devons payer le prix (un abandon complet à Dieu et à Sa volonté); nous expérimenterons alors la vie la plus épanouissante; et nous pourrons alors faire face à nous-mêmes, à nos semblables, et à notre Créateur, sans aucun regret ! Avez-vous payé le prix ? Êtes-vous prêt à le faire ? Si oui, vous ne vous poserez plus jamais de question sur la signification et le but de votre vie.



Quelle est la signification de la vie ?

   
Comment puis-je évangéliser mes amis et m famille sans les offenser ni les repousser ?


Question : "Comment puis-je évangéliser mes amis et m famille sans les offenser ni les repousser ?"

Réponse : Tout chrétien a soit un membre de sa famille, un ami, un collègue ou une connaissance qui n’est pas chrétien. Partager l’Evangile avec d’autres est toujours difficile. Partager l’Evangile avec quelqu’un dont on est proche est encore plus difficile. La Bible nous dit que la Bible offense certaines personnes (Luc 12:51-53). C’est d’autant plus troublant de prendre le risque d’offenser quelqu’un avec qui l’on a des rapports réguliers. Toutefois, nous avons reçu le commandement de partager l’Evangile – il n’y a donc pas d’excuses de ne pas le faire (Matthieu 28:19-20 ; Actes 1:8 ; 1 Pierre 3:15).

Or donc, comment évangéliser les membres de notre famille, nos amis, collègues et connaissances ? La chose la plus importante que vous puissiez faire est déjà de prier pour eux. Priez que Dieu change leur cœur et ouvrent leurs yeux (2 Corinthiens 4:4) à la vérité de l’Evangile. Priez que Dieu les convainque de son amour pour eux et de leur besoin de salut par Jésus-Christ (John 3:16). Priez pour la sagesse dans votre ministère à leur égard (Jacques 1:5). En plus de la prière, il vous faut vivre une vie chrétienne digne devant eux pour qu’ils puissent percevoir le changement Dieu a fiat dans votre vie (1 Pierre 3:1-2). Comme a dit Saint-François d’Assise : “Prêchez l’Evangile en tout temps et utilisez des mots quand cela est nécessaire.”

En plus de tout cela, vous devez accepter d’être téméraire dans votre annonce de l’Evangile. Proclamez le message du salut en Jésus-Christ à vos amis et votre famille (Romains 10:9-10). Soyez toujours prêts à parler de votre foi (1 Peter 3:15), le faisant avec douceur et respect. Finalement, nous devons laisser entre les mains de Dieu le salut de nos proches. Ce sont la puissance et la grâce de Dieu qui sauvent les hommes, et non nos efforts. Le plus et le mieux que nous puissions faire est de prier pour eux, témoigner de notre foi et mener une vue chrétien devant leurs yeux !



Comment puis-je évangéliser mes amis et m famille sans les offenser ni les repousser ?

   
Jeûne chrétien – que dit la Bible ?


Question : "Jeûne chrétien – que dit la Bible ?"

Réponse : Les Ecritures n’ordonnent pas aux chrétiens de jeûner. Dieu n’exige pas des chrétiens qu’ils jeûnent. En parallèle, la Bible présente le jeûne comme quelque chose de bon, profitable et attendu. Le livre des Actes présente des croyants qui jeûnent avant de prendre une décision importante (Actes 13:4 ; 14:23). Jeûne et prière sont souvent liés (Luc 2:37 ; 5:33). Trop souvent, le jeûne se focalise sur l’abstention de nourriture, alors que le but du jeûne est de nous détourner des choses de ce monde pour que nous nous focalisions sur Dieu. Le jeûne est une manière de montrer à Dieu, et à nous-mêmes, que nous sommes sérieux dans notre relation avec lui. Le jeûne nous porter à trouver une nouvelle perspective et une dépendance nouvelle sur Dieu.

Malgré que le jeûne soit presque toujours un jeûne de nourriture dans les Ecritures, il y a d’autres jeûnes possibles. Tout ce à quoi nous pouvons renoncer un temps pour mieux nous concentrer sur Dieu peut être considérer comme un jeûne (1 Corinthiens 7:1-5). Le jeûne devrait être limité dans le temps, particulièrement s’il s’agit d’un jeûne de nourriture. Des périodes prolongées sans manger sont néfastes pour le corps. Le jeûne n’est pas une punition pour votre corps, but une attention portée sur Dieu. Le jeûne ne devrait pas être considéré comme une “méthode régime” non plus. Ne jeûnez pas pour perdre du poids, mais jeûnez pour approfondir votre relation avec Dieu. Tous peuvent jeûner. Certains ne peuvent pas jeûner de nourriture (les diabétiques p.ex.), mais tous peuvent renoncer temporairement à quelque chose pour se rapprocher de Dieu.

En détournant notre regard des choses de ce monde, nous pouvons mieux nous focaliser sur Christ. Le jeûne n’est pas une manière de forcer Dieu à faire ce que nous voulons. Le jeûne nous transforme nous, pas Dieu. Le jeûne n’est pas une manière de paraître plus spirituel que les autres. Le jeûne se pratique dans l’humilité et la joie. Matthieu 6:16-18 déclare que : “Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme font les hypocrites : ils changent de visage pour que tout le monde voie qu'ils jeûnent. Je vous le déclare, c'est la vérité : ils ont déjà leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, lave-toi le visage et parfume ta tête, afin que les gens ne se rendent pas compte que tu jeûnes. Seul ton Père qui est là, dans le secret, le saura ; et ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te récompensera.”



Jeûne chrétien – que dit la Bible ?

   
Comment puis-je pardonner à ceux qui pèche contre moi ?


Question : "Comment puis-je pardonner à ceux qui pèche contre moi ?"

Réponse : Tous nous avons été lésés, offensés et victime du péché des autres dans nos vies. Comment réagir face aux offenses ? Selon la Bible, nous devons pardonner. Ephésiens 4:32 déclare : “Soyez bons et pleins d'affection les uns pour les autres ; pardonnez-vous réciproquement, comme Dieu vous a pardonné par le Christ.”. De même, Colossiens 3:13 proclame : “Supportez-vous les uns les autres ; et si l'un de vous a une raison de se plaindre d'un autre, pardonnez-vous réciproquement, tout comme le Seigneur vous a pardonné”. La clé de ces versets est que nous devons pardonner comme Dieu nous a pardonné. Pourquoi pardonnons-nous ? Parce que nous avons été pardonnés.

Le pardon serait simple si nous ne devions accorder le pardon qu’à ceux qui nous le demande avec chagrin et repentance. La Bible nous dit de pardonner à tous ceux qui nous ont offensés, sans conditions. Refuser de pardonner quelqu’un est une démonstration de ressentiment, d’amertume et de colère – des traits de caractères incompatible avec la vie chrétienne. Dans le Notre Père, nous demandons à Dieu de nous pardonner nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés (Matthieu 6:12). Jésus dit dans Matthieu 6:14-15 : “En effet, si vous pardonnez aux autres le mal qu'ils vous ont fait, votre Père qui est au ciel vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux autres, votre Père ne vous pardonnera pas non plus le mal que vous avez fait.”. A la lumière d’autres passages des Ecritures, Matthieu 6:14-15 peut être compris comme le fait que ceux qui refusent de pardonne aux autres ne feront pas la vraie expérience du pardon de Dieu pour eux.

Quand nous manquons le coche en désobéissant aux commandements de Dieu, nous péchons contre lui. Quand nous lésons une autre personne, nous ne péchons pas seulement contre elle, mais contre Dieu aussi. Si nous considérons l’immensité de la miséricorde de Dieu qui pardonne TOUTES nos transgressions, nous prenons alors conscience que nous n’avons pas le droit de refuser cette grâce pour d’autres. Dieu nous pardonne de tant de choses, comment refuser de pardonner aux autres pour si peu ? La parabole de Jésus en Matthieu 18:23-35 est une illustration de cette vérité. Dieu promet que, quand nous venons à lui pour lui demander pardon, il nous l’accorde gratuitement (1 Jean 1:9). Le pardon que nous accordons ne devrait pas non plus connaître de limites, de la même manière que le pardon de Dieu est sans limites (Luc 17:3-4).



Comment puis-je pardonner à ceux qui pèche contre moi ?

   
Qu’est-ce que la croissance spirituelle ?


Question : "Qu’est-ce que la croissance spirituelle ?"

Réponse : La croissance spirituelle est le processus qui nous fait ressembler de plus en plus à Jésus-Christ. Quand nous plaçons notre foi en Jésus-Christ, le Saint-Esprit commence le processus pour nous conformer à l’image de Jésus-Christ. La croissance spirituelle est peut-être la mieux décrite dans 2 Pierre 1:3-8 qui nous dit que par la puissance de Dieu, il “… nous a donné tout ce qui nous est nécessaire pour vivre dans l'attachement à Dieu ; il nous a fait connaître celui qui nous a appelés à participer à sa propre gloire et à son œuvre merveilleuse. C'est ainsi qu'il nous a accordé les biens si précieux et si importants qu'il avait promis, afin qu'en les recevant vous puissiez échapper aux désirs destructeurs qui règnent dans le monde et participer à la nature divine. Pour cette raison même, faites tous vos efforts pour ajouter à votre foi la bonne conduite et à la bonne conduite la vraie connaissance de Dieu ; à la connaissance ajoutez la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance et à la persévérance l'attachement à Dieu ; enfin, à l'attachement à Dieu ajoutez l'affection fraternelle et à l'affection fraternelle l'amour. Si vous avez ces qualités et si vous les développez, elles vous rendront actifs et vous feront progresser dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.”

Il y a deux listes dans Galates 5:19-23. Galates 5:19-21 dénombre les “œuvres de la chair”. Ce sont les œuvres que nous accomplissions avant de croire en Christ pour notre salut. Les œuvres de la chair sont celles que nous devons confesser, desquels nous devons nous repentir et, avec l’aide de Dieu, vaincre. Sur notre chemin de croissance spirituelle, de moins en moins “d’œuvre de la chair” seront dans nos vies. La seconde liste est celle des “fruits de l’Esprit” (Galates 5 :22-23). Voila à quoi devrait ressembler nos vies à partir du moment que nous avons fiat l’expérience du salut en Jésus-Christ. La croissance spirituelle se reconnaît au fruit de l’Esprit devenant de plus en plus visible dans la vie d’un croyant.

Après la transformation du salut, commence alors la croissance spirituelle. Le Saint-Esprit habite en nous (Jean 14:16-17). Nous sommes de nouvelles créatures en Christ (2 Corinthiens 5:17). La vieille nature est remplacée par une nouvelle (Romains chapitres 6-7). La croissance spirituelle est un processus continu qui se produit alors que nous étudions et mettons en pratique la Parole de Dieu (2 Timothée 3:16-17) et que nous marchions par l’Esprit (Galates 5:16-26). Alors que nous poursuivons la croissance spirituelle, nous pouvons prier Dieu de faire grandir en foi et notre connaissance de lui. Dieu désire que nous grandissions spirituellement. Avec l’aide du Saint-Esprit, nous pouvons vaincre le péché de plus en plus et, régulièrement devenir de plus en plus semblable à notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ.



Qu’est-ce que la croissance spirituelle ?

   
Que dit la Bible sur le combat spirituel ?


Question : "Que dit la Bible sur le combat spirituel ?"

Réponse : Il y a deux erreurs fondamentales au sujet du combat spirituel : sur-accentuation et sous-accentuation. D’aucuns imputent chaque péché, chaque conflit et chaque problème sur des démons qu’il faut chasser. D’autres ignorent complètement le monde spirituel et le fait que la Bible nous enseigne que nous luttons contre des puissances spirituelles. La clé du combat spirituel victorieux est de trouver le juste équilibre biblique. Jésus a parfois chassé des démons de personnes et parfois guéri des personnes sans mention au démoniaque. L’Apôtre Paul donne l’instruction aux chrétiens de lutter contre le péché en eux-mêmes (Romains 6) et de lutter contre le malin (Ephésiens 6:10-18).

Ephésiens 6:10-12 déclare : “Enfin, puisez votre force dans l'union avec le Seigneur, dans son immense puissance. Prenez sur vous toutes les armes que Dieu fournit, afin de pouvoir tenir bon contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre des êtres humains, mais contre les puissances spirituelles mauvaises du monde céleste, les autorités, les pouvoirs et les maîtres de ce monde obscur.”. Ce texte nous enseigne des vérités cruciales : (1) nous ne pouvons être forts que dans la puissance du Seigneur, (2) c’est Dieu qui nous protège, (3) notre combat est contre les forces spirituelles du mal dans ce monde.

(1) Un exemple frappant est celui de l’archange Michel dans Jude verset 9. Michel, probablement le plus puissant de tous les anges de Dieu, ne condamna pas Satan par son propre pouvoir, mais dit “Le Seigneur te punisse !”. Apocalypse 12:7-8 relate qu’à la fin des temps, Michel vaincra Satan. Toutefois, quand il fut en conflit avec Satan, Michel condamna Satan au nom et avec l’autorité de Dieu, pas la sienne. C’est uniquement par notre relation avec Jésus Christ que nous, comme chrétiens, avons autorité sur Satan et ses démons. C’est uniquement par le Nom que notre condamnation a le moindre pouvoir.

(2) Ephésiens 6:13-18 nous décrit l’armure spirituelle que Dieu nous donne. Nous nous tenons fermes avec (a) la ceinture de la vérité, (b) la cuirasse de la justice, (c) l’Evangile de paix, (d) le bouclier de la foi, (e) le casque du salut, (f) l’épée de l’Esprit et (g) la prière dans l’Esprit. Que représentent pour nous cette armure spirituelle dans notre combat spirituel ? Nous devons dire la vérité face aux mensonges de Satan. Nous devons nous repose sur le fait que nous sommes déclarés juste à cause du sacrifice de Christ pour nous. Nous devons proclamer l’Evangile, quelque soit la résistance que nous affrontons. Nous ne devons vaciller dans notre foi, quelque soient les attaquent que nous subissons. Notre défense ultime est dans l’assurance du salut que nous avons, le fait que les puissances spirituelles ne peuvent nous ôter le salut. Notre arme offensive est la Parole de Dieu, et non nos opinions et sentiments. Nous devons reconnaître qu’à l’exemple de Jésus, certaines victoires spirituelles ne peuvent être obtenues que par la prière.

Jésus est notre exemple ultime s’agissant du combat spirituel. Observez comment Jésus gère les attaques directes de Satan. “Ensuite l'Esprit de Dieu conduisit Jésus dans le désert pour qu'il y soit tenté par le diable. Après avoir passé quarante jours et quarante nuits sans manger, Jésus eut faim. Le diable, le tentateur, s'approcha et lui dit : “Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à ces pierres de se changer en pains.” Jésus répondit : “L'Écriture déclare : “L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole que Dieu prononce.”“. Alors le diable l'emmena jusqu'à Jérusalem, la ville sainte, le plaça au sommet du temple et lui dit : “Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car l'Écriture déclare : “Dieu donnera pour toi des ordres à ses anges et ils te porteront sur leurs mains pour éviter que ton pied ne heurte une pierre.”“. Jésus lui répondit : “L'Écriture déclare aussi : “Ne mets pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu.”“. Le diable l'emmena encore sur une très haute montagne, lui fit voir tous les royaumes du monde et leur splendeur, et lui dit : “Je te donnerai tout cela, si tu te mets à genoux devant moi pour m'adorer.” Alors Jésus lui dit : “Va-t'en, Satan ! Car l'Écriture déclare : “Adore le Seigneur ton Dieu et ne rends de culte qu'à lui seul.” Cette fois le diable le laissa. Des anges vinrent alors auprès de Jésus et se mirent à le servir.” (Matthieu 4;1-11). Le meilleur moyen de combattre Satan est celle que Jésus nous montre ici : citer les Ecritures, car le diable ne peut résister à l’épée de l’Esprit, la Parole de Dieu.

L’exemple ultime de comment ne pas mener un combat spirituel sont les sept fils de Sceva. “Quelques Juifs qui allaient d'un endroit à l'autre pour chasser les esprits mauvais hors des malades essayèrent aussi d'utiliser le nom du Seigneur Jésus à cet effet. Ils disaient aux esprits mauvais : “Je vous ordonne de sortir au nom de ce Jésus que Paul prêche !”. C'est ainsi qu'agissaient les sept fils d'un grand-prêtre juif, nommé Scéva. Mais un jour l'esprit mauvais leur répondit : “Je connais Jésus et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ?”. Et l'homme possédé de l'esprit mauvais se jeta sur eux et se montra plus fort qu'eux tous ; il les maltraita avec une telle violence qu'ils s'enfuirent de sa maison nus et couverts de blessures.” (Actes 19:13-16). Quel fut le problème ? Les fils de Scéva utilisaient le nom de Jésus, mais ce n’est pas assez. Les sept fils de Scéva n’avaient pas de relation avec Jésus, c’est pourquoi leurs mots étaient vides de puissance et d’autorité. Ils comptaient sur une méthodologie et non sur Jésus lui-même, et ils n’utilisaient pas la Parole de Dieu dans leur combat spirituel. Par conséquent, ils reçurent une humiliante raclée. Puissions-nous apprendre de leur mauvais exemple et mener le combat spirituel tel qu’il est décrit dans la Bible.

En résumé, quelles sont les clés d’un combat spirituel victorieux ? Premièrement, nous comptons sur la puissance de Dieu, et non la nôtre. Deuxièmement, nous condamnons au Nom de Jésus, et non au nôtre. Troisièmement, nous nous protégeons en revêtant l’armure spirituelle au complet. Quatrièmement, nous livrons la bataille avec l’épée de l’Esprit – la Parole de Dieu. Finalement, nous nous souvenons que, alors même que nous livrons bataille contre Satan et ses démons, pas tous les péchés et problèmes sont causés par des démons qu’il faut chasser. “Mais en tout cela nous remportons la plus complète victoire par celui qui nous a aimés” (Romans 8:37).



Que dit la Bible sur le combat spirituel ?

   
Comment puis-je reconnaître la voix de Dieu ?


Question : "Comment puis-je reconnaître la voix de Dieu ?"

Réponse : Un nombre incalculable de personnes ont posé cette question à travers les âges. Samuel a entendu la voix de Dieu, mais ne l’a pas reconnue avant qu’Eli lui donne des instructions (1 Samuel 3:1-10). Gédéon a eu une révélation physique de Dieu, mais douta quand même que ce qu’il entendit, au point de demande non pas une fois un signe, mais trois fois (Juges chapitre 6, particulièrement v.17-22, 36-40) ! Quand nous cherchons à entendre la voix de Dieu, comment savoir si c’est bien lui qui parle ? Premièrement, nous avons quelque chose que ni Samuel, ni Gédéon n’avaient. Nous avons la Bible au complet, la Parole inspirée de Dieu, à lire, étudier et méditer. “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité, réfuter l'erreur, corriger les fautes et former à une juste manière de vivre, afin que l'homme de Dieu soit parfaitement préparé et équipé pour faire toute action bonne.” (2 Timothée 3:16-17). Avez-vous une question sur un certain sujet ou une décision à prendre dans votre vie ? Voyez ce que la Bible dit à ce sujet. Dieu ne vous mènera ni guidera dans une direction contraire à ce qu’il a enseigné ou promis dans sa Parole (Tite 1:2).

Deuxièmement, pour entendre la voix de Dieu, il faut le reconnaître. Jésus dit : “Mes brebis écoutent ma voix ; je les connais et elles me suivent.” (Jean 10:27). Je peux personnellement faire un rapport avec ce verset, si ce n’est que les animaux en question ont des vaches. Mon beau-père est propriétaire d’un petit ranch. Quand nous allons lui rendre visite, je puis être sûr d’aller au moins une fois par jour avec lui vérifier le troupeau en voiture. Quand mon beau-père sort du véhicule, il lui suffit d’émettre quelques sons pour que nous soyons entourés de vaches, impatientes de manger quelques bouchées de foin. Mais si je m’aventure simplement à ouvrir ma portière, le troupeau se disperse immédiatement. Quelle est donc la différence ? Le troupeau voit mon beau-père au moins une fois par jour, parfois deux ou trois fois par jour. A cause de leur rencontre quotidienne avec celui qui les nourrit et les soigne, les vaches se sentent à l’aise avec lui, et elles peuvent reconnaître à l’instant un étranger parmi elles. Si vous voulez connaître la voix de Dieu, vous devez passer du temps tous les jours avec lui.

Assurez-vous de passer du temps de qualité dans votre prière quotidienne, votre étude de la Bible et dans votre contemplation silencieuse de sa Parole. Plus vous passerez de temps dans l’intimité avec Dieu et sa Parole, le plus il sera aisé de reconnaître sa voix et sa direction dans votre vie. Les employés de banque sont entraînés à reconnaître les faux billets en étudiant la vraie monnaie tellement en détail que tous faux leur sautent aux yeux. Nous devons être tellement familiers avec la parole de Dieu, qu’il a prononcée, que quand Dieu nous parle à nous ou nous guide, ce soit évident qu’il s’agit de Dieu. Dieu nous parle pour que nous comprenions la vérité. Dieu peut parler et parler de manière audible à certaines personnes, il parle toutefois principalement par sa Parole ; mais parfois aussi par le Saint-Esprit à nos consciences, à travers les circonstances ou à travers d’autres personnes. En confrontant ce que l’on entend à la vérité des Ecritures, nous apprenons à reconnaître sa voix.



Comment puis-je reconnaître la voix de Dieu ?

   
Qui suis-je en Christ ?


Question : "Qui suis-je en Christ ?"

Réponse : Selon 2 Corinthiens 5 : 17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles ». Dans la Bible, il y a deux mots grecs qui sont traduits par « nouveau » : le premier, neos, fait référence à quelque chose qui vient d’être fait, mais bien d’autres choses qui lui sont semblables existent déjà. Dans le verset biblique ci-dessus, le mot traduit par « nouveau » est kainos, qui signifie « quelque chose qui vient d’être fait mais qui ne ressemble à rien d’autre de déjà existant ». En Christ, nous sommes entièrement une nouvelle création, tout comme Dieu le fit lorsqu’il créa à l’origine les cieux et la terre - Il les créa à partir de rien, et il fait de même avec nous. Il ne se contente pas de nettoyer notre ancien ‘moi’, mais Il fait un ‘moi’ totalement nouveau. Quand nous sommes en Christ, nous sommes « participants de la nature divine » (2 Pierre 1 : 4 KJV). Dieu Lui-même, en la personne de Son Esprit Saint, vient résider dans nos cœurs. Nous sommes en Christ et Il est en nous.

En Christ, nous sommes régénérés, renouvelés, nés de nouveau et cette nouvelle création est de nature spirituelle, tandis que notre vieille nature est charnelle. La nouvelle nature a une vraie relation avec Dieu, elle obéit à Sa volonté et se consacre à Son service et cela la vieille nature est incapable de le faire ni même de le désirer. La vieille nature est morte aux choses de l’esprit et elle ne peut pas se vivifier elle-même. Elle est « morte à cause des offenses et des péchés » (Ephésiens 2 : 1) ; elle ne peut revenir à la vie que sous l’effet d’un réveil surnaturel, qui se produit au moment où nous venons à Christ et où nous somme habités par Lui. Christ nous donne alors une nature complètement nouvelle et sainte ainsi qu’une vie incorruptible. Notre ancienne vie, préalablement morte aux yeux de Dieu à cause du péché, est enterrée ; nous sommes alors ressuscités « pour vivre en nouveauté de vie » avec Lui (Romains 6 : 4).

Si nous appartenons au Christ, nous sommes unis à Lui et nous ne sommes plus esclaves du péché ; nous sommes rendus vivants avec Christ (Ephésiens 2 : 5) ; nous sommes rendus conformes à Son image (Romains 8 : 29) ; nous sommes libres de toute condamnation et nous marchons désormais non selon la chair, mais selon l’Esprit (Romains 8 : 1) ; et nous faisons partie du corps de Christ avec les autres croyants (Romains 12 : 5). Le croyant possède maintenant un nouveau cœur (Ezéchiel 11 : 19) ; et il a été béni « de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ Jésus » (Ephésiens 1 : 3).

Nous pouvons alors nous demander pourquoi si fréquemment nous ne vivons pas comme le décrit la Bible, même lorsque nous avons donné nos vies au Christ et que nous sommes sûrs de notre salut. Parce que nos nouvelles natures résident encore dans nos vieux corps charnels et que ces deux-là sont en guerre l’un contre l’autre. La vieille nature est morte, mais la nouvelle nature doit encore se battre contre la vieille « tente » dans laquelle elle réside. Le mal et le péché sont toujours présents, mais le croyant maintenant les voit avec une perspective nouvelle et par conséquent ils ne peuvent plus le contrôler comme par le passé. En Christ, nous pouvons maintenant choisir de résister au péché, alors que la vieille nature ne le pouvait pas. Désormais, nous avons le choix soit de nourrir notre nouvelle nature par la Parole de Dieu, la prière et l’obéissance, soit de nourrir notre chair en négligeant toutes ces choses.

Quand nous sommes en Christ, « nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés » (Romains 8 : 37) et nous pouvons nous réjouir en notre Sauveur, qui rend toutes choses possibles (Philippiens 4 : 13). En Christ nous sommes aimés, pardonnés, et en sécurité. En Christ, nous sommes adoptés, justifiés, rachetés, réconciliés et élus. En Christ nous sommes victorieux, remplis de joie et de paix, et assurés d’une vie qui a pleinement du sens. Quel merveilleux Sauveur est le Christ !!!



Qui suis-je en Christ ?

   
Qu’est-ce qu’un chrétien charnel ?


Question : "Qu’est-ce qu’un chrétien charnel ?"

Réponse : Un vrai chrétien peut-il être charnel ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord définir le terme « charnel ». Le terme « charnel » est la traduction du mot grec sarkikos, qui signifie littéralement «charnu ». Ce mot est utilisé dans un contexte chrétien dans 1 Corinthiens 3 : 1-3. Dans ce passage, l’apôtre Paul s’adresse à ses lecteurs en les appelant « frères », terme qu’il utilise exclusivement lorsqu’il se réfère à d’autres chrétiens ; et ensuite il poursuit en les décrivant comme des chrétiens charnels. Nous pouvons donc en conclure que les chrétiens peuvent être charnels. La Bible affirme aussi très clairement que personne n’est sans péché (1 Jean 1 : 8). Chaque fois que nous péchons, nous agissons charnellement.

Un point clé est à saisir : si un chrétien peut être charnel pour un temps, un vrai chrétien ne pourra pas rester charnel sa vie durant. Certains ont abusé de cette notion du « chrétien charnel », prétendant que les gens pouvaient venir à la foi en Christ, puis continuer à vivre le reste de leur vie d’une manière totalement charnelle, sans jamais manifester qu’ils étaient nés de nouveau et qu’ils étaient désormais une nouvelle création (2 Corinthiens 5 : 17). Un tel concept est totalement anti-biblique. Jacques 2 fait très bien comprendre qu’une foi authentique produira toujours de bonnes œuvres. Ephésiens 2 : 8-10 déclare que si nous sommes sauvés exclusivement par grâce, par le moyen de la foi uniquement, le salut occasionnera aussi les œuvres. Un chrétien peut-il, dans un moment de faiblesse et/ou de rébellion, être complètement charnel ? Oui. Un vrai chrétien peut-il demeurer charnel ? Non.

Puisque l’assurance du salut est une réalité incontestable de l’Ecriture, même le chrétien charnel est quand même sauvé. Le salut ne peut pas être perdu, parce que le salut est un don de Dieu qu’Il ne reprendra pas (voir Jean 10 : 28 ; Romains 8 : 37-39 ; 1 Jean 5 : 13). Même dans 1 Corinthiens 3 : 15, le chrétien charnel est assuré de son salut : « Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; mais pour lui-même il sera sauvé, mais comme au travers du feu ». La vraie question qui se pose, en fait, n’est pas : « une personne qui se considère chrétienne mais qui vit charnellement peut-elle perdre son salut » ? La première question qu’il faut se poser est : « cette personne est-elle réellement sauvée ? » (1 Jean 2 : 19).

Les chrétiens qui deviennent charnels dans leurs comportements peuvent s’attendre à ce que Dieu les châtie par amour (Hébreux 12 : 5-11), pour qu’ils puissent être restaurés dans une relation plus intime avec Lui et qu’ils soient à nouveau capables de Lui obéir. Le désir de Dieu en nous sauvant est de nous faire croître progressivement jusqu’à ce que nous soyons davantage à l’image du Christ (Romains 12 :1-2) : devenant de plus en plus spirituels et de moins en moins charnels ; processus que l’on appelle la sanctification. Jusqu’à ce que nous soyons définitivement libérés de notre chair pécheresse, nous connaîtrons des débordements charnels. Mais pour le croyant en Christ authentique, ces assauts de la chair seront l’exception et non la règle.



Qu’est-ce qu’un chrétien charnel ?

   
Pourquoi tous les chrétiens sont-ils hypocrites ?


Question : "Pourquoi tous les chrétiens sont-ils hypocrites ?"

Réponse : Peut-être nulle accusation n’apparaît plus provocatrice que celle d’hypocrite. Malheureusement, certains se sentent confortés dans cette opinion que tous les chrétiens sont hypocrites. Le terme « hypocrite » a un riche héritage. Ce mot nous vient du mot latin hypocrisis qui signifie « jouer un rôle, feindre ». Par le passé , on rencontre également ce mot en grec classique et dans le grec du Nouveau Testament avec cette même idée de jouer un rôle et de faire semblant.

C’est dans ce sens que notre Seigneur Jésus utilisait d’ailleurs ce mot. Par exemple, lorsqu’Il enseignait sur le sens de la prière, du jeûne et de l’aumône aux pauvres ; Il dissuadait de suivre l’exemple de ceux qui se conduisaient en hypocrites (Matthieu 6 : 2, 5, 16). Par leurs longues prières publiques, les mesures extrêmes prises pour faire remarquer leurs jeûnes, et la façon ostensible de faire des dons pour le Temple et les pauvres, les Pharisiens révélaient en fait que leur attachement au Seigneur était purement superficiel ; ils étaient certes capables de jouer parfaitement le rôle dramatique d’exemples publics de vertu religieuse, mais ils échouaient misérablement au-dedans de leurs cœurs, là où la vraie vertu doit résider (Matthieu 23 : 13-33, Marc 7 : 20-23).

Jésus ne traita jamais ses disciples d’hypocrites. Ce terme n’était attribué qu’aux zélotes religieux égarés. Jésus désignait les siens comme « Ses disciples », « Ses petits enfants », « Ses brebis », «Son église ». En outre, dans le Nouveau Testament, il y a un avertissement concernant l’hypocrisie que Pierre appelle plutôt « manque de sincérité » (1 Pierre 2 : 1). On trouve aussi deux exemples flagrants d’hypocrisie retenus dans l’église : dans Actes 5 : 1-10, deux disciples sont dénoncés pour avoir prétendu être plus généreux qu’ils ne l’étaient en réalité. Et la conséquence fut terrible. Pierre lui-même se trouvera à la tête d’un groupe accusé d’hypocrisie dans leur façon de traiter les croyants Gentils (Galates 2 : 13).

De l’enseignement même du Nouveau Testament, nous pouvons tirer au moins deux conclusions. La première conclusion est que l’hypocrisie existe bien chez les vrais chrétiens. Elle était présente dès le commencement, et, d’après la parabole de Jésus sur l’ivraie et le bon grain, elle existera certainement jusqu’à la fin des temps (Matthieu 13 : 18-30). De plus, si même un apôtre peut être coupable d’hypocrisie, il n’y a aucune raison de penser que les chrétiens ordinaires en seront exempts. Nous devons toujours demeurer vigilants pour ne pas tomber dans cette tentation (1 Corinthiens 10 : 12).

A l’évidence, tout individu qui se dit chrétien n’est pas forcément un vrai chrétien.. Peut-être que la grande majorité de ces chrétiens hypocrites n’étaient en fait que des gens qui faisaient semblant ou qui étaient tout simplement des imposteurs. A ce jour, d’éminents leaders chrétiens sont tombés dans des péchés terribles. Des scandales financiers et sexuels semblent parfois envahir la communauté chrétienne. Mais plutôt que de se servir des actes commis par une infime minorité pour critiquer l’ensemble de la communauté chrétienne, ne vaudrait-il pas mieux se demander d’abord si tous ceux qui se prétendent chrétiens le sont réellement ? Beaucoup de passages bibliques confirment que ceux qui appartiennent vraiment à Christ manifesteront le fruit de l’Esprit (Galates 5 : 22-23). Dans Matthieu 13, la parabole de Jésus sur la semence qui tombe dans différents sols, montre bien que toutes les confessions de foi en Christ ne sont pas forcément authentiques. Il est triste de penser que beaucoup de ceux qui prétendent appartenir au Christ seront un jour surpris de s’entendre dire par Lui : « Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 : 23).

La deuxième conclusion est que si nous ne devons pas être surpris de voir les gens se croire plus saints qu’ils ne le sont réellement et toutefois se déclarer chrétiens, nous ne pouvons pas non plus dire que l’église est composée quasi majoritairement d’hypocrites. On peut certes concéder que nous tous qui confessons le Nom de Jésus-Christ demeurons des pécheurs même après le pardon de nos péchés. Ceci est une réalité, même si nous sommes sauvés du châtiment éternel qui est normalement le salaire du péché (Romains 5 :1 ; 6 : 23). Mais nous devons cependant encore être sauvés et délivrés de la présence du péché dans nos vies (1 Jean 1 : 8-9), y compris du péché d’hypocrisie. Par le moyen d’une foi vivante dans le Seigneur Jésus, nous sommes continuellement en train de vaincre la puissance du péché jusqu’à ce que nous soyons finalement délivrés (1 Jean 5 : 4-5).

Nous les chrétiens nous ne parvenons pas à mener une vie digne des exigences qu’enseigne la Bible. Aucun chrétien n’a jamais réussi à vivre une vie parfaite comme celle du Christ. Mais il y a beaucoup de chrétiens qui cherchent sincèrement à mener une vie chrétienne, s’appuyant de plus en plus sur l’Esprit Saint pour reconnaître leur culpabilité, changer et devenir plus forts. Il y a une multitude de chrétiens qui ont su vivre une vie sans scandales. Aucun chrétien n’est parfait, mais commettre une faute et ne pas parvenir à avoir une vie parfaite sur cette terre n’est pas du tout la même chose que d’être un hypocrite.



Pourquoi tous les chrétiens sont-ils hypocrites ?

   
Comment puis-je faire l’expérience de la joie dans ma vie chrétienne ?


Question : "Comment puis-je faire l’expérience de la joie dans ma vie chrétienne ?"

Réponse : Des périodes de tristesse et de dépression peuvent envahir la vie de tout chrétien, même le plus fervent. Il y a dans la Bible de nombreux exemples. Job a souhaité ne jamais être venu au monde (Job 3 : 11). David a prié pour être emporté dans un lieu où il ne serait plus confronté à la réalité (Psaume 55 : 6-8). Elie, même après avoir vaincu les 450 prophètes de Baal par le feu qu’il avait appelé et vu tomber du ciel, s’est enfui vers le désert, demandant à Dieu de lui ôter la vie (1 Rois 19 : 3-5).

Alors comment pouvons-nous surmonter ces périodes de nos vies où la joie est absente ? Nous pouvons voir comment ces personnages bibliques ont eux-mêmes surmonté leurs accès de dépression. Job dit que si nous prions et faisons mémoire de nos bénédictions, Dieu nous rendra la joie et la droiture (Job 33, 26). David a écrit que l’étude de la Parole de Dieu peut apporter la joie (Psaume 19 : 8). David a aussi réalisé qu’il était bon pour lui de louer Dieu au cœur même de son désespoir (Psaume 42 : 5). Dans le cas d’Elie, Dieu le laissa se reposer un temps puis lui envoya un homme - Elisée - pour l’aider (1 Rois 19 : 19-21). Nous avons aussi besoin d’amis à qui nous pouvons parler de nos blessures et de nos peines (Ecclésiaste 4 : 9-12). Il peut aussi nous être utile d’échanger nos sentiments avec nos frères chrétiens. A cette occasion d’ailleurs, nous pouvons être surpris d’apprendre qu’ils sont passés aussi au travers des mêmes épreuves et des mêmes combats que nous.

Il est plus qu’important de savoir qu’il est certain que si nous restons centrés sur nous-mêmes, nos problèmes, nos blessures, et tout spécialement notre passé, cela ne pourra jamais nous apporter la joie spirituelle. La joie ne peut pas être trouvée dans le matérialisme, ni dans une psychothérapie, ni dans la recherche obsessionnelle de soi-même. Elle ne peut être trouvée qu’en Christ. Car nous qui appartenons au Seigneur « nous nous glorifions en Jésus-Christ, et nous ne mettons pas notre confiance en la chair » (Philippiens 3 : 3). Connaître Dieu, c’est aussi se connaître soi-même de façon juste et avoir une vision spirituelle qui nous empêche de nous glorifier nous-mêmes et de compter sur notre propre sagesse, force, richesse, ou bonté mais qui nous porte à nous appuyer exclusivement sur le Christ – sur Sa sagesse et Sa force, sur Ses richesses et Sa bonté, et Sa personne uniquement. Si nous demeurons en Lui, si nous nous plongeons dans Sa Parole, et si nous cherchons à le connaître plus intimement, « notre joie sera parfaite » (Jean 15 : 1-11).

Enfin, rappelons-nous que c’est uniquement par l’Esprit Saint de Dieu que nous pouvons parvenir à la joie (Psaume 51 : 11-12 ; Galates 5 : 22 ; 1 Thessaloniciens 1 : 6). Nous ne pouvons rien faire sans la puissance de Dieu (2 Corinthiens 12 : 10, 13 : 4). Aussi, plus nous tenterons d’être dans la joie par nos propres efforts, plus nous serons malheureux. Reposez-vous dans les bras du Seigneur (Matthieu 11 : 28-30) et cherchez Sa face dans la prière et l’Ecriture. « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (Romains 15 : 13).



Comment puis-je faire l’expérience de la joie dans ma vie chrétienne ?

   
Que dit la Bible au sujet du légalisme ?


Question : "Que dit la Bible au sujet du légalisme ?"

Réponse : Le mot « légalisme » ne se trouve pas dans la Bible. C’est un terme que les chrétiens utilisent pour décrire une position doctrinale qui met en valeur tout un système de règles et de règlements pour atteindre le salut et la croissance spirituelle. Les légalistes croient et exigent une adhésion stricte à ces règles et règlements. Sur le plan doctrinal, c’est une position qui s’oppose globalement à la doctrine de la grâce. Les partisans de cette position légaliste ne perçoivent pas le but réel de la loi, et plus spécialement le but de la loi de Moïse dans l’Ancien Testament, qui est d’être notre « précepteur » ou « tuteur » pour nous conduire à Christ (Galates 3 : 24).

Mais il peut arriver que même les vrais chrétiens soient légalistes. Pourtant, les Ecritures nous enseignent que nous devons être bienveillants les uns envers les autres : «Accueillez celui qui est faible dans la foi et ne discutez pas les opinions » (Romains 14 : 1). Malheureusement, certains sont si sûrs de leurs doctrines (d’ailleurs non fondamentales) qu’ils rompront la relation avec quelqu’un sans même lui avoir donné la possibilité d’exprimer un point de vue différent. Ceci est aussi du légalisme. De nos jours, beaucoup de croyants légalistes commettent l’erreur de demander une adhésion inconditionnelle à leurs propres interprétations bibliques et même à leurs traditions. Par exemple, certains pensent que pour être spirituel, il suffit de ne pas fumer, de ne pas consommer de l’alcool, de ne pas danser ou de ne pas aller au cinéma. Le problème, c’est qu’éviter de faire toutes ces choses n’est pas une garantie de spiritualité.

L’apôtre Paul nous met en garde contre le légalisme dans Colossiens 2 : 20-23 : « Si vous êtes morts avec Christ aux principes élémentaires du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes : ‘Ne prends pas ! Ne goûte pas ! Ne touche pas !’ ? Préceptes qui sont tous destinés à disparaître, parce qu’ils ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes. Ils ont, en vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais cela est sans valeur réelle et ne sert qu’à satisfaire la chair ». Les légalistes peuvent sembler vertueux et spirituels, mais en fin de compte le légalisme ne réussit pas à réaliser les objectifs de Dieu : il se limite à une performance extérieure au lieu d’appeler à un changement intérieur.

Pour éviter de tomber dans le piège du légalisme, nous pouvons commencer par nous attacher promptement aux paroles de l’apôtre Jean : « Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1 : 17) et nous rappeler qu’il nous faut toujours être bienveillants, tout particulièrement à l’égard de nos frères et sœurs en Christ. « Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui. S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir » (Romains 14 : 4). « Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu » (Romains 14 : 10).

Mais ici une mise en garde est toutefois nécessaire. Si nous devons bien être bienveillants les uns les autres et tolérants sur des points de désaccord sur des sujets discutables, nous ne pouvons cependant pas admettre l’hérésie. Nous sommes en effet exhortés à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. (Jude 3). Si nous nous souvenons de ces conseils et nous les appliquons fidèlement dans l’amour et avec un cœur compatissant, nous serons alors épargnés à la fois du légalisme et de l’hérésie. « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4 : 1).



Que dit la Bible au sujet du légalisme ?

   
Qu’est-ce que la méditation chrétienne ?


Question : "Qu’est-ce que la méditation chrétienne ?"

Réponse : Le Psaume 19 : 14 déclare : « Reçois favorablement les paroles de ma bouche et les sentiments de mon cœur, O Eternel mon Rocher et mon Rédempteur ». Qu’est donc la méditation chrétienne et comment les chrétiens devraient-ils méditer ? Malheureusement, le mot « méditation » lui-même véhicule en général une connotation mystique. Pour certains la méditation consiste à vider son esprit, assis dans une position inhabituelle. Pour d’autres la méditation, c’est entrer en communion avec le monde spirituel qui les entoure. Cette conception de la méditation ne correspond absolument pas à ce qui caractérise la méditation chrétienne.

La méditation chrétienne n’a en fait rien de commun avec toutes les pratiques qui puisent leur source dans le mysticisme oriental (comme la lectio divina, la méditation transcendantale ou de nombreuses autres formes de prières dites contemplatives). En effet, toutes ces méthodes comportent en leur sein l’idée très dangereuse que nous devons « entendre la voix de Dieu », non au travers de Sa Parole, mais par une révélation personnelle reçue au cours de la méditation. De nos jours, certaines églises sont remplies de gens qui entendent une « parole du Seigneur », ces gens se contredisant d’ailleurs souvent les uns les autres, ce qui a pour conséquence d’incessantes divisions dans le corps de Christ. Les chrétiens ne doivent pas délaisser la Parole de Dieu, qui est « inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3 : 16-17). Si la Bible est suffisante pour nous équiper parfaitement pour toute bonne œuvre, comment pouvons-nous alors croire que nous devons chercher à vivre une expérience mystique remplaçant ou complétant celle-ci ?

Le chrétien doit uniquement méditer la Parole de Dieu et ce qu’elle lui révèle de Lui. David fit cette découverte, et nous décrit l’homme « béni » comme celui « qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite jour et nuit » (Psaume 1 : 2). La vraie méditation chrétienne est un processus de pensée actif au moyen duquel nous nous livrons à l’étude de la Parole, prions sur elle et demandons à Dieu de nous en donner une compréhension par Son Esprit, qui nous a promis de nous conduire « dans toute la vérité » (Jean 16 : 13). Nous mettons alors cette vérité en pratique, nous engageant ainsi nous-mêmes à considérer les Ecritures comme la règle pour nos vies, et ce jusque dans les moindres détails du quotidien. Cela produit en nous la croissance spirituelle et la maturité dans les choses de Dieu, tandis que le Saint Esprit continue de nous enseigner.



Qu’est-ce que la méditation chrétienne ?

   
Qu’est-ce que la spiritualité chrétienne ?


Question : "Qu’est-ce que la spiritualité chrétienne ?"

Réponse : Quand nous naissons de nouveau, nous recevons le Saint Esprit qui nous scelle pour le jour de la rédemption (Ephésiens 1 : 13 ; 4 : 30). Jésus a promis que le Saint Esprit nous conduirait « dans toute la vérité » (Jean 16 : 13). Une partie de cette vérité, consiste à prendre en compte sérieusement les choses de Dieu et à les appliquer dans nos vies. Quand cette mise en pratique a commencé, le croyant fait alors le choix d’autoriser le Saint Esprit à prendre le contrôle de sa vie. La vraie spiritualité chrétienne est ainsi définie par le degré de capacité d’un croyant né de nouveau à autoriser le Saint Esprit à conduire et à prendre le contrôle de sa vie.

L’apôtre Paul exhorte les croyants à se laisser remplir de l’Esprit. « Ne vous enivrez pas de vin, c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit » (Ephésiens 5 : 18). Le temps du verbe qui est utilisé ici indique une action continue et non terminée, ce qui a donc le sens de « continuez sans cesse à être remplis de l’Esprit ». Etre rempli de l’Esprit, c’est simplement permettre au Saint Esprit de prendre le contrôle de nos vies, plutôt que de céder aux désirs de notre nature charnelle. Dans ce passage, Paul fait une comparaison. Quand quelqu’un est sous l’effet de l’alcool et qu’il est ivre, il manifeste certaines caractéristiques : une élocution difficile, une démarche titubante, et des capacités de décision diminuées. De la même façon que vous savez dire que quelqu’un est ivre à cause de certains de ses comportements typiques de son état, de même, le croyant né de nouveau qui est sous le contrôle du Saint Esprit, le manifestera aussi par certaines caractéristiques tout aussi évidentes. Nous pouvons trouver ces caractéristiques dans Galates 5 : 22-23 où elles sont désignées comme « le fruit de l’Esprit ». C’est cela la vraie spiritualité chrétienne : c’est le fruit du travail de l’Esprit dans le croyant mais aussi au travers du croyant. Ce n’est jamais le résultat d’un effort purement personnel. Un croyant né de nouveau qui est sous le contrôle du Saint Esprit manifestera une parole claire, une marche spirituelle constante et une capacité de décision fondée sur la Parole de Dieu.

Cependant, la spiritualité chrétienne implique le choix que nous faisons de « connaître et grandir » dans notre relation quotidienne avec le Seigneur Jésus-Christ, en nous soumettant entièrement au ministère du Saint Esprit dans nos vies. Cela suppose qu’en tant que croyants nous décidions de maintenir une communication claire et saine avec l’Esprit par le moyen de la confession (1 Jean 1 : 9). Quand nous attristons le Saint Esprit par notre péché (Ephésiens 4 : 30 ; 1 Jean 1 : 5-8), nous dressons une barrière entre nous et Dieu. Quand nous nous soumettons au ministère du Saint Esprit, notre relation avec Lui n’est pas interrompue (1 Thessaloniciens 5 : 19). La spiritualité chrétienne est la conscience d’une communion avec l’Esprit du Christ non interrompue par notre nature charnelle ou par le péché. La spiritualité chrétienne se développe quand un chrétien né de nouveau fait le choix délibéré et permanent de se soumettre au ministère du Saint Esprit.



Qu’est-ce que la spiritualité chrétienne ?

   
Pourquoi avons-nous besoin de confesser nos péchés s’ils ont déjà été pardonnés (1 Jean 1 : 9) ?


Question : "Pourquoi avons-nous besoin de confesser nos péchés s’ils ont déjà été pardonnés (1 Jean 1 : 9) ?"

Réponse : L’apôtre Paul a écrit : « Pour célébrer la gloire de sa grâce dont il nous a favorisés dans le bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon les richesses de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence » (Ephésiens 1 : 6-8). Ce pardon se réfère au salut, l’acte par lequel Dieu a pris nos péchés et les a éloignés de nous « autant que l’orient l’est de l’occident » (Psaume 103 : 12). Ce pardon de justice est celui que Dieu nous donne au moment où nous reconnaissons Jésus comme notre Sauveur. Tous nos péchés passés, présents et à venir sont pardonnés sur le plan de la justice de Dieu, ce qui signifie que nous n’aurons pas à subir un châtiment éternel pour nos péchés. Mais très fréquemment, nous souffrons encore des conséquences de nos péchés tant que nous sommes sur cette terre, ce qui nous amène à nous interroger.

La différence entre Ephésiens 1 : 6-8 et 1 Jean 1 : 9 est que Jean parle dans son texte du pardon « relationnel » ou « familial » - comme celui qui existe entre un père et un fils. Par exemple, si le fils a fait quelque chose de mauvais à l’égard de son père - ne répondant pas à ses attentes ou ne respectant pas ses règles – le fils a rompu la communion qui existait avec son père. Il est toujours son fils mais leur relation en est affectée. Leur relation en souffrira jusqu’à ce que le fils reconnaisse devant son père qu’il a mal agi. Cela se passe de la même façon avec Dieu : notre communion avec lui est interrompue jusqu’à ce que nous puissions confesser notre péché. Quand nous confessons notre péché à Dieu, la communion est restaurée. C’est le pardon relationnel.

Le pardon de « position », ou pardon « de justice », est celui qui a été obtenu par chaque croyant en Christ. En tant que membres du corps de Christ, nous sommes pardonnés de tout péché déjà commis ou que nous commettrons. Le prix payé par Christ à la croix a satisfait la colère de Dieu contre le péché, et aucun autre sacrifice ou paiement ne sera plus jamais exigé. Quand Jésus a dit « c’est fini », Il en est ainsi. Notre pardon de « position » a été obtenu à ce moment-là et à cet endroit-là.

La confession du péché va nous aider à éviter le châtiment du Seigneur. Si nous ne confessons pas nos péchés, le châtiment du Seigneur va venir sur nous sans aucun doute jusqu’à ce que nous confessions le péché. Comme nous l’avons déjà expliqué précédemment, nos péchés sont pardonnés au moment de notre salut (pardon de position), mais notre communion quotidienne avec Dieu a besoin d’être maintenue en bon état (pardon relationnel). Une bonne communion avec Dieu ne peut pas exister si nous gardons dans nos vies des péchés non confessés. Nous devons donc confesser nos péchés à Dieu dès que nous prenons conscience que nous avons péché, de façon à conserver notre intimité avec Dieu.



Pourquoi avons-nous besoin de confesser nos péchés s’ils ont déjà été pardonnés (1 Jean 1 : 9) ?

   
Comment un chrétien devrait-il faire avec ses sentiments de culpabilité à l’égard des péchés du passé, commis avant ou après son salut ?


Question : "Comment un chrétien devrait-il faire avec ses sentiments de culpabilité à l’égard des péchés du passé, commis avant ou après son salut ?"

Réponse : Tous nous avons péché, et l’une des conséquences du péché est justement ce sentiment de culpabilité. Nous devons être heureux de ressentir ce sentiment de culpabilité, car il nous pousse à rechercher le pardon. Au moment où une personne se détourne du péché et se tourne vers le Christ, plaçant ainsi sa foi en Lui, son péché est pardonné. La repentance fait partie de la foi qui mène au salut (Matthieu 3 : 2 ; 4 : 17 ; Actes 3 : 19).

En Christ, même les péchés les plus horribles sont effacés (voir 1 Corinthiens 6 : 9-11 où est dressée une liste de tous les actes odieux qui peuvent être pardonnés). Le salut est obtenu par grâce, et la grâce pardonne. Après avoir été sauvé, une personne va encore pécher, et quand elle le fait, Dieu promet toujours le pardon. « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2 : 1).

La libération du péché, cependant, ne signifie pas toujours la libération des sentiments de culpabilité. Même lorsque nos péchés sont pardonnés, nous nous souvenons d’eux. Nous avons également un ennemi spirituel, appelé « l’accusateur des frères » (Apocalypse 12 : 10) qui sans cesse nous rappelle nos échecs, nos fautes et nos péchés. Quand un chrétien fait l’expérience de sentiments de culpabilité, il/elle devrait agir de la façon suivante :

1) Confesser tous les péchés connus et ceux qui n’auraient pas encore été confessés. Parfois, le sentiment de culpabilité est approprié parce qu’une confession est encore nécessaire. Très souvent, nous nous sentons coupables parce que nous le sommes réellement (Voir la description que fait David de la culpabilité et sa solution dans le Psaume 32 : 3-5).

2) Demander au Seigneur de révéler tout autre péché susceptible de devoir être confessé. Avoir le courage d’être complètement ouvert et honnête devant le Seigneur. « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! « (Psaume 139 : 23-24).

3) Placer sa confiance dans la promesse de Dieu qui pardonnera le péché et ôtera la culpabilité, grâce au sang de Christ (1 Jean 1 : 9 ; Psaume 85 : 2 ; 86 : 5 ; Romains 8 : 1).

4) Lorsque des sentiments de culpabilité reviennent sur des péchés déjà confessés et pardonnés, rejetez-les car il s’agit d’une fausse culpabilité. Le Seigneur a été vrai dans Sa promesse de pardon. Lisez et méditez les versets 8 à 12 du Psaume 103.

5) Demandez au Seigneur de reprendre Satan, votre accusateur, et demandez au Seigneur de restaurer la joie qu’il vous a donnée lorsqu’Il vous a libéré de la culpabilité (Psaume 51 : 12).

L’étude du Psaume 32 peut se révéler très fructueuse. Bien que David ait très gravement péché, il a bénéficié d’une double libération : celle du péché et du sentiment de culpabilité. Il a su gérer le problème de la culpabilité et la réalité du pardon. Le Psaume 51 est également un passage intéressant à considérer. Ici l’accent est mis sur la confession du péché : David implore Dieu avec un cœur rempli de culpabilité et de chagrin. La restauration et la joie en résultent.

Finalement, si le péché a été confessé, si la repentance a été faite et le pardon reçu, il est maintenant temps d’aller de l’avant. Rappelez-vous, nous qui sommes venus au Christ, nous sommes de nouvelles créations en Lui. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 : 17). Cette part du passé qui est partie est justement le souvenir des péchés passés et du sentiment de culpabilité qui s’en est suivi. Malheureusement, certains chrétiens ont tendance à se complaire dans les souvenirs de leurs vies de péché, souvenirs qui devraient être morts et enterrés depuis longtemps. Cela n’a pas de sens et est contraire à la vie chrétienne victorieuse que Dieu veut pour nous. Un dicton plein de sagesse affirme : « Si Dieu t’a sauvé d’un cloaque, n’y plonge pas à nouveau pour y nager ».



Comment un chrétien devrait-il faire avec ses sentiments de culpabilité à l’égard des péchés du passé, commis avant ou après son salut ?

   
Quand, pourquoi, et comment Dieu nous corrige-t-il quand nous péchons ?


Question : "Quand, pourquoi, et comment Dieu nous corrige-t-il quand nous péchons ?"

Réponse : La correction de Dieu est un fait souvent ignoré dans la vie des croyants. Nous nous plaignons souvent de nos circonstances, sans réaliser qu’elles sont les conséquences de notre propre péché et qu’elles sont aussi une expression de l’amour de Dieu et de sa correction miséricordieuse du péché. Cette ignorance égocentrique peut contribuer, dans la vie du croyant, à la formation d’une accoutumance au péché, ce qui aura pour conséquence des corrections encore plus sévères.

La correction de Dieu ne doit pas être confondue avec la punition qui émane d’un cœur dur et froid. Quand Dieu nous corrige, c’est une réponse de Son amour qui désire que chacun d’entre nous soit saint. « Mon fils, ne méprise pas la correction de l’Eternel, et ne t’effraie point de ses châtiments ; car l’Eternel châtie celui qu’Il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit ». (Proverbes 3 : 11-12), (voir aussi Hébreux 12 : 5-11). Dieu va nous tester, nous éprouver, nous mettre dans des situations difficiles pour que nous revenions à Lui avec un esprit de repentance. Le résultat de Sa correction est une foi consolidée et une relation à Dieu renouvelée (Jacques 1 : 2-4), sans oublier de mentionner la destruction du pouvoir que le péché avait sur nos vies.

La correction de Dieu s’exerce pour notre propre bien : pour que Dieu puisse être glorifié au travers de nos vies. Il désire que nos vies manifestent la sainteté, que ce soient des vies qui reflètent la nouvelle nature que Dieu nous a donnée. « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : « soyez saints, car je suis saint »‘. (1 Pierre 1 : 15-16).



Quand, pourquoi, et comment Dieu nous corrige-t-il quand nous péchons ?

   
Si je suis sauvé et que tous mes péchés sont pardonnés, pourquoi alors ne pas continuer à pécher ?


Question : "Si je suis sauvé et que tous mes péchés sont pardonnés, pourquoi alors ne pas continuer à pécher ?"

Réponse : L’apôtre Paul posa une question très similaire dans Romains 6 : 1-2 : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce surabonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? ». L’idée qu’une personne pourrait « compter sur Jésus-Christ » pour le salut et continuer ensuite à vivre de la même manière qu’auparavant, il faut l’affirmer sans ambiguïté, une telle idée est totalement étrangère à la Bible. Les croyants en Jésus-Christ sont de nouvelles créations (2 Corinthiens 5 : 17). Le Saint Esprit nous transforme : il nous empêche de produire les œuvres de la chair (Galates 5 : 19-21) et nous fait produire le fruit de l’Esprit (Galates 5 : 22-23). La vie chrétienne est une vie totalement nouvelle parce que le chrétien a été transformé.

Ce qui différencie le christianisme de toutes les autres religions, c’est que le christianisme est fondé sur ce que Dieu a accompli pour nous par Jésus-Christ – c’est un accomplissement divin. Toutes les autres religions du monde sont basées sur ce que nous devons faire pour gagner la faveur de Dieu et son pardon – c’est une réalisation humaine. Toutes les autres religions prônent que nous devons faire certaines choses ou que nous ne devons pas faire certaines autres choses : dans le but de gagner l’amour de Dieu et sa miséricorde. Le christianisme enseigne que nous faisons certaines choses et que nous cessons d’en faire certaines autres à cause de ce que le Christ a fait pour nous.

Comment quelqu’un pourrait-il, après avoir été délivré de la culpabilité du péché et de l’éternité en enfer, recommencer à vivre la même vie qu’auparavant et marcher à nouveau sur le chemin de l’enfer qui avait été le sien initialement ? Comment quelqu’un pourrait-il, après avoir été lavé des souillures du péché, avoir le désir de revenir au même cloaque de dépravation ? Comment quelqu’un pourrait-il, sachant ce que Jésus-Christ a fait pour nous, continuer à vivre comme s’Il n’avait aucune importance ? Comment quelqu’un pourrait-il, sachant combien Christ a souffert pour nos péchés, continuer à pécher comme si ces souffrances n’avaient aucune signification ?

Romains 6 : 11-15 déclare : « Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres comme des instruments de justice. Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! ».

Alors pour le croyant vraiment converti, continuer à vivre dans le péché n’est pas une option. Parce que notre conversion a fait de nous une nature totalement nouvelle, notre désir est de ne plus vivre dans le péché. Oui, il nous arrive encore de pécher, mais au lieu de nous y complaire comme nous le faisions dans le passé, maintenant nous haïssons le péché et nous souhaitons en être délivrés le plus vite possible. L’idée de « tirer avantage » du sacrifice du Christ pour nous tout en continuant à pécher est purement impensable. Si quelqu’un croit être vraiment chrétien et désire persister dans une vie de péché, il a parfaitement raison de douter de son salut. « Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que vous ne soyez désapprouvés ». (2 Corinthiens 13 : 5).



Si je suis sauvé et que tous mes péchés sont pardonnés, pourquoi alors ne pas continuer à pécher ?

   
Que sont toutes ces armes de Dieu ?


Question : "Que sont toutes ces armes de Dieu ?"

Réponse : L’expression « toute les armes de Dieu » vient d’Ephésiens 6 : 13-17 : « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ».

Ephésiens 6 : 12 indique clairement que le conflit avec Satan est spirituel, et donc aucune arme matérielle ne peut être utilisée contre lui et ses subalternes. Aucune liste spécifique des tactiques que Satan utilisera ne nous est donnée. Cependant, ce passage est tout à fait clair : si nous suivons toutes les instructions fidèlement, nous pourrons tenir bon, et nous aurons la victoire quelle que soit la stratégie utilisée par Satan.

Le premier élément de notre armure est la vérité (verset 14). C’est facile à comprendre puisque Satan est connu pour être « le père du mensonge » (Jean 8 : 44). On se trompe souvent sur la liste des choses que Dieu considère comme une abomination. « Une langue mensongère », par exemple, est l’une des choses qu’Il décrit comme étant « détestable à Ses yeux » (Proverbes 6 : 16-17). Nous sommes donc exhortés à marcher dans la vérité pour notre sanctification et notre délivrance, mais aussi pour le bénéfice de ceux à qui nous témoignons.

Dans le verset 14 également, il nous est demandé de mettre la cuirasse de justice. Une cuirasse était destinée à protéger les organes vitaux du guerrier de toute blessure fatale. La justice évoquée ici ne fait pas référence aux œuvres de justice faites par les hommes. Il s’agit ici de la justice de Christ, qui nous est imputée par Dieu et que nous recevons par la foi : laquelle protège nos cœurs des accusations et des charges de Satan, et protège aussi notre être intérieur de ses attaques.

Le verset 15 parle de la préparation des pieds pour le combat spirituel. A la guerre parfois, l’ennemi place des obstacles dangereux sur le chemin des soldats qui avancent. L’idée de la préparation de l’Evangile de paix comme des chaussures, suggère ce que nous devons avancer dans le territoire de Satan, en étant bien conscients qu’il y aura inévitablement des pièges : lorsqu’il s’agit d’annoncer le message de la grâce si essentiel pour gagner des âmes à Christ. Satan dresse toujours de nombreux obstacles sur le chemin pour empêcher la propagation de l’évangile.

Le bouclier de la foi qui est évoqué au verset 16 rend inefficace la tentative de Satan de semer le doute sur la fidélité de Dieu et sur Sa Parole. Notre foi – dont le Christ est « l’auteur et le consommateur » (Hébreux 12 : 2) – est comme un bouclier en or, précieux, solide et substantiel.

Le casque du salut au verset 17 est une protection pour la tête, destinée à protéger vitalement la partie la plus critique de notre corps. Nous pourrions dire que notre façon de penser a besoin d’être préservée. Car la tête est le siège de l’esprit, et lorsque celui-ci a compris l’espérance de vie éternelle qui est proclamée dans l’évangile de façon incontestable, il ne pourra plus recevoir de fausse doctrine ou céder aux tentations de Satan. Par contre, la personne qui n’est pas encore sauvée n’a, elle, aucun espoir d’éviter les assauts des fausses doctrines parce qu’elle n’a pas encore le casque du salut et son esprit est incapable de discerner spirituellement le vrai du faux.

Le verset 17 nous donne lui-même l’interprétation sur l’épée de l’Esprit – c’est la Parole de Dieu. Alors que toutes les autres armes de Dieu sont de nature défensive, l’épée de l’Esprit est la seule arme offensive de l’armure de Dieu. Elle nous parle de la sainteté et de la puissance de la Parole de Dieu. Il est inconcevable d’imaginer une arme spirituelle plus grande. Dans la tentation de Jésus au désert, la Parole de Dieu fut toujours Sa réponse irrésistible pour Satan. Et combien notre bénédiction est grande aujourd’hui encore d’avoir cette même Parole de Dieu à notre disposition !!!

Outre le fait de revêtir toutes les armes de Dieu, dans le verset 18, il nous est demandé de prier en Esprit (c’est-à-dire, avec l’esprit de Christ, avec Son Cœur et Ses priorités). Nous ne pouvons pas négliger la prière, puisqu’elle est le moyen par lequel nous recevons la force de Dieu. Sans la prière, sans une dépendance totale de Dieu, tous nos efforts dans le combat spirituel seraient vains et futiles. Toutes les armes de Dieu – la vérité, la justice, l’évangile, la foi, le salut, la Parole de Dieu, et la prière – sont les outils que Dieu nous a donnés, avec lesquels nous pouvons être spirituellement victorieux et capables de triompher des attaques et des tentations de Satan.



Que sont toutes ces armes de Dieu ?