Questions sur les sectes et religions - GotQuestions.org

Est-ce que Jésus est le seul chemin pour le ciel ?


Question : "Est-ce que Jésus est le seul chemin pour le ciel ?"

Réponse : "Je suis fondamentalement une bonne personne, donc j’irai au ciel". "D’accord, je fais de mauvaises choses, mais je fais plus de bonnes choses, donc j’irai au ciel." "Dieu ne m’enverra pas en enfer parce que je ne vis pas selon la Bible." "Les temps ont changés." "Seuls les vrais méchants comme les pédophiles et les meurtriers iront en enfer."

On entend ces fréquemment ce genre de discours, mais la vérité est que ce sont des mensonges. Satan, le dominateur de ce monde, sème ces pensées dans nos esprits. Lui, et quiconque suit ses voies, sont des ennemis de Dieu (1Pierre 5:8). Satan se déguise toujours en bien et en bon (2Corinthiens 11:14), mais il contrôle les pensées de tous ceux qui n’appartiennent pas à Dieu. "Pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu." (2Corinthiens 4:4).

C’est un mensonge de croire que Dieu ne se préoccupe pas des petits péchés, et que l’enfer n’est réservé qu’aux "mauvaises personnes". Tout péché nous sépare de Dieu, même un "petit péché mignon". Tout le monde a péché, et personne n’est assez bon pour aller au ciel de lui-même (Romains 3:23). Parvenir au ciel ne dépend pas du fait que nos bonnes actions pèsent plus lourd que les mauvaises; si c’était le cas, nous serions tous perdants. "Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres; autrement la grâce n’est plus une grâce. Et si c’est par les œuvres, ce n’est plus une grâce; autrement l’œuvre n’est plus une œuvre." (Romains 11:6). Nous ne pouvons rien faire d’assez bon pour mériter notre entrée au ciel (Tite 3:5).

"Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là." (Matthieu 7:13). Même si tout le monde vit dans le péché, et que seulement peu de personnes croient en Dieu, Dieu ne nous excusera pas. "Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion" (Éphésiens 2:2).

Lorsque Dieu créa la terre, tout y était parfait. Tout y était bon. Il créa ensuite Adam et Ève, et leur donna leur propre et entière liberté, afin qu’ils puissent choisir de suivre Dieu et de Lui obéir. Mais Adam et Ève, les toutes premières personnes que Dieu créa, furent tentés par Satan de désobéir à Dieu, et péchèrent. Ceci les empêcha (ainsi que tous ceux qui vinrent après eux, y compris chacun de nous) de pouvoir avoir une relation personnelle avec Dieu. Il est parfait et ne peut accepter de cohabiter avec le péché. En tant que pécheurs, nous ne pouvions accéder au ciel par nos propres moyens. Alors Dieu nous offrit un moyen par lequel nous pourrions être réunis avec Lui dans le ciel. "Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle" (Jean 3:16). "Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur" (Romains 6:23). Jésus est né pour nous montrer le chemin et mourir pour nos péchés, de sorte que nous n’ayons pas à le faire. Trois jours après Sa mort, Il est ressuscité du tombeau (Romains 4:25), prouvant qu’Il était victorieux sur le péché. Il a établit un pont entre Dieu et l’homme pour que nous puissions avoir une relation personnelle avec Dieu, si seulement nous choisissons de croire en Lui.

"Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ" (Jean 17:3). La plupart des gens croient en Dieu, même Satan y croit. Mais pour recevoir le salut, nous devons nous tourner vers Dieu, établir une relation personnelle avec Lui, nous éloigner du péché et Le suivre. Nous devons faire confiance à Jésus dans tout ce que nous possédons et faisons. "Nous sommes en règle sous le regard de Dieu lorsque nous mettons notre confiance en Jésus-Christ pour le pardon de nos péchés. Et nous pouvons tous être sauvés de cette façon, qu’importe qui nous sommes ou ce que nous avons faits" (Romains 3:22). La Bible nous enseigne qu’il n’y a pas d’autre chemin de salut en dehors de Jésus-Christ. Jésus dit dans Jean 14:6: "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."

Jésus est le seul chemin du salut parce qu’Il est le seul qui a payé le prix de notre péché (Romains 6:23). Aucune autre religion n’enseigne le caractère grave et sérieux du péché et de ses conséquences. Aucune autre religion n’offre cette rédemption totale que seul Jésus-Christ peut nous offrir. Aucun autre "fondateur de religion" n’a été Dieu fait homme (1 Jean 1:1,14) - le seul moyen pour pouvoir payer une dette infinie. Jésus devait être Dieu pour pouvoir payer notre dette. Jésus devait être homme pour pouvoir mourir. Le salut n’est disponible qu’à travers notre foi en Jésus-Christ. "Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4:12).

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Est-ce que Jésus est le seul chemin pour le ciel ?

   
Quelle est la définition d’une secte ?


Question : "Quelle est la définition d’une secte ?"

Réponse : Souvent dans notre esprit, nous considérons une secte comme un groupe qui adore Satan, sacrifie des animaux et prend part dans des rituels païens bizarres et malsains. En réalité, la plupart des sectes paraissent bien plus innocentes. La définition chrétienne d’une secte est un groupe religieux qui nie une ou plusieurs vérités bibliques fondamentales. Ou en des termes plus simples, une secte est un groupe qui enseigne quelque chose qui causera le non rachat de quiconque croira ces enseignements. A contrario d’une religion, une secte se dit chrétienne, mais nie une vérité biblique fondamental.

Les deux enseignements sectaires les plus communs sont que Jésus n’était pas Dieu et que le salut n’est pas acquis par la foi seulement. Un refus de la divinité du Christ signifie que la mort de Jésus n’est pas une rétribution suffisante pour nos péchés. Un refus du salut parla foi seule signifie que le salut doit être obtenu par nos propres œuvres – ce que la Bible dément avec véhémence et persistance. Les deux exemples de sectes les plus connus sont les Témoins de Jéhovah et les Mormons. Tous deux se disent chrétiens, toutefois, elles réfutent toutes deux les deux doctrines suscitées. Les Témoins de Jéhovah et les Mormons croient de nombreuses choses qui sont en accord et/ou sont similaires aux enseignements bibliques. Toutefois, le fait qu’il nie la divinité du Christ et le salut par la foi seule les range parmi les sectes. De nombreux Témoins de Jéhovah, Mormons et membres d’autres sectes sont des « gens bien » qui recherchent sincèrement Dieu et croient honnêtement qu’ils détiennent la vérité. Notre espoir et notre prière est que nombre de ces personnes impliquées dans ces sectes « chrétiennes » puissent discerner les mensonges et être attirés à la vérité du salut par Jésus-Christ.



Quelle est la définition d’une secte ?

   
Quelle est la meilleure manière d’évangéliser quelqu’un impliqué dans une secte ou une fausse religion ?


Question : "Quelle est la meilleure manière d’évangéliser quelqu’un impliqué dans une secte ou une fausse religion ?"

Réponse : La chose la plus importante que nous puissions faire pour ceux qui sont impliqués dans une secte ou une fausse religion, c’est de prier que Dieu change leur cœur et ouvre leurs yeux (2 Corinthiens 4:4). Il nous faut prier pour que Dieu les convainque de leur besoin du salut en Jésus-Christ (Jean 3:16). Sans le pouvoir de Dieu et la conviction du Saint Esprit, nous ne pouvons jamais réussir à convaincre qui que ce soit de la vérité (Jean 16:7-11).

Il nous faut aussi mener une vie chrétienne pieuse devant eux afin qu’ils perçoivent le changement que Dieu a produit dans nos vies (1 Pierre 3:1-2). Nous devons prier pour la sagesse afin de savoir comment leur témoigner de manière puissante (Jacques 1:5). De plus, nous devons être prêts et volontaires dans notre partage de l’Evangile. Nous devons proclamer le message du salut en Jésus-Christ (Romains 10:9-10). Nous devons toujours être prêts à défendre notre foi (1 Peter 3:15), mais avec délicatesse et respect. J’ai eu une rencontre avec des membres d’une secte, et l’ami qui était avec moi proclama la vérité, mais il le fit sans délicatesse ni respect. De fait, les membres de cette secte étaient bien plus « semblables à Christ » dans leur attitude et comportement que ne l’était mon ami. Nous avons peut-être remporté la bataille pour la vérité ce jour-là, mais nous avons perdu la guerre pour les âmes de ceux que nous cherchions à toucher.

En fin de compte, nous devons laisser le salut de ceux à qui nous témoignons entre les mains de Dieu. C’est la puissance et la grâce de Dieu qui sauve les gens et non nos efforts. Même s’il est bon et sage d’être prêt à nous défendre vigoureusement et de connaître les fausses croyances auxquelles nous sommes confrontés, rien de cela ne produira la conversion de ceux qui sont pris au piège des mensonges des sectes et fausses religions. Le mieux et le plus que nous puissions faire est de prier pour eux, leur témoigner et vivre une vie chrétienne devant eux – confiant que l’Esprit Saint fera son œuvre pour les attirer, convaincre et convertir.



Quelle est la meilleure manière d’évangéliser quelqu’un impliqué dans une secte ou une fausse religion ?

   
Comment puis-je reconnaître un faux docteur / faux prophète ?


Question : "Comment puis-je reconnaître un faux docteur / faux prophète ?"

Réponse : Jésus nous a averti que « de faux christs et de faux prophètes » viendraient et tenteraient même de tromper les élus de Dieu (Matthieu 24:23-27 ; voir aussi 2 Pierre 3:3 et Jude 17-18). Pour vous protéger au mieux de la tromperie et des faux docteurs – sachez la vérité. Pour détecter une contrefaçon, étudier l’original. Tout croyant qui « … annonce correctement le message de la vérité » (2 Timothée 2:15) et qui étudie attentivement la Bible peut identifier les fausses doctrines. Par exemple, un croyant qui a lu les activités du Père et du Fils et du Saint Esprit dans Matthieu 3:16-17 remettra en cause toute doctrine qui nie la Trinité. Or donc, le premier pas est d’étudier la Bible et de juger tout enseignement à la lumière des Ecritures.

Jésus dit « on reconnaît un arbre à son fruit » (Matthieu 12:33). Quand vous cherchez à discerner le « fruit », voici trois tests spécifiques pour éprouver la fidélité de l’enseignement de tout docteur :

1) Que dit cet enseignant à propos de Jésus ? Dans Matthieu 16:15, Jésus dit : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » Simon Pierre répondit : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. ». », et pour cette réponse, Pierre est dit « bienheureux ». Dans 2 jean 9, nous lisons : « Quiconque ne demeure pas dans l'enseignement du Christ, mais va au-delà, n'est pas en communion avec Dieu. Celui qui demeure dans cet enseignement est en communion avec le Père et le Fils. ». En d’autres termes, Jésus-Christ et sons œuvre de rédemption sont d’important capitale ; gare à quiconque qui nie que Jésus est l’égal de Dieu, qui minimise la mort substitutionnelle de Jésus ou qui rejette l’humanité de Jésus. 1 Jean 2:22 dit : « Qui est alors le menteur ? C'est celui qui déclare que Jésus n'est pas le Christ. Celui-là est l'Adversaire du Christ : il rejette à la fois le Père et le Fils. ».

2) Cet enseignant prêche-t-il l’Evangile ? L’Evangile se définit comme la bonne nouvelle de la mort, de l’ensevelissement et de la résurrection selon les Ecritures (1 Corinthiens 15:1-4). Aussi belles que soient les affirmations « Dieu t’aime », « Dieu veut nourrir les affamés » et « Dieu veut que vous soyez prospères », il ne s’agit pas là du message complet de l’Evangile. Comme Paul nous met en garde dans Galates 1:7 : « … il y a seulement des gens qui vous troublent et qui veulent changer la Bonne Nouvelle du Christ ». Personne, fût-il un grand prédicateur, n’a le droit de changer le message de l’Evangile. « Je vous l'ai déjà dit et je le répète maintenant : si quelqu'un vous annonce une Bonne Nouvelle différente de celle que vous avez reçue, qu'il soit maudit. » (Galates 1:9).

3) Cet enseignant manifeste-t-il des qualités de caractères qui glorifient le Seigneur ? Parlant de faux docteurs, Jude 11 dit : « Malheur à eux ! Ils ont suivi le chemin de Caïn ; ils se sont livrés à l'erreur pour de l'argent, comme Balaam ; ils ont péri parce qu'ils se sont révoltés comme Coré. ». En d’autres termes, un faux docteur peut être reconnu par son orgueil (le rejet de Caïn du plan de Dieu), sa cupidité (Balaam prophétisant pour de l’argent) et sa rébellion (Coré se promouvant devant Moïse).

Pour approfondir l’étude, revisitez les livres de la Bible écrits spécifiquement pour combattre les fausses doctrines dans l’Eglise : Galates, 2 Pierre, 2 Jean et Jude. C’est souvent difficile de détecter un faux docteur / faux prophète. C’est ce qu’un « loup vêtu en peau d’agneau » signifie. Satan et ses démons se font passer pour des « anges de lumière » (2 Corinthiens 11:14) et ses ministres en servants de justice (2 Corinthiens 11:15). C’est seulement en étant totalement familier avec la vérité que l’on pourra reconnaître la contrefaçon.



Comment puis-je reconnaître un faux docteur / faux prophète ?

   
Qui sont les témoins de Jéhovah et quelles sont leurs croyances ?


Question : "Qui sont les témoins de Jéhovah et quelles sont leurs croyances ?"

Réponse : La secte connue aujourd’hui sous le nom des Témoins de Jéhovah naquit en Pennsylvanie en 1870 sous forme d’une étude de la Bible par Charles Taze Russell. Russell donna à ce groupe le nom de « Millennial Dawn Bible Study ». Charles T. Russell se mit à écrire une série de livres qu’il nomma « Etudes dans les Ecritures » (« Millenium Dawn » ce qui signifie littéralement « aurore millénaire ») qui attint 6 volumes au moment de sa mort et contient l’essentiel des doctrines des témoins de Jéhovah défendent aujourd’hui encore. Après la mort de Russell en 1916, J.-F. Rutherford, l’ami et successeur de Russell, écrivit le septième et dernier volume de « Etudes dans les Ecritures » : « Le mystère accompli » en 1917. La société Watchtower (Bible et tracts) fut fondée en 1886 et devint rapidement le véhicule par lequel le mouvement « Aurore millénaire » fit connaître leurs vues autour d’eux. Le groupe était connu comme les « Russellites » avant 1931 quand, suite à une division, il fut rebaptisé les « Témoins de Jéhovah ». Le groupe qui se sépara d’eux devint le groupe des « Etudiants de la Bible ».

Que croient les Témoins de Jéhovah ? Un examen approfondi de leurs doctrines sur des sujets tels que la divinité de Jésus, le Salut, la Trinité, le Saint Esprit, l’Expiation, etc. nous montre sans aucun doute qu’ils ne défendent pas des positions chrétiennes orthodoxes sur ces sujets. Les Témoins de Jéhovah croient que Jésus est l’archange Michel, le plus grand des êtres créés. Cela contredit de nombreux passages des Ecritures qui déclarent clairement que Jésus est Dieu (Jean 1:1,14 ; 8:58 ; 10:30). Les Témoins de Jéhovah croient que le salut est obtenu par une combinaison de foi, bonnes œuvres et d’obéissance. Cela contredit de nombreux passages des Ecritures qui déclarent clairement que le salut s’obtient par la foi (Jean 3:16 ; Ephésiens 2:8-9 ; Tite 3:5). Les Témoins de Jéhovah rejettent la Trinité, croyant que Jésus est un être créé and que le Saint Esprit est au fond la puissance de Dieu. Les Témoins de Jéhovah rejettent le concept d’expiation vicaire du Christ et défendent à la place une théorie hasardeuse que la mort de Jésus fut une rançon aléatoire pour le péché d’Adam.

Comment les Témoins de Jéhovah justifient-ils ces doctrines non bibliques ? (1) Ils prétendent que l’Eglise, durant les siècles, a corrompu la Bible et (2) ils ont retraduit la Bible, produisant la Traduction du Nouveau Monde. La Société Watchtower altéra le texte de la Bible pour le rendre plus conforme à leurs doctrines – plutôt que de baser leurs doctrines sur les enseignements de la Bible. La traduction du Nouveau Monde a connu de nombreuses éditions, au fur et à mesure que les Témoins de Jéhovah découvraient de nouveaux passages qui contredisaient leurs doctrines.

Il est facile de démontrer que les Témoins de Jéhovah sont une secte qui n’est que marginalement basée sur les Ecritures. La Société Watchtower base ses croyances et doctrines sur les enseignements originaux et revus de Charles Taze Russell, Judge Joseph Franklin Rutherford et leurs successeurs. Le conseil d’administration de la Société Watchtower est le seul organe de l’organisation qui prétend avoir l’autorité d’interpréter les Ecritures et la pensée critique est fortement découragée. Cela est en contradiction flagrante avec l’exhortation de Paul à Timothée (et à nous aussi) d’étudier les Ecritures afin de les dispenser avec droiture. Cette exhortation, dans 2 Timothée 2:15, est une instruction claire de Dieu à chacun de ces enfants dans le Corps du Christ d’être comme les chrétiens de Bérée et de sonder les Ecritures quotidiennement pour vérifier si les enseignements qu’ils reçoivent sont en concordances avec ce que la Parole a à dire sur le sujet.

Les Témoins de Jéhovah peuvent recevoir nos éloges pour leurs « efforts évangélistes ». Il n’y a probablement pas d’autres groupes religieux qui soient plus fidèles que les Témoins de Jéhovah lors qu’il s’agit de transmettre le message. Malheureusement le message est plein de distorsions, de tromperie et de fausses doctrines. Que Dieu ouvre les yeux des Témoins de Jéhovah à la vérité de l’Evangile et aux vrais enseignements de la Parole de Dieu.



Qui sont les témoins de Jéhovah et quelles sont leurs croyances ?

   
Le mormonisme est-il une secte ? Que croient les mormons ?


Question : "Le mormonisme est-il une secte ? Que croient les mormons ?"

Réponse : La religion mormone fut fondée il y a moins de deux cents ans par un homme nommé Joseph Smith. Il prétendit avoir reçu la visite personne de Dieu le Père et de Jésus-Christ et que toutes les églises et confessions étaient des abominations. Joseph se mit en quête d’imposer une nouvelle religion qui serait la « seule vraie Eglise sur terre ». Le problème du mormonisme est qu’il contredit, modifie et rajoute à la Bible. Les chrétiens n’ont aucunes raisons de croire que la Bible n’est ni vrai, ni adéquate. Croire vraiment et mettre sa confiance en Dieu signifient croire en sa Parole. Et toute la Parole est inspirée de Dieu, ce qui signifie qu’elle vient de lui (2 Timothée 3:16).

Les mormons croient qu’il y a quatre sources de paroles divines inspirées, au lieu d’une seule. 1) La Bible, pour autant qu’elle soit « traduite correctement ». Quels versets ne sont pas traduits correctement demeure obscure. 2) Le Livre de Mormon traduit et publié par Smith en 1830. Smith prétendit que c’était le « livre le plus correct » sur terre et que quiconque peut se rapprocher le plus de Dieu en suivant les préceptes de ce livre que ne n’importe quel autre livre. 3) Doctrine et Alliances, considéré comme faisant parties des Ecritures par les mormons, contient une collection de révélations modernes sur « l’Eglise de Jésus-Christ telle qu’elle est restaurée ». 4) La Perle de Grand Prix est considérée par les mormons comme une clarification des doctrines et enseignements perdus de la Bible et ajoute des informations propres sur la création de la terre.

Les mormons croient ceci de Dieu : qu’il n’a pas toujours été l’Etre Suprême de l’univers, mais qu’il obtint ce statut grâce à une vie juste et de constants efforts. Ils croient que Dieu le Père a une « corps tangible en chair et en os comme l’homme ». Maintenant abandonné par les responsables modernes du mormonisme, il ne fut pas moins enseigné par Brigham Young qu’Adam était Dieu et père de Jésus-Christ. Les chrétiens savent ceci de Dieu : qu’il y a un vrai Dieu (Deutéronome 6:4, Esaïe 43:10, 44:6-8), qu’il a toujours existé et toujours existera toujours (Deutéronome 33:27, Psaumes 90:2, 1 Timothée 1:17), et qu’il ne fut pas créé, mais qu’il est le Créateur (Genèse chapitre1, Psaumes 24:1, Esaïe 37:16). Il est parfait et personne n’est son égal (Psaumes 86:8, Esaïe 40:25). Dieu le Père n’est pas un homme, il ne le fut jamais (Nombres 23:19, 1 Samuel 15:29, Osée 11:9). Il est Esprit (Jean 4:24), et l’Esprit n’est fiat ni de chair ni d’os (Luc 24:39).

Les mormons croient qu’il y a différents niveaux ou royaumes dans l’au-delà. Le Royaume Céleste, le Royaume Terrestre, le Royaume Téleste et les ténèbres extérieures. La destination de chaque être humain dépend de ce qu’il croit ou fait pendant sa vie mortelle. La Bible nous dit qu’après la mort, nous allons au paradis ou en enfer selon que nous ayons cru ou non en Jésus-Christ. Quand nous quittons nos corps de croyants, nous nous retrouvons avec notre Seigneur (2 Corinthiens 5:6-8). Les incroyants sont envoyés en enfer, ou le royaume des morts (Luc 16:22-23). Quand Jésus viendra pour la seconde fois, nous recevrons de nouveaux corps (1 Corinthiens 15:50-54). Il y aura un Nouveau Ciel et une Nouvelle Terre pour les croyants (Apocalypse 21:1) et les incroyants seront jetés dans le lac de feu (Apocalypse 20:11-15). Il n’y a pas de seconde chance de salut après la mort (Hébreux 9:27).

Les responsables mormons enseignent que l’incarnation de Jésus est le résultat d’une relation physique entre Dieu le Père et Marie. Il pense que Jésus est un dieu, mais que tout humain peut aussi devenir dieu. Historiquement, les chrétiens ont toujours enseigné que Dieu est d’une unité triple et qu’il existe de toute éternité Père, Fils et Saint Esprit (Matthieu 28:19). Personne ne peut atteindre le statut de Dieu, lui seul est Saint (1 Samuel 2:2). Nous ne pouvons être sanctifiés aux yeux de Dieu par la foi en lui (1 Corinthiens 1:2). Jésus est le Fils unique engendré du Père (Jean 3:16) et il est le seul à avoir vécu une via sans péché, ni reproche et qui siège maintenant à la plus haute place d’honneur au Ciel (Hébreux 7:26). Jésus est Dieu sont un par essence, Jésus étant le seul à préexister la naissance physique (Jean 1:1-8, 8:56). Jésus s’est livré à nous en sacrifice et Dieu l’a ressuscité et, un jour, tous confesseront que Jésus-Christ est Seigneur (Philippiens 2:6-11). Jésus nous dit qu’il nous est impossible d’entrer au Ciel par nos propres œuvres, mais uniquement par la foi en lui est-ce possible (Matthieu 19:26). Et nombre ne le choisiront pas. « Entrez par la porte étroite ! Car large est la porte et facile le chemin qui mènent à la ruine ; nombreux sont ceux qui passent par là. » (Matthieu 7:13). Nous méritons tous le châtiment éternel pour nos péchés, mais l’amour et la grâce infinie de Dieu nous ont ouvert une voie de sortie. « Car le salaire que paie le péché, c'est la mort ; mais le don que Dieu accorde gratuitement, c'est la vie éternelle dans l'union avec Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23).

Il n’y a clairement qu’une seule voie de salut : connaître Dieu et son Fils, Jésus (Jean 17:3) ; impossible par nos œuvres, mais sûr par la foi (Romains 1:17, 3:28). Quand nous avons cette foi, nous serons automatiquement obéissants aux lois de Dieu et demanderont le baptême par amour de lui, et non parce qu’il s’agirait d’un pré requis au salut. Nous pouvons recevoir ce don, qui que nous soyons, quoi que nous ayons faits (Romans 3:22). « Le salut ne s'obtient qu'en lui, car, nulle part dans le monde entier, Dieu n'a donné aux êtres humains quelqu'un d'autre par qui nous pourrions être sauvés. » (Actes 4:12). Bien que les mormons soient habituellement des gens aimables et gentils, ils sont impliqués dans une fausse religion qui tord la nature de Dieu, la Personne de Jésus-Christ et le sens du salut.



Le mormonisme est-il une secte ? Que croient les mormons ?

   
Les chrétiens devraient-ils être tolérants vis-à-vis des croyances religieuses d’autrui ?


Question : "Les chrétiens devraient-ils être tolérants vis-à-vis des croyances religieuses d’autrui ?"

Réponse : A notre époque de « tolérance », le relativisme moral est érigé en valeur suprême. Toute philosophie, idée et système de foi sont de mérite équivalent et digne d’un même respect. Ceux qui ont une préférence pour un système de foi sur les autres ou – pire encore – prétendent avoir une connaissance et une vérité absolue sont considérés comme étroits d’esprit, obscurantistes ou même bigots.

Evidemment, les différentes religions ont des positions mutuellement exclusives, et les relativistes sont incapables de réconcilier des contradictions flagrantes. Par exemple, la Bible prétend que « Tout être humain est destiné à mourir une seule fois, puis à être jugé par Dieu. » (Hébreux 9:27), alors que certaines religions orientales enseignent la réincarnation. Alors mourrons-nous une fois ou plusieurs fois ? Les deux enseignements ne peuvent être vrais. Les relativistes au fond redéfinissent la vérité afin de créer un monde paradoxal où des « vérités » multiples et contradictoires peuvent coexister.

Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi. » (Jean 14:6). Un chrétien a accepté la Vérité, non pas un concept, mais une Personne. Cette reconnaissance de la Vérité sépare les chrétiens des autres soi-disant « ouverts d’esprit » du jour.

Le chrétien a publiquement reconnu que Jésus est ressuscité des morts (Romains 10:9-10). S’il croit en vérité en la Résurrection, comment peut-il être « ouvert d’esprit » concernant l’affirmation d’incroyant que Jésus n’est pas ressuscité ? Pour un chrétien, renier un des enseignements fondamental de la Parole de Dieu serait renier Dieu lui-même.

Remarquer que nous citons bien les fondements de la foi dans nos exemples jusqu’ici. Certaines choses (telles que la résurrection corporelle du Christ) sont non-négociables. D’autres choses sont ouvertes au débat, telles que l’auteur du livre des Hébreux, la nature de « écharde dans la chair » de Paul et le nombre d’anges qui peuvent se tenir debout sur la pointe d’une aiguille. Nous devrions éviter de nous embourber dans des disputes sur des sujets accessoires (2 Timothée 2:23; Tite 3:9).

Même quand il dispute/dialogue à propos d’une doctrine fondamentale, un chrétien devrait faire preuve de retenue et montrer du respect. C’est une chose que de ne pas être en accord avec une position, c’en est une autre que de dénigrer une personne. Nous devons tenir ferme à la Vérité tout en montrant de la compassion pour ceux qui mettent en doute la Vérité. Comme Jésus, nous devons être rempli à la fois de la grâce et de la vérité (Jean 1:14).

Pierre décrit le juste équilibre entre avoir la réponse et avoir l’humilité : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous. » (1 Pierre 3:15).



Les chrétiens devraient-ils être tolérants vis-à-vis des croyances religieuses d’autrui ?

   
Qu’est-ce que le bouddhisme et en quoi consiste la religion bouddhiste ?


Question : "Qu’est-ce que le bouddhisme et en quoi consiste la religion bouddhiste ?"

Réponse : le bouddhisme est une des plus grandes religions du monde en terme d’adhérents, de distribution démographique et d’influence socioculturelle. Bien qu’il soit une religion dite « orientale », le bouddhisme est en train de devenir de plus en plus populaire et influent en Occident. C’est une religion mondiale unique en son genre, bien qu’elle ait beaucoup en commun avec l’hindouisme, en ce que tous les deux enseignent le Karma (l’éthique du ‘cause à effet’, nos actions passées ont des conséquences sur notre avenir), Maya (la nature illusoire du monde), et Samsara (le cycle de la réincarnation ou des renaissances). Pour les bouddhistes, le but ultime de la vie est de parvenir à « l’illumination parfaite » telle qu’ils la conçoivent.

Le fondateur du bouddhisme, Siddhartha Guatama, est né dans une famille royale en Inde dans les années 600 avant Jésus-Christ. L’histoire nous dit qu’il mena une vie fastueuse, avec peu de contact avec le monde extérieur. Ses parents désiraient lui épargner l’influence de la religion et le protéger de la douleur et de la souffrance. Pourtant, son refuge ne tarda pas à être envahi par des visions, celle d’un homme âgé, celle d’un homme malade, et celle d’un cadavre. Sa quatrième vision fut celle d’un moine ascétique paisible (quelqu’un qui refuse le luxe et le confort). A la vue de l’attitude pacifique du moine, il décida de devenir lui-même un ascète. Il abandonna sa vie de richesse et d’affluence pour rechercher la connaissance à travers l’austérité. Il avait un talent particulier pour cette pratique d’ascèse (mortification) et pour la méditation intense. Il était un leader parmi ses pairs. Finalement, ses efforts culminèrent en un acte final. Il « s’offrit le luxe » d’un bol de riz et s’assit sous un figuier (aussi appelé l’arbre bodhi) pour méditer jusqu’à ce qu’il atteigne l’illumination parfaite ou qu’il meurt en essayant de la trouver. Malgré ses luttes et ses tentations, le lendemain matin, il avait atteint l’illumination (ou l’éveil). Aussi fut-il appelé « celui qui a reçu l’illumination » ou « le Bouddha ». Ayant accédé à cette nouvelle prise de conscience, Il commença à enseigner ses frères moines sur qui il avait déjà une grande influence. Cinq de ses pairs devinrent ses premiers disciples.

Qu’avait découvert Gautama ? Il avait découvert que l’illumination se trouve dans la « voie du milieu », (entre deux extrêmes), et pas dans les plaisirs de la vie luxueuse ou dans la mortification de soi. De plus, il découvrit ce qui serait connu plus tard comme les « quatre nobles vérités» -- 1) vivre c’est souffrir (Dukha), 2) la souffrance est causée par le désir (Tanha, ou « attachement »), 3) on peut éliminer la souffrance en éliminant tous les attachements (affections), et 4) ceci est obtenu en suivant le noble « sentier à huit branches ou sentier octuple ». Suivre le sentier octuple c’est avoir 1) la vision ou la vue juste ; 2) l’intention juste 3) la parole juste, 4) l’action juste ; 5) les moyens d’existence justes (être moine), 6) l’effort juste (qui dirige correctement les énergies), 7) l’attention juste (méditation), 8) la concentration (focaliser). Les enseignements de Bouddha furent recueillis dans le Tripitaka ou la « triple corbeille »

Derrière ces enseignements très spécifiques, on retrouve les enseignements liés à l’hindouisme, notamment la réincarnation, le karma, le Maya et une tendance à concevoir la réalité comme étant panthéiste dans son orientation. Le Bouddhisme offre aussi une théologie élaborée de déités et d’êtres suprêmes. Cependant, comme l’hindouisme, le Bouddhisme peut être difficile à cerner quant à sa perception de Dieu. Certains courants du Bouddhisme pourraient être légitimement appelés athéistes, alors que d’autres pourraient être considérés panthéistes, et d’autres encore théistes, tel le Bouddhisme « Terre pure ». Le Bouddhisme classique, par contre, reste plutôt silencieux sur la réalité d’un être suprême, et est par conséquent considéré athéiste.

Le Bouddhisme d’aujourd’hui est assez varié. On peut, succinctement, le diviser en deux branches principales : le Theravada (petit véhicule) et le Mahayana (grand véhicule). Le Theravada est la forme monastique qui réserve l’illumination ultime et le Nirvana aux moines, tandis que le Bouddhisme Mahayana étend le privilège de ce but ultime de l’illumination aussi aux laïques, c’est-à-dire aux non moines. Au sein de ces deux branches se trouvent de nombreuses disciplines incluant Tendai, Vajrayana, Nichiren, Shingon, Terre pure, Zen et Ryobu, pour n’en citer que quelques uns. C’est pourquoi il est important, pour les non-initiés qui cherchent à comprendre le Bouddhisme, de ne pas prétendre connaître tous les détails d’une école particulière du Bouddhisme alors qu’ils n’ont étudié que le Bouddhisme classique et historique.

Le Bouddha ne s’est jamais considéré lui-même comme un dieu ou un quelconque être divin. Il s’est plutôt considéré comme « quelqu’un qui montre le chemin » aux autres. C’est seulement après sa mort qu’il fut élevé au status de dieu par certains de ses disciples, tandis que d’autres ne le considéraient pas du tout ainsi. Quant au Christianisme, par contre, il est clairement déclaré dans la Bible que Jésus était le Fils de Dieu (Matthieu 3 :17 « et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection», et que Lui et Dieu ne font qu’un (Jean 10 :30). On ne peut pas légitimement se dire chrétien sans professer Jésus comme étant Dieu.

Jésus a enseigné qu’il est lui-même ‘le chemin’, et pas seulement celui qui montre le chemin, tel que Jean 14:6 le confirme : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père que par moi. » Lorsque Guatama mourut, le Bouddhisme était devenu une influence majeure en Inde ; trois cents ans plus tard, le Bouddhisme s’était étendu à presque toute l’Asie. Les écrits et maximes attribués au Bouddha furent consignés par écrit environ quatre cents ans après sa mort.

Dans le Bouddhisme, le péché est largement considéré un symptôme d’ignorance ; et bien que le péché soit considéré comme une « erreur morale », le contexte dans lequel le « mal » et le « bien » sont définis, est regardé comme amoral. Le Karma est compris comme étant l’équilibre ou l’harmonie de la nature et n’est pas applicable sur un plan personnel. La nature n’a pas de qualité morale ; aussi, le Karma n’est pas un code de morale, et le péché, en fin de compte, n’est pas immoral. Aussi, nous pouvons dire, selon la pensée bouddhiste, que notre erreur n’est pas un problème moral puisqu’il représente finalement une erreur impersonnelle, et non une violation interpersonnelle. Les conséquences de cette conception sont dévastatrices. Pour le Bouddhiste, le péché est plus lié à une erreur qu’à une transgression contre la nature du Dieu saint. Cette conception du péché ne s’accorde pas avec la conscience morale innée que tous les hommes, sans exception, sont condamnés devant un Dieu saint, à cause de leurs péchés (Romains chapitres 1 et 2).

Puisque le péché est considéré comme une erreur impersonnelle et réparable, le Bouddhisme est en désaccord avec la doctrine de la dépravation de l’homme, doctrine de base du Christianisme. La Bible nous dit que le péché de l’homme est un problème ayant des conséquences éternelles et infinies. Dans le Bouddhisme, il n’y a aucun besoin de Sauveur pour secourir les hommes de leurs péchés qui les condamnent. Pour le Chrétien, Jésus est le seul moyen d’être secouru de la condamnation éternelle. Pour le bouddhiste il n’existe qu’une éthique de vie et des appels par la méditation vers des êtres suprêmes, avec l’espoir, peut-être, d’atteindre l’illumination et le Nirvana suprêmes. Il est très probable qu’il faille passer par un certain nombre de réincarnations pour payer la dette énorme accumulée due au système du Karma. Pour les véritables disciples du Bouddhisme, leur religion est une philosophie de moralité et d’éthique, qui se résume et s’exprime dans le cadre d’une vie de renonciation à l’ego lui-même. Dans le Bouddhisme, la réalité est impersonnelle et non relationnelle ; par conséquent elle ne peut pas aimer. Non seulement Dieu est considéré comme illusoire, mais en réduisant le péché à une erreur sans portée morale et en rejetant toute réalité matérielle comme une illusion (Maya), nous perdons nous-mêmes notre « moi ». La personnalité elle-même devient une illusion.

Lorsqu’on lui a demandé comment le monde avait commencé, et qui (ou quoi) avait créé l’univers, il est dit que le Bouddha est resté silencieux, car dans le Bouddhisme il n’y a ni début ni fin. Au lieu de cela, il y a un cycle incessant de naissances et de morts. On serait en droit de se demander qu’elle sorte d’être nous a créés pour vivre, endurer tant de douleur et de souffrance, et ensuite mourir encore et encore, sans arrêt ? On peut même se demander quelle est la signification de tout cela et si cela vaut même la peine de vivre ? Les chrétiens savent que Dieu a envoyé son Fils pour mourir pour nous, à notre place, une fois pour toute, afin que nous n’ayons pas à souffrir pour l’éternité. Il a envoyé son Fils pour nous faire savoir que nous ne sommes pas seuls et que nous sommes aimés. Les chrétiens savent que la vie ne se limite pas seulement à la souffrance et à la mort sur cette terre, « …selon la grâce qui nous a été donnée avant les temps éternels et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Evangile. »(2 Timothée 1 :10)

Le Bouddhisme enseigne que le Nirvana est le stade suprême de l’être, un état d’existence pure, et qui peut être atteint par des moyens inhérents à l’individu. Le Nirvana défie toute explication rationnelle et tout ordre logique et par conséquent ne peut pas être enseigné, seulement réalisé. L’enseignement de Jésus sur le ciel, par contre, était assez spécifique. Il a enseigné que nos corps physiques meurent mais que nos âmes montent vers lui au ciel (Marc 12 :25). Le Bouddha a enseigné lui que les personnes n’ont pas d’âmes individuelles, parce que le moi individuel, ou l’ego, est une illusion. Pour les bouddhistes, il n’existe aucun Père miséricordieux au ciel qui a envoyé son Fils pour mourir pour nos âmes, pour notre salut, pour nous ouvrir la voie vers sa gloire. C’est l’argument décisif et la raison ultime pour laquelle le Bouddhisme doit être rejeté.



Qu’est-ce que le bouddhisme et en quoi consiste la religion bouddhiste ?

   
Qu’est-ce que le gnosticisme Chrétien ?


Question : "Qu’est-ce que le gnosticisme Chrétien ?"

Réponse : En vérité, il n’existe pas de gnosticisme chrétien, parce que le véritable christianisme et le gnosticisme sont des croyances qui s’excluent mutuellement. Les principes du gnosticisme sont en contradiction avec ce que signifie être chrétien. Par conséquent, bien que certaines formes de gnosticisme prétendent être chrétiennes, elles sont, indiscutablement, non chrétiennes.

Le gnosticisme fut probablement l’hérésie la plus dangereuse qui ait menacé l’Eglise pendant les trois premiers siècles. Influencé par des philosophes tels que Platon, le gnosticisme est fondé sur deux fausses théories. La première, il adhère à un dualisme concernant l’esprit et la matière. Les gnostiques affirment que la matière est intrinsèquement mauvaise et que l’esprit est bon. Le résultat de cette présupposition est qu’ils croient que tout ce qui se fait dans le corps-- même le péché le plus choquant-- n’a pas d’importance, puisque la vie réelle existe seulement dans le royaume de l’esprit.

La deuxième, les gnostiques déclarent qu’ils possèdent une connaissance élevée, une « vérité supérieure » connue seulement par certains. Le gnosticisme vient du mot grec « gnosis » qui signifie « savoir ». Les gnostiques déclarent posséder une connaissance supérieure, ne provenant pas de la Bible, mais acquise d’une quelconque forme d’existence mystique dans des sphères élevées. Les gnostiques se considèrent comme une classe privilégiée, élevée au-dessus des autres par leur connaissance de Dieu supérieure et plus profonde.

Pour éliminer toute idée de compatibilité entre le christianisme et le gnosticisme, il suffit de comparer leurs enseignements sur les principales doctrines de la foi. Sur le sujet du salut, le gnosticisme enseigne que le salut se gagne par l’acquisition d’une connaissance divine qui libère des illusions des ténèbres. Bien qu’ils déclarent suivre Jésus-Christ et ses enseignements originaux, les gnostiques le contredisent à la moindre occasion. Jésus n’a jamais parlé d’un salut par la connaissance, mais par la foi en lui comme sauveur du péché. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personnes ne se glorifie. » (Ephésiens 2 :8-9). De plus, le salut que Christ nous offre est gratuit et offert à tous (Jean 3 :16), et pas seulement à quelques privilégiés qui ont reçu une révélation spéciale.

Le christianisme affirme qu’il existe une seule source de vérité et c’est la Bible, la parole inspirée et sans erreur du Dieu vivant, la seule et infaillible autorité en matière de foi et de pratique de la foi (Jean 17 :17 ; 2 Timothée 3 :15-17 ; Hébreux 4 :12). Elle est la révélation écrite de Dieu à l’humanité et elle n’est jamais supplantée par les pensées, les idées, les écrits et les visions des hommes. Les gnostiques, par contre, utilisent divers écrits hérétiques anciens, connus sous le nom d’évangiles gnostiques, toute une collection de documents frauduleux se déclarent être « des livres perdus de la Bible ». Heureusement, les premiers Pères de l’Eglise furent presque tous unanimes pour déclarer ces rouleaux gnostiques comme des falsifications frauduleuses qui adoptent des fausses doctrines concernant Jésus-Christ, le salut, Dieu, et chaque vérité fondamentale chrétienne. Il y a d’innombrables contradictions entre les « évangiles » gnostiques et la Bible. Même lorsque les soi-disant chrétiens gnostiques citent des passages de la Bible, ils en réécrivent les versets ainsi que des parties de versets pour les harmoniser avec leur philosophie, une pratique qui est strictement interdite et dont les Ecritures saintes nous avertissent (Deutéronome 4 :2, 12 :32 ; Proverbes 30 :6 ; Apocalypse 22 :18-19)

La personne de Jésus-Christ représente un autre domaine où le christianisme et le gnosticisme divergent totalement. Les gnostiques croient que le corps physique de Jésus n’était pas réel, mais « semblait » seulement être physique, et que son esprit est descendu sur lui à son baptême mais qu’il l’a quitté juste avant sa crucifixion. De telles vues détruisent, non seulement la véritable humanité de Jésus, mais aussi l’expiation, car Jésus ne devait pas seulement être vraiment Dieu, mais il devait aussi être l’homme véritable (et physiquement bien réel) qui a réellement souffert et est mort sur la croix afin d’être le sacrifice expiatoire acceptable pour le péché (Hébreux 2 :14-17). La perspective biblique de la personne de Jésus, affirme sa parfaite humanité tout comme sa parfaite divinité.

Le gnosticisme se base sur une approche de la vérité qui est mystique, intuitive, subjective, personnelle et émotionnelle qui n’a rien de nouveau. C’est une approche très ancienne remontant, en quelque sorte, au jardin d’Eden où Satan a semé le doute concernant Dieu ainsi que les paroles qu’il a prononcées, convaincant ainsi Adam et Eve de les rejeter et d’accepter un mensonge. Il fait la même chose aujourd’hui alors « qu’il rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1 Pierre 5 :8). Il trompe en semant encore et toujours le doute sur Dieu et la Bible, et attrape dans ses filets ceux qui sont, soit naïfs et ignorants des Ecritures, ou ceux qui sont en quête de quelques révélations personnelles qui les font se sentir importants, uniques, et supérieurs aux autres. Suivons plutôt l’apôtre Paul qui disait : « examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21), et nous faisons cela en examinant toutes choses à la lumière de la parole de Dieu, qui est l’unique vérité.



Qu’est-ce que le gnosticisme Chrétien ?

   
Qu’est-ce que la science chrétienne ?


Question : "Qu’est-ce que la science chrétienne ?"

Réponse : La science chrétienne a commencé avec Mary Baker Eddy (1821-1910), qui a ouvert la voie à des idées nouvelles concernant la spiritualité et la santé. Inspirée par sa propre expérience de guérison en 1866, Mary Baker Eddy passa des années à étudier la Bible, à prier, et à faire des recherches de différentes méthodes de guérison. Le résultat fut un système de guérison qu’elle identifia comme « science chrétienne » en 1879. Son livre « Science and health with key to the Scriptures » (Science et santé, avec la clé pour comprendre les Ecritures), ouvrit la voie à une nouvelle compréhension sur les liens qui existent entre pensée, corps et esprit. Elle fonda ensuite une université, une église, une imprimerie, et le journal réputé « The Christian Science Monitor » (le Moniteur de la science chrétienne). A cause de sa ressemblance avec d’autres groupes, beaucoup pensent que la Science chrétienne est une secte qui n’a rien à voir avec le christianisme.

La science chrétienne enseigne que Dieu – Père ou Mère de tous – est totalement bon et complètement spirituel, et que toute la création de Dieu, y compris la véritable nature de chaque personne, est à la ressemblance de la nature parfaite de la divinité. Puisque la création de Dieu est bonne, les maux tels que les maladies, la mort et le péché ne peuvent pas faire partie de la réalité profonde. Ces malheurs (ces maux) sont plutôt le résultat d’une vie vécue sans Dieu. La prière représente un moyen essentiel pour se rapprocher de Dieu et de guérir les maladies humaines. Tout cela est bien différent de ce que la Bible enseigne, car celle-ci déclare que l’être humain est né dans le péché qu’il a hérité à la chute d’Adam et que ce péché nous sépare de Dieu. Sans la grâce salvatrice acquise par la mort de Christ sur la croix, nous ne pourrions jamais être guéris de notre maladie fatale : le péché.

Au lieu d’enseigner que Jésus guérit notre maladie spirituelle (lisez Esaïe 53 :5), les adeptes de la ‘science chrétienne’ voient le ministère de Jésus comme leur modèle de guérison, y croire démontre la centralité de la guérison en matière de salut. Ils prient pour prendre davantage conscience quotidiennement de la réalité de Dieu et de l’amour de Dieu, et pour faire l’expérience du pouvoir équilibrant et de guérison qu’apporte une telle prise de conscience, et le faire partager aux autres.

Pour la majorité des ‘scientifiques chrétiens’, la guérison spirituelle est le choix premier en matière d’efficacité et, par conséquent, ils se tournent vers la puissance de la prière au lieu du traitement médical. Les autorités gouvernementales ont objecté à cette approche et surtout dans les circonstances spécifiques où les traitements médicaux étaient refusés à des mineurs. Il n’existe cependant aucun règlement intérieur dans l’église de la Science chrétienne qui soit imposé aux membres en matière de décisions de santé.

La science Chrétienne n’emploie aucun Pasteur ou prédicateur. C’est plutôt la Bible, la science et la santé qui oeuvrent en lieu et place de pasteurs ou de prédicateurs. Il y a des leçons bibliques quotidiennes et des lectures à haute voix le Dimanche, faites par deux membres laïques élus de chaque congrégation locale. Les églises de la Science chrétienne tiennent aussi des réunions hebdomadaires de témoignages, où les membres de la congrégation relatent des expériences de guérison et de régénération.

De toutes les sectes « chrétiennes » actives, la « science chrétienne » est celle qui porte le nom le plus trompeur. La science chrétienne n’est ni chrétienne ni même basée sur la science. La science chrétienne rejette toutes les vérités fondamentales que peut revendiquer un système de croyance « chrétien ». La science chrétienne est, en fait, opposée à la science et pointe dans la direction d’une spiritualité « nouvel âge » mystique comme étant la voie vers une guérison physique et spirituelle. La science chrétienne devrait être reconnue et rejetée comme la secte anti-chrétienne qu’elle est vraiment.



Qu’est-ce que la science chrétienne ?

   
Avec toutes les différentes religions qui existent, comment puis-je savoir laquelle est la vraie ?


Question : "Avec toutes les différentes religions qui existent, comment puis-je savoir laquelle est la vraie ?"

Réponse : Il est certain que l’existence d’un grand nombre de religions dans le monde, rend la tâche difficile pour déterminer laquelle est la véritable. Premièrement, considérons le sujet en général, et ensuite, nous verrons comment aborder ce sujet pour arriver effectivement à la bonne conclusion quant à Dieu. Le fait d’avoir plusieurs réponses différentes à une même question n’est pas unique au thème de la religion. Par exemple, vous pouvez aligner 100 étudiants dans une classe, leur donner un problème complexe à résoudre, et il est probable que beaucoup auront la mauvaise réponse. Mais cela signifie-t-il qu’il n’existe aucune bonne réponse ? Pas du tout. Ceux qui obtiennent une mauvaise réponse ont tout simplement besoin d’être corrigés de leur erreur et d’apprendre les techniques nécessaires pour obtenir la réponse correcte.

Comment pouvons-nous arriver à trouver la vérité quant à Dieu ? Nous utilisons une méthodologie systématique qui est destinée à séparer la vérité de l’erreur, en utilisant des tests variés pour déterminer la vérité et qui ont pour résultat final une série de conclusions justes. Pouvez-vous imaginer les résultats qu’obtiendrait un scientifique qui se rendrait dans son laboratoire et commencerait à mélanger des éléments au hasard sans avoir réfléchi au préalable ? Ou bien si un médecin commençait à soigner un patient avec des médicaments pris au hasard avec l’espoir de lui rendre la santé ? Aucun d’eux ne procède de cette façon ; au lieu de cela, ils utilisent des méthodes systématiques qui sont méthodiques, logiques, basées sur l’évidence et sont prouvées donner le bon résultat final.

Si tel est le cas, pourquoi penser que pour la théologie – l’étude de Dieu -- il en serait autrement ? Pourquoi encore penser que la théologie peut être abordée n’importe comment, d’une manière désorganisée et espérer ensuite arriver aux bonnes conclusions ? Malheureusement, c’est l’approche que beaucoup adoptent et c’est une des raisons pour lesquelles tant de religions existent. Ceci étant dit, revenons à la question de savoir comment atteindre des conclusions véridiques concernant Dieu. Quelle approche systématique devrions-nous utiliser ? Premièrement, nous avons besoin d’établir une sorte de structure au sein de laquelle tester différentes opinions sur la vérité, et ensuite nous avons besoin d’une carte routière à suivre pour arriver à la bonne conclusion. Vous trouverez ci-dessous un bon schéma de raisonnement :

1. Une cohérence solide – les affirmations d’un système religieux, ou d’une croyance, doivent s’harmoniser logiquement et ne contenir aucune contradiction. Par exemple, l’objectif du Bouddhisme est de se libérer de tous désirs. Cependant cela implique d’avoir le désir de se libérer de tous désirs, ce qui en soi est un principe contradictoire et illogique.

2. Des données empiriques adéquates – existe-t-il des preuves, qui supportent le système religieux (que les preuves soient rationnelles, extérieurement manifestes, etc.)? Il est tout à fait naturel de vouloir des preuves pour des revendications importantes afin de pouvoir en vérifier les assertions. Par exemple, les Mormons enseignent que Jésus vivait en Amérique du Nord. Pourtant il n’existe absolument aucune preuve, archéologique ou autre, pour valider une telle affirmation.

3. La pertinence existentielle – la croyance doit être conforme à la réalité telle que nous l’observons, et elle doit avoir une influence significative dans la vie de celui ou celle qui l’adopte. Le Déisme, par exemple, déclare que Dieu s’est contenté de mettre la terre en mouvement au milieu de l’univers, sans avoir le projet de communiquer avec ceux qui y vivent. Comment une telle croyance peut-elle avoir un impact sur quelqu’un, sur une base quotidienne ? En bref, elle ne peut pas en avoir.

Le schéma de raisonnement ci-dessus, lorsqu’il est appliqué au thème de la religion, aidera à nous guider vers une juste conception de Dieu et répondra aux quatre grandes questions de la vie :

1. L’origine – d’où venons-nous ?
2. L’éthique (la morale) – Comment devons-nous vivre?
3. La Signification (ou sens) – Quel est le sens de la vie ?
4. La destinée – A quoi se destine l’humanité ?

Mais comment allons-nous appliquer ce raisonnement dans la poursuite de Dieu ? Une approche question/réponse est l’une des meilleures méthodes. Une liste concise des questions possibles nous donne ceci :

1. Existe-t-il une vérité absolue ?
2. La raison et la religion peuvent-elles cohabiter ?
3. Est-ce que Dieu existe ?
4. Dieu peut-il être connu de l’homme ?
5. Jésus est-il Dieu ?
6. Est-ce que Dieu se soucie de moi ?

Premièrement, nous devons savoir s’il existe une vérité absolue. Si la réponse est non, alors nous ne pouvons être sûrs de rien (que ce soit dans le domaine spirituel ou dans tout autre domaine), et nous finirons par devenir soit agnostique, incertain et doutant qu’il soit vraiment possible d’être sûr de quoi que ce soit, ou alors devenir pluraliste, acceptant toute proposition quelle qu’elle soit, sous prétexte que nous ne savons pas laquelle est juste (en admettant même que l’une d’elles soit juste !).

Une vérité absolue se définit comme « ce qui correspond à la réalité », c’est-à-dire ce qui représente son objet en le décrivant tel qu’il est vraiment et manifestement. Certains disent que la vérité absolue n’existe pas, mais adopter une telle position mène à l’auto contradiction. Par exemple, le relativiste dit « toute vérité est relative », et pourtant il faut bien se poser la question : cette déclaration est-elle vraie d’une manière absolue ? Si oui, alors la vérité absolue existe ; si non, alors pourquoi vouloir même la prendre en considération et l’utiliser comme argument ? Le Postmodernisme de son côté affirme que la vérité n’existe pas, et pourtant il affirme au moins une vérité absolue : celle que le postmodernisme est vrai. En fin de course, la vérité absolue devient indéniable.

De plus, la vérité absolue est naturellement restrictive et exclut son opposé. Deux plus deux égalent quatre, il n’y a pas d’autre réponse possible. Ce point devient capital lorsque différents systèmes religieux et différentes conceptions du monde sont comparés. Si les éléments d’un système religieux ont été prouvés véridiques, alors tout système religieux rivalisant avec lui et qui professe des croyances contraires doit par conséquent être faux. Nous devons aussi garder à l’esprit que toute vérité absolue ne peut pas, par définition, être influencée par la sincérité ni par le désir. Quelle que soit la sincérité avec laquelle une personne embrasse un mensonge, cela n’en reste pas moins un mensonge. Et aucun désir au monde ne peut rendre vrai quelque chose de faux.

La réponse à notre première question est donc que la vérité absolue existe. Ceci étant le cas, l’agnosticisme, le postmodernisme, le relativisme et le scepticisme sont par conséquent des croyances fallacieuses.

Cela nous amène à la question suivante de savoir si la raison ou la logique peuvent être utilisées en matière de religion. Certains disent que ce n’est pas possible, mais –- pourquoi pas ? -- La logique est essentielle lorsqu’il s’agit d’examiner des déclarations d’ordre spirituel, car cela nous permet de comprendre pourquoi certaines assertions devraient être exclues et d’autres acceptées. La logique est absolument vitale pour démanteler le pluralisme (qui dit que toutes les affirmations qui prétendent être la vérité -- même celles qui s’opposent entre elles – sont à considérer sur un pied d’égalité, vraies et valables)

Prenons un exemple : l’Islam et le Judaïsme déclarent que Jésus n’est pas Dieu, alors que le christianisme affirme qu’il l’est. Une des lois de la logique est la loi de la non-contradiction, qui dit que quelque chose ne peut pas être, à la fois, « A » et « non A » au même moment et pris dans le même sens. Appliquée aux déclarations du Judaïsme, de l’Islam et du Christianisme, cette loi implique que l’une des affirmations est juste et les deux autres fausses. Jésus ne peut pas être, à la fois, Dieu et non Dieu. Utilisée correctement, la logique est une arme puissante contre le pluralisme, car elle démontre clairement que deux déclarations contradictoires ne peuvent pas être toutes les deux vraies. Cette conception renverse le raisonnement derrière « c’est ta vérité à toi, mais ce n’est pas la mienne ».

La logique dissipe aussi l’idée que « toutes les routes mènent à Rome », une analogie que les pluralistes utilisent volontiers. La logique montre que chaque système de croyance possède un ensemble d’indications qui pointent dans des directions radicalement différentes en fin de compte. La logique montre encore que l’illustration la plus appropriée d’une quête de vérité spirituelle ressemble plutôt à un labyrinthe – un passage nous mène à la vérité (la sortie), pendant que les autres finissent dans des impasses. Bien que toutes les formes de foi (ou croyance) semblent posséder, en surface, des similarités, elles diffèrent grandement dans leurs doctrines fondamentales.

La conclusion est que vous pouvez (et vous devez) utiliser la raison et la logique en matière de religion. Ceci étant établi, le pluralisme (la croyance que toutes les affirmations sur la vérité sont, également, vraies et valables.) est donc exclu en tant que croyance authentique, car il est illogique et contradictoire de croire que deux vérités diamétralement opposées entre elles peuvent toutes deux être justes.

Ensuite vient la grande question : Dieu existe-t-il ? Les athéistes et les naturalistes (qui n’acceptent rien au-delà de notre monde physique et de l’univers) répondent « non ». Alors que des volumes entiers ont été écrits et que des débats sans fin ont résonné à travers l’histoire sur cette question, il n’est en fait pas difficile d’y répondre. Dans le but de lui accorder toute l’attention qu’elle mérite, vous devez tout d’abord poser cette question : pourquoi avons-nous quelque chose au lieu de rien du tout ? En d’autres termes, comment êtes-vous arrivé ici, vous et tout ce qui vous entoure ? L’argument en faveur de Dieu peut être présenté très simplement :

1- Quelque chose existe.
2- Vous n’obtenez pas quelque chose à partir de rien.
3- Par conséquent, un Être nécessaire et éternel existe.

Vous ne pouvez pas nier que vous existez --ce qui serait une auto contradiction-- car vous devez exister pour pouvoir nier votre propre existence. L’affirmation 1 ci-dessus est donc vraie. Personne ne croit que vous pouvez obtenir quelque chose à partir de rien (cela voudrait dire que « rien » a engendré l’univers), donc la seconde affirmation est vraie aussi. Alors, la troisième affirmation doit être vraie – un être éternel à l’origine de tout doit donc exister.

C’est une position qu’aucun athéiste honnête ne nie ; ils croient seulement que c’est cet univers qui est cet Être éternel. Le problème pourtant avec cette conception c’est que toutes les preuves et évidences scientifiques pointent vers le fait que l’univers a eu un commencement (le ‘Big Bang’). Et tout ce qui a un commencement doit avoir une cause ; c’est pourquoi, l’univers a donc bien une cause et il n’est pas éternel. Puisque que les deux seules sources d’éternité sont : un univers éternel (conception prouvée fausse) ou un Créateur éternel, la seule conclusion logique est que Dieu existe.

Répondre à la question de l’existence de Dieu dans l’affirmative, revient à exclure l’athéisme comme une croyance valable.

Maintenant, cette conclusion ne nous donne pas d’information sur quelle sorte de Dieu existe, mais elle fait cependant une chose surprenante – elle exclut toutes les religions panthéistes. Toutes les vues panthéistes disent que l’univers est Dieu et que cet univers est éternel ; nous savons que cette assertion est fausse. Donc, l’hindouisme, le Bouddhisme, le djaïnisme et toutes les autres religions panthéistes sont exclus en tant que systèmes de croyances valables.

De plus, nous apprenons des choses intéressantes concernant ce Dieu qui a créé l’univers. Il est :

• Surnaturel dans sa nature (il existe en dehors de sa création)
• Incroyablement puissant (il a créé tout ce qui est existe)
• Eternel (existant par lui-même puisqu’il existe en-dehors du temps et de l’espace)
• Omniprésent (Il a créé l’espace et il n’est pas limité par lui)
• Intemporel et immuable (Il a créé le temps)
• Immatériel (il transcende l’espace)
• Personnel (l’impersonnel ne peut pas créer la personnalité)
• Nécessaire (toutes choses dépendent de Lui)
• Infini et unique (il ne peut pas y avoir deux infinis)
• Multiple dans son unité (la nature déploie une grande diversité)
• Intelligent (suprêmement, pour avoir tout créé)
• Intentionnel (il a volontairement créé toutes choses)
• Moral (aucune loi morale n’existe sans un législateur)
• Attentionné et aimant (sinon aucune loi n’aurait été donnée)

Cet Être présente des caractéristiques similaires au Dieu du Judaïsme, de l’Islam, et du Christianisme, qui, curieusement, sont les seuls systèmes de croyances qui demeurent valables après que l’athéisme et le panthéisme aient été éliminés. Notez aussi que l’une des grandes questions de la vie (celle de nos origines) a maintenant une réponse : nous savons d’où nous venons.

Cela nous amène à la question suivante : peut-on connaître Dieu ? A ce stade, le besoin de religion est remplacé par quelque chose de plus important – le besoin d’une révélation. Si l’humanité a le moindre espoir de connaître ce Dieu, c’est à Dieu lui-même de prendre l’initiative de se révéler à sa création. Le Judaïsme, l’Islam et le Christianisme déclarent tous avoir un livre qui est la révélation de Dieu à l’homme, mais la question reste de savoir lequel est le véritable (dans l’hypothèse que l’un d’eux soit le véritable) ? Si nous mettons de côté les différences mineures, les deux domaines essentiels qui restent en conflit sont 1) le Nouveau Testament de la Bible, et 2) la personne de Jésus-Christ. L’Islam et le Judaïsme prétendent tous les deux que le Nouveau Testament de la Bible contient des déclarations qui sont fausses, et tous deux nient que Jésus est Dieu incarné ; le Christianisme de son côté affirme au contraire que le Nouveau Testament est véridique et que Jésus-Christ est Dieu incarné.

Il n’existe aucune croyance sur la planète qui puisse rivaliser avec les montagnes de preuves (évidences) qui existent en faveur du Christianisme. A commencer par le nombre volumineux de manuscrits anciens, l’ancienneté des documents écrits pendant la durée de vie des témoins oculaires (certains datent seulement de 15 ans après la mort de Christ), en passant par la multitude des récits (neuf auteurs dans les 27 livres du Nouveau Testament), puis l’évidence archéologique –- aucun d’eux n’ayant par ailleurs jamais contredit une seule déclaration du Nouveau Testament— ensuite, le fait que les apôtres sont allés jusqu’à mourir proclamant qu’ils avaient vu Jésus à l’œuvre de son vivant et ensuite qu’il était ressuscité des morts, le Christianisme remporte la palme en matière de fourniture de preuves pour renforcer ses déclarations. L’authenticité historique du Nouveau Testament – c’est-à-dire qu’il transmet un récit véridique et fidèle des évènements réels qui se sont produits – est la seule conclusion juste qui s’impose une fois que les preuves ont été examinées.

Quant à Jésus, on découvre une chose curieuse en ce qui le concerne – Il a déclaré être Dieu en chair (incarné). Les propres paroles de Jésus (ex. : « Avant qu’Abraham fut, Je Suis », ses actes (ex. pardonner les péchés, recevoir l’adoration), sa vie miraculeuse et exempte de péché (qu’il a utilisée pour prouver la véracité de ses déclarations contre ses détracteurs), et sa résurrection, tous soutiennent ses proclamations qu’il était Dieu. Ceux qui ont écrit le Nouveau Testament affirment ce fait, encore et encore, dans leurs écrits.

Maintenant, si Jésus est Dieu, alors ce qu’il dit doit être vrai. Et si Jésus dit que la Bible est sans erreur et véridique dans tout ce qu’elle déclare (ce qu’il a fait), cela signifie que la bible est vraie dans ce qu’elle proclame. Comme nous l’avons déjà appris, deux vérités contradictoires ne peuvent pas toutes deux être vraies. Donc, tout ce que le Coran de l’Islam contient, ou les écrits du Judaïsme qui sont en contradiction avec la Bible, ne peuvent pas être vrais. En fait, tous les deux, Islam et Judaïsme, sont tenus en échec puisque tous deux objectent au fait que Jésus soit Dieu incarné, alors que l’évidence affirme le contraire. Et parce que nous pouvons vraiment connaître Dieu (il s’est révélé lui-même dans sa Parole écrite et en Jésus-Christ), toutes formes d’agnosticisme sont par là même réfutées. Et Enfin, une autre grande question de la vie a trouvé sa réponse – celle de la morale – puisque la Bible contient des instructions claires sur la façon dont l’humanité doit vivre.

Cette même Bible proclame que Dieu s’intéresse profondément à l’humanité et souhaite que tous le connaissent intimement. En fait, Il s’intéresse tellement à nous qu’il a pris la forme d’un homme pour montrer à sa création qui il est exactement. Il y a beaucoup d’hommes qui ont cherché à se faire passer pour Dieu, mais seulement un seul Dieu a désiré devenir un homme afin de pouvoir sauver ceux qu’il aime profondément, d’une éternité où ils seraient séparés de Lui. Ce fait illustre la pertinence existentielle du Christianisme et aussi répond à ces deux dernières grandes questions de la vie – le sens de la vie et sa destinée. Chaque personne a été créée par Dieu dans un but précis, et chacun a une destinée qui l’attend. – une éternité avec Dieu ou une séparation éternelle loin de lui. Cette déduction (et la raison pour laquelle Dieu est devenu homme en Jésus-Christ) réfute aussi le Déisme, qui dit que Dieu ne s’intéresse pas aux affaires de l’humanité.

Et pour finir, nous voyons que nous pouvons trouver la vérité suprême concernant Dieu et que nous pouvons trouver notre route au sein du labyrinthe de la conception du monde, en testant les diverses assertions de vérités et en mettant systématiquement de coté les mensonges, afin que seule la vérité subsiste. En utilisant les tests de la cohérence logique, des données empiriques adéquates, de la pertinence existentielle (réalité), sans oublier de poser les bonnes questions, nous obtiendrons des conclusions véridiques et raisonnables concernant la religion et Dieu. Chacun devrait s’accorder à dire que la seule raison valable de croire à quelque chose c’est parce que cette chose correspond à la vérité – rien de plus. Malheureusement, la vraie foi est une question de volonté, et quelles que soient l’évidence et les nombreuses preuves présentées, certains choisiront toujours de nier le Dieu qui est là présent et ils passeront à côté de la seule route qui mène à une harmonie avec Lui.



Avec toutes les différentes religions qui existent, comment puis-je savoir laquelle est la vraie ?

   



Qu’est-ce que l’Eglise Orthodoxe orientale et quelles sont les croyances des chrétiens orthodoxes ?


Question : "Qu’est-ce que l’Eglise Orthodoxe orientale et quelles sont les croyances des chrétiens orthodoxes ?"

Réponse : L’Eglise Orthodoxe n’est pas une église unique mais plutôt une famille de 13 entités qui s’autogouvernent, portant la dénomination de la nation où elles sont localisées. (Par ex. l’église Orthodoxe grecque, l’église Orthodoxe russe). Ces églises Orthodoxes sont unies dans leur conception des sacrements, de la doctrine, de la liturgie et de l’administration de l’église, mais chacune administrant ses propres affaires.

Le chef de chaque église orthodoxe est appelé un « patriarche » ou un « métropolitain ». Le patriarche de Constantinople (Istanbul en Turquie) est considéré comme le patriarche œcuménique ou universel. Il est presque comme l’homologue du Pape de l’église Catholique, à la différence que le Pape est connu sous le titre de « VICARIUS FILIUS DEI (le vicaire du Fils de Dieu ou de Jésus-Christ), alors que l’évêque de Constantinople est appelé « PRIMUS INTER PARES (le premier parmi ses pairs). Il jouit d’un honneur particulier, mais ne possède aucun pouvoir lui permettant d’interférer dans les 12 autres entités de la communauté orthodoxe.

L’Eglise Orthodoxe prétend être la seule véritable église de Christ, et essaie de faire remonter ses origines aux premiers apôtres, et cela par une succession apostolique ininterrompue. Les penseurs orthodoxes débattent du status spirituel des catholiques romains et des protestants, et certains les considèrent encore comme des hérétiques. Pourtant, tout comme les catholiques et les protestants, les croyants orthodoxes croient en la Trinité, en la Bible comme étant la Parole de Dieu, en Jésus comme Dieu le Fils et beaucoup d’autres doctrines bibliques. Cependant, même doctrinalement parlant, ils ont plus en commun avec les catholiques romains qu’avec les chrétiens protestants.

Pourtant malheureusement la doctrine de ‘la justification par la foi’ est virtuellement absente de l’histoire et de la théologie de l’Eglise Orthodoxe. L’Orthodoxie met plutôt l’accent sur la « Theosis » (traduit littéralement divinisation ou sanctification), le processus graduel par lequel les chrétiens deviennent de plus en plus ressemblants à Christ. Ce que beaucoup, dans la tradition orthodoxe, ne comprennent pas, c’est que la « Theosis » (divinisation ou sanctification) est le résultat progressif du salut, et non pas une nécessité pour le salut. Il existe d’autres distinctions spécifiquement orthodoxes qui sont en conflit avec la Bible, telles que les suivantes :

. La tradition de l’église et les Saintes Ecritures font autorité sur un même pied d’égalité.

. Il est pratiqué un découragement systématique des individus qui désirent interpréter la Bible indépendamment de la tradition.

. La virginité perpétuelle de Marie

. La prière en faveur des morts

. Le baptême des nouveau-nés sans aucune référence à la responsabilité et à la foi personnelles

. La possibilité de recevoir le salut après la mort

. La possibilité de perdre le salut.

While the Eastern Orthodox Church has claimed some of the church's great voices, and while there are many in the Orthodox tradition that have a genuine salvation relationship with Jesus Christ, the Orthodox church itself does not speak with a clear message that can be harmonized with the biblical gospel of Christ. The call of the Reformers for “Scripture alone, faith alone, grace alone, and Christ alone” is missing in the Eastern Orthodox Church, and that is too precious a treasure to do without.

Bien que l’église Orthodoxe orientale se réclame de certains grands penseurs de l’église, et alors que beaucoup de ceux qui appartiennent à la tradition orthodoxe ont une véritable relation rédemptrice avec Jésus-Christ par le salut, l’Eglise Orthodoxe elle-même ne transmet pas un message clair qui puisse s’harmoniser avec l’Evangile biblique de Christ. L’appel des réformateurs à mettre notre confiance dans « les Ecritures seules, la foi seule, la grâce seule, et en Christ lui seul », est absent dans l’Eglise orthodoxe orientale, et c’est un trésor trop précieux pour être ignoré.



Qu’est-ce que l’Eglise Orthodoxe orientale et quelles sont les croyances des chrétiens orthodoxes ?

   



Qu’est-ce que l’hindouisme et en quoi consistent les croyances des hindous ?


Question : "Qu’est-ce que l’hindouisme et en quoi consistent les croyances des hindous ?"

Réponse : L’hindouisme est l’une des plus anciennes religions officielles que nous connaissions – ses textes sacrés remontent à 1400 à 1500 avant Jésus-Christ. Du fait qu’elle honore des millions de divinités, elle est aussi l’une des religions les plus variées et les plus complexes. Les hindous ont une grande diversité de croyances ou doctrines, et on les retrouve sous forme de différentes sectes. Bien qu’elle soit la troisième grande religion mondiale, l’hindouisme est pratiqué principalement en Inde et au Népal.

Les principaux textes officiels de l’hindouisme sont les védas (considérés comme les plus importants), les Upanishadas, le Mahabharata et le Romayana. Ces écrits contiennent des hymnes, des incantations, des philosophies, des rites, des poèmes et des histoires dont les hindous tirent leurs croyances. Ils utilisent aussi d’autres textes qui incluent les Brâhmanas, les Sutras et les Aranyakas.

Bien que l’hindouisme soit souvent considéré ‘polythéiste’, reconnaissant paraît-il 330 millions de divinités, il a aussi un « dieu » qui est suprême – Brahmâ. Brahmâ est une entité qui, d’après la croyance hindoue, vit dans chaque parcelle de réalité et d’existence dans tout l’univers. Brahmâ est à la fois impersonnel et n’est pas connaissable; la croyance dit qu’il existe sous trois formes distinctes : Brahmâ – le Créateur ; Vishnu – le Préservateur ; et Shiva – le destructeur. Ces facettes de Brahmâ sont aussi connues à travers les nombreuses autres incarnations de chacune d’elles. Il est difficile de résumer la théologie hindoue, car les diverses écoles hindoues contiennent des éléments de presque tous les systèmes religieux existants. L’hindouisme peut être :

1) Moniste – une seule chose ou substance existe ; c’est l’école de Sankara.

2) Panthéiste – Il existe seulement une entité divine, donc Dieu et le monde sont une même chose ; c’est le Brahmanisme.

3) Panenthéiste – le monde fait partie de Dieu, il n’en est qu’un élément; c’est l’école de Ramanuja.

4) Théiste – il n’y a qu’un seul Dieu, distinct de la création ; c’est l’hindouisme Bhakti.

A observer d’autres écoles, l’hindouisme peut aussi être considéré athéiste, déiste ou même nihiliste. Avec une telle diversité rassemblée sous le nom « hindou », on peut se poser la question de ce qui les distingue et ce qui fait qu’elles sont « hindoues » ? Il semble que l’unique et réelle question est de savoir si le système religieux reconnaît les Védas comme sacrées, ou non. Si oui, alors il est hindou. Si non, alors il n’est pas hindou.

Les Védas sont plus que des livres de théologie. Ils contiennent une « théo-mythologie » riche et colorée, c’est- à –dire une mythologie religieuse qui entremêle, délibérément, le mythe, la théologie et l’histoire pour constituer une racine ou fondement religieux sous forme de fable. Cette « théo-mythologie » est si profondément ancrée dans l’histoire et la culture de l’Inde que, rejeter les Védas revient à s’opposer à l’Inde. C’est pourquoi un système religieux est rejeté par l’hindouisme s’il n’embrasse pas, en quelque sorte, la culture indienne. Si le système religieux accepte la culture indienne et son histoire théo-mythique, alors il peut être considéré comme « hindou » même si sa théologie est théiste, nihiliste ou encore athéiste. Cette porte ouverte à la contradiction peut être un vrai casse-tête pour les occidentaux qui recherchent une cohérence logique et une crédibilité rationnelle dans leurs opinions religieuses. Mais, pour être juste, parfois les chrétiens ne font pas plus preuve de logique lorsqu’ils déclarent croire en Yahvé (l’Eternel Dieu) tout en vivant une vie qui frise l’athéisme, reniant Jésus-Christ par leur vie inconsistante. Pour l’hindou, le conflit est simplement une contradiction réelle et naturelle. Pour le chrétien, le conflit tiendrait plus de la simple hypocrisie.

L’hindouisme considère l’humanité comme divine. Puisque Brahmâ est tout, l’hindouisme affirme que chaque être humain est divin. Atman, ou ‘’le moi’’, est « un » avec Brahman. Toute la réalité, en-dehors de Brahman, est considérée comme pure illusion. Le but spirituel d’un hindou est de devenir un avec Brahmâ, cessant ainsi d’exister sous sa forme illusoire du « moi individuel ». Cette liberté (ou délivrance) est appelée « moksha ». A défaut d’atteindre moksha, un hindou croit qu’il (ou elle) sera réincarné(e) de façon répétée afin qu’il (ou elle) puisse travailler à la réalisation personnelle de la vérité (la vérité étant que seulement Brahman existe, rien d’autre). La réincarnation d’une personne est déterminée par le karma, qui est un principe de cause à effet, gouverné par l’équilibre de la nature. Ce que l’on a fait dans le passé, affecte et correspond à ce qui arrive dans le futur, vies passées et futures incluses.

Bien que ce soit juste une brève synopsis, il est clair que l’hindouisme est en contradiction avec le christianisme biblique sur presque chaque point de son système religieux. Le Christianisme reconnaît un seul Dieu, qui est à la fois personnel et connaissable (Deutéronome 6 :5 ; 1 Corinthiens 8 :6) ; il a un seul recueil d’Ecritures ; il enseigne que Dieu a créé la terre et tous ceux qui y vivent (Genèse 1 :1 ; Hébreux 11 :3) ; il affirme que l’homme a été créé à l’image de Dieu et qu’il ne vit qu’une seule fois (Genèse 1 :27 ; Hébreux 9 :27-28) ; il enseigne que le salut est en Jésus-Christ seulement (Jean 3 :16 ; 6 :44 ; 14 :6 ; Actes 4 :12). L’hindouisme échoue en tant que système religieux, car il ne reconnaît pas Jésus comme l’unique Dieu-homme et Sauveur incarné, la seule et unique toute suffisante source de salut pour l’humanité.



Qu’est-ce que l’hindouisme et en quoi consistent les croyances des hindous ?

   



Qu’est-ce que l’Islam et en quoi consistent les croyances des musulmans ?


Question : "Qu’est-ce que l’Islam et en quoi consistent les croyances des musulmans ?"

Réponse : La religion de l’Islam a été fondée au début du 7ème siècle après Jésus-Christ, par un homme appelé Mahomet. Il dit avoir été visité par l’ange Gabriel. Pendant ces visites angéliques, qui ont duré 23 ans jusqu’à la mort de Mahomet, il prétend que l’ange lui aurait révélé les paroles de Dieu (que les musulmans appellent ‘’Allah’’ en arabe). Ces prétendues révélations dictées par l’ange sont contenues dans le Coran, le livre saint de l’Islam. L’islam enseigne que le Coran est l’autorité suprême et la dernière révélation de Allah.

Les musulmans, les disciples de l’Islam, croient que le Coran est la parole préexistante (incréée) et parfaite de Allah. Plus encore, beaucoup de musulmans rejettent toutes les autres versions du Coran en langues étrangères. Une traduction n’est pas une version valable du Coran qui n’existe que dans la langue arabe. Bien que le Coran soit le principal livre saint de l’Islam, la Sunna est considérée la seconde source d’instruction religieuse. La Sunna fut écrite par les compagnons de Mahomet, et contient ce que Mahomet a dit, fait et approuvé.

Les croyances essentielles de l’Islam sont que ‘Allah est le seul vrai Dieu et Mohammed est son prophète’. Le simple fait de reconnaître ces deux croyances permet à une personne de se convertir à l’islam. Le terme « musulman » signifie « celui qui se soumet à Allah ». L’islam prétend être la seule véritable religion dont toutes les autres religions découlent (y compris le Judaïsme et le Christianisme)

Les musulmans basent leurs vies sur ‘les cinq piliers’:

1. Le témoignage de la foi : ‘’ Il n’existe pas de vrai dieu en dehors de Dieu (Allah), et Mahomet est le messager (prophète) de Dieu ».

2. La prière : cinq prières doivent être faites chaque jour.

3. La libéralité : on doit donner à ceux qui ont besoin, puisque tout vient d’Allah.

4. Le jeûne : en dehors des jeûnes occasionnels, tous les musulmans doivent observer le Jeûne pendant la célébration du Ramadan (le neuvième mois du calendrier islamique).

5. Hadj : Le pèlerinage à la Mecque (Makkah) - tout musulman devrait faire au moins une fois dans sa vie le pèlerinage à la Mecque (pendant les douze mois du calendrier islamique)

Lorsqu’on le compare avec le Christianisme, l’islam présente quelques similarités et plusieurs différences de taille. Comme le christianisme l’Islam est monothéiste, mais contrairement au Christianisme, l’Islam rejette le concept de la Trinité. L’Islam accepte certaines portions de la Bible, telles que la Loi de Moïse et les Evangiles, tout en rejetant la majorité de ceux-ci qu’ils considèrent comme diffamatoire et non inspirée.

L’islam dit que Jésus était un simple prophète, et non le Fils de Dieu (selon les musulmans Allah est le seul Dieu… et comment pourrait-il avoir un Fils ?) Mais l’Islam affirme par contre que Jésus, bien que né d’une vierge, fut créé exactement comme Adam, de la poussière de la terre. Les musulmans prétendent que Jésus n’est pas mort sur la croix ; ce faisant, ils contestent l’un des enseignements fondamentaux du Christianisme.

Et enfin, l’Islam enseigne que le paradis se gagne par les bonnes œuvres et l’obéissance au Coran. La Bible, par contre, révèle que l’homme ne peut pas se mesurer au Dieu saint. C’est seulement grâce à sa miséricorde et à son amour que les pécheurs peuvent être sauvés, et cela par le moyen de la foi en Jésus-Christ (Ephésiens 2 :8-9)

En clair, l’Islam et le christianisme ne peuvent pas être vrais tous les deux. Ou bien Jésus était le plus grand prophète, ou Mahomet l’était ; c’est l’un ou l’autre. Ou bien la Bible est la parole de Dieu, ou bien c’est le Coran. Le salut est obtenu soit en recevant Jésus-Christ comme Sauveur ou alors en observant les cinq piliers de l’Islam. Là encore, les deux religions ne peuvent pas s’accorder et être vraies toutes les deux. Cette séparation des deux religions dans des domaines si cruciaux, est une vérité qui a des conséquences éternelles.



Qu’est-ce que l’Islam et en quoi consistent les croyances des musulmans ?

   



Qu’est-ce que le Judaïsme et en quoi consistent les croyances de Juifs ?


Question : "Qu’est-ce que le Judaïsme et en quoi consistent les croyances de Juifs ?"

Réponse : Qu’est-ce que le Judaïsme et qui ou qu’est-ce qu’un Juif ? Le Judaïsme est-il simplement une religion ? Est-ce une identité culturelle ou bien juste un groupe ethnique ? Les Juifs sont-ils un clan ou sont-ils une nation ? En quoi consistent les croyances des Juifs et ont-ils tous les mêmes croyances ?

Les définitions que donne le dictionnaire pour « Juif » incluent : « un membre de la tribu de Juda », « un israélite », « un membre d’une nation existant en Palestine depuis le 6ème siècle avant Jésus-Christ jusqu’au premier siècle après Jésus-Christ », « une personne appartenant au peuple juif de l’antiquité, soit par la descendance soit par la conversion », et « quelqu’un dont la religion est le Judaïsme ».

Selon le Judaïsme rabbinique, un Juif est quelqu’un qui a une mère juive ou quelqu’un qui s’est converti officiellement au Judaïsme. Lévitique 24 :10 est souvent cité pour donner de la crédibilité à cette croyance, bien que la Torah ne fasse aucune déclaration pour soutenir cette tradition. Certains Rabbins disent que cela n’a rien à voir avec la confession de foi de l’individu. Ces Rabbins nous disent qu’un Juif n’a pas besoin d’être un disciple de la loi et des coutumes juives pour être considéré Juif. En fait, un Juif peut ne pas croire en Dieu du tout et rester Juif selon l’interprétation rabbinique ci-dessus.

D’autres rabbins disent clairement qu’à moins de suivre les préceptes de la Torah et d’accepter les « treize principes de la Foi » de Maimonide (Rabbin Mosheh Ben Maymon, l’un des plus grands érudits juifs du Moyen Âge), une personne ne peut pas être considérée comme juive. Bien que cette personne soit un Juif/Juive « biologique » (de naissance), elle n’a pas de véritable relation avec le Judaïsme.

Dans la Torah – les cinq premiers livres de la Bible – Genèse 14 :13 enseigne qu’Abram, communément reconnu comme le premier Juif, fut décrit comme étant un « Hébreu ». Le nom « Juif » vient du nom de Juda, un des douze fils de Jacob et une des douze tribus d’Israël. Apparemment, le nom « Juif » faisait référence à l’origine, seulement à ceux qui étaient membres de la tribu de Juda, mais lorsque le royaume fut divisé après le règne de Salomon (1 Rois 12), ce terme se référait à toute personne dans le royaume de Juda, qui comprenait les tribus de Juda, Benjamin et Lévi. Aujourd’hui, beaucoup croient qu’un Juif est une personne qui est ‘physiquement’ descendant d’Abraham, Isaac et Jacob, sans distinction de quelle des douze tribus d’origine il est issu.

Alors, quelles sont les croyances des Juifs et quels sont les principes de base du Judaïsme ? Il existe cinq formes principales, ou sectes, du Judaïsme dans le monde aujourd’hui. Elles sont Orthodoxes, conservatrices, réformées, reconstructionistes et humanistes. Les croyances et exigences dans chaque groupe diffèrent radicalement ; cependant, une liste concise des croyances traditionnelles du Judaïsme inclurait les suivantes :

Dieu est le créateur de tout ce qui existe ; il est un, incorporel (sans corps), et il est seul à pouvoir recevoir l’adoration comme Maître absolu de l’univers.

Les cinq premiers livres de la Bible hébraïque furent révélés par Dieu à Moïse. Ils ne peuvent pas être altérés et rien ne peut y être ajouté dans le futur.

Dieu a communiqué avec le peuple juif par les prophètes.

Dieu supervise les activités des humains ; il récompense les individus pour leurs bonnes actions et punit le mal.

Bien que les chrétiens basent leur foi sur les mêmes Ecritures hébraïques que les Juifs, les différences dans leurs croyances sont majeures : les Juifs considèrent généralement les actions et le comportement comme étant de première importance ; les convictions découlent des actions. Ceci est incompatible avec les chrétiens conservateurs (ou traditionnels) pour qui la conviction est de première importance et les actions sont le résultat ou le fruit de cette conviction ou croyance.

La croyance juive n’accepte pas le concept chrétien du péché originel (qui dit que tous les humains ont hérité du péché d’Adam et Eve lorsqu’ils ont désobéi aux instructions de Dieu dans le jardin d’Eden)

Le Judaïsme affirme la bonté inhérente du monde et de ses habitants, puisque créatures de Dieu.

Les croyants juifs peuvent sanctifier leurs vies et s’approcher toujours plus de Dieu en accomplissant le Mitsva (les commandements divins)

Il n’y a pas de sauveur nécessaire ou disponible comme un intermédiaire.

Les 613 commandements trouvés dans le livre du Lévitique et dans d’autres livres régulent tous les aspects de la vie juive. Les dix commandements, tels que définis en Exode 20 :1-17 et Deutéronome 5 :6-21, forment une brève synopsis de la Loi.

Le Messie (l’oint de l’Eternel) doit venir dans le futur pour rassembler les Juifs encore une fois dans le pays d’Israël. Il y aura une résurrection générale des morts à cette période. Le Temple de Jérusalem, détruit en 70 après Jésus-Christ par les Romains, sera reconstruit.

Les croyances concernant Jésus varient considérablement. Certains le voient comme un grand Maître enseignant des principes moraux. D’autres le considèrent comme un faux prophète ou comme une idole du Christianisme. Certaines sectes du Judaïsme ne veulent même pas prononcer son nom, à cause de l’interdiction de prononcer le nom d’une idole.

On fait souvent référence aux Juifs comme étant le peuple élu de Dieu. Cela ne signifie nullement qu’il faille les considérer comme supérieurs aux autres groupes en quoi que ce soit. Des versets bibliques tels que Exode 19 :5 mentionne simplement que Dieu a choisi les Juifs pour recevoir et étudier la Torah, pour adorer Dieu seulement, pour se reposer le jour du Sabbat et pour célébrer les fêtes. Les Juifs n’ont pas été choisis pour être meilleurs que les autres ; ils furent simplement choisis pour être une lumière pour les Gentils (païens) et pour être une bénédiction pour toutes les nations.



Qu’est-ce que le Judaïsme et en quoi consistent les croyances de Juifs ?

   



Que dit la Bible concernant le Karma ?


Question : "Que dit la Bible concernant le Karma ?"

Réponse : Le Karma est un concept théologique que l’on trouve dans le Bouddhisme et les religions hindoues. Il comporte l’idée que la façon dont vous menez votre vie va déterminer la qualité de la vie que vous aurez après votre réincarnation. Si vous êtes généreux, gentil et saint pendant votre vie, vous serez récompensé en étant réincarné (renaissance dans un nouveau corps terrestre) dans une vie agréable. Cependant, si vous vivez une vie d’égoïsme et de malveillance, vous serez réincarné dans un style de vie qui ne sera pas aussi plaisant. En d’autres termes, vous récoltez dans votre vie future ce que vous semez dans celle d’aujourd’hui. Le Karma est basé sur la croyance théologique en la réincarnation. La Bible rejette l’idée de la réincarnation, et aussi par conséquent l’idée du Karma.

Hébreux 9:27 déclare : “et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement… ». Ce verset de la Bible est très clair sur deux points qui, pour les chrétiens, invalident la possibilité de la réincarnation et du Karma. Premièrement, il mentionne que nous sommes destinés à « mourir une seule fois », ce qui signifie que les humains naissent une seule fois et meurent une seule fois. Il n’existe pas d’incessants cycles de vie, de mort et de renaissance, une notion inhérente à la théorie de la réincarnation. Deuxièmement, il déclare qu’après la mort nous faisons face au jugement, ce qui signifie qu’il n’existe pas de seconde chance, comme il en existe dans la réincarnation et le Karma, de vivre une vie meilleure. Vous avez une seule opportunité de vivre votre vie et de la vivre selon le plan de Dieu, et c’est tout.

La Bible parle beaucoup de récolter et de semer. Job 4 :8 dit « pour moi, je l’ai vu, ceux qui labourent l’iniquité et qui sèment l’injustice en moissonnent les fruits ». Le Psaume 126 :5 dit « Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec des chants d’allégresse ». Luc 12 :24 dit « Considérez les corbeaux, ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont ni cellier ni grenier ; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux ! ». Dans chacun de ces exemples, ainsi que toutes les autres références au principe de récolter et semer, le fait de recevoir les récompenses à nos actions a lieu dans cette vie, et non dans quelque vie future. C’est une activité d’aujourd’hui, et les références bibliques sont claires que le fruit que vous récoltez sera proportionnel à vos actions. De plus, ce que vous semez dans cette vie présente va affecter votre récompense ou votre châtiment dans la vie après la mort.

Cette vie après la mort n’est pas une renaissance ou une réincarnation dans un autre corps ici sur la terre. C’est, ou une souffrance éternelle en enfer (Matthieu 25 :46) ou la vie éternelle au ciel avec Jésus, qui est mort afin que nous puissions vivre éternellement avec lui. Ce devrait être le sujet central de notre vie sur la terre. L’apôtre Paul écrivit en Galates 6 :8-9 « Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. »

Et enfin, nous devons toujours nous rappeler que c’était Jésus dont la mort sur la croix a moissonné la vie éternelle pour nous, et que c’est la foi en Jésus qui nous donne la vie éternelle. Ephésiens 2 :8-9 nous dit « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » C’est pourquoi, nous voyons que le concept de la réincarnation et du karma est incompatible avec ce que la Bible enseigne à propos de la vie, la mort et le principe de semer et récolter la vie éternelle.



Que dit la Bible concernant le Karma ?

   



Quelle est la différence entre la religion et la spiritualité ?


Question : "Quelle est la différence entre la religion et la spiritualité ?"

Réponse : Avant d’explorer la différence entre religion et spiritualité, nous devons tout d’abord définir les deux termes. La religion peut être définie comme la « croyance en Dieu ou en dieux qui demandent l’adoration, et habituellement exprimée sous forme de conduite ou de rite » ; ou encore « tout système spécifique de croyance, d’adoration, etc. impliquant souvent un code de morale ». La spiritualité peut être définie comme « le statut ou le fait d’être spirituel (de l’esprit), abstrait, par opposition au corporel ou au matériel » ou « qui relève du domaine de la pensée, de l’esprit, finesse dans la manière de s’exprimer ». En bref, la religion est un ensemble de croyances et de rites qui prétendent amener une personne à une juste relation avec Dieu, et la spiritualité est une focalisation sur les choses spirituelles et le monde spirituel au lieu des choses physiques et/ou terrestres.

L’erreur la plus courante à propos de la religion est de penser que le Christianisme est juste une autre religion comme l’islam, le Judaïsme, l’hindouisme, etc. Il est triste de constater que beaucoup de ceux qui disent adhérer au Christianisme, le pratiquent comme si c’était une religion. Pour beaucoup, le christianisme n’est rien de plus qu’un ensemble de règles et de rites qu’une personne doit observer pour s’assurer d’aller au ciel après la mort. Ce n’est pas cela le véritable christianisme. Le véritable christianisme n’est pas une religion, mais c’est une relation avec Dieu par Jésus-Christ, qui est le Messie-Sauveur que l’on reçoit (dans notre vie) et qui nous apporte le salut par la grâce (une faveur non méritée) par le simple moyen de la foi. Oui, le christianisme a ses rites (ex. le baptême et le repas du Seigneur ou communion). Oui, le christianisme a ses règles (ex. tu ne tueras point, aimez-vous les uns les autres, etc.) Cependant, ces rites et ces règles ne représentent pas l’essentiel du Christianisme.

Les rites et les règles du christianisme sont le fruit du salut. Lorsque nous recevons le salut par Jésus-Christ, nous nous faisons baptiser pour proclamer notre foi. Nous observons le repas du Seigneur (la communion) en mémoire du sacrifice de Jésus-Christ. Nous suivons une liste de « choses à faire et d’autres à ne pas faire » par amour pour Dieu et par gratitude pour ce qu’il a fait pour nous.

L’erreur la plus courante concernant la spiritualité est de penser qu’il y a beaucoup de formes de spiritualité et que toutes sont également valables. Méditer dans des positions corporelles inhabituelles, communier avec la nature, chercher à communiquer avec le monde des esprits etc., peuvent sembler « spirituels », mais ces activités sont en fait une fausse spiritualité. La vraie spiritualité c’est posséder l’Esprit Saint de Dieu que l’on reçoit lorsque l’on accepte le salut par Jésus-Christ. La vraie spiritualité est le fruit que le Saint Esprit produit dans la vie d’une personne : l’amour, la joie, la paix, la patience, la gentillesse, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance (Galates 5 :22-23). Au cœur de la spiritualité se trouve le désir d’être transformé de plus en plus pour ressembler à Dieu, qui est Esprit (Jean 4 :24) et de voir notre caractère se conformer à son image (Romains 12 :1-2)

Ce que la religion et la spiritualité ont en commun, c’est que toutes deux peuvent être de fausses méthodes pour essayer d’arriver à une relation avec Dieu. La religion a tendance à substituer la froide observance de rites, à une véritable relation avec Dieu. La spiritualité, elle, a tendance à substituer la communication avec le monde des esprits, à une véritable relation avec Dieu. Toutes deux peuvent être, et sont le plus souvent, des fausses routes vers Dieu. Pourtant la religion peut avoir une certaine valeur dans le sens qu’elle pointe vers le fait qu’il y a un Dieu et que nous sommes en quelques sortes responsables devant lui. La seule valeur de la religion est sa capacité à nous montrer que nous ne sommes pas parfaits et que nous avons besoin d’un Sauveur. La spiritualité, elle, nous aide dans le fait qu’elle indique qu’il existe autre chose en dehors du monde physique. Les humains ne sont pas seulement ‘matière’ mais ils possèdent aussi une ‘âme et un esprit’. Il existe un monde spirituel autour de nous dont nous devrions être conscients. La vraie valeur de la spiritualité est qu’elle signale qu’il existe quelque chose et quelqu’un, au-delà de ce monde physique, avec qui nous avons besoin d’être réconciliés.

Jésus-Christ est l’accomplissement à la fois de la religion et de la spiritualité. Jésus est Celui à qui nous devons rendre compte et vers qui la religion dirige. Jésus est Celui sur qui la vraie spiritualité focalise notre attention et à qui nous avons besoin d’être rattachés.



Quelle est la différence entre la religion et la spiritualité ?

   



La scientologie est-elle de confession chrétienne ou est-ce une secte ?


Question : "La scientologie est-elle de confession chrétienne ou est-ce une secte ?"

Réponse : La scientologie est une religion difficile à résumer. Elle a gagné en popularité grâce à quelques célébrités hollywoodiennes qui l’ont adoptée. La scientologie fut fondée en 1953 par l’auteur de fiction L. Ron Hubbard, juste quatre ans après qu’il ait déclaré : « Je voudrais fonder une religion – c’est là que l’argent se trouve ». C’est aussi là qu’il a fait fortune – Hubbard est devenu multimillionnaire.

La scientologie enseigne que l’humanité est un être immortel (appelé un Thetan, non originaire de cette planète) et que l’homme est prisonnier de la matière, de l’énergie, de l’espace et du temps (en anglais matter, energy, space and time : MEST). Le salut pour un scientologue s’obtient par un processus appelé « auditing », par lequel des « engrammes » (en bref, des souvenirs de souffrances et d’inconscience qui créent un blocage d’énergie) sont retirés. L’auditing est un processus long et qui peut coûter des centaines de milliers de dollars. Lorsque tous les engrammes sont finalement retirés, le Thetan peut à nouveau contrôler le MEST (la matière, l’énergie, l’espace et le temps) au lieu d’être contrôlé par eux. Chaque Thetan sera constamment réincarné Jusqu’à ce qu’il atteigne le salut.

La scientologie est une religion très coûteuse à suivre. Chaque aspect de la scientologie est toujours lié à quelque forme d’honoraires. C’est pourquoi les « bancs de la scientologie » sont remplis seulement de gens fortunés. C’est aussi une religion très stricte et très punitive contre ceux qui voudraient essayer d’abandonner ses enseignements ainsi que leur carte de membre. Ses « écritures » sont limitées uniquement aux écrits et enseignements de L. Ron Hubbard.

Bien que les scientologues prétendent que la scientologie est compatible avec le christianisme, la Bible va à l’encontre de chacune de leurs croyances. La Bible enseigne que Dieu est le seul Dieu souverain et créateur de l’univers (Genèse 1 :1) ; l’humanité fut créée par Dieu (Genèse 1 :27) ; le seul salut accessible à l’homme l’est par grâce par le moyen de la foi dans l’œuvre accomplie de Jésus-Christ (Philippiens 2 :8) ; le salut est un don gratuit que l’humanité ne peut pas gagner par ses mérites (Ephésiens 2 :8-9) ; et Jésus-Christ est vivant et est assis à la droite du Père aujourd’hui encore (Actes 2 :33 ; Ephésiens 1 :20 ; Hébreux 1 :3), attendant le temps où il rassemblera son peuple pour qu’il demeure avec lui pour l’éternité au ciel. Tous les autres seront jetés dans un enfer bien réel, séparé de Dieu pour l’éternité (Apocalypse 20 :15)

La scientologie nie catégoriquement l’existence du Dieu de la Bible, du ciel et de l’enfer. Pour un scientologue, Jésus-Christ était simplement un bon maître qui a été mis a mort par erreur. La scientologie diffère du christianisme biblique sur chaque doctrine essentielle. Voici quelques unes des plus importantes différences ci-dessous :

Dieu : la scientologie croit qu’il y a de multiples dieux et que certains sont au-dessus des autres. Le christianisme biblique, lui, ne reconnaît que le seul vrai Dieu qui s’est révélé à nous dans la Bible et à travers Jésus-Christ. Ceux qui croient en lui ne peuvent en aucun cas adhérer au faux concept de Dieu tel qu’enseigné dans la scientologie.

Jésus-Christ : Comme les autres sectes, la scientologie nie la déité de Christ. Au lieu d’avoir une vue biblique de Christ et de ce qu’il a fait, ils lui assignent les caractéristiques de quelque dieu inférieur qui a obtenu un statut légendaire au fil des années. La Bible enseigne sans ambiguïté que Jésus est Dieu en chair et qui, par son incarnation, a pu être le sacrifice ultime pour nos péchés. C’est par la mort de Christ et sa résurrection que nous pouvons avoir l’espérance de la vie éternelle avec Dieu (Jean 3 :16).

Le péché : la scientologie croit en la bonté inhérente de l’homme, et enseigne qu’il est méprisable et un véritable outrage de dire à un homme qu’il doit se repentir ou de lui dire qu’il est mauvais. Par contre, la Bible enseigne que l’homme est pécheur et que le seul espoir pour lui est qu’il reçoive Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur (Romains 6 :23)

Le salut : La scientologie croit en la réincarnation et croit que le salut personnel pendant la vie terrestre est la délivrance du cycle de la naissance et de la mort associé à la réincarnation. Ils croient que la pratique religieuse de toutes les confessions religieuses est le moyen universel d’accès à la sagesse, au discernement et au salut. En contraste, la Bible enseigne qu’il n’y a qu’un chemin de salut et que c’est par Jésus-Christ. Jésus lui-même a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 :6)

Si l’on compare les enseignements de la scientologie avec ceux de la Bible, nous voyons qu’ils n’ont pratiquement rien en commun. La Scientologie entraîne loin de Dieu et de la vie éternelle. La Scientologie, tout en déguisant ses croyances sous un langage qui sonne « chrétien », est en fait diamétralement opposé au Christianisme sur chaque doctrine essentielle. La Scientologie n’a, clairement et définitivement, rien à voir avec le Christianisme.



La scientologie est-elle de confession chrétienne ou est-ce une secte ?

   



Pourquoi y a-t-il tant de religions? Est-ce que toutes les religions mènent à Dieu ?


Question : "Pourquoi y a-t-il tant de religions? Est-ce que toutes les religions mènent à Dieu ?"

Réponse : L’existence de tant de religions et la déclaration que toutes les religions mènent à Dieu, induit en erreur ceux qui cherchent sincèrement la vérité à propos de Dieu, et le désespoir s’installe parfois de ne jamais pouvoir atteindre la vérité absolue sur ce sujet. Ou encore, ils finissent par adhérer à la déclaration universelle qui dit que toutes les religions mènent à Dieu. Bien sûr, les sceptiques utilisent aussi l’argument que toutes ces religions sont la preuve que Dieu n’est pas connaissable ou que Dieu n’existe pas tout simplement.

Romains 1:19-21 nous donne l’explication biblique du « pourquoi il y a tant de religions ». La vérité de Dieu est connue et visible pour chaque être humain parce que Dieu l’a rendue manifeste. Au lieu d’accepter la vérité concernant Dieu et de s’y soumettre, la plupart des hommes la rejettent et chacun cherche à comprendre et atteindre Dieu à sa façon. Cela ne mène nullement à la connaissance de Dieu, mais plutôt à une manière de penser qui mène à des impasses. Voilà pourquoi il y a « tant de religions ».

Beaucoup de gens ne veulent pas croire en un Dieu qui demande une vie de justice et de moralité, c’est pourquoi ils s’inventent un Dieu qui n’exige pas ces choses. Beaucoup de gens encore ne veulent pas croire en un Dieu qui déclare qu’il est impossible aux hommes de gagner leur entrée au ciel (paradis) par leurs propres mérites, aussi ils s’inventent un Dieu qui accepte tout le monde au ciel sur la base de l’accomplissement de certaines étapes, certaines règles et/ou s’ils obéissent à certaines lois, au moins au mieux de leur possibilité. Beaucoup de gens ne veulent pas d’une relation avec un Dieu qui est souverain et omnipotent, aussi ils s’imaginent Dieu comme étant plus une force mystique qu’un Souverain qui s’intéresse à ses sujets.

L’existence de tant de religions n’est pas un argument contre l’existence de Dieu ou encore un argument comme quoi la vérité à propos de Dieu n’est pas claire. C’est plutôt que l’humanité démontre son rejet de l’unique vrai Dieu. L’humanité l’a remplacé par des dieux qui sont plus conformes à leurs désirs. C’est une entreprise dangereuse. Le désir de recréer Dieu à notre image vient de la nature pécheresse qui habite en nous – une nature qui va un jour « moissonner la corruption (destruction) » (Galates 6 :7-8)

Est-ce que toutes les religions mènent à Dieu? D’une certaine façon, oui. Toutes, sauf une, mènent au jugement de Dieu. Seulement une, -- le Christianisme – mène à son pardon et à la vie éternelle. Quelle que soit la religion que l’on choisit, tout le monde devra rencontrer Dieu après la mort (Hébreux 9 :27). Toutes les religions mènent à Dieu, mais seulement une religion mènera à l’approbation de Dieu, parce que c’est seulement sur la base de son salut à lui, par la foi en Jésus-Christ que l’on peut s’approcher de Dieu avec confiance. La décision d’embrasser la vérité concernant Dieu est essentielle pour une raison simple: l’éternité est un temps terriblement et infiniment long pour être dans l’erreur. C’est pourquoi une juste connaissance de Dieu est si capitale.



Pourquoi y a-t-il tant de religions? Est-ce que toutes les religions mènent à Dieu ?