Questions sur la fausse doctrine

Qu’est-ce que l’athéisme ?


Question : "Qu’est-ce que l’athéisme ?"

Réponse : L’athéisme est l’opinion que Dieu n’existe pas. L’athéisme n’est pas un développement récent. Le Psaume 14:1, écrit par David environ 1000 av. JC, mentionne l’athéisme – « l’insensé dit en son cœur : Il n’y a pas de Dieu ». Les statistiques récentes montrent que de plus en plus de gens deviennent athées, jusqu’à 10% de la population mondiale se disant adhérents à l’athéisme. Alors, pourquoi de plus en plus de gens deviennent-ils athées ? L’athéisme est-il une position aussi logique que le proclame les athées ?

Pourquoi l’athéisme existe-t-il en premier lieu ? Pourquoi Dieu ne se révèle-t-il aux gens pour prouver son existence ? Certainement que si Dieu apparaissait tous croiraient en lui ! Le problème avec cette idée est que le désir de Dieu n’est pas simplement que les gens croient qu’il existe. Son désir est que les gens croient en lui par la foi (2 Pierre 3:9) et qu’ils acceptent son don du salut (Jean 3:16). Oui, Dieu pourrait apparaître et démontrer une fois pour toute son existence. Le problème est que Dieu fit exactement cela de nombreuses fois dans l’Ancien Testament (Genèse chapitres 6-9; Exode 14:21-22; 1 Rois 18:19-31). Les gens crurent-ils que Dieu existait ? Oui ! Se détournèrent-ils de leur méchanceté et obéirent-ils à Dieu ? Non ! Si une personne ne peut accepter l’existence de Dieu par la foi, elle n’est certes pas prête à accepter Jésus-Christ comme son sauveur par la foi (Ephésiens 2:8-9). Tel est le désir de Dieu – que les gens deviennent chrétiens, et non théistes (ceux qui croient que Dieu existe).

La Bible nous dit que l’existence de Dieu doit être acceptée par la foi. Hébreux 11:6 déclare : « Or, personne ne peut plaire à Dieu sans la foi. En effet, celui qui s'approche de Dieu doit croire que Dieu existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent. ». La Bible nous rappelle que nous sommes bénis quand nous croyons et faisons confiance à Dieu par la foi : « Jésus lui dit : « C'est parce que tu m'as vu que tu as cru ? Heureux sont ceux qui croient sans m'avoir vu ! » ».(Jean 20:29).

Le fait que l’existence de Dieu doive être acceptée par la foi ne signifie pas que Dieu est illogique. Il y a de nombreux bons arguments en faveur de l’existence de Dieu. Consultez notre page « Dieu existe-t-il ? ». La Bible nous enseigne que l’existence de Dieu est clairement visible dans l’univers (Psaumes 19:1-4), dans la nature (Romains 1:18-22) et dans notre propre cœur (Ecclésiastes 3:11). De nouveau, tout cela dit, l’existence de Dieu ne peut être prouvée, elle doit être acceptée par la foi.

Parallèlement, il faut tout autant de foi pour croire en l’athéisme. Faire une déclaration absolue « Dieu n’existe pas ! » revient à prétendre absolument tout savoir sur tout ce qu’il y a à savoir – et d’être aller partout dans l’univers où il est possible d’aller. Evidemment, aucun athée ne ferait ces revendications exactement. Toutefois, c’est au fond ce qu’ils clament quand ils prétendent que Dieu n’existe pas. Les athées ne peuvent pas prouver que Dieu vit au centre du soleil, par exemple, ou sous les nuages de Jupiter ou dans une distante nébuleuse. Cela ne peut être prouvé, alors il ne peut pas non plus être prouvé que Dieu n’existe pas. Il faut tout autant de foi pour être un athée que pour être un théiste.

Retour à la case départ. L’athéisme ne peut être prouvé et l’existence de Dieu doit être acceptée par la foi. Je crois fermement que Dieu existe. J’avoue volontiers que ma croyance en l’existence de Dieu repose sur la foi. Parallèlement, je rejette fermement l’idée que croire en Dieu est illogique. Je croie que l’existence de Dieu peut clairement être vue, sentie et prouvée comme étant philosophiquement et scientifiquement nécessaire. A nouveau, pour plus d’informations consultez notre page « Dieu existe-t-il ? ». « Le ciel proclame la gloire de Dieu, la voûte étoilée révèle ce qu'il a fait. Chaque jour en parle au jour suivant, et chaque nuit l'annonce à celle qui la suit. Ce n'est pas un discours, ce ne sont pas des mots, l'oreille n'entend aucun son. Mais leur message parcourt la terre entière, leur langage est perçu jusqu'au bout du monde. » (Psaumes 19:1-4).



Qu’est-ce que l’athéisme ?

   
Qu’est-ce que l’agnosticisme ?


Question : "Qu’est-ce que l’agnosticisme ?"

Réponse : L’agnosticisme est le point de vue qu’il est impossible de savoir ou prouver l’existence de Dieu. Le mot « agonistique » signifie essentiellement « sans connaissance ». L’agnosticisme est une forme d’athéisme plus intellectuellement honnête. L’athéisme prétend que Dieu n’existe pas – une position impossible à prouver. L’agnosticisme prétend que l’existence de Dieu ne peut être ni prouvée ni infirmée - il est impossible de savoir si Dieu existe ou pas. En cela l’agnosticisme a raison. L’existence de Dieu ne peut être prouvée ou infirmée empiriquement.

La Bible dit que nous devons accepter par la foi que Dieu existe. Hébreux 11:6 déclare : « Or, personne ne peut plaire à Dieu sans la foi. En effet, celui qui s'approche de Dieu doit croire que Dieu existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent. ». Dieu est esprit (Jean 4:24), il ne peut donc être vu ou touché. A moins que Dieu ne choisisse de se révéler lui-même, il est essentiellement invisible à nos sens (Romains 1:20). La Bible nous enseigne que l’existence de Dieu peut être clairement vue dans l’univers (Psaumes 19:1-4), perçue dans la nature (Romains 1:18-22) et confirmée dans nos cœurs (Ecclésiastes 3:11).

L’agnosticisme est essentiellement le refus de décider pour ou contre l’existence de Dieu. C’est une position « ni pour, ni contre, bien au contraire ». Les théistes croient en l’existence de Dieu. Les athées croient que Dieu n’existe pas. Les agnostiques croient que nous ne devrions ni croire ni rejeter l’existence de Dieu, car il est impossible de savoir que croire.

Pour mener l’argument à son terme, écartons un moment les preuves claires et irréfutables de l’existence de Dieu. Si nous mettons les positions des théistes et des athées / agnostiques sur pied d’égalité, laquelle fait le plus de « sens » au regard de la vie après la mort ? S’il n’y a pas de Dieu, les théistes comme les athées et agnostiques cessent simplement d’exister au moment de leur mort. S’il y a un Dieu, les athées et agnostiques devront rendre compte d’eux-mêmes devant Quelqu’un au moment de leur mort. De ce point de vue, il fait bien plus de « sens » d’être un théiste qu’un athée / agnostique. Si aucune des deux positions ne peut être prouvée ou infirmée, n’est-ce pas plus sage de faire l’effort de croire en la position qui pourrait avoir une issue éternelle infiniment préférable ?

Il est normal d’avoir des doutes. Il y a tant de choses que nous ne comprenons pas dans ce monde. Souvent, les gens doutent de l’existence de Dieu parce qu’ils ne comprennent ou n’acceptent pas les choses que Dieu fait ou permet. Toutefois, en tant qu’êtres humains limités, nous ne devrions pas nous attendre à comprendre un Dieu infini. Romains 11:33-34 exclame : « Que la richesse de Dieu est immense ! Que sa sagesse et sa connaissance sont profondes ! Qui pourrait expliquer ses décisions ? Qui pourrait comprendre ses plans ? Comme le déclare l'Écriture : « Qui connaît la pensée du Seigneur ?

Qui peut être son conseiller ? » ». Nous devons croire en Dieu par la foi et mettre notre confiance en ces voies par la foi. Dieu est prêt et disposé à se révéler de manière étonnante à ceux qui croient en lui. Deutéronome 4:29 proclame : « Alors, dans ces pays, vous rechercherez le Seigneur votre Dieu. Et vous le trouverez, si vous le cherchez de tout votre cœur et de toute votre âme ».



Qu’est-ce que l’agnosticisme ?

   
L’universalisme / le salut universel est-ce biblique ?


Question : "L’universalisme / le salut universel est-ce biblique ?"

Réponse : L’universalisme est la croyance que tout le monde sera sauvé. Nombre de personnes croient aujourd’hui au « Salut Universel » - l’idée que tous les hommes finissent un jour au paradis avec le Seigneur. Peut-être est-ce la pensée que des hommes et des femmes vivant une vie de tourments éternels en enfer qui poussent certains à rejeter les enseignements des Ecritures sur cette question. Pour d’autres, c’est l’accentuation exagérée de l’amour et de la compassion du Christ qui les mène à imaginer que Dieu aura miséricorde de toutes les âmes vivantes. Mais les Ecritures nous enseignent que certains hommes vivront une éternité en enfer, alors que d’autres vivront une éternité au paradis avec le Seigneur.

Commençons par les preuves que les hommes non rachetés demeureront en enfer pour toujours. Les paroles mêmes de Jésus confirment que le temps passé au paradis par les rachetés sera aussi long que le temps que les non rachetés passeront en enfer. Matthieu 25:46 dit : « Et ils (les mécréants) iront subir la peine ETERNELLE, tandis que ceux qui ont fait la volonté de Dieu iront à la vie ETERNELLE. » (mise en évidence de l’auteur). Certains pensent que ceux qui sont en enfer cesseront d’exister après un temps, mais le Seigneur lui-même confirme que la condamnation est à perpétuité. Ce « feu éternel » est aussi mentionné dans Matthieu 25:41. Dans Marc 9:44, Jésus décrit l’enfer comme le « feu ». Il ne s’éteindra jamais car il brulera pour toujours.

Comment peut-on éviter ce « feu qui ne s’éteint jamais » ? Beaucoup de gens pensent que toutes les routes mènent au paradis, ou considèrent que Dieu est tellement rempli d’amour et de miséricorde qu’il permettra à tous d’aller au paradis. Dieu est certainement plein d’amour et de miséricorde, et c’est pour cela qu’il envoya son Fils, Jésus-Christ, sur terre pour mourir sur la croix pour nous. Jésus-Christ est la porte exclusive qui mène à une éternité au paradis. Actes 4:12 : « Le salut ne s'obtient qu'en lui, car, nulle part dans le monde entier, Dieu n'a donné aux êtres humains quelqu'un d'autre par qui nous pourrions être sauvés ». 1 Timothée 2:5 : « Car il y a un seul Dieu, et un seul intermédiaire entre Dieu et l'humanité, l'homme Jésus-Christ… ». Dans Jean 14:6, Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi. ». John 3:16 : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI ne soit pas perdu mais qu'il ait la vie éternelle». Si l’homme choisit de rejeter le Fils de Dieu, il ne remplit pas les conditions du salut (Jean 3:16,36).

Avec de tels versets, il est clair que l’Universalisme et le salut universel sont des croyances anti-bibliques. L’Universalisme ne cadre pas avec les enseignements bibliques. Alors que nombre de personnes accusent les chrétiens d’être intolérants et exclusifs, il est important de se souvenir que se sont les paroles du Christ lui-même. Ces idées ne sont pas nées du christianisme par la suite, les chrétiens ne font que répéter ce que le Seigneur a déjà déclaré. Certaines personnes choisissent de rejeter ce message pour ne pas avoir à affronter leur péché et à admettre qu’ils ont besoin du Seigneur pour les sauver. Dire que ceux qui rejettent la provision salvatrice de Dieu par son Fils revient à amoindrir la sainteté et la justice de Dieu et à nier la nécessité du sacrifice de Jésus pour nous.



L’universalisme / le salut universel est-ce biblique ?

   
L’annihilationisme est-il biblique ?


Question : "L’annihilationisme est-il biblique ?"

Réponse : L’annihilationisme est la croyance que les incroyants ne feront pas l’expérience d’une éternité en enfer, mais qu’ils seront plutôt « anéantis » après leur mort. Croire en l’annihilationisme est le résultat d’une mécompréhension d’un ou plusieurs des doctrines suivantes : (1) la conséquence du péché, (2) la justice de Dieu, (3) la nature de l’Enfer.

En relation avec la nature de l’Enfer, les annihilationistes se méprennent sur le sens du lac de feu. Il est évident que si un humain est jeté dans un lac de lave incandescente, il se désintégrera instantanément. Toutefois, le lac de feu est un royaume tant spirituel que physique. Il ne s’agit pas simplement d’un corps humain que l’on jette dans le lac de feu, c’est un humain corps, âme et esprit. La nature spirituelle ne peut être consumée par le feu physique. Il semblerait que les non rachetés soient ressuscités avec un corps préparé pour l’éternité tout comme les rachetés (Apocalypse 20:13; Actes 24:15). Ces corps sont préparés pour un sort éternel.

L’éternité est un autre aspect que l’annihilationisme ne parvient pas à comprendre correctement. Les annihilationistes ont raison de souligner que le mot grec « aionion », normalement traduit par éternité, ne signifie pas par définition éternel. Il fait référence en particulier à un « âge » ou « des siècles », une période de temps spécifique. Toutefois, il est clair que l’usage néotestamentaire de « aionion » fait parfois référence à une durée de temps éternelle. Apocalypse 20:10 parle de Satan, de la bête et du faux prophète comme étant jetés dans le lac de feu et torturés « nuit et jour, pour toujours et toujours ». Il est clair que ces trois-là ne sont pas « anéantis » au moment d’être précipités dans le lac de feu. Pourquoi donc le sort des non rachetés serait-il différent (Apocalypse 20:14-15) ? La preuve la plus convaincante pour l’éternité de l’enfer est Mattieu 25:46 : « Et ils (les méchants) iront subir la peine éternelle, tandis que ceux qui ont fait la volonté de Dieu iront à la vie éternelle. ». Dans ce verset, il s’agit strictement du même mot pour décrire le sort des mauvais et le sort des justes. Si les justes ne sont tourmentés que pour un « âge », alors les justes aussi ne connaîtront le Paradis que pour un âge. Si les croyants seront au Paradis pour toujours, les incroyants seront en Enfer pour toujours.

Une autre objection fréquente des annihilationistes à l’éternité de l’Enfer est qu’il serait injuste de la part de Dieu de punir pour l’éternité une somme finie de péché. Est-ce juste que Dieu condamne quelqu’un, qui a vécu disons 70 ans de vie dans le péché, pour toute l’éternité ? La réponse est celle-ci – notre péché porte une conséquence éternelle parce qu’il est en fin de compte un péché contre un Dieu éternel. Quand le Roi David commit son péché d’adultère et de meurtre il déclara : « C'est contre toi seul que j'ai mal agi, puisque j'ai fait ce que tu désapprouves. » (Psaumes 51:6). David avait péché contre Batchéba et Urie, comment put-il donc déclarer avoir péché contre Dieu seul ? David avait compris qu’en fin de compte, tout péché est contre Dieu. Dieu est un Etre eternel et infini. Il en résulte que tout péché mérite une punition éternelle. A titre d’exemple, comparez les conséquences d’une attaque sur votre voisin et une attaque sur le Président des Etats-Unis. Tous deux actes sont un crime, mais attaquer le Président portera de bien plus fortes conséquences. Combien plus alors le péché contre un Dieu saint et infini justifie de terribles conséquences ?

Un aspect plu personnel de l’annihilationisme est l’idée que nous ne pourrions certainement pas être heureux au Paradis sachant que des êtres chers souffrent un tourment éternel en Enfer. Quand nous arrivons au Paradis, nous n’aurons à nous plaindre de rien et rien ne nous attristera. Apocalypse 21:4 nous dit : « Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n'y aura plus de mort, il n'y aura plus ni deuil, ni lamentations, ni douleur. En effet, les choses anciennes auront disparu. ». Si d’aucuns de nos êtres chers ne sont pas au Paradis, nous serons à 100% en accord avec le fait qu’ils n’y soient pas – ils se seront condamnés eux-mêmes par leur propre refus d’accepter Jésus-Christ comme leur Sauveur (Jean 3:16 ; Jean 14:6). C’est difficile de comprendre cela, mais nous ne serons pas attristés par leur absence. Notre attention dès lors ne devrait pas être sur comment allons-nous apprécier le Paradis sans nos chers, mais plutôt pouvons nous les mener à la foi en Christ – afin qu’ils y soient.

L’enfer est peut-être la première raison pour laquelle Dieu envoya Jésus-Christ pour payer la pénalité pour nos péchés. Etre anéanti après la mort n’est pas un sort à redouter, mais une éternité en Enfer l’est certainement. La mort de Jésus est une mort infinie, couvrant l’infinité de nos péchés – afin que nous ne devions pas en payer la conséquence en Enfer pour l’éternité (2 Corinthiens 5:21). Tout ce que nous devons faire est de placer notre foi en lui et nous sommes sauvés, pardonnés, lavés et nous recevons la promesse d’une demeure éternelle au Paradis. Dieu nous a aimés au point de pourvoir à notre salut. Si nous rejetons son don de la vie éternelle, nous devons subir les conséquences de ce choix.



L’annihilationisme est-il biblique ?

   
Qu’est-ce que le théisme ouvert ?


Question : "Qu’est-ce que le théisme ouvert ?"

Réponse : Le « théisme ouvert », aussi connu sou le nom de « théologie ouverte » et « ouverture de Dieu », est une tentative d’expliquer la préscience de Dieu en relation avec le libre arbitre de l’homme. L’argument du théisme ouvert est au fond ceci : (1) les êtres humains sont réellement libre, (2) si Dieu connaissait vraiment le future, les humains ne seraient pas réellement libres, (3) Dieu, donc, ne connaît pas absolument tout de l’avenir. Le théisme ouvert prétend que l’avenir ne peut pas être connu. Dieu connaît tout ce qui peut être connu – mais il ne connaît pas l’avenir.

Le théisme ouvert se fonde sur des passages de l’Ecritures qui décrivent Dieu « changeant d’avis » ou « étant surpris » ou « semblant apprendre quelque chose » (Genèse 6:6 ; 22:12 ; Exode 32:14 ; Jonas 3:10). A la lumière de tous les passages qui déclarent que Dieu connaît l’avenir, ces autres passages devraient être compris comme Dieu se décrivant à nous de manière compréhensible. Dieu sais ce que seront nos actes et décisions, mais il « change d’avis » sur ses actions en fonction de nos actions. Dieu « surpris » et déçu par la méchanceté de l’humanité ne signifie pas qu’il n’avait pas anticipé ces évènements.

En contradiction avec le théisme ouvert, la Psaume 139, versets 4 et 16 déclarent : « La parole n'est pas encore arrivée à mes lèvres, que tu sais déjà tout ce que je vais dire… Quand j'étais encore informe [dans le sein maternel], tu me voyais ; dans ton livre, tu avais déjà noté toutes les journées que tu prévoyais pour moi, sans qu'aucune d’elles n’ait pourtant commencé. » Comment Dieu aurait-il pu donner des détails complexes sur Jésus-Christ dans l’Ancien Testament s’il ne connaissait pas l’avenir ? Comment Dieu pourrait-il nous garantir le salut éternel s’il ne sait ce que l’avenir a en réserve ?

Finalement, le théisme ouvert échoue, car il cherche à expliquer l’inexplicable – la relation entre la préscience de Dieu et le libre arbitre humain. Tout comme les formes extrêmes du calvinisme échouent en présentant l’homme comme une espèce de robot préprogrammé, le théisme ouvert aussi échoue en rejetant la vraie omniscience de Dieu. Dieu doit être compris par la foi, car « personne ne peut plaire à Dieu sans la foi. » (Hébreux 11:6a). Le concept du théisme ouvert n’est donc pas scripturaire. C’est simplement une autre manière pour les hommes limités de comprendre un Dieu infini avec un esprit limité, semblable à essayer de boire tout un océan d’une traite. Le théisme ouvert devrait être rejeter par les disciples de Christ. Même si le théisme ouvert offre une explication à la relation entre la préscience de Dieu et le libre arbitre humain – cette explication n’est pas biblique.



Qu’est-ce que le théisme ouvert ?

   
Quelle est la vue prétériste de la fin des temps ?


Question : "Quelle est la vue prétériste de la fin des temps ?"

Réponse : La vue prétériste considère l’Apocalypse comme une représentation symbolique des conflits – déjà passée – de l’Eglise primitive. Cette vue nie la nature prédictive du livre de l’Apocalypse. A divers degrés, cette vue combine les interprétations allégoriques et symboliques avec le concept que l’Apocalypse ne fait pas référence à des évènements futurs précis. Le mouvement prétériste enseigne que toutes les prophéties de la fin des temps se sont accomplis en 70 ap. JC quand les Romains ont attaqués et détruit Jérusalem et Israël.

Bien que les lettres aux églises des chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse furent adressées à de vraies églises du premier siècle – et elles ont des applications pour l’Eglise aujourd’hui – les chapitres 6 à 22 traitent des évènements qui sont encore dans le futur. Il n’y a aucune raison d’interpréter les prophéties non accomplies de manière allégoriques. Prenez en exemple tous les versets de l’Ancien Testament annonçant la première venue du Christ. Christ est venu au temps qui avait été annoncé pour sa venue (Daniel 9:25-26). Christ est né d’une vierge (Esaïe 7:14). Christ a souffert et il est mort pour nos péchés (Esaïe 53:5-9). Ce ne sont que quelques exemples des centaines de prophéties vétérotestamentaires que le Seigneur donna aux prophètes et qui sont enregistrés dans les Ecritures, prophéties qui se sont réalisées littéralement. Il ne fait tout simplement pas sens d’essayer d’allégoriser les prophéties inaccomplies ou de comprendre ces prophéties autrement qu’elles ne sont écrites.

Quand vous lisez les chapitres 6 à 18 de l’Apocalypse, vous découvrez les temps les plus terribles qui doivent se réaliser sur terre – le temps quand la bête (l’antéchrist) régnera pour sept ans (la Grande Tribulation) et quand le faux prophète poussera la planète entière à adorer la bête comme un dieu. Puis au chapitre 19, les évènements atteignent un paroxysme avec le retour littéral du Christ. Christ vainc alors la bête et le faux prophète à la bataille d’Armageddon, et les jette ensuite dans le lac de feu. Au chapitre 20, Christ fait lier Satan dans l’abysse et instaure son royaume terrestre de 1000 ans. A la fin de ce millénaire, Satan est libéré et cause une brève rébellion, mais le Christ mais un terme rapide à cette rébellion et jette Satan dans le lac de feu. Puis c’est le jugement final, la résurrection et le jugement de tous les incroyants. Les chapitres 21 et 22 décrivent la condition éternelle – la présence et la communion éternelle avec le Seigneur que seront la joie des croyants.

Le prétérisme est tout à fait contradictoire dans son interprétation du livre de l’Apocalypse. Selon le vue de la fin des temps des prétéristes, les chapitres 6 à 18 de l’Apocalypse sont symboliques et allégoriques, et ne décrivent pas littéralement des évènements à venir. Par contre, le chapitre 19, selon les prétéristes, doit être compris au sens littéral. Jésus-Christ reviendra physiquement, littéralement. Puis le chapitre 20 est à nouveau interprété allégoriquement par les prétéristes. Finalement, les chapitres 21 et 22 sont compris au moins partiellement de manière littérale, qu’il y aura effectivement un Nouveau Ciel et une Nouvelle Terre. Personne ne nie que l’Apocalypse contienne des visions grandioses et parfois confuses. Personne ne nie que l’Apocalypse décrive certaines choses de manière figuratives. Toutefois, refuser la nature littérale de certaines portions de l’Apocalypse conduit à n’interpréter aucune portion de l’Apocalypse littéralement. Si les sceaux, trompettes, bols témoins, 144000, bête, faux prophète, Royaume Millénaire, etc. sont allégoriques ou symboliques, sur quelle base pourrait prétendre alors que la Seconde Venue et la Nouvelle Terre sont à comprendre littéralement ? Voilà la faille du prétérisme – il ramène l’Apocalypse aux vues de l’interprète. Au contraire, nous avons à la lire, la croire et lui obéir – littéralement et précisément.



Quelle est la vue prétériste de la fin des temps ?

   
Qu’est-ce que l’arianisme ?


Question : "Qu’est-ce que l’arianisme ?"

Réponse : L’arianisme tire son nom d’Arius, un théologien vivant au début du 4ème siècle de notre ère. L’un des premiers et des plus importants sujets débattus parmi les premiers chrétiens fut celui de la déité de Christ. Jésus-Christ était-il vraiment Dieu en chair ou Jésus était-il un être créé ? Jésus était-il Dieu ou était-il ‘comme Dieu’ ? Arius maintenait que Jésus avait été le premier acte de création de Dieu et qu’il était la gloire couronnée de toute la création. L’arianisme représente par conséquent l’opinion que Jésus fut un être créé avec des attributs divins, mais sans être pour autant d’essence divine, ni divin lui-même.

L’arianisme fait simplement une mauvaise interprétation des références bibliques qui font allusion à Jésus fatigué (Jean 4:6) et le fait qu’il ait déclaré ne pas savoir la date de son retour (Matthieu 24:36). Il est certes difficile de comprendre comment Dieu pourrait être fatigué et/ou qu’il pourrait ne pas savoir quelque chose, mais reléguer Jésus à un être créé n’est pas une réponse satisfaisante. Jésus était complètement Dieu, mais il était aussi complètement homme. Jésus n’est pas devenu un être humain avant l’incarnation. Par conséquent, les limitations de Jésus en tant qu’être humain n’ont pas d’impact sur sa nature divine et éternelle.

Une autre fausse interprétation d’importance dans l’Arianisme est la signification de “premier-né” (Romains 8 :29 ; Colossiens 1:15-20). Les ariens (adeptes de l’arianisme) comprennent « premier-né » dans ces versets comme signifiant que Jésus était « né » ou « créé » comme le premier acte de la création. Cela n’est pas le cas. Jésus lui-même a proclamé son auto existence ainsi que son status éternel (Jean 8 :58 ; 10 :30). Jean 1 :1-2 nous dit que Jésus était « au commencement avec Dieu ». Dans les temps bibliques, le premier-né d’une famille était tenu en grand honneur (Genèse 49 :3 ; Exode 11 :5 et 34 :19 ; Nombres 3 :40 ; Psaumes 89 :27 ; Jérémie 31 :9). C’est dans ce sens là que Jésus est le premier-né de Dieu. Jésus est le membre prééminent de la famille de Dieu. Jésus est l’oint, le conseiller merveilleux, le Dieu puissant, le Père éternel et le Prince de paix (Esaïe 9 :6)

Après plus d’un siècle de débats dans divers conseils d’églises du premier siècle, l’Eglise chrétienne a officiellement dénoncé l’Arianisme comme une fausse doctrine. Depuis cette époque, l’Arianisme n’a jamais été accepté comme une doctrine valable de la foi chrétienne. L’Arianisme n’est pas mort pour autant. L’arianisme a continué à travers les siècles sous des formes diverses. Les témoins de Jéhovah et les Mormons d’aujourd’hui ont une conception « arianiste » de la nature de Jésus-Christ. Tout comme l’église du premier siècle, nous devons dénoncer tout ce qui représente une attaque à la déité de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.



Qu’est-ce que l’arianisme ?

   
Qu’est-ce que la prière contemplative ?


Question : "Qu’est-ce que la prière contemplative ?"

Réponse : Il est important de définir tout d’abord ce qu’est la « prière contemplative ». La prière contemplative n’est pas seulement « contempler pendant que vous priez ». La Bible nous enseigne à prier avec notre intelligence (1 Corinthiens 14 :15), donc, il est clair que la prière implique la contemplation. Pourtant, prier avec notre intelligence n’est pas ce que la « prière contemplative » en est venue à signifier. La pratique de la prière contemplative s’est développée lentement et a gagné en popularité en même temps que la montée du mouvement de l’Eglise émergente—un mouvement qui embrasse beaucoup d’idées et de pratiques non bibliques. La prière contemplative est l’une des ces pratiques.

La prière contemplative, aussi connue comme la « prière centrée » ou prière de consentement, est une pratique méditative où celui ou celle qui la pratique focalise sur un mot et répète ce mot sans arrêt pendant toute la durée de l’exercice. Alors que la prière contemplative est pratiquée différemment dans des groupes variés, il y a cependant des similarités. La prière contemplative implique de choisir un mot sacré comme symbole de votre intention de consentir à la présence de Dieu et à son action à l’intérieur de votre être. Habituellement, la prière contemplative inclut de s’asseoir confortablement, ayant les yeux fermés, en laissant le calme s’installer pendant un court instant et silencieusement, en invitant dans votre pensée le ‘mot sacré’. Lorsqu’une prière contemplative ramène la conscience vers les pensées, celui ou celle qui la pratique doit retourner tout doucement au mot sacré.

Bien que cela semble un exercice innocent, ce type de prière n’est absolument pas biblique en aucun point. En fait, c’est l’opposé de ce que la Bible enseigne. « Ne vous inquiétez de rien mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâce. »(Philippiens 4 :6) » « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Jusqu’à présent, vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » (Jean 16 :23-24). Ces versets et d’autres encore, illustrent clairement la prière comme étant une communion intelligible avec Dieu, et non pas une méditation ésotérique ou mystique.

La prière contemplative, par définition, focalise sur le fait de rechercher une expérience mystique avec Dieu. Le mysticisme cependant est purement subjectif, et ne repose pas sur la vérité ou sur des faits. Pourtant, la Parole de Dieu nous a été donnée dans le but précis de fonder notre foi, et nos vies, sur la Vérité (2 Timothée 3 :16-17). Ce que nous connaissons de Dieu se base sur des faits ; se reposer sur une connaissance empirique au lieu de la révélation et du récit biblique, entraîne une personne de plus en plus loin du document de référence, c’est-à-dire de la Bible.

La prière contemplative n’est pas différente des exercices de méditation utilisés dans les religions orientales et dans les sectes du Nouvel Âge. Ses supporters les plus enthousiastes embrassent une spiritualité ouverte parmi les adhérents de toutes les religions, et professent que le salut se gagne par des chemins variés, bien que Christ lui-même ait dit que le salut vient par lui seulement (Jean 14 :6). La prière contemplative, telle que pratiquée dans le mouvement de la prière moderne, est en opposition avec le christianisme biblique et devrait absolument être évitée.



Qu’est-ce que la prière contemplative ?

   
Qu’est-ce que la spiritualité contemplative ?


Question : "Qu’est-ce que la spiritualité contemplative ?"

Réponse : La spiritualité contemplative est une pratique extrêmement dangereuse pour toute personne qui désire vivre une vie biblique et centrée sur Dieu. Elle est généralement affiliée avec le mouvement de l’Eglise émergente, qui est saturée de faux enseignements. La spiritualité contemplative est aussi utilisée par beaucoup de groupes différents, qui n’ont pour ainsi dire, rien à voir avec le Christianisme.

Dans la pratique, La spiritualité contemplative est principalement centrée sur la méditation, mais une méditation sans perspective biblique. Des passages tels que Josué 1 :8 nous exhortent en fait à méditer : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit : car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. » Notez bien ce que devrait être l’objet de la méditation – la Parole de Dieu. La méditation basée sur la spiritualité contemplative focalise sur—littéralement-- rien. Une personne qui pratique cette méditation est encouragée à vider son esprit complètement, et à simplement « être ». C’est supposé vous aider à ouvrir votre esprit à une meilleure expérience spirituelle. Les Ecritures nous exhortent cependant à être transformés par le renouvellement de notre intelligence pour ressembler à Christ, pour avoir la pensée de Christ. Vider notre pensée ou notre esprit est contraire à une transformation si active et si consciente.

La spiritualité contemplative encourage aussi la poursuite d’une expérience mystique avec Dieu. Le mysticisme est une croyance qui dit que la connaissance de Dieu, la vérité spirituelle et la réalité ultime, peuvent être obtenues par une expérience subjective. Cette emphase mise sur une connaissance empirique mine l’autorité des Ecritures. Nous connaissons Dieu d’après sa Parole. « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (2 Timothée 3 :16-17). La Parole de Dieu est complète. Il n’y a aucune raison de croire que Dieu ajoute des enseignements supplémentaires ou qu’il ajoute des vérités à sa parole, et cela par des expériences mystiques. Au lieu de cela, notre foi et tout ce que nous connaissons de Dieu se basent sur des faits.

Le site Internet du ‘’Centre pour la spiritualité contemplative’’ le résume très bien : « nous venons de divers milieux séculiers (laïques)et religieux et nous cherchons tous à enrichir notre voyage terrestre à travers la pratique spirituelle et l’étude des traditions spirituelles les plus renommées dans le monde. Nous désirons nous rapprocher de l’esprit aimant (qui aime) qui imprègne toute la création et qui inspire notre compassion pour tous les êtres. » Il n’y a absolument rien de biblique dans ces objectifs. Etudier les « traditions spirituelles » les plus renommées dans le monde est un exercice futile, car toute tradition spirituelle autre que celle qui exalte Christ est simplement mensongère. La seule façon de s’approcher de Dieu reste le chemin qu’il a lui-même pourvu – Jésus-Christ et la Parole.



Qu’est-ce que la spiritualité contemplative ?

   
Qu’est-ce que le dualisme ?


Question : "Qu’est-ce que le dualisme ?"

Réponse : En théologie, le concept de dualisme présume qu’il y a deux entités distinctes – le bien et le mal—qui sont de puissance égale. Dans le dualisme dit « chrétien », Dieu représente l’entité du bien et Satan représente l’entité du mal.

Cependant, bien que Satan ait quelque pouvoir, il n’est nullement l’égal du Dieu Tout-puissant, pour la bonne raison qu’il a été créé par Dieu ; avant qu’il ne se rebelle, Satan était un ange (Esaïe 14 :12-15, Ezéchiel 28 :13-17). En 1 Jean 4 :4, les Ecritures déclarent : « Vous, petits-enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. ». D’après les Ecritures, il n’y a pas de dualisme, il n’y a pas deux forces d’égale puissance qui s’opposent et qui s’appellent bien et mal. Le bien, représenté par le Dieu Tout-Puissant, est la force la plus puissante dans l’univers, sans aucune exception. Le mal, représenté par Satan, est une force inférieure qui ne fait pas le poids face au bien. Le mal sera vaincu chaque fois qu’il se trouve face-à-face avec le bien, parce que le Tout-Puissant, l’essence du bien, a tout pouvoir, alors que le mal, représenté par Satan, ne l’a pas.

Chaque fois qu’une doctrine, quelle qu’elle soit, dépeint le bien et le mal comme deux forces opposées d’égales puissances, cette doctrine est en contradiction avec les Ecritures qui disent que le bien, représenté par le Dieu Tout-Puissant, est la seule puissance dominante dans l’univers. Puisque Satan n’était pas, et ne sera jamais, égal à Dieu, toute doctrine qui dit qu’il l’est, peut être étiquetée comme fausse doctrine. Le fait que Satan fut jeté hors du ciel pour avoir essayé de s’élever au-dessus de Dieu, ne signifie pas que Satan ait abandonné son désir d’être égal ou supérieur à Dieu, tel qu’il apparaît dans les principes de bases du « dualisme » qui nous sont arrivés largement à travers la branche philosophique de la sagesse humaine.

Il ne peut y avoir de dualisme dans aucune partie de notre univers. Il n’existe qu’une puissance qui soit prépondérante, et cette puissance c’est l’Eternel, le Dieu tout-puissant, tel qu’il nous est révélé dans la Bible. D’après le témoignage des Ecritures, il n’existe qu’une puissance qui soit omnipotente, il n’y en a pas deux. Par conséquent, toute doctrine de dualisme qui soutient qu’il existe deux puissances égales en conflit (le bien et le mal) est une fausse doctrine.



Qu’est-ce que le dualisme ?

   
Qu’est-ce que la théorie JEDP ?


Question : "Qu’est-ce que la théorie JEDP ?"

Réponse : Brièvement, la théorie JEDP déclare que les cinq premiers livres de la Bible, Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome, ne furent pas écrits dans leur totalité par Moïse qui mourut en 1451 avant J-C., mais qu’ils furent aussi écrits par différents auteurs/disciples après Moïse. La théorie se base sur le fait que des noms différents sont utilisés pour nommer Dieu dans différentes portions du Pentateuque, et qu’il y a des différences perceptibles dans le style. Le sigle JEDP représente les quatre auteurs supposés : l’auteur qui utilise « Jéhovah » pour nommer Dieu, l’auteur qui utilise « Elohim », l’auteur du Deutéronome et l’auteur Prêtre du Lévitique. La théorie JEDP ajoute que les différentes portions du Pentateuque furent probablement compilées au 4ème siècle avant Jésus-Christ, et peut-être même par le prophète Esdras.

Mais alors, pourquoi Dieu est-il appelé par des noms différents, dans des livres supposés être écrits par un seul auteur ? Par exemple, Genèse chapitre 1 utilise le nom Elohim alors que Genèse chapitre 2 utilise le nom YHWH. Ces principes se répètent assez fréquemment dans le Pentateuque. La réponse est simple. Moïse utilise les différents noms de Dieu pour exprimer ou illustrer quelque chose de spécifique. En Genèse chapitre1, Dieu est Elohim, le Dieu créateur puissant. En Genèse chapitre 2, Dieu est Yahvé, le Dieu personnel qui a créé l’humanité et qui a des affinités avec elle. Cela n’indique pas qu’il y ait différents auteurs, mais plutôt qu’un seul auteur a utilisé les noms variés de Dieu pour mettre l’accent sur un point précis et décrire les différents aspects de son caractère.

Pour ce qui concerne les différents styles d’écriture, ne devrions-nous pas nous attendre à ce qu’un auteur ait un style différent lorsqu’il fait un récit historique (Genèse), lorsqu’il écrit des textes de lois (Exode, Deutéronome), ou lorsqu’il décrit les détails complexes du sacerdoce (système de sacrifices) du Lévitique ? La théorie JEDP prend les différences explicables contenues dans le Pentateuque et invente une théorie très élaborée qui ne se fonde ni sur la réalité ni sur l’histoire. Aucun document J, E, D ou P n’a jamais été découvert. Aucun ancien érudit juif ou chrétien n’a jamais fait la plus petite allusion à l’existence de tels documents.

L’argument le plus puissant contre la théorie de JEDP reste la Bible elle-même. En Marc 12 :26, Jésus dit : « Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? » Par conséquent, Jésus dit clairement que Moïse a écrit le récit du buisson ardent en Exode 3 :1-3. Luc, en Actes 3 :22, commente sur le passage de Deutéronome 18 :15 et nomme Moïse comme l’auteur de ce passage. Paul, en Romains 10 :5, parle de la justice que Moïse décrit en Lévitique 18 :5. Paul témoigne ainsi que Moïse est l’auteur du Lévitique. Résumons : nous avons Jésus qui dit que Moïse est l’auteur de l’Exode, Luc (en Actes) qui montre que Moïse a écrit le Deutéronome, et Paul disant que Moïse était l’auteur du Lévitique. Pour que la théorie JEDP soit vraie, Jésus, Luc et Paul devraient tous être, soit des menteurs, soit dans l’erreur dans leur compréhension de l’Ancien Testament. Mettons notre foi en Jésus et dans les auteurs humains choisis des Ecritures plutôt que dans la théorie ridicule et sans fondement de JEDP. (2 Timothée 3 :16-17)



Qu’est-ce que la théorie JEDP ?

   
Qu’est-ce que le pélagianisme et le semi -pélagianisme ?


Question : "Qu’est-ce que le pélagianisme et le semi -pélagianisme ?"

Réponse : Pélage était un moine qui vécut vers la fin des années 300 et au début des années 400 avant Jésus-Christ. Pélage enseigna que les êtres humains étaient nés innocents, sans la souillure du péché originel ou du péché hérité. Il croyait que Dieu avait créé chaque âme humaine directement, et par conséquent, chaque âme humaine était sans péché. Pélage croyait que le péché d’Adam n’affecterait pas les générations futures de l’humanité. Cette théorie devint la doctrine connue sous le nom de pélagianisme.

Le pélagianisme contredit un grand nombre des Ecritures et des principes scripturaires. Premièrement, la Bible nous dit que nous sommes pécheurs dès le moment de notre conception (Psaumes 51:7). De plus, la Bible enseigne que tous les êtres humains meurent par suite du péché (Ezéchiel 18 :20 ; Romains 6 :23). Alors que le Pélagianisme dit que les humains ne sont pas nés avec une inclination naturelle vers le péché, la Bible enseigne le contraire (Romains 3 :10-18) L’épître aux Romains chap.5 verset 12 déclare clairement que le péché d’Adam est à l’origine du péché qui a infecté le reste de l’humanité. Quiconque élève des enfants peut attester qu’il est nécessaire d’enseigner aux enfants à se conduire correctement ; en revanche ils n’ont pas besoin d’instructions pour pécher. Le Pélagianisme est clairement contraire aux Ecritures et devrait par conséquent être rejeté.

Le semi-pélagianisme enseigne que l’humanité est contaminée par le péché, mais pas au point où nous ne pouvons pas coopérer avec la grâce de Dieu par nous-mêmes. Le Semi-pélagianisme est, dans son essence, une dépravation partielle en opposition à une dépravation totale. Les mêmes passages des Ecritures qui réfutent le Pélagianisme vont aussi réfuter le semi-pélagianisme. Romains 3 :10-18 ne dépeint pas l’humanité comme étant partiellement contaminée par le péché. La Bible enseigne clairement qu’à moins que Dieu ne nous « attire », nous sommes incapables de coopérer avec la grâce de Dieu. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6 :44). Tout comme le Pélagianisme, le semi-pélagianisme n’est pas biblique et devrait être rejeté.



Qu’est-ce que le pélagianisme et le semi -pélagianisme ?

   
Qu’est-ce que le polythéisme ?


Question : "Qu’est-ce que le polythéisme ?"

Réponse : Le polythéisme est la croyance qu’il existe un grand nombre de dieux. Le mot se compose de « poly » du grec signifiant « nombreux » et de ‘’théisme’’ du grec

Signifiant ‘’Dieu ‘’. Le polythéisme a probablement été la conception théiste dominante dans l’histoire humaine. L’exemple de polythéisme le plus connu est celui de la mythologie Grecque/Romaine de l’antiquité (Zeus, Apollo, Aphrodite, Poséidon, etc.). L’exemple moderne le plus clair de polythéisme est l’hindouisme qui a plus de 300 millions de dieux. Bien que l’hindouisme soit, par essence, panthéiste, il adhère à la croyance d’une multitude de dieux. Il est intéressant de noter que même dans les religions polythéistes, il y a habituellement un dieu qui règne suprêmement sur tous les autres, par ex. Zeus dans la mythologie grecque/romaine, et Brahman dans l’hindouisme.

Certains soutiennent que la Bible enseigne le polythéisme dans l’Ancien Testament. Il est vrai que plusieurs passages font référence à des « dieux » au pluriel (Exode 20 :3 ; Deutéronome 10:17, 13:2 ; Psaumes 82:6 ; Daniel 2:47). L’ancienne Israël comprenait parfaitement qu’il n’y avait qu’un vrai Dieu, mais le peuple bien souvent ne vivait pas en accord avec sa foi, tombant continuellement dans l’idolâtrie et l’adoration de dieux étrangers. Alors, comment doit-on interpréter ces passages et bien d’autres qui parlent de dieux multiples ? Il est important de noter que le mot hébreu « Elohim » était utilisé pour faire référence au Dieu véritable ainsi qu’aux faux dieux/idoles ; il était utilisé de façon presque identique au mot « Dieu » en français.

Si vous décrivez quelque chose comme étant « dieu », cela ne signifie pas que vous croyiez qu’il soit un être divin. La grande majorité des Ecritures de l’Ancien Testament qui parlent de dieux, parlent de faux dieux, ceux qui prétendent être dieux mais qui ne le sont pas. Cette approche est résumée en 2 Rois 19 :18 : « …ils ont jeté leurs dieux dans le feu ; mais ce n’étaient point des dieux, c’étaient des ouvrages de mains d’hommes, du bois et de la pierre. » Notez ce que dit le Psaume 82 :6, « J’avais dit, vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. Cependant, vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme un prince quelconque. ».

La Bible s’exprime clairement contre le polythéisme. Deutéronome 6 :4 nous dit « Ecoute, Israël ! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel. » Le Psaume 96 :5 déclare « Car tous les dieux des peuples sont des idoles, et l’Eternel a fait les cieux. » Jacques 2 :19 dit « Tu crois qu’il existe un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. » Il n’y a qu’un seul Dieu. Il y a des faux dieux et ceux qui prétendent être dieux, mais il n’y a qu’un Dieu.



Qu’est-ce que le polythéisme ?

   
Qu’est-ce que le panthéisme ?


Question : "Qu’est-ce que le panthéisme ?"

Réponse : le panthéisme est une théorie qui considère que Dieu est tout et tout le monde, et aussi que chaque personne et chaque chose est Dieu. Le panthéisme est similaire au polythéisme (la croyance en plusieurs dieux), mais il va au-delà du polythéisme pour enseigner que chaque chose est Dieu. Un arbre est Dieu, un rocher est Dieu, un animal est Dieu, le ciel est Dieu, le soleil est Dieu, vous êtes Dieu, etc. Le panthéisme est l’hypothèse qui est à l’origine de beaucoup de sectes et de fausses religions (l’Hindouisme et le Bouddhisme- dans une certaine mesure-, les diverses sectes de l’unité et de l’unification, et les adorateurs de « mère nature »).

La Bible enseigne-t-elle le panthéisme? Non, mais beaucoup de gens confondent le panthéisme avec la doctrine de l’omniprésence de Dieu. Le Psaume 139 :7-8 déclare « Où irais-je loin de ton esprit ? Et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. » L’omniprésence de Dieu signifie qu’il est présent partout. Il n’y a pas un endroit dans l’univers où Dieu ne soit présent. Ce n’est pas la même chose que le panthéisme. Dieu est partout, mais il n’est pas tout. Oui, Dieu est « présent » à l’intérieur d’un arbre et à l’intérieur d’une personne, mais cet arbre ou cette personne ne sont pas Dieu. Le panthéisme n’est pas du tout une croyance biblique.

Les arguments bibliques les plus clairs contre le panthéisme sont les commandements innombrables qui interdisent l’idolâtrie. La Bible interdit l’adoration d’idoles, d’objets célestes, d’éléments de la nature, etc. Si le panthéisme était vrai, ce ne serait pas un problème d’adorer un objet, puisqu’en fait cet objet serait Dieu. Si le panthéisme était vrai, adorer un rocher ou un animal serait aussi valable que d’adorer Dieu, qui est un être invisible et spirituel. Le fait que la Bible dénonce clairement et constamment l’idolâtrie est un argument concluant contre le panthéisme.



Qu’est-ce que le panthéisme ?

   
Que dit la Bible de l’évangile de la prospérité ?


Question : "Que dit la Bible de l’évangile de la prospérité ?"

Réponse : Dans l’évangile de la prospérité (the prosperity gospel), connu aussi sous le nom de « parole de la foi » (Word of Faith), il est dit au croyant d’utiliser Dieu, alors que la vérité biblique est juste l’opposé : Dieu utilise le croyant. La parole de la Foi, ou la théologie de la prospérité, voit le Saint- Esprit comme une puissance à utiliser pour tout ce que le croyant désire. La Bible enseigne que le Saint- Esprit est, au contraire, une personne qui dynamise le croyant pour faire la volonté de Dieu. Le mouvement de l’évangile de la prospérité ressemble beaucoup à certaines des sectes insatiables et destructrices qui s’étaient infiltrées au sein de l’Eglise du premier siècle. Paul et les autres apôtres n’étaient ni obligeants ni conciliants avec les faux docteurs qui propageaient une telle hérésie. Ils les identifiaient comme des faux docteurs dangereux et pressaient les chrétiens de les éviter.

Paul avait averti Timothée concernant ces hommes en 1 Timothée 6 :5 et 9 :11. Ces hommes « corrompus d’entendement » présumaient que la piété était un moyen de gagner de l’argent et leur désir de richesses était un piège qui les avait plongé dans « la ruine et la destruction » (v.9). La poursuite de la fortune est un sentier dangereux pour les chrétiens et un danger dont Dieu nous avertit : « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. »(v.10). Si les richesses étaient un objectif raisonnable pour les croyants, Jésus l’aurait poursuivi. Mais il ne l’a pas fait, préférant n’avoir pas d’endroit ou reposer sa tête (Matthieu 8 :20) et enseignant à ses disciples à faire de même. Nous ferions bien de nous rappeler que le seul disciple intéressé par les richesses fut Judas.

Paul a dit que la cupidité est de l’idolâtrie (Ephésiens 5 :5) et a enseigné aux Ephésiens à éviter quiconque apporte un message d’immoralité et de cupidité (Ephésiens 5 :6-7). Les enseignements sur la prospérité empêchent Dieu de travailler sur les siens, c’est-à-dire que Dieu n’est pas Seigneur de toute notre vie, parce qu’il ne peut pas œuvrer à moins que nous le laissions libre de le faire. La foi, selon la doctrine de ‘’Parole de la Foi ‘’ n’est pas une confiance qui se soumet à Dieu ; cette ‘foi’ est une formule par laquelle nous manipulons les lois spirituelles qui, d’après ces docteurs de la prospérité, gouvernent l’univers. Comme le nom « Parole de la Foi » le sous-entend, cette organisation (ce mouvement) enseigne que la foi est plus une focalisation sur les paroles que nous disons, que sur celui en qui nous mettons notre confiance, ou encore la foi est liée à et dépend des vérités que nous embrassons et affirmons dans nos cœurs.

Une expression que ce mouvement aime utiliser est la « confession positive ». Cet enseignement dit que les paroles elles-mêmes ont un pouvoir créateur. Ce que vous dites, d’après les docteurs de ‘’ Parole de la Foi’’, détermine tout ce qui va vous arriver. Vos confessions, et particulièrement les faveurs que vous demandez à Dieu, doivent toutes être exprimées positivement et sans vaciller. Dieu est ensuite tenu de répondre (comme si l’homme pouvait exiger quelque chose de Dieu !). Ainsi, la capacité de Dieu à nous bénir dépend de notre foi. Jacques 4 :13-16 dit exactement le contraire de cet enseignement. « A vous maintenant qui dites : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons ! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! Car, qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. » Non seulement nous sommes loin d’être capables d’appeler quoi que ce soit à l’existence, mais encore nous ne savons même pas ce que demain nous réserve ou même si nous serons en vie.

Au lieu de mettre l’accent sur l’importance des richesses, la Bible nous avertit des dangers liés au fait de les rechercher. Les chrétiens, et tout spécialement les responsables dans l’Eglise, doivent être désintéressés (1 Timothée 3 :3) et ne doivent pas se livrer à l’amour de l’argent (Hébreux 13 :5). L’amour de l’argent mène à toutes sortes de maux (I Timothée 6 :10). Jésus nous a avertis : « Gardez-vous avec soin de toute avarice, car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens » (Luc 12 :15). En grand contraste avec le mouvement ‘Parole de la Foi’ qui souligne l’importance de gagner de l’argent et des biens dans cette vie, Jésus a dit « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent » (Mathieu 6 :19). L’irréconciliable contradiction entre l’enseignement de la prospérité et l’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ se trouve le mieux résumée dans les paroles de Jésus en Matthieu 6 :24, « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (l’argent) »



Que dit la Bible de l’évangile de la prospérité ?

   
Qu’est-ce que la critique rédactionnelle et la haute critique ?


Question : "Qu’est-ce que la critique rédactionnelle et la haute critique ?"

Réponse : Le critique rédactionnelle et la haute critique sont simplement deux des nombreuses formes de critique biblique. Leur intention est de faire des recherches sur les Ecritures et de faire des évaluations quant à leur auteur, leur historicité et la date où elles ont été écrites. La plupart de ces méthodes sont des attaques visant à détruire le texte de la Bible.

La critique biblique se présente sous deux formes principales : la haute critique et la basse critique ou critique textuelle. La basse critique est une tentative de retrouver la formulation originale du texte, puisque nous n’avons plus les écrits originaux. La haute critique s’intéresse à l’authenticité du texte. Des questions sont posées, telles que : quand ce texte a-t-il été vraiment écrit ? Qui a réellement écrit ce texte ?

Beaucoup de critiques dans ces milieux ne croient pas à l’inspiration des Ecritures et utilisent ces questions pour dissimuler ou soustraire l’influence de l’œuvre du Saint-Esprit dans les vies des auteurs de nos Ecritures. Ils croient que notre Ancien Testament fut simplement une compilation de traditions orales, qui en fait ne furent consignées qu’après qu’Israël ait été emmenée en captivité à Babylone en 586 avant J-C.

Nous pouvons bien sûr voir dans les Ecritures que Moïse a écrit la Loi et les cinq premiers livres de l’Ancien Testament (appelé le Pentateuque). Si ces livres n’avaient pas été réellement écrits par Moïse, et n’avaient été écrits que de nombreuses années après que la nation d’Israël ait été fondée, ces critiques pourraient saisir l’opportunité de suspecter l’inexactitude de ce qui y est écrit et, par là même, de réfuter l’autorité de la Parole de Dieu. Mais ce n’est pas le cas. (Pour une discussion sur les preuves que Moïse était bien l’auteur du Pentateuque, voir nos articles sur ‘l’hypothèse documentaire’ et ‘la théorie JEDP’). La critique rédactionnelle prétend que les écrivains des Evangiles n’étaient rien de plus que des compilateurs de traditions orales et non pas les écrivains directs et réels des Evangiles eux-mêmes. L’un de ces critiques a dit que l’objectif de leur étude est de trouver la « motivation théologique » des auteurs derrière la sélection et la compilation de traditions ou derrière d’autres œuvres écrites appartenant au Christianisme.

En fait, ce que nous voyons dans toutes ces formes de critiques bibliques, c’est une tentative par certains de déconnecter l’œuvre du Saint-Esprit, de la production d’un document exact et fiable de la parole de Dieu. Les auteurs ont expliqué comment les Ecritures sont apparues. « Toute Ecriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :16). Dieu est celui qui a donné aux hommes les paroles qu’Il désirait voir consignées. L’apôtre Pierre a écrit : « Aucune prophétie ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée… » (2 Pierre 1 :20-21). Ici, Pierre dit que ces écrits ne furent pas imaginés par la pensée de l’homme, ni simplement créés par des hommes qui voulaient écrire quelque chose. Pierre continue : « mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes saints ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1 :21) Le Saint-Esprit leur a dit ce qu’il voulait qu’ils écrivent. Il n’est nul besoin de critiquer l’authenticité des Ecritures lorsqu’il est manifeste que Dieu était dans les coulisses, dirigeant et guidant ces hommes dans leur travail d’enregistrement.

Voici un autre verset intéressant relatif à l’exactitude et la fiabilité des Ecritures : « Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et VOUS RAPPELLERA TOUT CE QUE JE VOUS AI DIT. » (Jean 14 :26). Ici Jésus était en train de dire à ses disciples qu’il allait bientôt les quitter, mais que le Saint-Esprit les aiderait à se souvenir de ce qu’il leur avait enseigné ici sur la terre, afin qu’ils puissent l’enregistrer plus tard. Dieu était derrière l’inspiration et la préservation des Ecritures.



Qu’est-ce que la critique rédactionnelle et la haute critique ?

   
Qu’est-ce que le problème synoptique ?


Question : "Qu’est-ce que le problème synoptique ?"

Réponse : Lorsque l’on compare les trois premiers évangiles—Mathieu, Marc et Luc—il est manifeste que les récits sont très similaires dans leur contenu et leur expression. C’est pour cette raison que Mathieu, Marc et Luc sont appelés les « évangiles synoptiques ». Le mot ‘synoptique’ signifie en fait « voir ensemble avec une perspective commune ». Les nombreuses similarités entre les évangiles synoptiques ont amené certains à se demander si les auteurs de évangiles avaient une source commune, un autre récit écrit de la naissance de Christ, de sa vie, de son ministère, de sa mort et de sa résurrection d’où ils auraient obtenu les informations pour leurs évangiles. Certains soutiennent que Mathieu, Marc et Luc sont si semblables qu’ils doivent s’être inspirés réciproquement de leurs évangiles respectifs, ou d’une autre source commune. On a nommé cette présumée source : « Q », du terme allemand Quelle, signifiant « source ».

Existe-t-il des traces ou des preuves d’un document « Q » ? Non il n’y en a pas. Aucune portion ni fragment d’un quelconque document « Q » n’a jamais été découvert. Aucun des Pères de l’Eglise du premier siècle n’a jamais mentionné un évangile « source » dans ses écrits. « Q » est une invention des érudits modernes qui nient l’inspiration de la Bible. Ils pensent que la Bible n’est rien de plus qu’un œuvre littéraire qui peut être soumise à la même critique que les autres œuvres littéraires. Encore une fois, il n’y a aucune évidence de l’existence d’un document « Q »-- qu’elle soit biblique, théologique ou historique.

Si Mathieu, Marc et Luc n’ont pas utilisé de document « Q », pourquoi leurs évangiles sont-ils si semblables ? Il y a plusieurs explications possibles. Il est possible qu’un des évangiles ait été écrit en premier (probablement Marc), les autres évangélistes y ayant eu accès. Il se peut aussi que Mathieu et/ou Luc aient copié une partie du texte de l’évangile de Marc et l’aient utilisé dans leurs évangiles respectifs. Peut-être que Luc a eu accès aux évangiles de Marc et Mathieu et a utilisé les deux récits pour son évangile. Luc 1 :1-4 nous dit : « Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement, et sont devenus des ministres de la parole, il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. »

Et finalement, l’explication du ’’pourquoi les Evangiles synoptiques sont si semblables’’ est qu’ils sont tous inspirés par le Saint-Esprit, et sont tous écrits par des gens qui furent témoins, ou à qui l’on a rapporté les mêmes évènements. L’évangile de Mathieu a été écrit par l’apôtre Mathieu, l’un des douze qui ont suivi Jésus et à qui il avait donné une mission. L’évangile de Marc a été écrit par Jean Marc, un compagnon de l’apôtre Pierre, aussi un des douze. L’évangile de Luc a été écrit par Luc, un compagnon proche de l’apôtre Paul. Pourquoi ne pas nous attendre à ce que leurs récits soient semblables les uns aux autres ? Chacun des évangiles est véritablement inspiré par le Saint-Esprit (2 Timothée 3 :16-17 ; 2 Pierre 1 :20-21). C’est pourquoi nous devrions nous attendre à trouver de la cohérence et de l’unité dans leurs récits.



Qu’est-ce que le problème synoptique ?

   
Qu’est-ce que le relativisme moral ?


Question : "Qu’est-ce que le relativisme moral ?"

Réponse : Le relativisme moral est plus facile à comprendre lorsqu’on le compare à l’absolutisme moral. L’absolutisme moral dit que la moralité est fondée sur des principes universels (la loi naturelle, la conscience). Les chrétiens croient que Dieu est la source ultime de notre moralité commune, et que cette moralité est donc constante et immuable, tout comme Dieu l’est. Ils croient donc en l’absolutisme moral. Le relativisme moral lui, affirme que la moralité n’est fondée sur aucun standard absolu, mais plutôt que les ’’vérités’’ éthiques dépendent de variables telles que la situation, la culture, les sentiments que l’on ressent, etc.

Nous voudrions indiquer plusieurs choses concernant les arguments avancés en faveur du relativisme moral et qui démontrent leur nature douteuse. Premièrement, alors que la plupart des arguments utilisés pour soutenir le relativisme peuvent sembler bons à première vue, il y a une contradiction de logique inhérente en chacun d’eux, car ils proposent tous le « bon » schéma moral – celui que nous devrions tous suivre-- ce qui est, en soi, de l’absolutisme. Deuxièmement, même les soi-disant relativistes rejettent le relativisme dans la plupart des cas. Par exemple, ils n’iraient pas jusqu’à dire qu’un meurtrier ou un violeur est innocent, simplement parce qu’il n’aurait pas violé ses propres principes moraux ; en d’autres termes, ils les déclareraient coupables (moralité commune).

Les relativistes pourraient dire que les différentes valeurs existant au sein de différentes cultures, démontrent que les principes moraux sont ’’relatifs’’ aux différents peuples. Mais cet argument mène à confondre les actes des individus (ce qu’ils font) avec les normes absolues (devraient-ils le faire ou pas ?). Si la culture détermine le bien et le mal, comment aurions-nous pu juger les Nazis ? Après tout, ils suivaient seulement la moralité de leur culture. Les nazis ne pouvaient être coupables que si le meurtre était universellement reconnu comme condamnable. Le fait qu’ils avaient ‘’leur moralité à eux’’ ne change rien à cela. De plus, bien que beaucoup de gens pratiquent différentes sortes de moralité, ils ont malgré tout une moralité qui leur est commune. Par exemple, ceux qui supportent l’avortement et ceux qui le condamnent sont tous deux d’accord que le meurtre est condamnable (moralité commune), mais ils sont en désaccord sur la question de considérer l’avortement comme un meurtre. Donc, même ici, la moralité universelle absolue est démontrée comme étant juste.

Certains prétendent qu’un changement de circonstances justifie un changement de moralité—dans certaines situations, certains actes sont acceptables, et dans d’autres ils ne le sont pas. Il y a trois paramètres par lesquels nous devrions juger ou évaluer un acte : la situation, l’acte et l’intention. Par exemple, nous pouvons déclarer quelqu’un coupable de tentative de meurtre (intention) même si ce quelqu’un échoue dans sa tentative (acte). Les situations jouent donc un rôle dans la décision morale parce qu’elles définissent le contexte du choix spécifique de l’acte moral. (L’application de principes universels).

L’argument principal invoqué par les relativistes est celui de la tolérance. Ils pensent que le fait de dire à quelqu’un que sa moralité est mauvaise, c’est faire preuve d’intolérance, et le relativisme tolère toutes les opinions. C’est un argument trompeur. Premièrement, le mal ne devrait jamais être toléré. Devrions-nous tolérer l’opinion d’un violeur qui dit que les femmes sont des objets de satisfaction dont on peut abuser? Deuxièmement, c’est de l’auto-contradiction car les relativistes ne tolèrent pas l’intolérance ou l’absolutisme ! Troisièmement, le relativisme n’est pas en soi capable d’expliquer pourquoi quelqu’un devrait même être tolérant. Le simple fait que nous ayons à tolérer les gens (même en cas de désaccord) repose sur la règle absolue que nous devrions toujours traiter les gens équitablement—mais voilà, c’est de l’absolutisme là encore ! Finalement, sans principes moraux universels, il ne peut pas y avoir de bonté ou de compassion.

La vérité est que tous les êtres humains sont nés avec une conscience, et nous savons tous, instinctivement, quand nous avons été lésés ou quand nous avons fait du tort aux autres. Nous agissons tous comme si nous nous attendions à ce que les autres fassent de même et le reconnaissent aussi. Même lorsque nous étions enfants, nous savions faire la différence entre ce qui était « juste » et « injuste ». Seulement une philosophie erronée pourrait essayer de nous convaincre que nous avons tort de penser ainsi et de proclamer que le relativisme moral est vrai.



Qu’est-ce que le relativisme moral ?